Printemps des Poètes à Alger

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DZSatien Légendaire
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PRINTEMPS DES POÈTES À ALGER
Au-delà des rimes, l'enchantement!


lexpressiondz
Samedi 08 Avril 2017 00:00

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Quand les belles-lettres nourrissent votre âme


Plusieurs rencontres sur différents lieux ont émaillé la manifestation annuelle au grand bonheur des vers ciselés et des belles-lettres.
Depuis lundi dernier et jusqu'au 11 avril, la poésie a droit de cité dans différents lieux de la capitale. Les vers ciselés n'ont plus aucun secret pour l'Institut français d'Alger qui organise chaque année cet événement majeur dédié aux belles-lettres.Cette année encore et ne dérogeant pas à la règle, plusieurs poètes venant d'ailleurs prennent part à cette manifestation et ce, en déployant leur poésie sur différents espaces. Avec un concert poétique baptisé «Sans frontières fixes» l'ouverture s'est tenue lundi dernier à l'Institut français d'Alger réunissant une pléiade de poètes. On citera Abdellatif Moustad, calligraphe; Céline Hilbich, comédienne; Coline Marescaux, comédienne et enfin Kacem Mesbahi, oudiste, flûtiste et percussionniste. Aussi, la musicalité des mots a épousé le lyrisme des instruments dans un mariage sensoriel des plus voluptueux. Mercredi dernier, les jardins de l'Institut français d'Alger ont accueilli un après-midi de lecture qui a fait entendre la voix de trois poètes. Il s'agissait de Eric Sarner: poète et écrivain français, Hawa Diallo poète malienne et secrétaire générale de l'association malienne des Droits du peuple (Amdp) et enfin Sophie Heidi Kam: poète, dramaturge et nouvelliste. Huit fois lauréate du Grand Prix national des arts et des lettres en poésie à Ouagadougou (2000 et 2004). Pour rappel, Sophie Heidi Kam a déjà pris part aux activités du Pavillon de l'Esprit Panaf au Salon international du livre d'Alger et ce par deux fois. Ses textes sont d'une belle précision, alliant tantôt le texte revendicatif politique, au romantisme des sentiments amoureux. Sa poésie à fleur de peau dégage beaucoup de sensualité et vie. Jeudi, plusieurs lectures poétiques ont eu lieu pour leur part, dans la matinée, à l'université de Blida 2.Le soir, c'est place à une poésie musicale intitulée «Paroles de Méditerranée» qui a égayé l'atmosphère de cette infrastructure. Cette assemblée poétique a réuni Anne Derivière-Gastine compositrice et pianiste; Fouad Didi, joueur de oud et de violon, mais aussi Philippe Gastine, auteur et chanteur. Place à la nouvelle tradition instituée depuis quelques années maintenant.Aujourd'hui les ruines romaines de Tipasa vont entonner à partir de dix heures du matin, le chant de poésie de beau matin puisque nos poètes bien-aimés se produiront dans l'arène de ses ruines au grand bonheur de ses spectateurs férus de poésie et de grand air. Ils n'interpréteront non pas des pièces de théâtre, mais ils déclameront bien leurs textes faits d'amour, de recueillement, mais aussi de revendication.L'Afrique sera également au coeur des préoccupations comme ce fut le cas mercredi dernier. Enfin, cette série de rencontres poétiques se clôturera à la galerie de Farid Benyaa, sise Bir Mourad Raïs. Ainsi, la poésie aura comblé notre âme et fera tanguer notre esprit à défaut de notre corps. Mais telle est aussi la magie des mots, vous nourrir de l'intérieur pour être meilleur à l'extérieur.

 
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