pitchou908
DZSatien Expert
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A croire que le chanteur du raï a commis le crime du siècle.
Les télévisions et les journaux de l’Hexagone n’ont point ménagé le prince du raï, Cheb Mami alors que son procès se déroule aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Mis en examen pour «violence volontaire en réunion» et «complicité d’administration de substance nuisible sur une personne particulièrement vulnérable» suite à une plainte déposée par son ex-compagne, photographe de presse, qui l’accuse d’avoir organisé en 2005 un avortement forcé dans une villa à Alger.
Ce passage est répété en boucle dans tous les médias français sans exception. A croire que le chanteur du raï a commis le crime du siècle. «Devant le refus de la jeune femme de se débarrasser du bébé, Cheb Mami aurait décidé de profiter d’un déplacement professionnel de Camille en Algérie pour la mettre entre les mains de plusieurs proches afin de la faire avorter de force. Accueillie à Alger par Hicham Lazaar, un proche de Michel Lecorre, l’agent de Cheb Mami, elle aurait été conduite dans une villa, endormie par une drogue mise dans son jus d’orange, puis aurait subi un curetage sauvage. En vain», a écrit le Nouvel Observateur dans son édition on line d’hier. «Le prince du raï était depuis le 18 mai 2007 sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Il est revenu volontairement pour faire face aux accusations», souligne L’Express qui note par ailleurs que «le tribunal aura la possibilité de prononcer sa libération à l’ouverture de l’audience.» Dans un flash on line, le Figaro est revenu sur la peine encourue par le chanteur algérien «Le chanteur encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.»
L’Agence France Presse est revenue longuement sur cette affaire dans une dépêche diffusée hier. On y lit notamment que «Cheb Mami doit répondre de "violences" avec circonstances aggravantes pour la tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne en 2005 à Alger. Il est jugé par le tribunal correctionnel de Bobigny (nord de Paris), la ville qui avait lancé sa carrière internationale il y a 23 ans». Initialement ouvert aux médias, le procès, qui devrait durer une journée, pourrait se tenir à huis clos, l’ancienne compagne du chanteur se réservant la possibilité de présenter une demande dans ce sens jusqu’à la toute dernière minute. «Ma cliente voudrait qu’on reconnaisse enfin la barbarie qu’elle a vécue. Que ses bourreaux reconnaissent leurs responsabilités. Que Cheb Mami dise qui a fait quoi? Qui a décidé quoi? Qu’il arrête de faire porter le chapeau à son ex-manager», a rapporté à l’AFP Me Marie Dosé, l’avocate de la plaignante. Comme pour enfoncer davantage Cheb Mami, les médias français endossent indirectement un caractère antisémite au chanteur qui aurait déclaré que c’est son manager «juif» (les journaux français le soulignent bien) qui l’a poussé dans ce chemin. Arrêté une première fois en 2007, le chanteur avait été remis en liberté après quatre mois de détention provisoire contre une caution de 200.000 euros, puis s’était réfugié en Algérie après s’être déclaré «inquiet pour sa mère âgée».
La justice française avait alors délivré un mandat d’arrêt international contre lui.
Les télévisions et les journaux de l’Hexagone n’ont point ménagé le prince du raï, Cheb Mami alors que son procès se déroule aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Mis en examen pour «violence volontaire en réunion» et «complicité d’administration de substance nuisible sur une personne particulièrement vulnérable» suite à une plainte déposée par son ex-compagne, photographe de presse, qui l’accuse d’avoir organisé en 2005 un avortement forcé dans une villa à Alger.
Ce passage est répété en boucle dans tous les médias français sans exception. A croire que le chanteur du raï a commis le crime du siècle. «Devant le refus de la jeune femme de se débarrasser du bébé, Cheb Mami aurait décidé de profiter d’un déplacement professionnel de Camille en Algérie pour la mettre entre les mains de plusieurs proches afin de la faire avorter de force. Accueillie à Alger par Hicham Lazaar, un proche de Michel Lecorre, l’agent de Cheb Mami, elle aurait été conduite dans une villa, endormie par une drogue mise dans son jus d’orange, puis aurait subi un curetage sauvage. En vain», a écrit le Nouvel Observateur dans son édition on line d’hier. «Le prince du raï était depuis le 18 mai 2007 sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Il est revenu volontairement pour faire face aux accusations», souligne L’Express qui note par ailleurs que «le tribunal aura la possibilité de prononcer sa libération à l’ouverture de l’audience.» Dans un flash on line, le Figaro est revenu sur la peine encourue par le chanteur algérien «Le chanteur encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.»
L’Agence France Presse est revenue longuement sur cette affaire dans une dépêche diffusée hier. On y lit notamment que «Cheb Mami doit répondre de "violences" avec circonstances aggravantes pour la tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne en 2005 à Alger. Il est jugé par le tribunal correctionnel de Bobigny (nord de Paris), la ville qui avait lancé sa carrière internationale il y a 23 ans». Initialement ouvert aux médias, le procès, qui devrait durer une journée, pourrait se tenir à huis clos, l’ancienne compagne du chanteur se réservant la possibilité de présenter une demande dans ce sens jusqu’à la toute dernière minute. «Ma cliente voudrait qu’on reconnaisse enfin la barbarie qu’elle a vécue. Que ses bourreaux reconnaissent leurs responsabilités. Que Cheb Mami dise qui a fait quoi? Qui a décidé quoi? Qu’il arrête de faire porter le chapeau à son ex-manager», a rapporté à l’AFP Me Marie Dosé, l’avocate de la plaignante. Comme pour enfoncer davantage Cheb Mami, les médias français endossent indirectement un caractère antisémite au chanteur qui aurait déclaré que c’est son manager «juif» (les journaux français le soulignent bien) qui l’a poussé dans ce chemin. Arrêté une première fois en 2007, le chanteur avait été remis en liberté après quatre mois de détention provisoire contre une caution de 200.000 euros, puis s’était réfugié en Algérie après s’être déclaré «inquiet pour sa mère âgée».
La justice française avait alors délivré un mandat d’arrêt international contre lui.