exclu--realisation du lecteur Phoenix ou Smart Mouse

hnori6

DZSatien Légendaire
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28/8/09
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Lecteurs Phoenix ou Smart Mouse

Comme je vous l'ai indiqué en page d'accueil de cette rubrique consacrée aux lecteurs de cartes, si vous voulez utiliser les nombreux logiciels de manipulation de cartes à puce parfois un peu "spéciaux" que l’on trouve sur Internet, vous vous apercevrez vite que ceux-ci utilisent presque tous un lecteur de cartes baptisé Phoenix ou Smart Mouse selon le cas. Je vous propose donc de réaliser un tel lecteur et, pour qu’il soit vraiment polyvalent, je l'ai rendu compatible Phoenix et Smart Mouse.
photophoenix400.jpg
Le lecteur Phoenix que vous allez réaliser ici


Le schéma

L’horloge utilisée par la carte est générée par un oscillateur à quartz réalisé autour de IC1a pour fonctionner à 3,579 MHz, ou de IC1b pour fonctionner à 6 MHz. Les straps S4 et S5 permettent de bloquer l’oscillateur non utilisé, l’autre se trouvant alors automatiquement relié à l’entrée horloge de la carte via IC1c. La commande de reset de la carte utilise la ligne de contrôle CTS du port série, disponible en 7 de J1. Elle est convertie de RS 232 en TTL par l’intermédiaire de IC2 qui n’est autre qu’un classique MAX 232. On est assuré ainsi de bénéficier de vrais niveaux RS 232 compatibles de tous les micro-ordinateurs. Selon que le lecteur doit être compatible Phœnix ou Smart Mouse, cette commande de reset peut être directe ou inversée. Un choix est donc possible au moyen des straps S1 et S2 qui permettent d’appliquer le signal issu de la patte 7 de J1 à la carte, via S2, ou de lui faire subir une inversion par IC1d avant d’arriver à la carte via S1. Dans tous les cas, la LED1 permet de visualiser l’état de la ligne reset de la carte ce qui s’avère bien utile en présence d’un logiciel en cours de développement ou d’une carte récalcitrante.
phoenixschema1.gif
Schéma de la partie horloge
phoenixschema2.gif
Schéma de la partie interface proprement dite
Côté entrée/sortie de la carte, c’est un tout petit peu plus compliqué du fait du caractère bidirectionnel de la seule ligne disponible sur cette dernière. Les signaux qui sortent de la carte sont appliqués directement à une des entrées de IC2 qui se charge de les convertir de TTL en RS 232 pour les délivrer sur la patte 2 de J1. Les signaux provenant de l’interface série du micro-ordinateur quant à eux sont disponibles sur la patte 3 de J1. Leur niveau est converti de RS 232 en TTL par IC2 et ils sont ensuite appliqués à la patte d’entrée/sortie de la carte mais, pour ne pas court-circuiter les signaux sortants en cas d’erreur de protocole et de tentative d’écriture dans la carte alors que celle-ci fournit des données en sortie, la diode D2 a été prévue. Ici aussi, une LED permet d’indiquer l’application de signaux logiques à la carte et donc de vérifier, même si c’est assez sommaire, qu’un dialogue a bien lieu.
L’alimentation du montage est confiée à un bloc secteur externe style "prise de courant" connecté au jack J2. La diode D1 protège le montage de toute inversion de polarité éventuelle tandis que l’alimentation est régulée à 5 volts par IC3. En toute logique, et pour être parfaitement compatible Phoenix, notre montage devrait aussi fournir une information "présence carte" via les bornes 1 et 6 de J1. Cette information est en général obtenue à partir de l’interrupteur présent à cet effet dans tous les connecteurs de cartes ; interrupteur qui se ferme lorsque la carte est engagée à fond dans son logement. Pour ma part, je préfère générer cette information de présence de la carte en permanence en mettant à la masse la patte 11 de IC2, ce qui permet à tous les logiciels compatibles Phoenix de fonctionner, quitte à ce qu’ils tentent de dialoguer avec une carte absente si vous avez oublié d’insérer cette dernière.
Par contre, j'utilise l’interrupteur de détection de carte pour commuter l’alimentation 5 volts du montage, tant sur la carte que sur les différents composants actifs de ce lecteur. En procédant de la sorte, on est ainsi plus conforme à la norme qui veut que la carte ne soit alimentée et ne reçoive des signaux qu’une fois qu’elle est insérée à fond dans son lecteur. Remarquez cependant que j'ai prévu, au moyen du strap S3, de pouvoir court-circuiter cet interrupteur pour le cas où vous souhaiteriez alimenter en permanence le connecteur de carte afin de réaliser divers essais de résistance des cartes qui y sont insérées.


