Us open 2017

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DZSatien Légendaire
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un programme surchargé avec Goffin, Darcis et Flipkens

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Pas moins de 87 matches sont au programme de la 3e journée de l'US Open mercredi pour rattraper le retard pris mardi après la nette dégradation des conditions météo. David Goffin, Steve Darcis et Kirsten Flipkens qui avaient vu leur match reporté seront de la partie.
Les organisateurs ont dû faire rentrer dans le calendrier de la journée, en plus du début du 2e tour, quelques 56 matches du 1er tour qui devaient initialement avoir lieu mardi. David Goffin (N.9), 14e mondial, est opposé au Français Julien Benneteau (ATP 100) en 2e match sur le court N.5, Kirsten Flipkens (WTA 73) affronte l'Américaine Madison Brengle (WTA 81) en 3e match sur le court N.4, et Steve Darcis (ATP 66) est en piste contre l'Argentin Guido Pella (ATP 72) en 2e match sur le court N.7. Les rencontres sur ces courts débutent à 17 heures belges.
Les prévisions météo annoncent le retour du soleil avec une nette remontée des températures jusqu'à 26°C.
Par ailleurs, deux jours après sa victoire retentissante face à la N.2 mondiale Simona Halep, Maria Sharapova, 146e mondiale, retrouve le Arthur Ashe Stadium, en journée cette fois pour affronter dans le cadre du 2e tour la Hongroise Timea Babos (N.56).
Autre joueuse très attendue dans le tableau féminin, après les éliminations de Halep (N.2), de la Britannique Johanna Konta (N.7) et de l'Allemande Angelique Kerber (N.6), renante du titre, l'Espagnole Garbine Muguruza: la N.3 mondiale est programmée, face à la Chinoise Duan Ying-Ying (N.92) en fin de journée sur un court annexe.


Principaux matches de la 3e journée

ARTHUR ASHE STADIUM
A partir de 17h00
1er tour: Evgeniya Rodina (Rus) - Eugenie Bouchard (Can)
1er tour: Henri Laaksonen (Sui) - Juan Martin Del Potro (Arg/N.24)
2e tour: Timea Babos (Hon) - Maria Sharapova (Rus)
A partir de 01h00
2e tour: Océane Dodin (Fra) - Venus Williams (USA/N.9)
2e tour: Jo-Wilfried Tsonga (Fra/N.8) - Denis Shapovalov (Can)

LOUIS ARMSTRONG STADIUM
A partir de 17h00
1er tour: Elina Svitolina (Ukr/N.4) - Katerina Siniakova (Tch) 6-0, 6-6 (2/1)
1er tour: John Millman (Aus) - Nick Kyrgios (Aus/N.14)
1er tour: Alison Riske (USA) - Coco Vandeweghe (USA/N.20)
2e tour: Chung Heong (CdS) - John Isner (USA/N.10)
Pas avant 22h00
2e tour: Steve Johnson(USA) - Kyle Edmund(G-B)

GRANDSTAND
A partir de 17h00
1er tour: Dominic Thiem (Aut/N.6) - Alex de Minaur (Aus) 6-4, 6-1, 1-0
1er tour: Vaclav Safranek (Tch) - Grigor Dimitrov (Bul/N.7)
1er tour: Svetlana Kuznetsova (Rus/N.8) - Marketa Vondrousova (Tch)
1er tour: Allie Kick (USA) - Daria Gavrilova (Aus/N.25)
Pas avant 22h00
2e tour: Borna Coric (Cro) - Alexander Zverev (All/N.4)

COURT N.4
A partir de 17h00
(en 3e match)
Madison Brengle (USA) - Kirsten Flipkens (BEL)
COURT N.5
A partir de 17h00
Ryan Harrison (USA) - Tomas Berdych (Tch/N.15)
David Goffin (BEL/N.9) - Julien Benneteau (Fra)
COURT N.7
Nicole Gibbs (USA - Veronica Cepede Royg (Par) 6-0, 1-6, 1-0 à terminer
Steve Darcis (BEL) - Guido Pella (Arg)


- - - Mise à jour - - -

Federer s'est fait peur mais se veut rassurant
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Le N.3 mondial et grand favori de l'US Open Roger Federer a souffert mardi pour venir à bout de l'Américain Frances Tiafoe, 70e au classement ATP, au 1er tour du tournoi. Le Suisse est sorti vainqueur d'un match très décousu en 5 sets, qui a duré plus de 2h30: 4-6, 6-2, 6-1, 1-6, 6-4. Forfait à Cincinnati suite à des douleurs au dos ressenties à Montréal, l'ancien numéro 1 mondial a affirmé ne plus en souffrir. Federer, vainqueur de l'Open d'Australie et de Wimbledon en 2017, n'avait jamais jusque-là eu à disputer un match en cinq sets lors d'un 1er tour de l'US Open depuis sa première participation en 2000.
Le Suisse, en grandes difficultés sur son service pour son entrée en matière, sera opposé au prochain tour au Slovène Blaz Kavcic (N.88) ou au Russe Mikhail Youzhny (N.101). Il vise à 36 ans le 20e titre de sa carrière en Grand Chelem, le premier à New York depuis 2008, et peut repasser en tête du classement mondial à l'issue de la quinzaine de Flushing Meadows.
"Pas la préparation idéale"
"Je n'ai pas eu la préparation que j'aurais aimé avoir, ce n'était pas idéal. Depuis Montréal, je me suis focalisé sur mon dos", a-t-il expliqué en conférence de presse. "J'espérais débuter le match mieux que cela, mais j'ai été prudent. J'ai perdu le premier set, mais j'ai senti que mon dos allait bien, je me suis alors dit que le match ne faisait que commencer", a-t-il ajouté.
Positif
Après avoir atteint la finale du Masters 1000 de Montréal, Federer, 36 ans, avait déclaré forfait pour le tournoi suivant, le Masters 1000 de Cincinnati, en raison de douleurs au dos. Il a assuré que son dos n'était pas un problème: "si j'avais senti que mon dos allait me gêner, je n'aurais pas disputer l'US Open, je pense que je vais me sentir de mieux en mieux match après match", a expliqué l'ancien numéro 1 mondial.
"Il y a beaucoup de positif à tirer de ce match: gagner un 1er tour en cinq sets avec la préparation que j'ai eue, c'est positif", a insisté le Suisse, qui vise à New York le 20e titre en Grand Chelem de sa carrière. "Je ne suis pas inquiet", a-t-il conclu.



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- - - Mise à jour - - -

Thiem sans encombre au 2ème tour
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L'Autrichien Dominic Thiem (8e mondial) s'est qualifié pour le 2e tour de l'US Open en battant l'Australien Alex de Minaur (186e) 6-4, 6-1, 6-1, mercredi.
Au prochain tour, Thiem, demi-finaliste à Roland-Garros en juin et huitième de finaliste du tournoi new-yorkais en 2016, sera opposé au Chypriote Marcos Baghdatis (83e) ou à l'Américain Taylor Fritz (108e).


Darcis, trois petits sets et puis s'en va
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Steve Darcis (ATP 66) a été éliminé dès le premier tour à l'US Open après sa défaite face à l'Argentin Guido Pella (ATP 72) mercredi sur le Court 7.

Notre compatriote de 33 ans était impuissant face à l'Argentin qui s'est imposé 6-1, 6-2 et 6-0 au bout d'1h29 de jeu. Il s'agit de la deuxième défaite en autant de confrontations pour Steve Darcis face à Guido Pella. L'Argentin avait en effet déjà éliminé Darcis (en cinq sets) au premier tour de l'Open d'Australie en 2016.
Au deuxième tour, Pella, 27 ans, pourrait être opposé à un autre Belge, puisqu'il s'agira du vainqueur du duel entre David Goffin (ATP 14) et le Français Julien Benneteau (ATP 100).
C'est la première fois depuis 2014 que Darcis quitte le tournoi dès le premier tour. En 2015 il avait perdu au second contre Roger Federer et en 2016 au même stade contre John Isner.



Goffin perd un set mais file au deuxième tour
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David Goffin (ATP 14) s'est qualifié pour le deuxième tour de l'US Open, la 4e et dernière manche du Grand Chelem de tennis, en disposant du Français Julien Benneteau (ATP 100) mercredi sur le court N.5.
Goffin, tête de série n°9, a entamé la partie sur les chapeaux de roues en menant 4-0 après 11 minutes de jeu. Mais le Liégeois a ensuite laissé son adversaire revenir dans le match. Après avoir remporté le premier set 6-4, Goffin concéda ainsi le second au Français: 2-6.
David Goffin se reprit dans les troisième et quatrième sets pour finalement s'imposer 6-4, 2-6, 6-4 et 6-2. La rencontre a duré 2 heures et 18 minutes.
Au deuxième tour, le Belge affrontera l'Argentin Guido Pella (ATP 72), vainqueur de Steve Darcis (ATP 66) en trois sets, 6-1, 6-2, 6-0, plus tôt dans la journée.
Goffin avait battu Pella 4-6, 6-3, 6-2 l'an dernier en 1/16e de finale à Indian Wells, où il avait ensuite avancé jusqu'en demis (contre Milos Raonic).
En cas de nouvelle victoire contre l'Argentin, il atteindrait le 3e tour à Flusfing Meadows comme en 2014 (contre Grigor Dimitrov) et en 2015 (contre Roberto Bautista Agut). Il avait perdu au premier tour contre Jared Donaldson en 2016.



Kyrgios chute d'entrée et retombe dans ses travers
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L'Australien Nick Kyrgios qui restait sur une finale à Cincinnati, a été éliminé dès le 1er tour de l'US Open par son compatriote John Millman, 235e mondial, en quatre sets 6-3, 1-6, 6-4, 6-1, mercredi. L'enfant terrible du tennis australien, 17e mondial, a difficilement caché sa frustration et a notamment écopé d'un point de pénalité pour avoir cassé sa raquette. Il s'est également plaint d'une douleur à l'épaule droite. Kyrgios, 22 ans, avait déjà été éliminé dès son entrée en lice à Wimbledon, mais il était diminué alors par une blessure à une hanche.

