Le top 10 des dictateurs les mieux élus du monde

santacruz

BANNI
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10- Hosni Moubarak (Egypte), 88,6%

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Moubarak a remporté la première présidentielle multipartite du pays en 2005 avec 88,6% et une participation très faible de 23%. Au pouvoir depuis presque 30 ans et doyen du Top 10 du ahut de ses 82 ans, il avait gagné en 1987, 1993 et 1999 avec des scores supérieurs à 95%. Cette baisse de régime s’explique par le changement constitutionnel de 2005: avant cette date, le seul et unique candidat à la présidence était choisi par l’Assemblée du peuple et validé par un référendum national. Les observateurs internationaux n’ont pas eu l’autorisation de surveiller le scrutin, et les associations nationales ont obtenu ce privilège la veille de l’élection. Ayman Nur, le leader du parti d’opposition Ghad, a obtenu 7% des suffrages, mais a estimé que son vrai score était quatre fois supérieur: «Cette fraude a pour but d’éliminer le seul candidat qui sera encore vivant pour l’élection présidentielle de 2001», a déclaré cet avocat, qui avait 40 ans à l’époque.
9- Ilham Aliev (Azerbaïdjan), 88,7%

lham Aliev a été réélu sur un score de 88,73% en 2008, selon les résultats proclamés par la Commission électorale centrale au cours d’une élection jugée non démocratique par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Malgré des «progrès considérables» par rapport aux précédentes élections, le scrutin «n'a pas reflété les principes d'une élection véritablement pluraliste et démocratique» ont déclaré les observateurs. Aliev avait succédé en 2003 à son père Heydar, ex-responsable du KGB qui avait dirigé le pays jusqu'à sa mort, de 1993 à 2003. Les observateurs du Parlement européen ont souligné l’omniprésence du président sortant et de son père dans la vie publique et le parti pris des médias du pays. Le pays est un important producteur de gaz et de pétrole. La Russie a publiquement félicité Aliev pour sa réélection, et les États-Unis maintiennent de bonnes relations avec le régime.
8- Gurbanguly Berdimuhamedow (Turkménistan), 89,2%

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Berdimuhamedow a été élu après le décès en 2006 du premier président du pays, l’autoritaire Saparmyrat Nyýazow qui avait développé un omniprésent culte de la personnalité durant ses 20 ans au pouvoir. La dernière élection du pays datait de 1992, quand Nyyazow avait récolté 99,5% des voix avant d’être désigné président à vie en 1999. Berdimuhamedow a donc été élu en 2007 en battant cinq autres candidats, dont aucun issu de l’opposition. La participation a atteint, selon les chiffres officiels, 95%. Dans la province de Lebap, les autorités ont menacé la population, déclarant que ceux qui ne voteraient pas n'allaient pas recevoir leur ration mensuelle de farine. Ceux qui votaient pour la première fois et les personnes âgées se sont au contraire vus promettre des cadeaux. Un jeune votant a ainsi reçu un exemplaire du livre du président défunt Nyyazov. De nombreux représentants étrangers, notamment des Russes et des Américains, étaient présents lors de l’investiture de Berdimuhamedow. Le Turkménistan dispose lui aussi d’importantes réserves de gaz naturel.
7- Abdelaziz Bouteflika (Algérie), 90,2%

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Le président algérien, doyen du Top 10 du haut de ses 73 ans, est sur une pente positive: il a été réélu dès le 1er tour, le 9 avril 2009, pour un troisième mandat avec plus de 90% des voix, contre seulement 85% en 2004. La participation, qui était le seul enjeu d’un scrutin boycotté par les ténors de l’opposition, a atteint 74,24%, également en progression par rapport à 2004. Sur les 57 recours reçus par le Conseil constitutionnel, 53 ont été déclarés irrecevables sur la forme, et les quatre qui ont été acceptés sur la forme ont été rejetés sur le fond car dépourvus de preuves.
Le Conseil a estimé que les conditions électorales «ont permis aux électeurs de choisir, en toute liberté, leur candidat habilité à conduire le destin du pays, attestent de la régularité du scrutin, de sa sincérité et de sa transparence». Pendant la campagne, Bouteflika a déclaré: «Votez contre nous, votez même avec un bulletin blanc, mais votez.» Selon l’opposition, deshabitants des bidonvilles ont été menacés d’expulsion et les salariés de licenciement s’ils ne prouvaient pas qu’ils avaient voté.
6- Noursoultan Nazarbaïev (Kazakhstan), 91,1%

