Algérie Télécom annonce des perturbations importantes

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16/10/15
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Algérie Télécom annonce des perturbations importantes​


Internet : Algérie Télécom annonce des perturbations importantes

Des coupures et des perturbations ont été enregistrées, ce jeudi 22 octobre, sur le réseau ADSL dans plusieurs quartiers d’Alger à cause de la coupure d’un câble à fibre optique. « Algérie Télécom informe ses clients qu’une coupure sur le câble sous-marin à fibre optique du (SMW4), reliant Annaba à Marseille est survenue, ce jeudi 22 octobre, à 12h43 », a précisé Algérie Télécom dans un communiqué qui ajoute : « Les investigations ont permis de localiser la coupure à 15km au large de Annaba ». Les travaux de réparation qui seront menés par le « consortium international MECMA », n’ont pas encore commencé selon Algérie Télécom. Ils pourraient prendre plusieurs jours en « fonction des conditions météorologiques dans la région ».
 
toujours le meme refrein
toujours les memes histoires
toujours les memes tronches
toujours les memes tetes
.... et la galere continue !!!!
 
Merci pour l'info , sa explique pourquoi ma connexion est très lente .
 
Importante panne du web

Depuis jeudi dernier, l’Algérie connaît une forte perturbation du réseau internet,
voire une inaccessibilité totale au web.






En dépit de nombreuses tentatives, les citoyens de plusieurs régions du pays n’ont pas pu avoir accès à leurs réseaux sociaux à partir de leur domicile ni des cybercafés et plusieurs entreprises n’ont pas pu recevoir ni envoyer leurs mails professionnels. Une situation qui a engendré des désagréments et perturbé leurs activités. Les dysfonctionnements vont encore durer quelques jours et pénaliser les 10 millions d’abonnés à internet en Algérie. Notre pays risque-il le black-out qui va l’isoler du monde ? Algérie Télécom (AT), à travers un communiqué de presse, a tenté de rassurer ses clients en informant qu’«une coupure sur le câble sous-marin en fibre optique du SMW4, reliant Annaba à Marseille, est survenue jeudi 22 octobre à 12h43. Les investigations ont permis de localiser la coupure à 15 km au large de Annaba». L’opérateur ajoute que «ce support véhiculant une grande partie du trafic internet, des perturbations seront enregistrées sur le trafic ADSL». AT précise en outre que «le dispositif de réparation a été enclenché par le consortium international Mecma, qui est en charge de la maintenance du SMW4». Algérie Télécom a pris des dispositions pour atténuer l’impact de cette coupure qui affecte le trafic internet global. Mais cette situation risque de durer car les travaux de réparation du câble pourraient prendre plusieurs jours en fonction des conditions météorologiques dans la région. Dans un deuxième temps, Algérie Télécom a notifié à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) l’information de cet incident qui a causé des désagréments aux abonnés internet d’Algérie Télécom et des autres opérateurs auxquels AT fournit la bande passante. L’opérateur a ajouté que la bande passante restante, acheminée via le câble sous-marin Alger-Palma dénommé AlPal 2, permettra de «pourvoir dans une mesure raisonnable, grâce à son optimisation, au maintien de la continuité du service à laquelle il est tenu en vertu des dispositions de son cahier des charges». L’ARPT affirme suivre «avec attention les développements de ce dossier auprès de l’opérateur et tiendra informé le public de ses évolutions». L’Algérie, à travers l’opérateur historique, dispose d’une bande passante internet qui transite par un maillage de liaisons sous-marines à l’international porté par SeaMeWe4 (reliant Annaba à l’Europe) d’une capacité de 640 Gbps, et par AlPal de 80 Gbps. «Alors que nous sommes à moins de 500 km des grandes routes d’internet, nous ne possédons pas 3 ou 4 sorties (et 3 ou 4 entrées) pour créer une vraie redondance et avoir plusieurs fournisseurs», s’insurge Abderrafiq Khenifsa, directeur de la publication spécialisée IT Mag. Cet incident démontre la grande dépendance de l’Algérie aux câbles en fibre optique qui constituent l’infrastructure d’internet. Les câbles sous-marins sont les principales sources de bande passante pour notre pays. Des internautes algériens utilisent internet mécaniquement sans savoir que la transmission de l’information s’effectue majoritairement par câble sous-marin. Il faut savoir qu’internet c’est environ 300 câbles au fond des mers et océans qui assurent la communication entre les internautes à travers le globe. 99% du trafic mondial dépendent donc de ce réseau sous-marin : des données informatiques bien entendu, mais aussi la radio, la télévision ou encore les appels téléphoniques. Certains spécialistes rappellent qu’un projet datant d’au moins 13 ans pourrait amortir le choc : le point d’échange internet ou GIX (Global Internet Exchange) qui permet une interconnexion directe entre les fournisseurs algériens d’accès au web sans passer par des réseaux étrangers. «Il sera opérationnel au début de l’année 2015», avait annoncé Zohra Derdouri, ex-ministre de la Poste et des TIC, précisant que les cahiers des charges sont «prêts et concernent tous les opérateurs qui font du trafic internet comme ceux de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), de la téléphonie fixe (Algérie Télécom) et des FAI (fournisseurs d’accès à internet)». Un dossier sensible sur la table de la nouvelle ministre, Houda Iman Feraoun. La mise en place du GIX en Algérie permettrait un gain économique et des avantages dans le temps de latence (temps de réponse réduite au maximum entre deux internautes connectés) ainsi que dans la bande passante. Les observateurs imputent aussi cette situation à un manque de vision et de stratégie TIC dans notre pays. Signalons que cette coupure intervient à la veille de l’ouverture du Salon Med-IT (du 26 au 29 octobre) et de l’organisation d’un atelier-débat de Nabni avec une interrogation : «Quel virage numérique pour l’Algérie ?»
Algérie Télécom annonce des perturbations importantes