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Sharapova et Venus Williams au troisième tour à l'US Open
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La Russe Maria Sharapova (WTA 146), de retour en Grand Chelem après 18 mois d'absence grâce à une invitation des organisateurs de l'US Open, s'est qualifiée mercredi pour le 3e tour à Flushing Meadows, non sans difficulté. Elle est venue à bout de la Hongroise Timea Babos (WTA 59) 6-7 (4/7), 6-4, 6-1, mais il lui en a coûté trois sets et environ 2h20 de jeu, en fin d'après-midi dans le stade Arthur Ashe. Parmi les autres joueuses à s'être qualifiées mercredi pour le troisième tour figure la double lauréate (2000 et 2001) de l'épreuve Venus Williams, dont la rencontre avec la Française Oceane Dodin ouvrait la séance du soir dans le même stade.
Maria Sharapova a souffert face à la 59e mondiale et n'a pas réussi à reproduire le niveau de jeu qui lui avait permis de battre lundi la N.2 mondiale, la Roumaine Simona Halep. "Ce n'était pas mon meilleur tennis, loin de là", a-t-elle admis ensuite, "mais c'était une de ces journées où il a fallu se battre et s'arracher pour gagner". L'ancienne numéro un mondiale estime avoir, en se qualifiant malgré tout pour le 4e tour, répondu à ses détracteurs qui regrettent qu'elle bénéficie d'une invitation pour participer au tournoi new-yorkais après sa suspension pour dopage.
"Je pense qu'avec le match que j'ai produit lundi soir, il n'y a plus de questions à se poser", a-t-elle asséné. La Russe balaie les critiques, assurant sentir "le soutien incroyable du public". "C'est vraiment spécial, je l'avais déjà ressenti quand j'étais (suspendue), mais c'est encore plus réel depuis que je rejoue". Au prochain tour, la grande blonde aux 5 trophées en Grand Chelem sera opposée à une Américaine d'origine russe: Sofia Kenin, 139e mondiale. Agée de 18 ans et Moscovite de naissance, Kenin a elle aussi bénéficié d'une wild-card octroyée par les organisateurs. "C'est une grande joueuse, un exemple pour moi depuis que je suis gamine", a indiqué Kenin au sujet de Sharapova. "Je suis vraiment heureuse qu'elle soit de retour, j'ai beaucoup de respect".
L'Américaine Venus Williams (WTA 9), montée sur le court après le match Sharapova - Babos, a quant à elle écarté la Française Oceane Dodin (WTA 48), qui a... 17 ans de moins qu'elle. La neuvième tête de série s'est imposée 7-5 6-4.

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Balayé à l'US Open, Darcis explose après avoir été insulté sur Twitter

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Nettement battu par Guido Pella au premier tour de l'US Open (6-1, 6-2, 6-0), Steve Darcis a explosé sur les réseaux sociaux après une remarque d'un internaute qui lui reprochait son manque d'implication. Son message, très virulent, a été retiré.
L'édition 2017 de l'US Open ne fera certainement pas partie des grands moments de la carrière de Steve Darcis (ATP 66). Le joueur belge n'a pas existé contre Pella (ATP 72) en seulement 1h29 de jeu.
Cela n'a visiblement pas plu à un internaute qui a vivement vilipendé le joueur sur Twitter. "La prochaine fois, laisse ta place à un jeune qui se bat plutôt que de prendre ton chèque en jouant en marchant abruti", écrit-il.
La remarque a fait bondir "Shark", qui a perdu son calme. "Hey, espèce de petit ******, t'as vu le match?! Non, alors ferme ta grande gueule!"
Des propos très violents qui ont poussé le spectateur mécontent à supprimer son tweet. Dans la foulée, Darcis en a fait de même. Mais sur les réseaux sociaux, rien ne s'efface vraiment et des captures d'écran de l'échange musclé ont été partagées. A oublier au plus vite...
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C'est déjà fini pour Zverev à l'US Open, Tsonga surpris par un joueur de 18 ans
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Arrivé à New York avec le statut de prétendant au titre, Alexander Zverev a fait ses valises dès le 2e tour de l'US Open mercredi, tout comme un autre grand talent du tennis mondial, Nick Kyrgios, touché à une épaule et surtout au moral.
"Ma saison est bonne, mais elle l'est beaucoup moins en Grand Chelem et je n'ai pas d'explication, j'ai juste mal joué", a lâché, dépité, Zverev après sa défaite face au Croate Borna Coric en quatre sets 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 7-6 (7-4).
"Tout était énervant"

L'Allemand, N.6 mondial, vainqueur de cinq titres cette saison à seulement 20 ans, n'a pas caché son énorme déception: "Je n'aurais pas dû perdre ce match, tout dans ce match était énervant, à commencer par mon niveau de jeu", a-t-il lâché, visiblement agacé, en conférence de presse.
Avec ses titres à Washington et Montréal, le prodige allemand est le joueur qui s'était mis le plus en évidence durant la tournée nord-américaine menant au dernier tournoi du Grand Chelem de l'année.
Au point d'être cité comme l'un des favoris, un statut qu'il assumait complétement: "Je sais que j'aurais pu faire quelque chose de grand et quelque chose que je n'avais jamais réussi avant, j'étais le joueur le mieux classé dans ma partie de tableau."

"Mon entraîneur mérite mieux"

Kyrgios non plus n'a pas sa langue dans sa poche: après sa défaite contre son compatriote John Millman, 235e mondial, 6-3, 1-6, 6-4, 6-1, l'enfant terrible du tennis australien a une fois de plus admis qu'il n'était pas assez sérieux.
Il est allé jusqu'à dire que son entraîneur, l'ancien joueur français Sébastien Grosjean, méritait mieux que lui: "il mérite un joueur qui est plus investi dans le tennis que moi (..) il y a des joueurs qui sont plus sérieux, qui veulent s'améliorer, qui veulent progresser jour après jour et moi, je ne suis pas ce type de joueur", a-t-il avoué.

Nouvelle désillusion pour Tsonga
L'ambitieuse nouvelle génération du tennis mondial a réussi un coup retentissant grâce au prodige Denis Shapovalov: le Canadien, 18 ans, a dominé le Français Jo-Wilfried Tsonga, 12e mondial et quart de finaliste en 2016, 6-4, 6-4, 7-6 (7/2).
Dans le tableau féminin, Maria Sharapova a souffert, mais elle est venue à bout de la Hongroise Timea Babos (N.56) 6-7 (4/7), 6-4, 6-1.
La Russe, de retour en Grand Chelem après sa suspension de 15 mois pour dopage au meldonium, n'a pas joué aussi bien que contre la N.2 mondiale Simona Halep lundi, mais elle est au 3e tour.
Son tableau semble dégagé jusqu'aux demi-finales où elle pourrait croiser la route de l'Espagnole Garbine Muguruza, favorite après ses titres à Wimbledon et Cincinnati, qui a dominé la Chinoise Duan Ying-Ying (6-4, 6-0).
En revanche, la Danoise Caroline Wozniacki, 5e mondiale, n'a pas dépassé le 2e tour, après sa défaite face à la Russe Ekaterina Makarova 6-2, 6-7 (5/7), 6-1.


Yanina Wickmayer éliminée au 2e tour par Kanepi
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Yanina Wickmayer a été battue au 2e tour de l'US Open. La Belge, 129e joueuse mondiale, s'est inclinée devant l'Estonienne Kaia Kanepi (WTA 418), issue des qualifications, jeudi à Flushing Meadows.
La Belge, 27 ans, a perdu 6-4, 6-2 en 1 heure et 21 minutes de jeu. En 2010, les deux joueuses s'étaient déjà affrontées à l'US Open avec une victoire en 1/8e de finale, 0-6, 7-6 (7/2), 6-1, pour Kanepi, qui était encore dans le top 15 mondial il y a cinq ans.
Wickmayer avait atteint le deuxième tour mardi après avoir réalisé un petit exploit au premier face à l'Ukrainienne Lesia Tsurenko (WTA 30) en deux sets: 6-3 et 6-1 en 1h22.
L'Anversoise avait atteint les demi-finales de l'US Open en 2009 (contre Caroline Wozniacki) et le quatrième tour un an plus tard. Sur ses six dernières participations à Flushing Meadows, elle n'est jamais parvenue à aller plus loin que le deuxième tour. L'année dernière, elle avait été éliminée au premier tour, 6-3, 6-2, par l'Allemande Julia Görges.





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Dimitrov tombe de haut à l'US Open

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Le Bulgare Grigor Dimitrov, 9e mondial, a été éliminé au 2e tour de l'US Open par le Russe Andrey Rublev, 53e au classement ATP, en trois sets 7-5, 7-6 (7/3), 6-3, jeudi. Dimitrov était présenté comme l'un des prétendants au titre après son récent sacre à Cincinnati, sa première victoire dans un Masters 1000. Au prochain tour, Rublev, 19 ans, sera opposé au Bosnien Damir Dzumhur (N.56), récent finaliste à Winston-Salem et vainqueur plus tôt de l'Allemand Cedrik-Marcel Stebe (N.107) 4-6, 6-4, 6-0, 6-1.
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Ça passe pour David Goffin, grosse frayeur pour Federer

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David Goffin, 14e mondial et 9e tête de série à l'US Open cette année, a écarté jeudi soir sur le Court 5 de Flushing Meadows l'Argentin Guido Pella (ATP 72) pour se hisser au 3e tour du tournoi du Grand Chelem new-yorkais, disputé sur surface dure. La tâche n'a cependant pas été facile. Il a fallu environ 4h20 au Rocourtois pour venir à bout de son adversaire, gaucher de 27 ans qu'il avait déjà battu l'an dernier à Indian Wells. Le match-marathon s'est conclu en 5 sets en faveur du numéro 1 belge: 3-6 7-6 (7/5) 6-7 (2/7) 7-6 (7/4) 6-3.
Cette victoire au forceps permet en tout cas à Goffin d'envisager d'améliorer son meilleur parcours à l'US Open. Il n'y a en effet jamais passé le cap du 3e tour. En 2014, le Bulgare Grigor Dimitrov avait mis un terme à son parcours inespéré. En 2015, c'est face à l'Espagnol Roberto Bautista Agut que le parcours de Goffin s'était terminé au 3e tour. Malade, le Belge avait été contraint à l'abandon en cours de 4e set.
Cette année, c'est au Français Gaël Monfils (ATP 22/N.18) que Goffin devra se frotter. "La Monf'", 30 ans, a lui aussi eu toutes les peines du monde à s'extirper de son 2e tour. 18e tête de série, il a mis 5 sets à se défaire de l'Américain Donald Young, 57e mondial: 6-3 6-7 (3/7) 6-4 2-6 7-5.

