vandutch
DZSatien V.I.P
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Le jeudi 15 mai 2008 dans "Le Parisien" était relatée une affaire de piratage...
Six trafiquants de décodeurs piratés comparaissaient hier à Melun. Plusieurs milliers de personnes peuvent regarder les chaînes cryptées gratuitement. LE TRAFIC mené par cette société de Moissy-Cramayel permet à plusieurs milliers de personnes en Europe et au Maghreb de regarder gratuitement, depuis plusieurs années, la chaîne cryptée Canal + et les bouquets satellite TPS et CanalSat.
Une combine qui a subi un sérieux coup d'arrêt, hier, avec le procès de ses responsables au tribunal correctionnel de Melun. Au total, six personnes liées à Amitronica, un grossiste en électroménager dont le siège social est à Moissy-Cramayel, étaient jugées pour avoir fabriqué, vendu et entretenu des décodeurs piratés.
Leur escroquerie a été démantelée en avril 2003, après dénonciation de l'un des anciens employés auprès de Canal +.
Un atelier clandestin de service après-vente
Leur arnaque était bien ficelée. Amitronica faisait fabriquer en Corée des démodulateurs, ces appareils utilisés par les clients de bouquets satellite pour capter les chaînes. Ils y installaient un logiciel pirate de décryptage. Ensuite, le téléspectateur n'avait plus qu'à acheter une carte d'accès et à télécharger son code d'utilisation sur des sites Internet de piratage informatique.
Plus besoin de s'abonner auprès du fournisseur de bouquet satellite qui, en temps normal, loue le décodeur à son client et lui fournit la fameuse carte avec un code personnalisé. Le client avait accès à plusieurs centaines de chaînes, sans débourser un centime. Seulement le prix de l'appareil, environ 200 € , et celui de la carte, de 10 à 20 € .
Dans l'entrepôt d'Amitronica, à Moissy, les enquêteurs ont mis la main sur 49 démodulateurs, mais ils ont aussi retrouvé la trace de la livraison de 1 254 appareils entre 2002 et 2003. Ils ont également découvert un véritable « atelier clandestin de service après-vente pour ces démodulateurs piratés », souligne François-Marie Giacomoni, le président du tribunal.
Principaux marchés visés : la Belgique et le Maghreb, où les cartes sont faciles à se procurer chez les petits détaillants d'électroménager. Les avocats de Canal +, TPS et Viaccess, partie civile dans ce dossier, n'en sont pas à leur première procédure contre les pirates de décodeurs. Le substitut du procureur, Eric Neveu, a dénoncé « l'économie souterraine » que nourrissaient ces « criminels informatiques ». Hier soir, il a requis de huit à douze mois de prison avec sursis pour les six prévenus et des amendes allant de 10 000 à 45 000 €. Le jugement sera rendu le 2 juillet prochain.
Six trafiquants de décodeurs piratés comparaissaient hier à Melun. Plusieurs milliers de personnes peuvent regarder les chaînes cryptées gratuitement. LE TRAFIC mené par cette société de Moissy-Cramayel permet à plusieurs milliers de personnes en Europe et au Maghreb de regarder gratuitement, depuis plusieurs années, la chaîne cryptée Canal + et les bouquets satellite TPS et CanalSat.
Une combine qui a subi un sérieux coup d'arrêt, hier, avec le procès de ses responsables au tribunal correctionnel de Melun. Au total, six personnes liées à Amitronica, un grossiste en électroménager dont le siège social est à Moissy-Cramayel, étaient jugées pour avoir fabriqué, vendu et entretenu des décodeurs piratés.
Leur escroquerie a été démantelée en avril 2003, après dénonciation de l'un des anciens employés auprès de Canal +.
Un atelier clandestin de service après-vente
Leur arnaque était bien ficelée. Amitronica faisait fabriquer en Corée des démodulateurs, ces appareils utilisés par les clients de bouquets satellite pour capter les chaînes. Ils y installaient un logiciel pirate de décryptage. Ensuite, le téléspectateur n'avait plus qu'à acheter une carte d'accès et à télécharger son code d'utilisation sur des sites Internet de piratage informatique.
Plus besoin de s'abonner auprès du fournisseur de bouquet satellite qui, en temps normal, loue le décodeur à son client et lui fournit la fameuse carte avec un code personnalisé. Le client avait accès à plusieurs centaines de chaînes, sans débourser un centime. Seulement le prix de l'appareil, environ 200 € , et celui de la carte, de 10 à 20 € .
Dans l'entrepôt d'Amitronica, à Moissy, les enquêteurs ont mis la main sur 49 démodulateurs, mais ils ont aussi retrouvé la trace de la livraison de 1 254 appareils entre 2002 et 2003. Ils ont également découvert un véritable « atelier clandestin de service après-vente pour ces démodulateurs piratés », souligne François-Marie Giacomoni, le président du tribunal.
Principaux marchés visés : la Belgique et le Maghreb, où les cartes sont faciles à se procurer chez les petits détaillants d'électroménager. Les avocats de Canal +, TPS et Viaccess, partie civile dans ce dossier, n'en sont pas à leur première procédure contre les pirates de décodeurs. Le substitut du procureur, Eric Neveu, a dénoncé « l'économie souterraine » que nourrissaient ces « criminels informatiques ». Hier soir, il a requis de huit à douze mois de prison avec sursis pour les six prévenus et des amendes allant de 10 000 à 45 000 €. Le jugement sera rendu le 2 juillet prochain.