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Le premier et seul président de l'histoire du Kazakhstan a été réélu en 2005 avec 91,15% des suffrages, lors d'un scrutin qualifié par l'OSCE de non conforme aux normes internationales en matière d'élections démocratiques. Mais Nazarbaïev est soutenu par la communauté internationale, qui applaudit la santé économique du Kazakhstan, encore un pays riche en ressources naturelles. Lors de la campagne, l'ancien ministre et principal opposant de Nazarbaïev, Zamanbek Nurkadilov, est retrouvé mort à son domicile, gisant avec deux balles dans la poitrine et une dans la tête. La justice a conclu à un suicide pour raisons familiales.
En 2010, dans une lettre où il lui souhaite bon anniversaire pour ses 70 ans, Nicolas Sarkozy vante «un des pays les plus développés de l’espace postsoviétique» et se réjouit de la prochaine visite de son «cher ami» Nazarbaïev, à qui il a décerné la grand-croix de la Légion d’honneur, à Paris.
5- Pierre Nkurunziza (Burundi), 91,6%

Pierre Kkurunziza, ancien prof de sport et ex-chef rebelle aujourd’hui à la tête du bien nommé Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), a été réélu président en 2010 avec plus de 91% des voix, un score à première vue impressionnant mais qui devient faible quand on sait qu’il était le seul candidat. Les candidats de l’opposition s’étaient retirés pour protester contre les irrégularités du scrutin. L’observateur de l’Union européenne a déploré «l’absence d’une compétition multipartite» mais souligné que «malgré un contexte tendu et parfois violent, le peuple burundais a pu exercer son droit de vote». De nombreux opposants ont été arrêtés dans les semaines qui ont précédé le scrutin, où les explosions de grenades étaient fréquentes dans le pays.
4- Paul Kagame (Rwanda), 93%

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Le président Paul Kagame, qui avait été élu avec 95% des voix en 2003, n’a obtenu que 93% pour sa réélection en 2010. Le groupe d’observation du Commonweatlh a estimé que l’élection s’est déroulée dans une atmosphère «pacifique» étant donné le passé récent extrêmement violent du pays, même s’il souligne que des limites existent sur la liberté d’association et de participation et que «le fait que les quatres candidats étaient issus de la coalition au pouvoir signifie qu’il y avait un manque de voix d’opposition critiques». Aucun des trois partis d’opposition n’a pu présenter de candidat aux élections.
3- Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Equatoriale), 95,4%

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Au pouvoir depuis le coup d’Etat qui a renversé son oncle en 1979, Nguema a été élu pour la cinquième fois en 2009. Avant ce scrutin, il avait promis de faire mieux que lors de la présidentielle de 2002, où il avait récolté plus de 97% des suffrages. C’est raté. Nguema a dû se contenter d’un petit 95,4%. L’ONG Human Rights Watch qualifie Nguema de «dictateur déterminé à rester au pouvoir et à garder le contrôle de l’argent du pétrole», et estime que le gouvernement du pays «est un des plus corrompus et répressifs du monde».
Le journaliste Peter Maass, dans un article pour Slate.com, le qualifiait de «pire dictateur d’Afrique» en 2008. Nguema a promis (encore) lors de sa dernière cérémonie d’investiture, en présence de représentants officiels de la France, «la participation de toutes les forces politiques de la Nation dans la gestion de la chose politique, afin d'avoir un consensus» pouvant garantir «la paix, la stabilité et le développement économique». Le président, âgé de 68 ans, souffre d’un cancer de la prostate et de problèmes cardiaques, mais la Guinée Equatoriale, troisième producteur de pétrole de l’Afrique sub-saharienne, n’en a sans doute pas fini avec la famille Nguema. Le fils Teodorin, qui a un penchant pour tout ce qui brille et qui coûte (très) cher, devrait prendre la succession de son père.
2- Bachar el-Assad (Syrie), 97,6%


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Bachar el-Assad a été réélu en 2007 pour un second mandat de sept ans au cours d’un référendum boycotté par l’opposition, qui estimait que les Syriens devraient pouvoir choisir l’homme qui les gouverne. Plus de 11 millions de personnes ont voté pour le «oui», contre 19.653 pour le «non» et autour de 253.000 votes blancs, avec un taux de participation de 96%. Le ministre de l’Intérieur a déclaré lors de l’annonce des résultats: «Ce grand consensus montre la maturité politique de la Syrie et l’éclat de notre démocratie.»
Un avis pas vraiment partagé par un porte-parole du Département d’Etat américain de l’époque: «Je pense qu’il est assez difficile de dire qu’une élection est libre, juste et crédible quand il n’y a qu’un candidat, et que ce candidat reçoit 98% des votes. […] Je suis sûr que le président Assad se prélasse dans l’éclat de sa capacité à n’avoir battu aucun candidat et à continuer de sa mauvaise gestion de la Syrie.»
El-Assad est le plus régulier de nos dictateurs: il avait succédé à son père Hafez el-Assad à la mort de ce dernier en 2000 sur un score de 97,29%. Âgé de 45 ans, il est également un des plus jeunes.
1- Ismail Omar Guelleh (Djibouti), 100%