Cinq sets pour Federer
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Le Suisse Roger Federer, N.3 mondial et grand favori de l'US Open où il est 3e tête de série, a eu besoin pour le deuxième match consécutif de cinq sets pour accéder au 3e tour du tournoi new-yorkais, jeudi.
Federer, 36 ans, est venu à bout du Russe Mikhail Youzhny, 35 ans, 101e mondial, sur le score de 6-1, 6-7 (3/7), 4-6, 6-4, 6-2. Federer a toujours fini par battre le Moscovite, ancien top 10, en désormais 17 confrontations sur le circuit.
Pour son entrée en lice, le Suisse, vainqueur en 2017 de l'Open d'Australie et de Wimbledon, avait été accroché par le tout jeune Américain Frances Tiafoe (ATP 70) 4-6, 6-2, 6-1, 1-6, 6-4. Au prochain tour, il sera opposé à l'Espagnol Feliciano Lopez, 35e mondial et 31e tête de série à New-York. Le trentenaire né à Tolède, gaucher, réussit habituellement à l'ancien roi du tennis masculin. En 12 rencontres dans des tournois ATP, Federer s'est toujours imposé.
Au stade du 2e tour, l'Autrichien Dominique Thiem, 8e mondial, a lui aussi franchi un palier jeudi. Il s'est qualifié pour le 3e tour en battant l'Américain Taylor Fritz, 108e au classement ATP, 6-4, 6-4, 4-6, 7-5. Au prochain tour, Thiem, 23 ans, sera opposé au Français Adrian Mannarino, 34e mondial. Il avait atteint le dernier carré à Roland Garros en juin, son meilleur résultat en Grand Chelem.

Nadal a pris son temps
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Le N.1 mondial Rafael Nadal a eu besoin de quatre sets 4-6, 6-3, 6-2, 6-2 pour battre le Japonais Taro Daniel, 121e au classement ATP, au 2e tour de l'US Open, jeudi.
Nadal a laissé son adversaire prendre l'ascendant avec un set en poche et le break dans la 2e manche, avant de se réveiller.
Il n'a ensuite plus laissé que quatre jeux à Daniel, qui n'a remporté que trois matches cette saison sur le circuit ATP, quand Nadal en est désormais à 51. "Tous les matches sont difficiles, en particulier ici, je n'ai pas très bien joué, mais le plus important est d'avoir gagné et d'être toujours en course pour le titre", a-t-il dit.
"Il y a beaucoup de choses à améliorer dans mon jeu en vue du prochain match, mais je suis sûr que je peux y parvenir", a estimé le Majorquin.
Au prochain tour, Nadal, vainqueur de l'épreuve en 2010 et 2013, sera opposé à l'Argentin Leonardo Mayer, 59e mondial. Au bilan de leurs confrontations, Nadal, 31 ans, mène par trois victoires à zéro
 
Dernière édition:
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Pouille file en huitièmes

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Ca passe pour Lucas Pouille. Quart de finaliste l’an dernier à Flushing Meadows, le Français participera une nouvelle fois à la deuxième semaine du tournoi new-yorkais. Le numéro 16 mondial s’est imposé au troisième tour face au Kazak Kukushkin (2-6, 6-3, 6-4, 6-4) en 2h20 de jeu. Après une entame de match raté, le nordiste de 23 ans a déroulé sans jamais être inquiété par son adversaire.

En huitième de finale, il affrontera l'Argentin Diego Schwartzman, tombeur de Marin Cilic.

A 18 ans, Shapovalov se qualifie pour les huitièmes de finale
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C'est la sensation de ce US Open 2017. A seulement 18 ans, le Canadien Denis Shapovalov va découvrir la deuxième semaine d'un Grand Chelem. Le jeune espoir s'est en effet qualifié pour les huitièmes de finale ce vendredi en profitant de l'abandon de son adversaire Kyle Edmund (3-6, 6-3, 6-3, 1-0, abandon) en 2h04 de jeu. Il affrontera au prochain tour le tombeur de Nicolas Mahut, Carreno Busta (19e).
Déjà demi-finaliste à Montréal où il avait battu Nadal et Del Potro, Shapovalov pourrait intégrer le top 50 à l'issue du tournoi new-yorkais.


Mahut prend la porte
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Fin de parcours pour Nicolas Mahut à l'US Open. Le Français s'est incliné face à Pablo Carreno Busta (6-3, 6-4, 6-3) en 1h49 de jeu ce vendredi à Flushing Meadows. Diminué physiquement, le tennisman de 35 ans n'a pas réussi à mettre son adversaire en danger et s'est montré impuissant tout au long de la rencontre. L'Espagnol affrontera au tour suivant le vainqueur du match opposant le Canadien Shapovalov au Britannique Edmund.

Cilic déjà éliminé
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Nouvelle surprise à Flushing Meadows ce vendredi. Vainqueur de l’édition 2014, Marin Cilic s’est fait surprendre par l’Argentin Diego Schwartzman (4-6, 7-5, 7-5, 6-4) en 3h24 de jeu au troisième tour de l’US Open. Le bourreau du croate affrontera en huitième de finale le vainqueur du match opposant le Français Lucas Pouille à Kukushkin.




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Sloane Stephens et Carla Suarez Navarro en huitièmes

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Sloane Stephens et Carla Suarez Navarro sont qualifiées pour les huitièmes de finale de l'US Open, après leurs victoires vendredi contre Ashleigh Barty (6-2, 6-4) et Ekaterina Makarova (6-1, 3-6, 6-3).
Demi-finaliste à Toronto puis Cincinnati, Sloane Stephens (24 ans, 83e) poursuit sur sa belle dynamique du moment à l'US Open : l'Américaine, demi-finaliste de l'Open d'Australie 2013, a nettement dominé l'Australienne Ashleigh Barty (21 ans, 43e), vendredi au troisième tour du dernier Grand Chelem de l'année en 1h16. Dimanche, en huitièmes de finale, Stephens affrontera Julia Goerges ou Aleksandra Krunic.
C'est également passé pour Carla Suarez Navarro (28 ans, 35e), qui a confirmé ses bonnes dispositions contre Ekaterina Makarova (29 ans), 40e mondiale (7 victoires désormais, 1 défaite), en écartant la Russe en trois manches , en 1h41. «CSN» jouera Maria Sakkari ou Venus Williams au tour suivant.




Garbine Muguruza impressionne, Julia Goerges continue

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Garbine Muguruza marque les esprits depuis le début de cet US Open 2017 : voilà l'Espagnole en huitièmes, après son succès en deux petits sets vendredi contre Magdalena Rybarikova (6-1, 6-1). C'est également passé pour Julia Goerges face à Aleksandra Krunic (6-3, 6-3).
En trois matches dans cet US Open 2017, Garbine Muguruza (23 ans, 3e) n'a donc abandonné que neuf petits jeux : trois au premier tour contre Lepchenko, quatre au deuxième face à Duan et seulement deux, ce vendredi, contre la Slovaque Magdalena Rybarikova (28 ans, 32e), balayée sur le même score par l'Espagnole en demi-finale du dernier Wimbledon en 1h12. Muguruza passera un premier test dimanche, en huitièmes, face à la Tchèque Petra Kvitova, qui a elle aussi marqué les esprits face à Caroline Garcia (6-0, 6-4).
Dans le même temps, l'Allemande Julia Goerges (28 ans, 33e) a rendu une copie très propre face à la Serbe Aleksandra Krunic (24 ans, 78e), tombeuse au premier tour de la Britannique Johanna Konta. Goerges s'est imposée en deux manches (6-3, 6-3, en 1h12), et retrouvera en huitièmes de finale une joueuse en forme, l'Américaine Sloane Stephens, récente demi-finaliste à Toronto puis Cincinnati.



Kevin Anderson écarte Borna Coric au troisième tour

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Kevin Anderson est en huitièmes de finale de l'US Open, après sa convaincante victoire vendredi face Borna Coric, diminué physiquement (6-4, 6-3, 6-2).
Il faudra surveiller attentivement ce Kevin Anderson (31 ans, 32e), sur le retour dans cet US Open 2017 et cette moitiée basse du tableau masculin délestée de nombreuses têtes d'affiche. Le Sud-Africain a rallié ce vendredi les huitièmes de finale du dernier Grand Chelem de l'année, comme à Roland-Garros puis Wimbledon, lui qui pointait encore à la 79e place mondiale courant février.
Finaliste à Washington puis quart de finaliste à Montréal, Anderson s'était à chaque fois incliné face à un certain Alexander Zverev, éliminée mercredi par Borna Coric. Le Croate, diminué par un genou douloureux (et strappé dès le début de la partie), n'a pas opposé une grande résistance au Sud-Africain, cédant à quatre reprises son engagement et ne convertissant aucune de ses cinq occasions de break, toutes obtenues à 2-2 dans le deuxième acte, jeu charnière de ce troisième tour en 1h49.
Auteur de 12 aces et de 31 coups gagnants (10 pour Coric), Anderson retrouvera le vétéran Paolo Lorenzi (35 ans), dimanche, pour son onzième huitième de finale en Grand Chelem. Il n'a fait mieux qu'une fois, à l'US Open, il y a deux ans (quart, défaite contre Wawrinka).