Internet : Algérie Télécom annonce des perturbations importantes

Des coupures et des perturbations ont été enregistrées, ce jeudi 22 octobre, sur le réseau ADSL dans plusieurs quartiers d’Alger à cause de la coupure d’un câble à fibre optique. « Algérie Télécom informe ses clients qu’une coupure sur le câble sous-marin à fibre optique du (SMW4), reliant Annaba à Marseille est survenue, ce jeudi 22 octobre, à 12h43 », a précisé Algérie Télécom dans un communiqué qui ajoute : « Les investigations ont permis de localiser la coupure à 15km au large de Annaba ». Les travaux de réparation qui seront menés par le « consortium international MECMA », n’ont pas encore commencé selon Algérie Télécom. Ils pourraient prendre plusieurs jours en « fonction des conditions météorologiques dans la région ».

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L’Algérie à la traîne…

Ce week-end, nombreux sont les Algériens qui ont vécu au gré des coupures d’internet,
les yeux rivés sur les voyants verts de leurs modems. La panne du web survenue jeudi
laisse ainsi remonter en surface les tares d’un système de communication
en net décalage sur la marche du monde.






Depuis jeudi dernier, beaucoup de citoyens se sentent isolés, coupés du monde. En cause : les fortes perturbations sur le réseau internet liées à une coupure du câble sous-marin en fibre optique, reliant Annaba à Marseille. Il faut dire que l’usage du web est à ce point entré dans les mœurs locales que dès lors que la connexion
se fait un tant soit peu désirer, les Algériens perdent
leurs repères et ne savent plus à quel saint se vouer.
Depuis jeudi, je me sens revivre le début des années 2000, cette époque où nous n’avions pas encore cette addiction au web et au monde virtuel. Je me suis même surpris à allumer la télévision, moi qui ne la regarde pratiquement pas. C’est vraiment une drôle de sensation», plaisante Hichem, la quarantaine, un habitant de Gambetta.
Malik, de Bir El Djir, est plus sarcastique
«Ce week-end, j’ai été complètement out.
Sans aucune nouvelle de ce qui se passait dans le monde. Ça m’a rappelé la période de l’ex-parti unique, quand les week-ends nous paraissaient trop longs, sans qu’on ne sache ce qui se tramait sous d’autres cieux.» Amina, habitant Es Senia, s’inquiète : «Depuis jeudi dernier, je débourse 300 DA par jour rien que pour la 3G. Je me rends compte à quel point je suis dépendante d’internet. C’est à la limite flippant.» Mais d’autres positivent et voient d’un bon œil ces turbulences intempestives, comme Samira : «La connexion devrait être plus souvent coupée dans les foyers algériens. Vendredi, je suis sortie à 20h acheter des DVD et j’ai croisé beaucoup plus de monde dans la rue.
Ça fait du bien de voir un peu de vie après 20h…»
Si la frilosité de la connexion à internet a dévoilé aux Oranais leur assuétude abyssale à l’égard des réseaux sociaux, dans les entreprises qui devraient être en permanence «connectées», c’était un tout autre son de cloche. Agences de voyage, cybercafés, bureaux d’affaires, organes de presse, partout, les employés faisaient grise mine et étaient sur le qui-vive. Des gérants de cybercafés, rendant les armes, ont carrément décidé de baisser le rideau jusqu’au rétablissement d’une connexion «convenable». «Il ne sert à rien de rester ouvert. La connexion est à ce point poussive qu’aucun de mes clients habituels ne se risquent à venir. Autant m’octroyer un congé jusqu’à nouvel ordre»,
nous explique le gérant d’un cybercafé situé au quartier Plateau.
Mais d’autres ne sont pas de cet avis : «Fermer boutique jusqu’au rétablissement d’une connexion convenable est un luxe que je ne peux pas m’offrir», nous dit le gérant d’un cyber. «N’oubliez pas que cet établissement se situe en plein centre-ville, non loin de la Grande-Poste. Sa location me coûte excessivement cher. Je préfère rester ouvert, quitte à ne gagner que 2000 DA par jour. Si je baisse rideau, je me retrouverais à la fin du mois sans le sou et avec des factures salées.» Au niveau des agences de voyage, là encore, les employés ont les nerfs à fleur de peau : «Comme la connexion est très mauvaise, on recourt à la 3G avec l’option ‘‘partage de connexion’’.
C’est pénible car c’est moins fluide : une transaction qui se fait habituellement en 3 minutes, on la fait maintenant en 8 minutes. Mais que voulez-vous, il faut faire avec : on est lent car le système est lent !» Même les retraités, qui pourtant n’ont aucune accoutumance aux réseaux sociaux, redoutent ces coupures : «Je n’ai pas pu toucher ma pension jeudi dernier. J’avais programmé d’y aller demain, mais avec ces perturbations, je suppose que ce sera la croix et la bannière pour encaisser. On va nous annoncer qu’il n’y a pas de réseau,
on va rester alors de longues heures durant à attendre. Ça va être pénible !»
Importante panne du web

Depuis jeudi dernier, l’Algérie connaît une forte perturbation du réseau internet,
voire une inaccessibilité totale au web.






