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Savez-vous que la qu on vit plus vieux , en Algerie que partout ailleurs dans le monde ? Car c est l interessante decouverte faite par la Cour des comptes qui, en epluchant les comptes de la CNAV (caisse nationale d assurances vieillesse), l organisme qui paye les retraites , a constate que le nombre de retraites des centenaires algeriens etait particulierement important. Il etait même superieur au total des centenaires recenses par l etat-civil en Algerie. Rolande Ruellan, presidente de la 6[SUP]e[/SUP] chambre de la Cour des comptes qui a presente le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnait le probleme : « Il y a des retraites qui ne meurent plus dans les pays etrangers » dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraites centenaires algeriens. Pourquoi ? Comment ? C est ce qu a tente de savoir la commission. « Il suffit de ne pas declarer a la caisse de retraite le deces de l ayant-droit » précise la magistrate. « Mais il n y a pas de controle ? » s étonne un membre de la commission. « En Algerie nous n en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des controleurs itinérants dans tous les pays. Ce n est pas evident ! » , souligne-t-elle. C est ainsi que les algeriens bi-nationaux, ayant travaille en France deviennent immortels a partir du moment ou ils se retirent en Algerie pour leur retraite. Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants qui continuent a percevoir la pension de retraite, bien apres leur mort. Et il ne faut evidemment pas compter sur les autorites algeriennes pour faire la chasse aux fraudeurs. On peut s etonner, tout de meme, qu un organisme comme la CNAV qui verse chaque annee 4 milliards d euros de retraite a l etranger, dont 1 milliard pour la seule Algerie, ne soit pas en mesure d effectuer un minimum de verifications, soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux beneficiaires de donner une preuve de leur existence - comme cela se fait en France pour les professions liberales, notamment. Soit, en les invitant à se presenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions. |
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