Venus Williams en deuxième semaine

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Quelques heures après que sa soeur, Serena, a donné naissance à son premier enfant, Venus Williams s'est qualifiée vendredi pour les huitièmes de finale de l'US Open, en écartant Maria Sakkari (6-3, 6-4).
Voilà Venus Williams (37 ans, 9e) en deuxième semaine d'un Grand Chelem pour la septième fois de suite, après son succès en deux manches vendredi contre la Grecque Maria Sakkari (22 ans, 95e), tombeuse au premier tour de Kiki Bertens en 1h14. L'Américaine, qui a commis quatre doubles fautes dans le même jeu dans le deuxième acte (8 au total), affrontera l'Espagnol Carla Suarez Navarro dimanche en huitièmes de finale.



le duo Mahut-Herbert éliminé d'entrée en double

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Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont été éliminés d'entrée, vendredi au premier tour de l'US Open, par la paire néerlandaise Haase-Middelkoop (6-3, 6-4).
Dans la foulée de son élimination au troisième tour de l'US Open, vendredi face à Pablo Carreno Busta, Nicolas Mahut s'est incliné d'entrée en double, avec Pierre-Hugues Herbert, face à la paire néerlandaise Haase-Middelkoop (6-3, 6-4, en 1h08). Les Français restaient sur un séduisant triplé en Masters 1000, avec des titres à Rome, Montréal et Cincinnati.
C'est en revanche passé au premier tour pour Jérémy Chardy et Fabrice Martin, qui ont dominé les têtes de série numéro huit Harrison et Venus (6-3, 6-3), pour Adrian Mannarino, associé à Andreas Seppi (6-3, 7-6[3] contre Podlipnik-Castillo et Vasilevski), et pour le duo Benneteau-Roger-Vasselin, tombeur au deuxième tour de la paire Kubot-Melo, titrée lors du dernier Wimbledon (6-3, 7-6[2]).





le programme de samedi, avec Federer, Nadal, Monfils et Mannarino
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Suite et fin du troisième tour de l'US Open, ce samedi à New York, avec notamment les rencontres de Roger Federer et Rafael Nadal, évidemment programmés sur le Stadium Arthur Ashe, et celles des Français Gaël Monfils (contre David Goffin) et Adrian Mannarino (face à Dominic Thiem).

Arthur Ashe Stadium
À partir de 11h00 (17h00, heure française)
Karolina Pliskova (RTC/n°1) - Shuai Zhang (CHN/n°27)
Agnieszka Radwanska (POL/n°10) - CoCo Vandeweghe (USA/n°20)
Rafael Nadal (ESP/n°1) - Leonardo Mayer (ARG)

Pas avant 19h00 (1h00, heure française)

Roger Federer (SUI/n°3) - Feliciano Lopez (ESP/n°31)
Elena Vesnina (RUS/n°17) - Madison Keys (USA/n°15)


Louis Armstrong Stadium

À partir de 11h00 (17h00, heure française)
Adrian Mannarino (FRA/n°30) - Dominic Thiem (AUT/n°6)
Jelena Ostapenko (LET/n°12) - Daria Kasatkina (RUS)
David Goffin (BEL/n°9) - Gaël Monfils (FRA/n°18) :

Grandstand
À partir de 11h00 (17h00, heure française)
Viktor Troicki (SER) - Alexandr Dolgopolov (UKR)
Roberto Bautista Agut (ESP/n°11) - Juan Martin Del Potro (ARG/n°24)
Elina Svitolina (UKR/n°4) - Shelby Rogers (USA)

Court 17
À partir de 11h00 (17h00, heure française)
Philipp Kohlschreiber (ALL/n°33) - John Millman (AUS)
Pas avant 12h30 (18h30, heure française)

Jennifer Brady (USA) - Monica Niculescu (ROU)

Court 5

À partir de 11h00 (17h00, heure française)
Lucie Safarova (RTC) - Kurumi Nara (JAP)
Kaia Kanepi (EST) - Naomi Osaka (JAP)
Damir Dzumhur (BOS) - Andrey Rublev (RUS)



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Mischa Zverev s'offre John Isner et s'en va en deuxième semaine

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L'Allemand Mischa Zverev s'est qualifié vendredi soir pour les huitièmes de finale en battant l'Américain John Isner (6-4, 6-3, 7-6 [5] en 2h09).
Un Zverev sera en deuxième semaine de l'US Open. Dans le dernier match de vendredi, Mischa Zverev, frère d'Alexander (éliminé au deuxième tour par Borna Coric) a créé une petite surprise en sortant au troisième tour l'Américain John Isner en trois manches et plus de deux heures de jeu (6-4, 6-3, 7-6 [5]).
L'Allemand, qui arrive pour la première fois en huitièmes de finale du Grand Chelem américain, s'est montré solide face au 10e mondial. Grâce une première balle de qualité (78% de points gagnés sur le premier service), Zverev n'a concédé aucun break durant la partie, contre trois pour Isner.
Pour une place en quarts, le 27e joueur mondial affrontera un autre Américain, Sam Querrey, qui a dû s'employer pour battre le Moldave Radu Albot, issu des qualifications, en quatre sets (4-6, 6-2, 6-4, 6-4).




Maria Sharapova répond à Caroline Wozniacki
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Caroline Wozniacki n'avait pas digéré de jouer son match du deuxième tour sur un court annexe et avait estimé «discutable» que les organisateurs fassent jouer Maria Sharapova sur le court central. La Russe lui a répondu en conférence de presse samedi.
«Faire un programme avec la cinquième tête de série sur le court 5 après 23h00, c'est inacceptable», avait clamé Caroline Wozniacki mercredi soir après sa défaite au deuxième tour de l'US Open. «Quand on regarde la programmation du Central, je comprends complètement l'aspect business de la question, mais voir quelqu'un qui revient d'une suspension pour dopage jouer tous ses matches sur ce court, je trouve cela discutable», avait-elle poursuivi.
La Russe, directement visée par les propos de la Danoise, y a répondu assez sèchement lors de sa conférence de presse samedi : «La seule chose qui m'importe c'est d'être au quatrième tour et je ne crois pas qu'elle y soit...»




Alexandr Dolgopolov file en huitièmes
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L'Ukrainien Alexandr Dolgopolov s'est facilement défait de Viktor Troicki (6-1, 6-0, 6-4). En huitièmes de finale, il affrontera le gagnant du match entre Rafael Nadal et Leonardo Mayer.

Alexandr Dolgopolov poursuit son US Open sans fausse note. Après avoir écarté Tomas Berdych au tour précédent (3-6, 6-1, 7-6[5], 6-2), l'Ukrainien s'est baladé face au Serbe Viktor Troiki (6-1, 6-0, 6-4) en 1h23.
Quoiqu'il arrive, au prochain tour, le 64e mondial affrontera un joueur mieux classé que lui puisqu'il prendra le gagnant du match qui oppose le numéro 1, Rafael Nadal, à l'Argentin, 59e, Leonardo Mayer.




Dominic Thiem sort Adrian Mannarino au troisième tour
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Il ne reste que deux Français en lice à New York après l'élimination d'Adrian Mannarino par l'Autrichien Dominic Thiem au troisième tour malgré une entame prometteuse (7-5, 6-3, 6-4).

Comme à Acapulco en février, comme à Cincinnati il y a deux semaines, le parcours d'Adrian Mannarino à l'US Open a été stoppé par Dominic Thiem, un joueur qu'il n'a encore jamais battu. Pourtant, le Français a appris de ces duels face à la tête de série n°6, ce qui lui a permis de mener 5-3 dans la première manche. Mais l'Autrichien, plus puissant, sérieux sans être spectaculaire, a fini par faire «exploser» Mannarino à force de coups gagnants (39).
Il a alors aligné sept jeux d'affilée. quatre déjà pour gagner la première manche, Mannarino enchaînant soudain les fautes directes, dont une de coup droit sur balle de set de l'Autrichien. Puis trois pour s'échapper dans la seconde. Le n°5 français, qui laisse Gaël Monfils (au 3e tour) et Lucas Pouille (en 8es) comme seuls compatriotes rescapés en simple, a bien tenté de sortir la tête de l'eau (balle de débreak à 3-1 dans la seconde manche, balle de match sauvée sur son service à 5-3 dans la troisième) mais sans pouvoir inverser la tendance.




Karolina Pliskova a frôlé la sortie dès le 3e tour
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La n°1 mondiale, la Tchèque Karolina Pliskova, a sauvé une balle de match avant de réussir à éliminer la Chinoise Shuai Zhang au troisième tour ce samedi (3-6, 7-5, 6-4).

Karolina Pliskova est une rescapée. Déjà bousculée au deuxième tour par l'Américaine Nicole Gibbs, elle est passée encore plus près d'une élimination précoce ce samedi. Plus entreprenante, Shuai Zhang a eu une balle de match à 6-3, 5-4, avantage sur son service. Mais la Tchèque l'a sauvée et a pris l'engagement de la Chinoise dans la foulée.
Zhang a eu une nouvelle balle de break à 5-5 dans cette manche avant de mener 2-0 dans la troisième. Mais Pliskova s'en est sortie à chaque fois, s'appuyant notamment sur la puissance de son service (9 aces). Finaliste l'an dernier, elle garde donc une chance de conserver sa première place mondiale à l'issue de l'US Open, d'autant que son tableau reste relativement clément avec un duel en huitièmes suivant face à Jennifer Brady ou Monica Niculescu, deux joueuses classées au delà de la 50e place mondiale.
 
Dernière édition:
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Rafael Nadal a pris son temps contre Leonardo Mayer

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Sous le toit du Stade Arthur-Ashe, Rafael Nadal a eu besoin de 3 h 15 pour se défaire de Leonardo Mayer au troisième tour (6-7[3], 6-3, 6-1, 6-4).
Rafael Nadal a donc pris l'habitude de mal débuter ses matches depuis le début de l'US Open. Après avoir été poussé au tie-break par Dusan Lajovic, puis avoir concédé le premier set à Taro Daniel, l'Espagnol a également perdu la manche initiale face à Leonardo Mayer samedi soir au troisième tour. Et s'il a réussi à redresser la barre pour s'imposer en quatre manches, le numéro 1 mondial laisse tout de même une impression finale laborieuse après 3 h 15 de match (6-7[3], 6-3, 6-1, 6-4).
Ce premier set, il l'a perdu au bout du tie-break et de plus d'une heure de lutte acharnée. Mayer a inscrit quatre points d'affilée pour mener 6-2 avant de conclure sur son service (7-3). La deuxième manche est partie sur les mêmes bases, Mayer parvenant à préserver son service à 2-2 au terme d'un jeu à 20 points. Le match basculait deux jeux plus tard, toujours sur le service de l'Argentin. Un nouveau marathon s'engageait entre les deux hommes avec d'un côté un Nadal plus à l'aise sur son coup droit et un Mayer tentant de résister par tous les moyens. C'est finalement l'Espagnol qui prenait le dessus et réalisait enfin son premier break du match, à la quatorzième occasion !
«Mentalement, je me suis beaucoup battu à ce moment-là et après, c'est allé mieux», a reconnu Nadal qui a remporté neuf des dix jeux suivants, concluant avec autorité la deuxième manche (6-3) survolant la troisième (6-1) puis faisant la différence dès le début de la quatrième (6-4). «Je dois régler mon coup droit, analysait l'Espagnol. C'est mieux que quelques jours plus tôt mais au début du match, je lui ai trop laissé d'opportunités. A la fin, je tapais plus près des lignes et c'était mieux. »
Alors que Roger Federer s'apprêtait à lui succéder sur le court Arthur-Ashe, Nadal n'échappait à la question sur de possibles retrouvailles avec le Suisse. «Je ne suis qu'au quatrième tour, je ne pense pas à ça, a-t-il écarté. Tous les matches ont été difficiles jusque-là. La seule chose à laquelle je pense, c'est mon entraînement de demain et être prêt pour le match contre Dolgopolov.»
Vu le tournoi fou qui se déroule actuellement à Flushing Meadows, l'Espagnol serait bien inspiré de se méfier d'un Alexandr Dolgopolov en verve face à Viktor Troicki (6-1, 6-0, 6-4).



