M6: 2009 sera "une année serrée", selon Nicolas de Tavernost

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DZSatien V.I.P
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19/11/07
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Le président du directoire du groupe M6 Nicolas de Tavernost se prépare à "une année serrée" pour 2009 en matière de marché publicitaire, et attend par ailleurs la réforme de l'audiovisuel public "avec impatience".

"Nous avons comme objectif d'atteindre les mêmes recettes (publicitaires) que l'an dernier, et c'est ambitieux", au regard de la morosité du marché, a indiqué M. de Tavernost lors d'un point de presse. "On se prépare à une année serrée, mais nous continuons nos investissements". Le coût de la grille de la saison 2008/09 sera équivalent à celui de la saison précédente, a-t-il ajouté. Concernant la réforme de l'audiovisuel public, qui passe par la suppression progressive de la publicité sur les chaînes de France Télévisions, Nicolas de Tavernost l'attend "avec impatience" et la qualifie d'"excellente".

"Il faut aller vite dans cette réforme. J'espère que nous irons dans le sens de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne", où les chaînes publiques, dénuées de publicité, proposent des programmes qui se différencient des chaînes commerciales, a souligné le patron de M6. Les chaînes publiques allemandes et britanniques n'ont pas de publicité mais la redevance est presque deux fois plus élevée dans ces pays qu'elle ne l'est en France. Nicolas de Tavernost a une nouvelle fois appelé les pouvoirs publics à plus de flexibilité dans la réglementation audiovisuelle. "Interdire le cinéma le samedi soir", pour protéger les sorties au cinéma du week-end, "n'a pas de sens aujourd'hui, à l'heure des chaînes thématiques de cinéma et de la vidéo à la demande", selon lui.

Répondant aux critiques qui accusent M6 de ne pas faire assez de fictions, Nicolas de Tavernost a déclaré que "chaque chaîne a un projet éditorial" et "le projet éditorial de M6 comporte beaucoup de magazines". "Laissez-nous faire des magazines dans nos obligations de production", a-t-il ajouté. "On ne veut pas faire de la fiction au kilomètre". Bibiane Godfroid, directrice des programmes, a indiqué à l'AFP que le budget consacré à la fiction avait augmenté de 10% en trois ans, pour un montant brut non communiqué.
 
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