Prix des Fruits et Légumes

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PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES
La vérité nous vient du Sud


lexpressiondz
Lundi 03 Avril 2017 00:00


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La tomate qui connaît une «crise» au nord du pays, ne coûte
que 70 dinars le kg au Sud


La botte d'ail qui se vend à 1800 dinars à Alger, ne dépasse pas les 200 dinars à El Oued. Idem pour la tomate qui ne coûte que 70 dinars le kg.Il n'y a plus aucun doute, la flambée des prix des fruits et légumes est due à la...spéculation! En effet, lors de la visite qu'a effectuée le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya d'El Oued, qui est devenue le grenier agricole du pays, on a pu s'enquérir de la réalité des prix de ces produits vitaux, c'est-à-dire ce qu'ils devraient coûter chez nos marchands habituels. On a bien sûr commencé par la star du moment, dont certains ironisent en le qualifiant du nouveau inconditionnel des trousseaux de mariage...Vous l'avez bien reconnu: il s'agit du «cher» ail! Alors qu'à Alger la botte d'ail se vend à 1800 DA à El Oued elle ne dépasse pas les 200 dinars.«Elle ne dépassait pas les 100 dinars en début d'année», témoigne un père de famille habitant au chef-lieu de la wilaya. La tomate qui est l'autre produit agricole qui connaît une «crise» au nord du pays, ne coûte que 70 dinars le kg alors qu'à Alger et ses environs, elle a été cédée en certains endroits jusqu'à 180 dinars le kg. Idem pour le produit qui constitue la base même de la table de la famille algérienne, à savoir la pomme de terre.Le kg ne dépasse pas les 50 dinars dans cette wilaya devenue une référence en la matière alors qu'au Nord certains l'ont cédé à 140 dinars le kg. «50 dinars pour nous c'est une flambée. On est habitué à payer la pomme de terre entre 25 et 35 dinars le kg», assure un autre habitant d'El Oued. Mais comment expliquer donc cette différence des prix entre les deux régions du pays? Un agriculteur rencontré sur place et qui a préféré garder l'anonymat, est catégorique: il y a une «mafia» bien organisée qui a la mainmise sur la vente en gros des fruits et légumes. «Ils contrôlent les prix sur les marchés comme bon leur semble, ce qui leur permet de spéculer à leur guise», soutient-il en affirmant que cette mafia dispose de tout ce qui lui est nécessaire pour arriver à ses fins. «C'est-à-dire qu'elle contrôle le réseau de distribution, de stockage et a infiltré, grâce à son argent, les réseaux de contrôle et de décisions», fait-il savoir non sans affirmer que les agriculteurs et les consommateurs étaient pris en otage par cette «mafia». Néanmoins, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, semble avoir trouvé la solution pour couper l'herbe sous les pieds de ces spéculateurs. C'est d'ailleurs pour leur envoyer un message fort qu'il s'est rendu dans cette wilaya du pays. En bon chef de l'Exécutif, Sellal a «concocté» un plan antispéculation. L'un de ses atouts majeurs est la construction, sous l'égide de l'entreprise publique Frigomedit avec plus de 50 chambres froides à travers le pays. Neuf sont déjà en service, à l'instar de celle qu'il a visitée à El Oued qui compte 20.000 m2 de chambre froide. «Ne faites pas comme le type de Aïn Defla en stockant des fruits et légumes pour déstabiliser le marché», a-t-il lancé en affirmant que les spéculateurs ne séviront plus. «Le surplus de la production agricole sera désormais stocké dans ces chambres froides pour le sortir au moment opportun. Cela servira également pour conserver les produits destinés à l'exportation», a-t-il ajouté avec beaucoup d'ambition. Il faut dire qu'une petite journée dans cette wilaya «miracle» permet de faire le plein de l'ambition.Car, en plus de la vérité des prix, elle nous donne la vérité du travail. Malgré une terre très difficile qui a nécessité d'énormes efforts et moyens pour qu'elle devienne fertile, El Oued est devenue le nouvel eldorado agricole du pays, alors que d'autres régions du pays disposent de terres fertiles qui font saliver le monde entier, mais n'arrivent pas à produire des fruits et légumes à même de couvrir les besoins de leurs populations, et ce malgré les moyens colossaux dégagés, par l'Etat, qui sont partis en fumée.Si l'exemple d'El Oued était suivi par les autres wilayas, le pays n'irait pas à... «El Oued»!
 