Roger Federer s'est enfin amusé face à Feliciano Lopez
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Facile vainqueur de Feliciano Lopez (6-3, 6-3, 7-5) au troisième tour de l'US Open, Roger Federer n'a pas tremblé après deux premiers tours hasardeux.
Enfin du bon Roger Fededer. Enfin, surtout aidé par un pâlot Feliciano Lopez, loin d'être efficace en retour de service et très hésitant dans les échanges. Mais après deux thrillers en cinq sets face à Tiafoe et Youzhny, le Suisse, très agile au filet, se contentera sans peine de cette aimable sortie de 1h46 au troisième tour de l'US Open. Un vrai bol d'air.
Durant le premier set traversé à la vitesse de l'éclair, Federer ne perdra que deux points sur son service. Et tout le monde aura applaudi sur son passing en revers bloqué, une jolie gourmandise d'artiste sur l'une des rares séquences spectaculaires de la rencontre. Au deuxième set, le Suisse dut quand même s'employer pour effacer deux balles de break. Deux à 1-2, bien aidé par l'Espagnol commettant deux bourdes. Et deux à 4-3, sur deux services gagnant en deuxième balle, une nouvelle preuve des carences en retour de son adversaire.
Dans la troisième manche, le Suisse doit quand même s'employer un peu, débreaké alors qu'il menait 3-1 sur un mauvais jeu bouclé par une faute directe en coup droit. Ce n'était que partie remise. Quelques minutes plus tard, le Suisse bouclait l'affaire sur sa première balle de match, sans avoir le temps de trembler. Avant le match, des rumeurs de forfait avaient fuité sur les réseaux sociaux. Severin Lüthi, l'entraîneur du Maître, avait lui-même corrigé la fausse information. Il ne fallait pas s'inquiéter. Le dos tient. Pour un temps, tout est redevenu normal à New-York. Federer a battu Lopez pour la treizième fois (sur 13). Et Federer adore les nuitées sur le court Arthur Ashe (33e succès en 34 occasions). En huitièmes de finale, le Suisse sera opposé à l'Allemand Kohlschreiber (33 ans). Encore un ancien après Youzhny et Lopez. Encore un adversaire qu'il bat à la commande (11-0).



Le programme de dimanche
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Début des huitièmes de finale à l'US Open avec notamment l'opposition entre Lucas Pouille, dernier Français en lice, et l'Argentin Diego Schwartzman.

Arthur Ashe Stadium
À partir de 17h00, heure française
Denis Shapovalov (CAN) - Pablo Carrona Busta (ESP/n°12)
Anastaija Sevastova (LET/n°16) - Maria Sharapova (RUS)
Carla Suarez Navarro (ESP) - Venus Williams (USA/n°9)
Pas avant 1h00

Petra Kvitova (RTC/n°13) - Garbine Muguruza (ESP/n°3)
Sam Querrey (USA/n°17) - Mischa Zverev (ALL/n°23)

Louis Armstrong Stadium
À partir de 17h00
Double à déterminer
Julia Goerges (ALL/n°30) - Sloane Stephens (USA)
Paolo Lorenzi (ITA) - Kevin Anderson (AFS/n°28)

Grandstand
À partir de 17h00
Double à déterminer
Lucas Pouille (FRA/n°16) - Diego Schwartzman (ARG/n°29)




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Madison Keys en huitièmes de finale après sa victoire contre Elena Vesnina

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Lors du dernier match de samedi à Flushing Meadows, l'Américaine Madison Keys s'est imposée face à la Russe Elena Vesnina pour se qualifier en huitièmes de finale de l'US Open (2-6, 6-4, 6-1).
Il y aura quatre Américaines en deuxième semaine de l'US Open. Après Venus Williams, Jennifer Brady et Coco Vandeweghe, Madison Keys a rallié les huitièmes de finale samedi en battant la Russe Elena Vesnina en trois manches (2-6, 6-4, 6-1) et quasiement deux heures de jeu.
Après avoir concédée le premier set, la 16e joueuse mondiale s'est bien ressaisie pour empocher le second et ensuite dérouler dans le troisième. Elle a pu notamment profiter des nombreuses fautes directes de Vesnina (44 au total contre 33 pour Keys) pour s'imposer. Pour une place en quarts, elle affrontera l'Ukrainienne Elina Svitolina, qui a dominé sa compatriote Shelby Rogers et qui vise la place de n°1 mondiale.
 
Dernière édition:
Maria Sharapova sortie en huitièmes de finale
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Maria Sharapova a été stoppée au stade des huitièmes de finale de l'US Open, dimanche, par la Lettonne Anastasija Sevastova (5-7, 6-4, 6-2). La Russe a craqué en fin de match face à une adversaire qui l'a souvent poussée à la faute.
L'US Open 2017 de Maria Sharapova s'est achevé dimanche, en huitièmes de finale. La Russe, remontée à la 146e place mondiale, a été battue en trois sets par la Lettonne Anastasija Sevastova, tête de série n°16 du tournoi américain (5-7, 6-4, 6-2). La joueuse russe, entreprenante et agressive dans le premier set, a rapidement perdu le fil de la rencontre au profit d'une adversaire qui a souvent attendu les fautes de Sharapova (51 fautes directes au total).
Sharapova trop juste
Physiquement trop juste pour tenir trois sets complets, Maria Sharapova a rapidement lâché prise après la perte du deuxième set. Très solide sur son service, Sevastova a eu besoin de quatre balles de matches afin de rallier pour la deuxième année consécutive le stade des quarts de finale de l'US Open. À 7-5 1-0 en sa faveur, Maria Sharapova cruellement manqué de constance, à l'image de jeux de service remportés blancs, suivis de mise en jeu plus compliquées. L'accumulation de fautes directes, fruits de coups parfois beaucoup trop forcés, a complètement remis Sevastova, 17e joueuse mondiale, dans le coup.
Touchée moralement, Sharapova s'est écroulée en début de troisième set en concédant deux breaks. Si sa rivale lui a permis de rester quelque peu dans le match en permettant un retour à 3-1, l'espoir n'était pratiquement plus permis avec un troisième break concédé de la part de l'ancienne n°1 mondiale (5-2). Sharapova a tout de même fait preuve d'une belle ténacité en écartant trois balles de match mais la solidité au service de Sevastova (76% de points remportés sur 1er service) a finalement fait la différence. Et montré à la Russe le chemin qui lui reste à parcourir pour retrouver son meilleur niveau.




Sloane Stephens en quarts de finale

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L'Américaine Sloane Stephens s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'US Open en venant à bout de l'Allemande Julia Goerges (6-3, 3-6, 6-1).
Devant son public, l'Américaine Sloane Stephens s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'US Open en dominant l'Allemande Julia Goerges, tête de série n°30 (6-3, 3-6, 6-1). Classée au 83e rang mondial, Stephens a mieux débuté la rencontre, réussissant le break à 3-2 en sa faveur dans le premier set. Un avantage conservé pour empocher la manche 6-3 sur une quatrième balle de set. Remontée, Goerges a rapidement creusé l'écart (3-0) pour revenir à hauteur de son adversaire et disputer un troisième set.
Plus solide sur son service et notamment sur deuxièmes balles (68% de points marqués), Stephens a profité des nombreuses erreurs de Goerges (43 fautes directes) pour dominer l'ultime acte sans trembler (6-1). Au prochain tour, elle retrouvera la Lettonne Anastasija Sevastova, tombeuse de Maria Sharapova.



Lucas Pouille éliminé par Diego Schwartzman en huitièmes de finale
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Dernier Français en lice à l'US Open, Lucas Pouille a été éliminé dimanche en huitièmes de finale par l'Argentin Diego Schwartzman (7-6 [3], 7-5, 2-6, 6-2).
Le masque de frustration affiché par Lucas Pouille au moment d'aller serrer la main de l'Argentin Diego Schwartzman, dimanche, en huitième de finale de l'US Open, en disait long sur l'impuissance ressentie par le Français dans un match qu'il n'a jamais maîtrisé. Battu en quatre sets (7-6 [3], 7-5, 2-6, 6-2), le 20e joueur mondial laisse ainsi son adversaire rallier les quarts de finale où il affrontera l'Espagnol Pablo Carreno-Busta (n°12).
«La pire erreur serait de me projeter et de me dire qu'il y a la place pour aller en finale», avait livré Pouille dans nos colonnes avant d'aborder ce huitième de finale. Une déclaration en guise de réponse à ceux qui insistaient pour lui rappeler que sa partie de tableau était extrêmement ouverte, et pouvait lui promettre une place en finale. Sur le Grandstand de New York, le Nordiste n'a pas vraiment eu le temps de s'imaginer aller plus loin que son match du jour. S'il a semblé avoir le plus de maîtrise technique et le bagage pour déstabiliser son adversaire, le Tricolore a trop souvent gâché dans les moments clé pour gagner sa place en quart de finale, stade qu'il avait atteint l'année dernière après avoir battu Rafael Nadal en huitièmes.
Des breaks, aucune stabilité
Le principal constat de ce match frustrant restera l'incapacité de Pouille à se mettre à l'abri dans les deux premiers sets, alors qu'il avait breaké le premier. À 3-1 en sa faveur en début de match, il a complètement craqué sur son service pour laisser revenir Schwartzman. Poussé à disputer un tie-break, Pouille, tête de série n°16, a offert son service d'entrée de jeu décisif, et ne l'a jamais récupéré.
Pas vraiment abattu par ce contretemps, le Français a entamé la deuxième manche comme la première, en conquérant. Break à 1-1, débreak dans la foulée puis nouveau break (3-2) ont laissé espérer qu'il avait trouvé un moyen de faire douter le tombeur de Marin Cilic au tour précédent. Finalement, l'Argentin est revenu à 4-4 et a même surpris son vis à vis en le pressant à 6-5. Une seule opportunité de break/set a suffi pour comprendre que mené 2 sets à rien, Lucas Pouille semblait de moins en moins en mesure d'aller chercher la qualification.
Un pépin physique pour un bref sursaut
Euphorique et sur un nuage, Diego Schwartzman n'avait pas beaucoup de chose à se reprocher dans le match. Il a surtout agressé Pouille sur ses deuxièmes balles (41% de points seulement pour le Tricolore) et l'a souvent poussé à la faute (46 fautes directes à 37). Il a finalement fallu une alerte à la cuisse pour que l'Argentin offre un semblant d'espoir à son rival. Gêné, Schwartzman a rapidement lâché le troisième set. À 5-2 contre lui, il a demandé un temps médical avant de laisser Lucas Pouille tranquillement réduire l'écart (6-2), sans forcer.
Alors qu'il aurait pu profiter de ce moment de flottement pour prendre l'ascendant, Lucas Pouille a, au contraire, subi de plein fouet le regain de confiance de son adversaire dans le quatrième set. Et pourtant, encore une fois, il avait réussi à breaker en premier (2-1). Dans la foulée, Schwartzman est revenu au contact et a appuyé un peu plus ses frappes pour pousser à la faute. Tête baissée, Pouille a encaissé et s'est effondré. Son opposant a inscrit les cinq derniers jeux du match, achevé sur une double faute. Il n'y a plus de Français à l'US Open, et, à l'image de la plupart de ses compatriotes, Lucas Pouille a laissé une impression de rendez-vous gâché alors que les opportunités ne manquaient pas dans cette édition du tournoi américain.