Lecteurs Phoenix ou Smart Mouse - Réalisation

Approvisionnement des composants

Même s’il ne présente pas de difficulté majeure, l’approvisionnement des composants appelle un commentaire concernant le connecteur de cartes à puce. Le modèle utilisé est un type standard disponible chez de très nombreux revendeurs et se trouve être le plus souvent un modèle ITT Canon ou Molex. Tout modèle strictement compatible, prévu pour une disposition des contacts ISO, convient aussi mais vérifiez bien qu’il dispose d’un interrupteur de détection de présence de la carte.
Semi-conducteurs
IC1 : 74HC00
IC2 : MAX 232 ou ICL 232
IC3 : 78L05
D1 : 1N 4004
D2 : BAT 41, BAR 28, etc. diode Schottky (impératif)
LED1, LED2, LED3 : LED, couleur au choix

Résistances ¼ de watt 5 %
R1, R3 : 1 Mohms (marron, noir, vert)
R2, R4 : 2,2 kohms (rouge, rouge, rouge)
R5, R7, R8 : 100 ohms (marron, noir, marron)
R6, R11, R12 : 1 kohms (marron, noir, rouge)
R9 : 10 ohms (marron, noir, noir)
R10 : 4,7 kohms (jaune, violet, rouge)
Condensateurs
C1, C2, C3, C4 : 22 pF céramique
C5 : 47 pF céramique
C6, C7, C8, C9 : 1 µF 25 volts chimique radial
C10 : 220 µF 25 volts chimique radial
C11 : 47 µF 25 volts chimique radial
C12 : 10 nF céramique
C13 : 0,1 µF polyester, Mylar, MKT
C14 : 0,22 µF polyester, Mylar, MKT

Divers
QZ1 : Quartz 3,579 MHz en boîtier HC18U
QZ2 : Quartz 6,00 MHz en boîtier HC18U
J1 : Prise DB9 femelle coudée à 90 ° pour circuit imprimé
J2 : Jack femelle 2,1 mm pour circuit imprimé
J3 : Connecteur pour carte à puce ISO format ID 1 (normal)
avec interrupteur de détection de présence de carte,
ITT Cannon, Molex ou compatible
Supports de circuits intégrés : 1 x 14 pattes, 1 x 16 pattes
Picots mâles - mâles au pas de 2,54 mm : 1 x 2, 2 x 3, 1 x 5
Liste des composants nécessaires Vous pouvez passer à la réalisation du montage dont le dessin du circuit imprimé peut être téléchargé en cliquant sur ce lien (fichier au format **F contenant le dessin du CI à l'échelle 1).
Le plan d’implantation est indiqué sur la figure ci-dessous. Le brochage que j'ai prévu au niveau du connecteur cartes à puce est compatible des modèles Molex et ITT Cannon. Pour le modèle Molex, il faut juste percer quatre trous pour les bossages en plastique dont est muni le connecteur ; trous que vous pointerez lorsque vous aurez le connecteur entre les mains ;comme ça ils seront à la bonne place ! Pour le connecteur ITT Cannon, les grosses pastilles sont à l’emplacement des pions en plastique de maintient.
phoeniximplant.gif
Dans les deux cas, il vous faudra couper les huit pattes du connecteur qui correspondent aux contacts destinés aux cartes à puce dont la puce est en position AFNOR et qui n’existent pratiquement plus aujourd’hui http://www.cartesapuce.fr/position_contacts.htm de ce site si nécessaire). Le montage des composants est à faire en suivant les indications de la figure. Travaillez dans l’ordre classique : supports de circuits intégrés, straps, résistances, condensateurs et semi-conducteurs en dernier. Les emplacements destinés aux straps sont équipés de picots à souder mâles - mâles au pas de 2,54 mm. La zone de cinq pastilles, repérées 1, 2, 3, 5, et 7 placées à côté du connecteur de carte à puce peut aussi être équipée de picots de ce type si vous l’estimez nécessaire. Cela permet en effet très facilement d’y connecter ensuite les sondes d’un voltmètre ou bien encore d’un oscilloscope pour examiner les signaux reçus et/ou émis par la carte, ce qui peut s’avérer très utile en phase de test.
Arrivé à ce stade des opérations, le montage peut être mis sous tension en le raccordant à un bloc secteur "prise de courant" délivrant environ 9 volts sous une centaine de mA. La LED3 doit alors s’allumer puisqu’elle signale juste la présence de l’alimentation 5 volts. Les deux autres LED peuvent être allumées ou éteintes selon l’état de la liaison série, cela importe peu pour le moment.
photophoenix400.jpg
Votre lecteur doit ressembler à cela
Pour tester le montage, il faut le raccorder au port série COM1 ou COM2 d’un PC au moyen d’un cordon DB 9 droit, c’est à dire câblé fil à fil. Il faut aussi bien sûr disposer d’un logiciel adéquat mais, en ce domaine, je ne vous donnerai que peu d’indication puisque tout va dépendre de ce que vous voudrez faire avec vos différentes cartes à puce. de ce site mais sachez qu’il en existe une multitude d'autres, certains ayant même des vocations à la limite de l’honnêteté ce qui m'interdit bine évidemment de les présenter ici. Je vous laisse le soin d’utiliser vos outils de recherche préférés pour les dénicher sachant que ce montage est compatible des lecteurs de cartes Phoenix, Smart Mouse ou bien encore Dumb Mouse que tous ces logiciels connaissent.
Tout au plus faut-il parfois déplacer le strap S1 – S2 pour adapter la polarité du reset appliqué à la carte. La LED1 vous aide alors beaucoup pour cela car, si elle reste allumée, cela indique que la carte est en reset permanent et que le strap correspondant n’est donc pas à la bonne place. Pour ce qui est des straps d’horloge S4 et S5, il faut généralement laisser S5 en place pour les cartes à puce normales afin de leur appliquer une horloge à 3,579 MHz qui leur permet de transmettre à 9600 bits par seconde. Le fonctionnement avec S4 en place est réservé à certaines cartes particulières dont je ne parlerai pas ici …
 