FRUITS ET LÉGUMES : Baisse spectaculaire des prix à Tizi Ouzou

FRUITS ET LÉGUMES
Baisse spectaculaire des prix à Tizi Ouzou

Aomar MOHELLEBI | lexpressiondz
Mardi 09 Mai 2017 00:00


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Presque tous les légumes et une grande partie des fruits se vendent à des prix beaucoup moins chers que durant la saison hivernale.La banane s'est vendue à 250 DA le kilogramme à Drâa Ben Khedda, hier. Qui l'aurait cru, il y a à peine un mois, elle se vendait à pas moins de 800 DA. Tant mieux et pourvu que ça dure! Depuis un peu plus d'une semaine en effet, la mercuriale enregistre une baisse très notable dans la wilaya de Tizi Ouzou. Presque tous les légumes et une grande partie des fruits se vendent à des prix beaucoup moins chers que durant la saison hivernale qui a connu une folie dans les prix ayant déprimé une bonne partie des chefs de famille. Ces derniers ne savaient pas à quel saint se vouer devant des prix aussi exorbitants. Mais, sans trop pouvoir l'expliquer, ces même fruits et surtout les légumes se vendent, depuis quelques jours dans toute la wilaya de Tizi Ouzou, à des prix très abordables et personne ne peut en disconvenir. Même la pomme de terre, légume le plus convoité par le consommateur algérien de condition sociale modeste, a vu son prix baisser pour atteindre une moyenne de 40 dinars voire 35 dinars quand il s'agit de vendeurs ambulants qui longent une partie des routes, surtout celle reliant Tizi Ouzou à Ouaguenoun. La tomate, qui se vendait, il y a à peine quelques jours, à 160 DA est désormais disponible partout à... 50 DA, voire 40 DA. Et le client a, en plus, l'embarras du choix entre plusieurs sortes et qualités de tomate disponible ces jours-ci sur le marché. Même constat concernant de nombreux autres légumes très prisés comme la salade, l'haricot vert, l'oignon, l'ail, la courgette... Cette dernière dont le prix frisait aisément les 200 DA, il y a à peine quelques semaines, se vend désormais au prix «symbolique» de 20 à 25 DA, tout comme l'oignon dont le prix oscille ces jours-ci entre 30 et 40 DA, surtout dans les marchés et chez les marchands ambulants. L'ail, connu pour ses vertus extraordinaires sur la santé et qualifié de pénicilline par les Russes est désormais disponible en grande quantité un peu partout à seulement 100 DA le kilogramme. On écrit «seulement» car il ne faut pas oublier que son prix a atteint les 1300 DA, il y a à peine un peu plus d'un mois. La salade aussi ne dépasse pas 25 DA, le poivron 50 DA, le concombre 40 DA, l'haricot vert et les petits pois 90 DA... Ces bonnes nouvelles sur la baisse sensible des prix concernent aussi les fruits y compris la fameuse banane, dont les Algériens de condition modeste ont été privés pendant plusieurs mois, à cause de son prix faramineux. Ces jours-ci elle est proposée en moyenne à 300 DA le kilo et parfois, on la trouve même à 250 DA comme ce fut le cas, hier à Draâ Ben Khedda, où des dizaines de pères de familles ont fait une affaire en en achetant plusieurs kilos. Comme pour se venger de la période où le prix de ce fruit exotique était hors de portée. La pastèque qui vient d'envahir le marché est proposée, en moyenne, à seulement 100 DA le kilo et son prix sera sans doute revu à la baisse dans les prochains jours à cause de la profusion de la récolte, constate-t-on. Idem pour le melon qui vient aussi d'atterrir sur les étals. Son prix est de 100 DA. Même l'orange, dont ce n'est pourtant plus la saison, on peut la trouver parfois à des prix qui défient l'imagination, entre 70 et 90 DA. Les nèfles sont à 150 DA en moyenne. Le prix de la fraise a également baissé. Elle se vend à 150 DA le kilo. Il y a toutefois des fruits qui restent tout de même hors de portée comme les cerises qui sont exposées à 800 DA le kilo. L'espoir de tout un chacun à Tizi Ouzou, c'est que ces prix cléments restent stables même durant le mois de la Rahma qui est à nos portes. Mais rien n'est moins sûr. Espérons-le tout de même.