Maria Sharapova se souviendra de son retour en Grand Chelem
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Suite des huitièmes de finale lundi avec notamment Rafael Nadal (n°1) et Roger Federer (n°3) chez les hommes. Le Suisse aura les honneurs de la Night Session, tout comme Elina Svitolina (n°4) chez les femmes.
«Comment jugez-vous votre premier tournoi du Grand Chelem depuis votre retour?
Ça a été un super parcours la semaine dernière. C'est dur juste après une défaite de pouvoir évaluer tout ce qui s'est passé de positif dans les huit ou neuf derniers jours. Mais je peux en tirer beaucoup de choses. C'était bien de pouvoir enfin jouer un Majeur. C'était une opportunité incroyable, j'en suis reconnaissante et j'ai fait de mon mieux.
Vu le peu de matches que vous aviez avant d'arriver à New York, la fatigue a-t-elle joué un rôle dans votre défaite?
Je crois que j'ai laissé le match devenir physique, je n'ai pas été assez agressive dans le deuxième set autant que dans le premier. J'ai fait un pas en arrière et je lui ai donné le temps de dicter le jeu, de ramener plus de balles.
Quelles indications ce tournoi vous donne-t-il pour la suite?
Il y a eu tellement de choses positives. Jouer quatre matches, devant beaucoup de public, juste me battre sur le terrain, être dans cet environnement... C'est ce qui m'avait manqué. On ne peut pas retrouver la même chose ailleurs. Lundi (face à Halep au premier tour), c'était spécial pour moi. Je m'en souviendrai toute ma vie.»


Lucas Pouille ressentait « beaucoup de tristesse » après sa défaite en huitièmes de finale
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Très touché par sa défaite en quatre sets contre Diego Schwartzman (7-6 (3), 7-5, 2-6, 6-2), Lucas Pouille n'a pas caché sa déception de ne pas avoir saisi ses nombreuses occasions.
« Lucas Pouille, quel est votre premier sentiment ?
Beaucoup de tristesse. Je passe à côté d'une occasion même si je sais que c'est un très bon joueur de tennis. J'aurais pu faire un meilleur match et à chaud, ce n'est pas toujours évident d'être lucide. Là, c'est beaucoup de tristesse et de déception.
Est-ce la défaite la plus frustrante de votre carrière ?
Je ne sais pas. Il y a beaucoup de défaites qui sont dures à digérer. Je pense que celle-là en fera partie. C'est sûr qu'il y avait un coup à jouer, je n'ai pas réussi à saisir l'opportunité mais c'est un très bon joueur.
Que s'est-il passé en fin de match ?
Je ne sais pas. Ce n'est pas très facile de jouer contre un adversaire dont on ne sait pas trop ce qu'il a. A la fin du troisième set, il se met à ne plus aller chercher de balles. Il doit se faire mal (bas du dos, adducteurs) aux alentours de 4-2 ou 5-2. Le dernier jeu, il n'essaie même pas de retourner. Après, je suis partagé entre la mettre dedans et être agressif, je perds le rythme, ça me tend et je n'arrive plus du tout à rester dans le match.
Lui, ça allait de mieux en mieux. Moi, je me suis pris la tête tout seul et c'est dommage. Mais ça ne joue pas non plus qu'au quatrième. Les deux premiers sont importants. J'ai le break tôt dans le premier et je n'arrive pas le tenir. Dans le deuxième, j'ai deux fois le break et je n'arrive pas à les garder une fois. Sur les débuts de set, je pense être un peu meilleur et je n'arrive pas à garder cet avantage.
« La Coupe Davis ? Si je suis sélectionné, j'arriverais à switcher et à penser à autre chose »
Comme contre Donaldson au deuxième tour, vous avez connu des difficultés à « garder votre adversaire la tête sous l'eau ». Le problème se situe là ?
Il retourne bien, il fait beaucoup jouer, il bouge bien et il contre bien. Mais c'est vrai que si j'avais réussi à mieux servir dans les moments importants, être plus opportuniste et agressif et à garder la main sur l'échange à chaque fois où je l'ai breaké, ça aurait fait une différence. C'est probablement une piste de travail à explorer. Maintenant il faut se tourner vers la suite.
Est-ce difficile de basculer tout de suite sur une probable demi-finale de Coupe Davis ?
Si je suis sélectionné, j'arriverais à switcher et à penser à autre chose. C'est un peu notre sport. Toutes les semaines, il y a un nouveau départ. D'autres sportifs se trouent aux Jeux Olympiques et doivent attendre quatre ans. Nous, on a des objectifs qui arrivent très rapidement après des déceptions, il faut se relancer. »




Kevin Anderson s'en sort face à Paolo Lorenzi et se qualifie en quarts de finale
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Kevin Anderson a mis fin à la belle aventure de l'Italien Paolo Lorenzi en huitièmes de finale (6-4, 6-3, 6-7 (4), 6-4). Le Sud-Africain est qualifié pour le deuxième quart de finale de Grand Chelem de sa carrière.
Paolo Lorenzi a quitté le court Louis Armstrong avec un grand sourire. Pourtant, il venait de s'incliner en huitièmes de finale contre Kevin Anderson (6-4, 6-3, 6-7 (4), 6-4). Mais l'Italien vient de vivre le plus beau parcours de sa carrière en Grand Chelem, à trente-cinq ans, et ne peut nourrir aucun regret sur sa défaite, tant elle est logique.
A l'exception du tie-break du troisième set et du début du quatrième, Anderson a toujours été au-dessus de son adversaire, s'appuyant sur son excellent service (18 aces) et sa puissance en coup droit. « C'était très difficile, a reconnu le Sud-Africain de trente et un ans à la fin de la partie. J'ai très bien commencé, j'ai imposé mon jeu. Mais je connais Paolo depuis longtemps, c'est un très bon joueur, il s'accroche jusqu'au bout, il m'a poussé dans mes retranchements. »
Anderson disputera mardi, contre Mischa Zverev ou Sam Querrey, le second quart de finale d'un Majeur de sa carrière. Le premier, c'était déjà à Flushing Meadows, il y a deux ans. A l'époque, il s'était incliné contre le Suisse Stan Wawrinka (6-4, 6-4, 6-0). « C'est très spécial pour moi de jouer à l'US Open, a-t-il expliqué.
J'ai de la famille qui vit dans la région, et des amis sont venus me supporter. C'était fantastique. Je suis heureux de pouvoir jouer un autre match ici. »



Épatante Kvitova, qualifiée pour les quarts de finale de l'US Open après son succès contre Muguruza


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Moins de neuf mois après son agression, Petra Kvitova s'est brillamment qualifiée pour les quarts de finale en battant 7-6 (3), 6-3 la grande favorite Garbine Muguruza.
Tout le monde connaît son talent. Quand Petra Kvitova joue bien, elle devient plus que redoutable. Depuis le début du tournoi, la Tchèque a retrouvé son niveau de jeu et elle l'a confirmé en battant 7-6 (3), 6-3 Garbiñe Muguruza en huitièmes de finale. La 3e mondiale a été la première à reconnaître la qualité de son adversaire : « Elle a été supérieure aujourd'hui (dimanche). Elle a vraiment bien joué avec beaucoup de coups gagnants. Elle a très bien servi, notamment dans les moments importants. Elle a bien frappé son coup droit, bien bougé, elle a réalisé une très bonne performance. Je n'ai pas le sentiment d'avoir mal joué, elle a juste très bien joué. Mais c'était un très bon tournoi pour moi, pas seulement le tournoi mais l'été. Je suis très heureuse.»
Lors de cette nouvelle brillante prestation, Petra Kvitova a juste connu quelques ratés en début et fin de match. Il lui a fallu attendre de sauver trois balles de 5-1 pour entrer dans la partie. A partir de là, elle a joué sa meilleure partition avec ses coups droits décroisés, ses volées déposées, ses revers croisés et ses services slicés de gauchère qui mettent au supplice toutes ses adversaires depuis une semaine. Le tout à une vitesse supersonique et avec un jeu de jambes de nouveau plus alerte sous une température frisquette qui n'est pas pour lui déplaire.
Kvitova : « C'était un gros combat »
De son côté, l'Espagnole qui reste en course pour la première place mondiale mais n'a plus son destin en main, a subi et sa belle confiance glanée cet été s'est étiolée au fil des coups gagnants adverses (24 au total). Lors de cette rencontre d'excellente qualité, elle peut juste regretter la fin de match où la 14e mondiale a vu la tension la rattraper. « J'étais un peu tendue. Tu peux juste rêver de ça mais quand tu y es, c'est différent, a avoué l'ancienne numéro 2 mondiale. C'est encore une expérience. » Deux fautes de coup droit l'ont condamnée et ont offert à Petra Kvitova, qui n'a toujours pas perdu un set, son deuxième quart de finale à l'US Open (2015, le premier) face à Venus Williams. « C'était un gros combat. J'ai été agressive et mon service de gauchère m'a aidée. »
Moins de neuf mois après sa terrible agression où elle a cru sa carrière brisée, la Tchèque est revenue à son meilleur niveau. « J'ai changé ma façon de voir les choses. Je n'avais pas d'attentes particulières ici, contrairement à Wimbledon où j'ai gagné deux fois, a-t-elle expliqué. C'est sûrement la raison pour laquelle j'ai joué plus relâché et plus libre. » Si elle n'a pas encore récupéré totalement l'usage de sa main gauche et garde un grand traumatisme, elle revit sur le court et peut encore espérer soulever un troisième trophée du Grand Chelem après deux à Wimbledon. Mais elle devra écarter au prochain tour Venus Williams, autre exemple de résilience et d'abnégation.