En dépit de nombreuses tentatives, les citoyens de plusieurs régions du pays n’ont pas pu avoir accès à leurs réseaux sociaux à partir de leur domicile ni des cybercafés et plusieurs entreprises n’ont pas pu recevoir ni envoyer leurs mails professionnels. Une situation qui a engendré des désagréments et perturbé leurs activités. Les dysfonctionnements vont encore durer quelques jours et pénaliser les 10 millions d’abonnés à internet en Algérie. Notre pays risque-il le black-out qui va l’isoler du monde ? Algérie Télécom (AT), à travers un communiqué de presse, a tenté de rassurer ses clients en informant qu’«une coupure sur le câble sous-marin en fibre optique du SMW4, reliant Annaba à Marseille, est survenue jeudi 22 octobre à 12h43. Les investigations ont permis de localiser la coupure à 15 km au large de Annaba». L’opérateur ajoute que «ce support véhiculant une grande partie du trafic internet, des perturbations seront enregistrées sur le trafic ADSL». AT précise en outre que «le dispositif de réparation a été enclenché par le consortium international Mecma, qui est en charge de la maintenance du SMW4». Algérie Télécom a pris des dispositions pour atténuer l’impact de cette coupure qui affecte le trafic internet global. Mais cette situation risque de durer car les travaux de réparation du câble pourraient prendre plusieurs jours en fonction des conditions météorologiques dans la région. Dans un deuxième temps, Algérie Télécom a notifié à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) l’information de cet incident qui a causé des désagréments aux abonnés internet d’Algérie Télécom et des autres opérateurs auxquels AT fournit la bande passante. L’opérateur a ajouté que la bande passante restante, acheminée via le câble sous-marin Alger-Palma dénommé AlPal 2, permettra de «pourvoir dans une mesure raisonnable, grâce à son optimisation, au maintien de la continuité du service à laquelle il est tenu en vertu des dispositions de son cahier des charges». L’ARPT affirme suivre «avec attention les développements de ce dossier auprès de l’opérateur et tiendra informé le public de ses évolutions». L’Algérie, à travers l’opérateur historique, dispose d’une bande passante internet qui transite par un maillage de liaisons sous-marines à l’international porté par SeaMeWe4 (reliant Annaba à l’Europe) d’une capacité de 640 Gbps, et par AlPal de 80 Gbps. «Alors que nous sommes à moins de 500 km des grandes routes d’internet, nous ne possédons pas 3 ou 4 sorties (et 3 ou 4 entrées) pour créer une vraie redondance et avoir plusieurs fournisseurs», s’insurge Abderrafiq Khenifsa, directeur de la publication spécialisée IT Mag. Cet incident démontre la grande dépendance de l’Algérie aux câbles en fibre optique qui constituent l’infrastructure d’internet. Les câbles sous-marins sont les principales sources de bande passante pour notre pays. Des internautes algériens utilisent internet mécaniquement sans savoir que la transmission de l’information s’effectue majoritairement par câble sous-marin. Il faut savoir qu’internet c’est environ 300 câbles au fond des mers et océans qui assurent la communication entre les internautes à travers le globe. 