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C’est le dictateur le mieux élu du monde, avec un score imbattable de 100% des suffrages lors de l'élection présidentielle du 8 avril 2005. Comme Bachar el-Assad, Guelleh a opté pour la méthode infaillible: il était le seul candidat à sa réélection. Les partis de l’opposition ont boycotté l’élection à la suite du refus du pouvoir de réformer le système électoral pour le rendre plus transparent, la décrivant comme «ridicule, truquée et en pacotille». Le candidat de l’opposition, Mohamed Daoud Chehem, ne s’est pas présenté parce qu’il manquait d’argent pour faire campagne. Guelleh n’est que le 2e président de l’histoire de Djibouti, ancienne colonie française, depuis l’indépendance du pays en 1977. Il avait lui aussi succédé à un membre de sa famille, son oncle Hassan Gouled Aptidon, en 1999 en remportant «seulement» 74% des voix. Mise à jour: Le parlement a récemment voté une réforme constitutionnelle pour permettre à Guelleh de se présenter une troisième fois en 2011 (la limite était ficée à 2 mandats jusque là).
 
vous avez oublié Jacques CHIRAC président de la France élu le 5 mai 2002 avec 82,21% des voix !!
 
ou est kaddafi
et ali abdallah salah
a moins que je me trompe
et que ce sont des rois et non presidents.
hahaha
 
moi je dirai que c'est le top 10 des peuples les plus cons et les mieux gouvernés du monde (un président reflété l'image du peuple) le jour ou ces peuples prendrons conscience qu'un président doit se soumettre a la volonté du peuple et non le contraire ce jour la ces (soit disant) présidents seront des citoyens simples, des salariés minables, des chômeurs suicidaires, des sans abris............bref des citoyens et non des corbeaux. ces présidents n'y sont pour rien on les insulte, on les traite de tout les maux du monde, mais pour quoi?? l'homme, par nature, ne cherche que sont bien et peut importe les conséquences, ces dictateurs (pardon) ces hommes intelligents ne font que ce q'ils on a faire et ils disposent de tous les ingrédients mais le plus important de tous est le peuple con (ne dites pas non tout de suite regardez nos rues et le comportement de nos chers citoyens) "au pays des aveugles, le borné est roi" je l'aime bien ce proverbe!! et que dieu protège nos dictateurs du moment que nos pays manques de président!!
 
Chers amis,le site (slate.fr) qui a publié cette liste n'a de "démocrate" que le nom et tout est destiné à la consommation occidentale.Figurez-vous que quand j'ai donné mon point de vue sur ce torchon ,2 fois de suite,ils n'ont pas voulu publier mes réponses.Pourquoi? Tout simplement parceque je leur ai dis que les "grands" de ce monde sont responsables de toutes les injustices et les dictatures de par le monde.Souvenez-vous qu'il ya une semaine,Benali était encore....l'ami et l'allié de la france.M.Aliot-Marie a même proposé ses policiers "super-entrainés" pour les envoyer à Tunis et même Alger pour réprimer les manifestants.Grave erreur d'appréciation(reconnue par la ministre),puisque la révolution Tunisienne est déja partie.Résultat des courses:Benali a été refoulé avec son avion de france parcequ'il ne sert plus à rien.Intéréts économiques obligent !!!
Sans défendre nullement ces dictateurs,je dénonce ces sites qui font de l'intox et qui ne m'ont pas laissé parler.Donnez-moi un seul exemple oû l'occident a dénoncé des élections truquées !!! Toujours préts à "saluer" des élections "globalement.....honnètes" selon leur expression.C'est ça LEUR démocratie !!!!!
 
Dernière édition:
Bien vu gavroche, et ce que tu dis est très juste! En vérité, nous autres, on en a marre et d'eux (les grandes puissances qui donnent des leçons et qui ne font que que ce que leur dictent leurs maîtresses, les multinationales), et aussi marre de nos dirigeants illégitimes, incompetents et corrompus jusqu'à la moelle de pères en fils...
 
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ne compare pas li comparable avec chaque chirac si tu voie les chose comme ca alors tu merite les dictateur citer
 
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