utilisez svp le bouton THANKS pour remerciez

:cl21::bye:

 
Salut hnori6

je n'ai rien compris et je ne comprendrais jamais rien à ce charabia technique, mais dans l'idée de la démocratisation de ces techniques, et la possibilité de les mettre à la disposition du plus grand nombre au grand dam des privilégiés qui saignent la populace, je te dis :

UN GRAND MERCI
 

Fichiers joints

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salut et un grand merci pour ces explication du lecteur de carte.avec le typon et tout est parfait.encore merci
 
est ce-que il si porte la programmation les cartes omina ? card haking
 
Lecteur compatible Phoenix et Smart Mouse

Comme on dit il faut rendre à César ce qui appartient à César, n'est ce pas ? Surtout quand la description est à la première personne du singulier
L'auteur de toutes ces lignes et schémas n'est autre que Christian Tavernier, auteur bien connu !
http://www.cartesapuce.fr/
http://www.cartesapuce.fr/lecteurs_phoenix.htm

J'ai réalisé ce lecteur et j'ai tenté de le faire fonctionner avec ICProg mais sans succès.
Y aurait-il un autre logiciel plus adapté ? En effet je souhaite charger les cartes Dragon.
Toute aide serait la bienvenue
Merci à tous.
 
Bonsoir
je ne parlerais pas de plagia mais ce tuto me fait remonter aux prémices du "piratage" (1995) ou l'on avait des cartes avec pic et eeprom externes autrement dit les ancètres de la carte à puce. depuis les infinity usb et consors ainsi que la ribembelle de carte (arnaqueuses) sont sortis.
Mais quand il fallait le faire ce post!!!donc cété du travail bien fait. néanmoins, pour l'époque, il fallait du matos pour réaliser le circuit imprimé et après certains composants ont été interdits de vente en france etc........
 
Comme on dit il faut rendre à César ce qui appartient à César, n'est ce pas ? Surtout quand la description est à la première personne du singulier
L'auteur de toutes ces lignes et schémas n'est autre que Christian Tavernier, auteur bien connu !
http://www.cartesapuce.fr/
http://www.cartesapuce.fr/lecteurs_phoenix.htm

J'ai réalisé ce lecteur et j'ai tenté de le faire fonctionner avec ICProg mais sans succès.
Y aurait-il un autre logiciel plus adapté ? En effet je souhaite charger les cartes Dragon.
Toute aide serait la bienvenue
Merci à tous.
infinity usb par exemple mais après kel fichier tu vas rentrer?
 
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