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DZSatien Légendaire
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Énergies renouvelables
80 chercheurs algériens en quête d'une technologie ''made in bladi''
80 chercheurs algériens en quête d'une technologie ''made in bladi''
Sudhorizons.dz
Publication : 31 mars 2017
Publication : 31 mars 2017
A Bou-Ismail, dans la wilaya de Tipasa, 80 chercheurs consacrent presque l’intégralité de leur temps à développer des concepts, à donner corps à des idées innovantes, à l’adaptation de procédés révolutionnaires à la réalité climatique et économique de l'Algérie ainsi qu’à la maitrise de techniques à la pointe des technologies dans le créneau des énergies renouvelables.Ces chercheurs exercent à l’UDES (unité de développement des équipements solaires), un centre de recherche dont le périmètre est bordé par la grande bleue au nord et situé à quelques encablures de l’entrée ouest de la ville de Bou-Ismail.De l’extérieur, particulièrement depuis la voie express qui surplombe le site, on devine facilement la vocation de l‘UDES, dès lors qu’on est intuitivement renseigné par la présence, en grand nombre, des panneaux photovoltaïques de différentes dimensions et formes qui font partie du décor intérieur et des immeubles qui la composent. Inutile de pousser sa curiosité plus loin, car le site est bien gardé et organisé de la sorte à ce que la sérieuse ambiance qui règne dans les laboratoires ne soit en aucun cas perturbée.A l'entrée de l'UDES, sur le vaste parking faisant face à l’immeuble principal de l’unité, des lampadaires surmontés de petits panneaux photovoltaïques jalonnent tout l’espace. Le photovoltaïque est présent partout ici. «Toute la devanture de l’immeuble qui abrite un grand amphithéâtre et des bureaux est constituée de panneaux voltaïques qui l’alimentent en énergie», indique Abdelkader un agent de soutien de la recherche. Le concept est un tantinet trompeur, tant la ressemblance de cette forme de panneaux et le vitrage fumé est frappante sur le plan esthétique.Non loin de là, des chercheurs se transformant en guides, expliquent à des étudiants venus de l’université de Blida, l’utilité, le fonctionnement et l’impact des prototypes et des appareils conçus, perfectionnés et développés dans l’unité, dont certains y sont exposés, à l’instar d’un séchoir solaire, un distillateur multi-étages et une serre solaire.
Une maison autonome
Le prototype de la maison intelligente dont l’autonomie énergétique est exclusivement assurée par le solaire, demeure l’attraction des visiteurs. Loin d’être une pâle copie de ce qui se fait ailleurs, la maison exemplaire de l’UDES intègre des systèmes de commodités et un appareillage d’avant-garde. Le tout managé et organisé suivant un procédé d’optimisation de la consommation de l’énergie qui renseigne sur le degré de maitrise de cette technologie d’avenir par nos chercheurs. Il s'agit d'une technologie mise à la portée de l’industrie, pour peu que l’ensemble des intervenants s’impliquent d’une manière effective, en faisant tout simplement confiance au génie algérien qui n’a rien à envier à leur collègue de l’étranger. En atteste le nombre important des publications parues dans les revues scientifiques les plus prestigieuses au monde et au nombre croissant au fil des ans des inventions brevetées.Dans cette unité, les chercheurs qui ont décliné, dans bien d’occasions, les offres alléchantes de laboratoires étrangers ne se comptent plus sur les doigts d’une seule main. Malgré le manque de moyens par rapport aux ambitions affichés, les labos de l’UDES couvent des projets de portée internationale, mais surtout en phase avec les défis que s’est lancé le pays. Les chercheurs de l’unité, et ce quel que soit le poste occupé, use un langage des plus accessibles pour simplifier et résumer le fond de leur projet et son impact. Un effort souvent difficile pour en vulgariser tout le processus technique.Disposées en un cercle parfait, les structures qui abritent