Le programme de lundi
Arthur Ashe Stadium

À partir de 17h00, heure française
Karolina Pliskova (RTC/n°1) - Jennifer Brady (USA)
Rafael Nadal (ESP/n°1) - Alexandr Dolgopolov (UKR)
CoCo Vandeweghe (USA/n°20) - Lucie Safarova (RTC)

Pas avant 1h00

Roger Federer (SUI/n°3) - Philipp Kohlschreiber (ALL/n°33)
Elina Svitolina (UKR/n°4) - Madison Keys (USA/n°15)

Louis Armstrong Stadium

À partir de 17h00

Match à déterminer
David Goffin (BEL/n°9) - Andrey RUblev (RUS) 0-
Daria Kasatkina (RUS) - Kaia Kanepi (EST)

Grandstand

À partir de 17h00

Trois matches à déterminer
Juan Martin Del Potro (ARG/n°24) - Dominic Thiem (AUT/n°6)


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Sam Querrey balaye Mischa Zverev

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Sam Querrey a facilement disposé de Mischa Zverev en huitième de finale de l'US Open.
Sam Querrey (21e mondial) s'est qualifié pour les quarts de finale de l'US Open. L'Américain a nettement dominé l'Allemand Mischa Zverev (27e) en trois sets (6-2, 6-2, 6-1). Il sera opposé au Sud-Africain Kevin Anderson (32e) en quart de finale.
Jamais en danger (il n'a eu à sauver aucune balle de break), Querrey a réalisé 55 points gagnants pour seulement huit fautes directes. Il est le premier Américain à atteindre les quarts de finale de l'US Open depuis Andy Roddick en 2011.



Venus Williams en quart de finale
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Venus Williams continue sa belle saison en Grand Chelem. Voilà l'Américaine en quart de finale de l'US Open.
2016 restera, quoi qu'il arrive, une belle année en Grand Chelem pour Venus Williams. A 37 ans, l'Américaine a déjà disputé deux finales (Open d'Australie et Wimbledon) et la voilà en quart de finale à l'US Open. Il n'y aura guère qu'une élimination en huitième de finale à Roland-Garros pour ternir quelque peu le tableau. Pour retrouver les quarts de finale à New York (dernière apparition en 2015), Williams a dû éliminer Carla Suarez Navarro. On n'attendait pas l'Espagnole à pareil niveau sur dur après un été sans résultat notable, mais elle a cependant offert une belle résistance (6-3, 3-6, 6-1).
Pour son 39e quart de finale en Grand Chelem, l'aînée des soeurs Williams sera opposée à Petra Kvitova, tombeuse de Garbine Muguruza (7-6[3], 6-3).


- - - Mise à jour - - -

Rafael Nadal domine Alexandr Dolgopolov et rallie les quarts de finale
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Rafael Nadal est en quarts de finale de l'US Open, après sa victoire en trois manches lundi face à Alexandr Dolgopolov (6-2, 6-4, 6-1). L'Espagnol n'est plus qu'à un succès d'une potentielle demie de gala contre Roger Federer.
Pour la première fois depuis 2013, année de son deuxième titre à Flushing Meadows, Rafael Nadal est en quarts de finale de l'US Open. Lundi, le Majorquin (31 ans, 1er) a nettement dominé Alexandr Dolgopolov (28 ans, 64e), balayé en trois manches (6-2, 6-4, 6-1, en 1h40). Mercredi, Nadal retrouvera Andrey Rublev, tombeur de David Goffin, avant une éventuelle demie électrique et attendue face à son grand rival, Roger Federer.
On s'inquiétait des entames délicates de l'Espagnol depuis le début de la quinzaine, avec notamment ces deux premiers sets abandonnés à Taro Daniel puis Leonardo Mayer, de ses difficultés, aussi, à la relance, notamment en coup droit. Pour son quatrième match dans cet US Open, le troisième en pleine journée (une seule "night session"), Rafael Nadal a rendu une copie très propre, qui ressemble à une montée en puissance. Ressemble, car de l'autre côté du filet, Dolgopolov, tombeur de Berdych au deuxième tour, lui a facilité la tâche, en ne se montrant pas aussi redoutable qu'il sait parfois l'être, dans ses bons jours (deux succès passés contre son adversaire).
Alexandr Dolgopolov n'était pas dans un grand jour
Pour son troisième huitième de finale en Grand Chelem, l'Ukrainien a accumulé les erreurs du fond (39 fautes directes à 11), élevant son curseur d'agressivité dans le deuxième acte, sans réussite. Une double faute puis un coup droit trop long ont idéalement lancé Nadal (2-1, break sur sa première occasion, lui qui avait attendu la 14e face à Mayer), qui s'est ensuite progressivement libéré. Le sixième jeu de la partie a été déterminant, l'Espagnol effaçant deux balles de 3-3 pour conserver son avance et, deux jeux plus tard, basculer en tête (6-2).
Jamais inquiété sur son engagement (12 points perdus au total), Rafael Nadal a su accélérer au moment opportun, à 4-4 dans le deuxième set (retour gagnant, grosse défense), pour servir dans la foulée pour le gain de la manche. Un jeu remporté blanc et conclu d'un ace (6-4). Le troisième acte a été une formalité, avec un Dolgopolov résigné et qui n'a pas tenté grand-chose pour renverser le cours du match. Il a cédé son service d'entrée, sur un énième revers dans le filet, et a laissé filer Nadal vers un cinquantième succès à Flushing Meadows. Les trois dernières fois que le Majorquin a été jusqu'en quarts à New York, il a toujours rallié la finale en fin de semaine (2010, 2011, 2013) : bis repetita ce dimanche ?



Andrey Rublev domine David Goffin et défiera Rafael Nadal
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Le Russe Andrey Rublev (53e), 19 ans, est en quarts de finale de l'US Open après sa victoire lundi, en trois manches, face à David Goffin (7-5, 7-6[5], 6-3). Mercredi, il défiera le numéro un mondial, Rafael Nadal.
Denis Shapovalov n'est plus là, mais la #NextGen continue de faire parler d'elle dans cet US Open 2017 chamboulé de toute part : lundi, en huitièmes de finale, Andrey Rublev (19 ans, 53e) a fait étalage de sa belle dynamique du moment en dominant en trois manches un David Goffin (26 ans, 14e) visiblement diminué physiquement (7-5, 7-6[5], 6-3, en 2h06). Le Russe, au tennis très agressif - quelle gifle de coup droit ! - qui rappelle un certain Marat Safin, est le plus jeune joueur en quarts de finale de l'US Open depuis Andy Roddick, en 2001. Il y retrouvera mercredi son idole d'enfance, Rafael Nadal.
Même si son genou gauche (bandé) l'a certainement handicapé lundi, dans ses déplacements comme au service (beaucoup de premières deuxièmes), Goffin, sorti vainqueur d'un marathon contre Pella au deuxième tour (4h20), pourra nourrir de gros regrets. Même attaqué de toute part par Rublev, au coup droit mitraillette (48 coups gagnants à 32), le Belge a su se créer des opportunités dans les deux premiers actes, sans parvenir à les saisir. Il y a eu ce revers manqué, à 5-5, 30-40 service Rublev dans le premier set, sur la première balle de break de la partie. Punition dans la foulée, avec un revers puis un coup droit gagnants du Russe pour basculer devant (7-5).
David Goffin a raté sa chance dans les deux premiers sets
Et puis il y a eu ce double break (3-0, service à suivre) abandonné par Goffin dans la deuxième manche, alors qu'il semblait avoir pris la mesure de son adversaire, en ouvrant régulièrement le jeu plein coup droit pour ensuite piquer Rublev côté revers, un coup encore friable chez l'élève de Fernando Vicente. Le Russe a recollé à 3-3 sur un gros raté de Goffin, une volée de revers toute faite, expédiée dans le filet. Dans le tie-break, à 5-5, le Belge a bien manoeuvré dans l'échange, avant de forcer son coup droit de finition, trop long. Un contre de coup droit croisé plus tard, et Andrey Rublev basculé à deux sets zéro.
Frustré par la tournure des évènements, David Goffin a cédé son service d'entrée de troisième set, après avoir mené 40-0, et n'a ensuite jamais eu l'occasion de revenir. Rublev, très efficace derrière sa première (82% de points gagnés derrière elle) s'est même permis d'achever la partie au retour, sur un retour gagnant.
Top 100 depuis fin juin, titré à Umag en juillet (en tant que lucky loser) et désormais sur une série de 13 victoires sur ses 17 derniers matches après avoir tardé à décoller sur le circuit principal (10 échecs de suite au deuxième tour d'épreuves ATP), Rublev confirme son changement de dimension, dans la foulée de son premier succès face à un Top 20, au deuxième tour contre Grigor Dimitrov. Son profil de flingueur ainsi que son insouciance en font une menace sérieuse pour Rafael Nadal.



le programme de mardi avec le début des quarts de finale

Début des quarts de finale de l'US Open mardi, avec dans le tableau masculin les duels inattendus entre Pablo Carreno Busta et Diego Schwartzman, et entre Sam Querrey et Kevin Anderson. Chez les femmes, deux Américaines, Sloane Stephens, opposée à Anastasija Sevastova, et Venus Williams à Petra Kvitova.