99% du trafic mondial dépendent donc de ce réseau sous-marin : des données informatiques bien entendu, mais aussi la radio, la télévision ou encore les appels téléphoniques. Certains spécialistes rappellent qu’un projet datant d’au moins 13 ans pourrait amortir le choc : le point d’échange internet ou GIX (Global Internet Exchange) qui permet une interconnexion directe entre les fournisseurs algériens d’accès au web sans passer par des réseaux étrangers. «Il sera opérationnel au début de l’année 2015», avait annoncé Zohra Derdouri, ex-ministre de la Poste et des TIC, précisant que les cahiers des charges sont «prêts et concernent tous les opérateurs qui font du trafic internet comme ceux de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), de la téléphonie fixe (Algérie Télécom) et des FAI (fournisseurs d’accès à internet)». Un dossier sensible sur la table de la nouvelle ministre, Houda Iman Feraoun. La mise en place du GIX en Algérie permettrait un gain économique et des avantages dans le temps de latence (temps de réponse réduite au maximum entre deux internautes connectés) ainsi que dans la bande passante. Les observateurs imputent aussi cette situation à un manque de vision et de stratégie TIC dans notre pays. Signalons que cette coupure intervient à la veille de l’ouverture du Salon Med-IT (du 26 au 29 octobre) et de l’organisation d’un atelier-débat de Nabni avec une interrogation : «Quel virage numérique pour l’Algérie ?»

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«La connexion sera rétablie d’ici la fin de semaine»


Quatre jours après le début des fortes perturbations du réseau internet, Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom, a décidé de communiquer sur cet incident. Il a annoncé hier, lors d’une conférence de presse, «le début, dans la nuit de samedi à dimanche, des travaux de réparation du câble sous-marin coupé depuis jeudi en milieu de journée au large de Annaba.
L’opération de recherche entamée vers 23h a abouti au repérage et à la remontée du premier bout du câble sur le pont du navire câblier Raymond Croze à 5h22». Les travaux de réparation de ce premier bout du câble sous-marin ont été immédiatement lancés par les techniciens du navire et trois ingénieurs d’Algérie Télécom montés à bord. M. Mehmel a ajouté que «les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver le deuxième bout du câble endommagé afin d’entamer les travaux de raccordement».
En outre, une plainte contre X a été déposée hier par Algérie Télécom auprès du procureur de la République près du tribunal de Annaba. L’enquête judiciaire déterminera l’auteur de cette coupure qui a affecté le trafic de la bande passante internationale et causé des préjudices à Algérie Télécom et à ses clients. Pour atténuer l’impact de cette coupure qui a privé Algérie Télécom de 80% de la capacité de la bande passante internationale transitant via le SMWE4 à Annaba, des dispositions ont été prises afin de router le trafic vers le deuxième câble Alger-Palma dans les limites de ses capacités actuelles (80 Go).
Dans un communiqué de presse, Algérie Télécom «s’engage à dédommager ses clients à hauteur des journées perdues depuis jeudi 22 octobre». Ainsi, a-t-on appris auprès de sources de l’entreprise, «100 mètres de câble ont été changés parce qu’ils ont été endommagés. Les techniciens ont procédé en outre à la vérification de la continuité entre la coupure et Marseille, et tout va bien. Les travaux ont commencé côté Annaba, pour repérer l’autre bout du câble».


