Des emails dévoilent la vie secrète de la famille Al Assad

soltan009

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19/3/07
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LONDRES (Reuters) - Bachar al Assad a suivi les conseils de l'Iran en réprimant la contestation et s'amuse de ses propres promesses de réformes pendant que sa femme continue ses achats de bijoux et autres produits de luxe, selon des courriels piratés sur leurs comptes privés auxquels le Guardian a eu accès.
L'un des quelque 3.000 courriels transmis au journal britannique par un opposant syrien anonyme montre qu'une fille de l'émir du Qatar, un des dirigeants arabes les plus critiques envers le régime de Damas, a incité Bachar al Assad et sa famille à quitter la Syrie le 30 janvier, en lui offrant notamment l'exil à Doha.
Le Guardian, qui présente un condensé de ces emails dressant le portrait d'un dirigeant totalement coupé des réalités, se dit convaincu de leur authenticité.
Les messages électroniques ont été piratés entre juin 2011 et début février, période où la répression du mouvement contestataire a dégénéré en une quasi-guerre civile qui a déjà fait plus de 8.000 morts, selon l'Onu.
Pendant ce temps, Bachar al Assad téléchargeait de la musique sur internet et Asma, sa femme née en Grande-Bretagne, passait commande d'une lampe Armani au magasin Harrods de Londres, de bijoux et de colliers à Paris et de meubles à Damas.
"Il téléchargeait des chansons sur iTunes pendant que son armée nous bombardait. Sa femme dépensait plein d'argent sur Amazon, ça me rend malade", a réagi un activiste de Homs disant s'appeler Rami.
Dans un courriel daté de décembre conclu par un tendre "je t'aime", Asma al Assad écrit en allusion au soulèvement: "Si nous sommes forts ensemble, nous triompherons de cela ensemble".
Pour un combattant rebelle de la "brigade Farouk" à Homs, ceci peut être porteur d'espoir: "Une bonne chose, c'est qu'il est évident qu'Assad a conscience du pétrin dans lequel il est plongé (...) Mais sans surprise, comme on s'y attendait, il ne semble vraiment pas se soucier du nombre de morts de son propre peuple nécessaire à son maintien sur le trône."
CONSEILS IRANIENS
Les courriels montrent que Bachar al Assad a apparemment reçu à plusieurs reprises des conseils de l'Iran.
Peu avant un discours qu'il a prononcé en décembre, son conseiller en communication lui dresse ainsi une liste de thèmes à aborder à partir, écrit-il, de "consultations avec un certain nombre de personnes en plus du conseiller politique et médiatique de l'ambassadeur iranien".
"Je pense que le discours doit être fort et violent parce que les gens veulent voir un président puissant qui défend le pays" et parce qu'il faut montrer aux "Etats amis" qu'on les a écoutés, dit le conseiller.
Le texte suggère également de "laisser filtrer davantage d'informations sur nos capacités militaires" pour convaincre l'opinion publique que le régime est prêt à tenir tête à une opération militaire.
Bachar al Assad semble tourner en dérision ses promesses d'ouverture politique. En juillet, répondant à sa femme qui lui disait qu'elle serait libre à 17h00, il ironise ainsi: "C'est la meilleure réforme dont pourrait rêver un pays. On va l'adopter au lieu de ces lois de pacotille sur les partis, les élections, la presse..."
Les courriels montrent aussi que le président syrien a été informé de manière très détaillée de la présence "illégale" de journalistes étrangers dans le quartier de Bab Amro, à Homs, ville autour de laquelle il appelé en novembre à "renforcer l'emprise sécuritaire".
Le Guardian dit avoir fait le maximum pour s'assurer de l'authenticité des courriels en vérifiant leur contenu et en contactant une dizaine de personnes dont la correspondance apparaissait dans le document.
"Ces vérifications nous laissent penser que ces messages sont authentiques mais il n'a pas été possible de vérifier chacun d'entre eux", précise le journal britannique.
Samir Nacher, opposant installé en Turquie et membre du Conseil national syrien, pense que la réputation de Bachar al Assad va pâtir de ces révélations. "Je pense que cela va diminuer l'estime de certains Syriens pour la famille Assad, qui semble vivre dans le luxe pendant que le pays saigne", dit-il.
Cet avis ne semble toutefois guère partagé.
"Personne n'entendra parler de ça en Syrie. Après demain, ce sera oublié (...) Les Syriens ne lisent pas beaucoup", pense Ayman Abdel Nour, ancien conseiller de Bachar al Assad ayant fui la Syrie en 2007.
"Le gouvernement syrien va tout simplement ignorer cette histoire. Il ne va ni la démentir ni l'admettre et les gens qui regardent la télévision d'Etat en Syrie n'en sauront rien".
Avec Erika Solomon et Oliver Holmes à Beyrouth, Tangi Salaün et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Gilles Trequesser
 
Du grand n'importe quoi !!! ces journalistes tombés aussi bas pour publier des chiffons, on aura tout vu.
 
les americains fons tout pour accabler l iran pour les achat de madame assad rien ne me choc tout les derigenbts arabes font 1000fois +que ca donc (TOUS PAREIL) merite une fin a la kaddafi
 
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