notamment les ateliers, les laboratoires, les salles de développement des projets et l’aile administrative, donnent vers un jardin joliment entretenu. Cette cour centrale où se croisent les 200 employés de l’UDES, entre chercheurs et agents de soutien, est pour un lieu d’inspiration parfait. Bien qu’il soit tout le temps animé, cet espace qui sert aussi de passage obligé d’un bâtiment à un autre demeure invariablement silencieux. Un silence qui reflète en quelque façon la devise de l’établissement qui privilégie à priori l’action et la réflexion.Ce cadre idéal pour la recherche scientifique gagnerait plus à être valorisé, en assurant des débouchés aux inventions qui y sont développées. Et ceci ne peut se faire qu’à une condition capitale. Celle de rendre les résultats des recherches des projets entrepris dans les labos en question palpables en les propulsant sur l’échelle industrielle. Mais cela ne peut prendre forme sans l’engagement des opérateurs de la sphère socioéconomique. Le made in Bladi ne sera au final que valorisé et notre pays s’affranchira ainsi dans certains créneaux de la dépendance à l’étranger. Les chercheurs de l’UDES ont, en quelque sorte, rempli leur part du contrat.
Une maison autonome
Le prototype de la maison intelligente dont l’autonomie énergétique est exclusivement assurée par le solaire, demeure l’attraction des visiteurs. Loin d’être une pâle copie de ce qui se fait ailleurs, la maison exemplaire de l’UDES intègre des systèmes de commodités et un appareillage d’avant-garde. Le tout managé et organisé suivant un procédé d’optimisation de la consommation de l’énergie qui renseigne sur le degré de maitrise de cette technologie d’avenir par nos chercheurs. Il s'agit d'une technologie mise à la portée de l’industrie, pour peu que l’ensemble des intervenants s’impliquent d’une manière effective, en faisant tout simplement confiance au génie algérien qui n’a rien à envier à leur collègue de l’étranger. En atteste le nombre important des publications parues dans les revues scientifiques les plus prestigieuses au monde et au nombre croissant au fil des ans des inventions brevetées.Dans cette unité, les chercheurs qui ont décliné, dans bien d’occasions, les offres alléchantes de laboratoires étrangers ne se comptent plus sur les doigts d’une seule main. Malgré le manque de moyens par rapport aux ambitions affichés, les labos de l’UDES couvent des projets de portée internationale, mais surtout en phase avec les défis que s’est lancé le pays. Les chercheurs de l’unité, et ce quel que soit le poste occupé, use un langage des plus accessibles pour simplifier et résumer le fond de leur projet et son impact. Un effort souvent difficile pour en vulgariser tout le processus technique.Disposées en un cercle parfait, les structures qui abritent notamment les ateliers, les laboratoires, les salles de développement des projets et l’aile administrative, donnent vers un jardin joliment entretenu. Cette cour centrale où se croisent les 200 employés de l’UDES, entre chercheurs et agents de soutien, est pour un lieu d’inspiration parfait. Bien qu’il soit tout le temps animé, cet espace qui sert aussi de passage obligé d’un bâtiment à un autre demeure invariablement silencieux. Un silence qui reflète en quelque façon la devise de l’établissement qui privilégie à priori l’action et la réflexion.Ce cadre idéal pour la recherche scientifique gagnerait plus à être valorisé, en assurant des débouchés aux inventions qui y sont développées. Et ceci ne peut se faire qu’à une condition capitale. Celle de rendre les résultats des recherches des projets entrepris dans les labos en question palpables en les propulsant sur l’échelle industrielle. Mais cela ne peut prendre forme sans l’engagement des opérateurs de la sphère socioéconomique. Le made in Bladi ne sera au final que valorisé et notre pays s’affranchira ainsi dans certains créneaux de la dépendance à l’étranger. Les chercheurs de l’UDES ont, en quelque sorte, rempli leur part du contrat.