Trafic maintenu


Mohamed Habib, directeur général adjoint d’Algérie Télécom, a déclaré que «la bande passante internationale est répartie sur les deux câbles sous-marins. Nous avons perdu 81% de notre trafic international : 325 gigas sont concernés par la coupure. Nous avons 425 GB disponibles, on a atteint en temps ordinaire le pic de 405. On ne peut utiliser maintenant que 80 gigas restants. Même si les gens ont la connexion, ils ressentent des effets sur la qualité. Nous sommes obligés de restreindre l’utilisation sur 80 gigas uniquement.
Aujourd’hui, on a une politique qui consiste à répartir cette charge : deux liens de 10 gigas ont été réservés pour les corporates (entreprises et opérateurs) ; les autres liens sont dédiés aux particuliers. Pour les gérer de manière dynamique, nous faisons en sorte qu’une plage horaire du jour des clients d’une certaine région puissent avoir une bonne capacité de connexion». Pour M. Mehmel, «il faudrait sécuriser davantage notre trafic parce qu’aujourd’hui, avec son volume, il n’y a que la fibre optique qui puisse le véhiculer.
Des solutions satellites ne pourront jamais véhiculer cette masse qui va en augmentant». Et d’ajouter : «On a un deuxième support à partir d’Alger sur Palma mais nous ne pourrons plus augmenter les capacités de ce câble : nous l’avons augmenté deux fois, il a été réalisé dans le cadre d’un consortium du temps du ministère de la Poste et des Télécommunications, associé avec trois opérateurs historiques européens que sont Telefonica, France Télécom et Telecom Italia et, à l’origine, c’était un 2,5 gigabits, il a été augmenté dans une première phase à 10 gigas, nous avons augmenté à 80 gigas unilatéralement. Nous ne pouvons plus continuer à cause de contraintes économiques. Algérie Télécom a initié le projet d’un troisième câble à partir d’Oran, lancé en 2009, malheureusement, les procédures traînent.
Il est financé dans le cadre du plan Orsec sur budget de l’Etat. Le contrat a été signé récemment, l’ouverture de la lettre de crédit pour lancer les études sur le parcours du câble a été effectuée. On va passer à la phase pratique et nous avons sollicité le ministère pour proposer de réaliser une autre branche sur ce câble à partir d’Alger qu’on va financer nous-mêmes, on aura trois sorties, Annaba à l’Est, Alger au Centre et Oran à l’Ouest. A ce moment-là, nous aurons d’autres trafics internet à sécuriser en termes de capacités et de disponibilité. Les travaux commenceront en 2016.»
Algérie Télécom a pour objectif, dans son plan de développement, d’augmenter ses supports pour sécuriser au maximum le trafic et offrir une meilleure bande passante. En cette période d’absence de service, l’opérateur a tenté de faire en sorte de permettre aux abonnés au moins de consulter leur messagerie. Pour M. Mehmel, «le trafic national internet n’a pas été interrompu, tous les sites hébergés en Algérie sont accessibles. Il n’y a que le contenu hébergé à l’étranger qui a cette contrainte de congestion. On est en train de gérer la bande passante
pour permettre une gestion équitable de cette situation de crise».
«Algérie Télécom a géré d’abord les opérateurs pour qu’ils ne soient pas impactés, puis le secteur économique : la majorité des clients professionnels n’ont été impactés que sensiblement et ceux qui se sont signalés ont été pris en charge, dont le secteur bancaire. Il restait une quantité de bande passante qui a été allouée aux clients résidentiels, mais ce ne sont plus les mêmes débits et capacités qu’ils avaient avant ; l’usager qui téléchargeait des contenus ne peut plus le faire,
mais il y a la possibilité de consulter sa messagerie.
Mais quand vous perdez 80% de bande passante, cela se ressent forcément.» Les clients seront compensés pour la durée de cette situation, précise la direction d’AT, sachant que «ce n’est pas une défaillance d’un équipement ou d’un support d’Algérie Télécom. On essaie de réduire de tels incidents». «Notre objectif est d’offrir une bonne qualité de service à notre clientèle. Peut-être que nous n’avons pas vu venir la vague internet. Facebook et YouTube (plus de 40% d’usagers) sont les plus utilisés.» «La vraie question est soulevée : bâtir une économie numérique nationale. Beaucoup de professionnels se plaignent, ils activent en Algérie et hébergent leurs sites à l’étranger», a conclu M. Mehmel.
 
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