eazy
DZSatien Expert
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Le rideau est définitivement tombé au grand regret des fans du comédien qui a tiré sa révérence, avant-hier, suite à une longue maladie. Kandsi Slimane, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne pouvait résister longtemps au mal qui le rongeait pour rendre vendredi soir son dernier soupir.
Le rideau est définitivement tombé au grand regret des fans du comédien qui a tiré sa révérence, avant-hier, suite à une longue maladie. Kandsi Slimane, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne pouvait résister longtemps au mal qui le rongeait pour rendre vendredi soir son dernier soupir. C’est incontestablement un pan de l’histoire de la cité de la Mekkerra qui se plie en ne laissant que des souvenirs d’un homme dont le sens de l’humour accrochait le plus sceptique. Un homme né pour le spectacle et l’art en général. Un homme enfin qui faisait partie du décor de la ville de Sidi Bel-Abbès et égayait son paysage.
A 81 ans, le regretté Slimane quitte sur la pointe des pieds la scène après des décennies d’efforts et d’imagination pour faire rire tout bonnement un public et lui permettre de s’évader temporairement de la précarité d’un quotidien tout en traitant les maux et fléaux d’une société. Avec sa propre troupe et le duo Bila Houdoud à leur tête, Mustapha Kandsi se dépensait sans compter et se dévouait pour sa passion. Mais c’est derrière les rideaux que Kandsi reste davantage attachant à travers ses blagues et ses aventures de la vie.
Absolument, le regretté Slimane était auparavant un arbitre de football assurant cette activité avec humour. Lors d’une confrontation entre deux villages au titre des éliminatoires de la coupe d’Algérie, il interrogea les deux capitaines d’équipe sur l’éventuel détenteur du trophée de cette compétition en question : le CRB ou l’ESS, le MCO ou le MCA répétaient avec force ces deux joueurs. Kandsi leur rétorquait avec finesse : “Alors, votre passionnante empoignade n’est qu’une formalité pour que le fair-play soit au rendez-vous… Soyez sages alors…” Toute une méditation sur la vocation de ce comédien.
Cette vocation ne lui ramènera rien de concret, à vrai dire, car Kandsi vivait uniquement d’une modeste retraite après des années de service au sein de la direction des impôts. Et ce sont ces cachets sur les spectacles qui devaient arrondir un tant soit peu ses fins de mois et lui permettre de subvenir aux besoins de sa famille. Toujours est-il que les services de la culture et les responsables locaux étaient chaque fois aux bons soins de l’artiste.
Hier, une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure et lui a rendu un vibrant hommage. Repose en paix Si Slimane, Sidi-Bel-Abbès se souviendra…
A. Bellaha
Le rideau est définitivement tombé au grand regret des fans du comédien qui a tiré sa révérence, avant-hier, suite à une longue maladie. Kandsi Slimane, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne pouvait résister longtemps au mal qui le rongeait pour rendre vendredi soir son dernier soupir. C’est incontestablement un pan de l’histoire de la cité de la Mekkerra qui se plie en ne laissant que des souvenirs d’un homme dont le sens de l’humour accrochait le plus sceptique. Un homme né pour le spectacle et l’art en général. Un homme enfin qui faisait partie du décor de la ville de Sidi Bel-Abbès et égayait son paysage.
A 81 ans, le regretté Slimane quitte sur la pointe des pieds la scène après des décennies d’efforts et d’imagination pour faire rire tout bonnement un public et lui permettre de s’évader temporairement de la précarité d’un quotidien tout en traitant les maux et fléaux d’une société. Avec sa propre troupe et le duo Bila Houdoud à leur tête, Mustapha Kandsi se dépensait sans compter et se dévouait pour sa passion. Mais c’est derrière les rideaux que Kandsi reste davantage attachant à travers ses blagues et ses aventures de la vie.
Absolument, le regretté Slimane était auparavant un arbitre de football assurant cette activité avec humour. Lors d’une confrontation entre deux villages au titre des éliminatoires de la coupe d’Algérie, il interrogea les deux capitaines d’équipe sur l’éventuel détenteur du trophée de cette compétition en question : le CRB ou l’ESS, le MCO ou le MCA répétaient avec force ces deux joueurs. Kandsi leur rétorquait avec finesse : “Alors, votre passionnante empoignade n’est qu’une formalité pour que le fair-play soit au rendez-vous… Soyez sages alors…” Toute une méditation sur la vocation de ce comédien.
Cette vocation ne lui ramènera rien de concret, à vrai dire, car Kandsi vivait uniquement d’une modeste retraite après des années de service au sein de la direction des impôts. Et ce sont ces cachets sur les spectacles qui devaient arrondir un tant soit peu ses fins de mois et lui permettre de subvenir aux besoins de sa famille. Toujours est-il que les services de la culture et les responsables locaux étaient chaque fois aux bons soins de l’artiste.
Hier, une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure et lui a rendu un vibrant hommage. Repose en paix Si Slimane, Sidi-Bel-Abbès se souviendra…
A. Bellaha
