momo59140dk
DZSatien Accro
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L’ abonnement unique à 40 euros pourrait être, à terme, menacé.[/h] C’est un bouton rouge auquel la direction de Canal+ pense forcément. Celui sur lequel l’état-major de la chaîne cryptée pourrait bien finir par appuyer, et qui ferait tomber un tabou : l’abonnement unique. Depuis quelques années déjà, le tarif de celui-ci est bloqué à 40 euros, lui qui ne cessait d’augmenter auparavant. Le signe annonciateur d’une plus grande révolution ?
C’est possible. Le paysage télévisuel hexagonal a éclaté. Les quelques chaînes qui régnaient sur les ondes hertziennes sont désormais concurrencées par de nouveaux arrivants : spécialistes de la vidéo à la demande (Netflix), de la télévision low-cost (TNT) ou acteurs fonctionnant selon Canal+ « en dehors de toute rationalité économique » (BeIn). Même protégé par son modèle particulier, du contenu haut de gamme vendu par abonnement, Canal+ n’échappe pas à la remise en question générale.
Le groupe affiche désormais 600.000 abonnés à CanalPlay, son offre de vidéo à la demande, alors que le bouquet Canal+ a perdu 70.000 abonnés l’an dernier. Un abonné sans engagement à 9 euros pèse évidemment moins dans les comptes qu’un abonné annuel à 40 euros. Mais Canal+ ne détaille pas la rentabilité par type d’offres.
Un cœur de métier rentable mais attaqué, des zones de croissance dynamiques mais moins lucratives. Autant dire que l’équation s’avère délicate. Si Canal+ dispose d’un certain nombre d’atouts dans sa manche – un public plutôt aisé, prêt à payer pour de la qualité, et un modèle sur abonnement – le groupe ne peut faire l’économie à terme d’une réflexion sur l’éclatement de son offre premium. Offrir un ou plusieurs abonnements plus abordables, quitte à rogner sur les contenus, semble une piste. A condition de trouver le bon timing et le bon équilibre ou comment continuer de croître sans fragiliser l’existant ?
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/...r-1102542.php?kBmS1fXOlA1eWfgc.99#xtor=CS1-25
L’ abonnement unique à 40 euros pourrait être, à terme, menacé.[/h] C’est un bouton rouge auquel la direction de Canal+ pense forcément. Celui sur lequel l’état-major de la chaîne cryptée pourrait bien finir par appuyer, et qui ferait tomber un tabou : l’abonnement unique. Depuis quelques années déjà, le tarif de celui-ci est bloqué à 40 euros, lui qui ne cessait d’augmenter auparavant. Le signe annonciateur d’une plus grande révolution ?
C’est possible. Le paysage télévisuel hexagonal a éclaté. Les quelques chaînes qui régnaient sur les ondes hertziennes sont désormais concurrencées par de nouveaux arrivants : spécialistes de la vidéo à la demande (Netflix), de la télévision low-cost (TNT) ou acteurs fonctionnant selon Canal+ « en dehors de toute rationalité économique » (BeIn). Même protégé par son modèle particulier, du contenu haut de gamme vendu par abonnement, Canal+ n’échappe pas à la remise en question générale.
Moins de clients et plus de concurrence
Depuis trois ans, le nombre d’abonnés baisse en France. Ils étaient 9,72 millions fin 2012, ils sont 9,53 millions deux ans plus tard. Idem pour le revenu moyen par abonné, lui, stagne depuis trois ans à 44 euros. Forcément, avec moins de clients mais aussi davantage de concurrence – et donc des programmes « premium » plus onéreux à l’achat, comme le football – les recettes des activités « TV payante France » de Canal+ ont diminué, passant de 3,58 milliards à 3,45 milliards d’euros. Le résultat opérationnel, lui, a baissé de 940 millions en 2012 à 841 en 2014.Le groupe affiche désormais 600.000 abonnés à CanalPlay, son offre de vidéo à la demande, alors que le bouquet Canal+ a perdu 70.000 abonnés l’an dernier. Un abonné sans engagement à 9 euros pèse évidemment moins dans les comptes qu’un abonné annuel à 40 euros. Mais Canal+ ne détaille pas la rentabilité par type d’offres.
Trouver le bon timing
Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’un abonné français reste plus lucratif qu’un abonné à l’international, au moins en valeur absolue. En Afrique, où le groupe compte plus d’un million et demi de clients, le revenu moyen par abonné atteint à peine 18 euros. Au Vietnam, autre gisement de croissance, le revenu serait même beaucoup plus bas.Un cœur de métier rentable mais attaqué, des zones de croissance dynamiques mais moins lucratives. Autant dire que l’équation s’avère délicate. Si Canal+ dispose d’un certain nombre d’atouts dans sa manche – un public plutôt aisé, prêt à payer pour de la qualité, et un modèle sur abonnement – le groupe ne peut faire l’économie à terme d’une réflexion sur l’éclatement de son offre premium. Offrir un ou plusieurs abonnements plus abordables, quitte à rogner sur les contenus, semble une piste. A condition de trouver le bon timing et le bon équilibre ou comment continuer de croître sans fragiliser l’existant ?
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/...r-1102542.php?kBmS1fXOlA1eWfgc.99#xtor=CS1-25