 
Prix des fruits et légumes : Les détaillants augmentent leurs marges

Prix des fruits et légumes
Les détaillants augmentent leurs marges

Lesoir; le Dimanche 28 Mai 2017

En ce premier jour du mois de Ramadhan, le marché de gros des Eucalyptus est bien achalandé, fruits et légumes vont et viennent sur les charrettes des détaillants venus s’approvisionner. Les prix sont abordables. Seulement, au marché de Belcourt, la différence des prix va de 10 à 350 DA, comparés à ceux du marché de gros.
Mounira Amine-Seka - Alger (Le Soir)
- La foule avance vers la même destination, le marché où les odeurs des olives conservées, des herbes aromatiques et parfois même de la terre se mêlent aux cris des marchands qui se heurtent aux yeux écarquillés des citoyens. Beaucoup tiennent le couffin contre la poitrine, comme un gladiateur tiendrait son bouclier.Le round commence tôt le matin, vers 9h où les consommateurs, majoritairement des femmes, trainent le pas entre les étalages en regardant partout autour d'elles pour comparer les prix. La courgette que les Algérois mettent dans leur chorba, cette fameuse soupe qui se fait tout au long du mois sacré, est présentée au prix de 70 dinars au marché de Belcourt, alors que le marché de gros la propose à 35 DA. Les carottes qui font 45 DA aux Eucalyptus, affichent presque le double. Le grand tas de carottes est couronné d’une ardoise affichant les 80 DA. La tomate qui ne va pas sous les 50 DA, est vendue entre 25 et 30 DA le kilo chez les grossistes. Le chou-fleur marque une différence de prix allant de 10 à 20 DA, puisque le grossiste l’affiche à 50 DA et le détaillant à 60 ou 70 DA. La pomme de terre qui a eu droit à un long feuilleton relatant les rebondissements des prix est cédée à 50 DA chez les grossistes, mais est revendue au citoyen à 80 DA. L’oignon qui est la base de tous les plats est à 30 DA au gros, le détaillant le revend à 50 DA.Pour les légumes, la différence des prix est relativement basse. Les fruits, eux, affichent une différence allant entre 40 et 350 DA. Si la datte qui devient sacrée lors du moment de la rupture du jeûne doit être mise à côté du petit lait durant ces 30 jours sacrés, elle «devrait être remboursée par la sécurité sociale», se plaint un consommateur. Son prix au marché de gros est de 350 DA, mais est revendue à 550 DA. Une différence de 200 DA. Le plus choquant, pour beaucoup, reste le prix du citron qui affiche 380 DA le kilo, alors que chez les grossistes, il est cédé à 200 DA. La cerise qui est au prix de 200 DA au gros, est revendue au prix de 300 DA.Ces différences de prix ne sont pas encadrées, puisqu’il arrive de trouver la même marchandise vendue à 20 DA de différence chez deux détaillants qui exposent leur marchandise côte à côte. Quand bien même les détaillants sortent des marchés de gros avec des bons signalant le poids et le prix de la marchandise, aucun contrôle n’a été fait en ce premier jour de Ramadhan. Certains citoyens se retrouvent, porte-monnaie oblige, à acheter les légumes à la pièce, histoire d’assurer ce premier repas qui prendra place après une longue journée de jeûne, où les prix auront ajouté à la chaleur de ce premier jour du mois sacré.

M. A.-S.

 
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