Arthur Ashe Stadium

À partir de 18h00, heure française
Pablo Carreno Busta (ESP/n°12) - Diego Schwartzman (ARG/n°29)
Sloane Stephens (USA) - Anastasija Sevastova (LET/n°16)

À partir de 1h00 du matin, heure française

Venus Williams (USA/n°9) - Petra Kvitova (RTC/n°13)
Sam Querrey (USA/n°17) - Kevin Anderson (AFS/n°28)

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CoCo Vandeweghe écarte Lucie Safarova en huitièmes de finale
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CoCo Vandeweghe est en quarts de finale de l'US Open, après son succès convaincant lundi face à la gauchère tchèque Lucie Safarova (6-4, 7-6[2], en 1h38). L'Américaine défiera mercredi la numéro un mondiale, Karolina Pliskova.
CoCo Vandeweghe (25 ans, 22e), demi-finaliste à Melbourne puis quart de finaliste à Wimbledon cette année, n'avait jamais dépassé le deuxième tour chez elle, à l'US Open. Voilà la puissante et fière joueuse américaine en quarts de finale à Flushing Meadows, après son succès convaincant, lundi sur le Stadium Arthur Ashe, face à Lucie Safarova (30 ans), 37e mondiale et qui menait jusque-là 3-1 dans leurs duels (6-4, 7-6[2], en 1h38).
Vandeweghe a bien mieux négocié les moments clés de la rencontre que la gauchère tchèque : celle-ci a manqué trois occasions de break dans le premier acte, une à 1-1, 2-2 puis 4-4, avant de craquer à 5-4 sur son engagement. Lors de ce dixième jeu, l'Américaine, coachée par Pat Cash, a nettement accéléré, enchaînant trois coups gagnants pour conclure la manche. Dans le deuxième acte, Safarova a réussi le break à sa cinquième opportunité (3-2), mais l'a rendu dans la foulée (3-3). À nouveau, dans le tie-break, c'est Vandeweghe qui a pris les choses en mains, frappant un passing de coup droit plein centre (4-2) puis exécutant un retour gagnant (5-2). C'est sur un sixième ace que l'Américaine s'est imposée, rejoignant en quarts de finale la numéro un mondiale, Karolina Pliskova.


Kaia Kanepi domine Daria Kasatkina et se qualifie pour les quarts
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Retombée à la 418e place mondiale après une longue absence, l'Estonienne Kaia Kanepi s'est qualifiée lundi pour les quarts de finale de l'US Open aux dépens de la Russe Daria Kasatkina (6-4,-6-4).
Le retour au plus haut niveau se précise pour Kaia Kanepi. Après une saison 2016 à seulement six matches sur le circuit professionnel, l'Estonienne a refait surface en juin dernier et n'a disputé qu'un tournoi, remporté (Essen), avant de se présenter à l'US Open. Passée par les qualifications, Kanepi s'est qualifiée lundi pour les quarts de finale en venant à bout de la Russe Daria Kasatkina, 38e joueuse mondiale (6-4, 6-4).
Un quart à l'US Open, première depuis 2010
En s'appuyant sur sa puissance, qui l'a parfois empêché de jouer juste, Kanepi a profité de la fébrilité de son adversaire au service (6 breaks concédés) pour l'agresser et s'installer dans le court. Alors qu'elle menait 5-3 dans la première manche, Kanepi a fait durer le suspense en laissant Kasatkina revenir à 5-4 mais cette dernière a ensuite encaissé un jeu blanc sur son service pour offrir la première manche à sa rivale.
Très à l'aise dans le deuxième set, Kanepi a mené 4-1 avant de connaître un passage à vide. Les deux joueuses ont alors échangé les breaks à partir de 4-2 en faveur de l'Estonienne, lui permettant de retrouver les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois depuis quatre ans. La dernière fois que Kaia Kanepi avait atteint ce stade de la compétition à New York, c'était en 2010. Mercredi, elle affrontera Madison Keys (n°15) ou Elina Svitolina (n°4).
 
Dernière édition:
Juan Martin Del Potro, le coup droit pour arme fatale
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Huit ans après la finale de l'US Open 2009, Juan Martin Del Potro et Roger Federer se retrouvent ce mercredi à New York, en quarts de finale de l'édition 2017. L'Argentin, opéré quatre fois des poignets dans l'intervalle, peut toujours s'appuyer sur son coup droit, plus que jamais l'arme fatale de son jeu.
Huit ans après leur finale épique à New York, c'est l'heure des retrouvailles entre Juan Martin Del Potro et Roger Federer à l'US Open, mercredi en quarts de finale sur le Stadium Arthur Ashe. Huit ans ont passé, donc, depuis ce premier (et seul à ce jour) titre du Grand Chelem de l'Argentin, quand le Suisse, lui, a porté son total de couronnes majeures à dix-neuf. Après toutes ses galères (quatre opérations aux poignets), «Delpo» n'est plus tout à fait le même, mais s'il y a bien une chose qui, dans son jeu, n'a pas changé depuis ce mois de septembre 2009, c'est ce coup droit ravageur, brutal, presque bestial.
Un coup, quasiment exclusivement frappé à pleine puissance et qu'il maîtrise à la perfection, avec lequel il a électrisé les foules et fait plier les ténors du circuit (Federer excepté) ces quatorze derniers mois : Wawrinka à Wimbledon (2016), Djokovic et Nadal aux Jeux Olympiques de Rio, Murray à Glasgow puis Cilic à Zagreb en Coupe Davis.
Un bruit sec, accompagné d'un cri rauque
À chaque fois, son coup droit s'est mué en arme de destruction massive. Face à Djokovic, dans l'arène enivrée de la cité carioca, Juan Martin Del Potro, segments immenses (1,98m) et carrure massive (97 kg), avait réussi 29 coups droits gagnants en deux sets. Un total ahurissant, qui avait mis K.-O. debout le Serbe, en larmes à sa sortie du terrain. Lundi, malgré son état grippal, l'Argentin en a lâché 16 contre Dominic Thiem, dont douze dans les deux seules dernières manches. Toujours avec ce bruit sec si caractéristique à la frappe, qui scotche le néophyte à la première écoute, accompagné de ce cri rauque qui semble ajouter encore un peu plus de poids à l'ogive.
Si Del Potro a toujours pu compter sur ce coup droit maousse, celui-ci est devenu une pièce encore plus centrale de son jeu après ses trois opérations au poignet gauche, qui ont eu pour effet de considérablement diminuer l'efficacité de son revers. «En revers, je lui donne 9/10, assurait son ancien entraîneur, Franco Davin, en 2008, durant la folle série de son poulain (23 victoires de suite), même pas vingt ans. Sur ce coup, il est tellement facile... En coup droit, je mettrai un 7. Sur les balles courtes et basses, il a encore des problèmes. Mais il a énormément progressé. Techniquement, c'est le changement fondamental de ces derniers mois. Sa prise en coup droit est maintenant plus fermée et il ne le frappe plus en arrière.»
Bob Brett : «Avec son coup droit, il fonce sur son adversaire comme un train»
Contrairement à ses glorieux compatriotes, terriens compatibles, Del Potro n'a jamais été un grand adepte du lift. Son formateur, Marcelo Gomez, l'a très vite orienté vers un coup droit frappé fort et à plat, plus adapté à son gabarit et aux surfaces rapides. Ce n'est qu'en 2009, année de sa conquête majeure, que Del Potro a ajouté une dose de lift à ce coup, pour gagner en sécurité et ainsi devenir, en fin d'été, le premier à briser l'hégémonie du duo Nadal-Federer en Grand Chelem. «Normalement, les gars font pas mal tourner la balle, lui aussi, mais elle est à peine recouverte, jugeait Bob Brett, ancien coach de Becker ou Ivanisevic, il y a quelques années. Vu de loin, on a l'impression qu'il frappe tout à plat. Mais, si on l'observe près du court ou à l'entraînement, on se rend compte qu'il met une légère rotation dans la balle. C'est comme ça qu'il place l'adversaire sur la défensive. Il fonce sur lui comme un train.»

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Julien Benneteau et Edouard Roger-Vasselin éliminés aux portes des demies par les frères Bryan
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En quart de finale du double hommes de l'US Open mardi, la dernière paire française engagée (Julien Benneteau et Edouard Roger-Vasselin) a été battue par Bob et Mike Bryan (6-3, 7-5).

Julien Benneteau et Edouard Roger-Vasselin n'ont pas réussi à se défaire des emblématiques frères Bryan mardi en quart de finale du double de l'US Open. Les deux Français ont perdu en deux sets et 1h31 de jeu contre les deux Américains (6-3, 7-5). Ces derniers retrouveront une autre fratrie dans le dernier carré, Marc et Feliciano Lopez. L'autre demi-finale opposera Rojer et Tecau contre les numéros 1 mondiaux, Kontinen et Peers.


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Kevin Anderson domine Sam Querrey et se qualifie pour les demi-finales
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Kevin Anderson s'est qualifié pour les demi-finales de l'US Open, en s'imposant mercredi à 1h55 du matin (heure new yorkaise) face à Sam Querrey (7-6[5], 6-7[9], 6-3, 7-6[7], en 3h30). Le Sud-Africain affrontera vendredi Pablo Carreno Busta.
À 31 ans, Kevin Anderson (32e) disputera vendredi sa première demi-finale en Grand Chelem, face à Pablo Carreno Busta. Dans la nuit de mardi à mercredi, le Sud-Africain a remporté, à 1h50 du matin, son quart de finale face à Sam Querrey (29 ans), 21e mondial (7-6[5], 6-7[9], 6-3, 7-6[7], en 3h30). L'Américain n'a pu convertir une balle de deux manches partout dans le troisième tie-break du match.



Les trois clés du quart de finale entre Roger Federer et Juan Martin Del Potro
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Mercredi, Roger Federer et Juan Martin Del Potro se retrouvent à Flushing Meadows, en quarts de finale, huit ans après leur finale mémorable à l'US Open en 2009.
Juan Martin Del Potro et la récupération
Avant sa victoire contre Dominic Thiem, l'Argentin n'avait jamais gagné un match en Grand Chelem en étant mené deux sets à rien. En 2017, il n'avait jamais non plus battu un membre du top 8 en six tentatives. Sa perf de mardi peut le booster, à moins que son virus et les efforts fournis ne lui gâchent sa récupération. Federer, lui, va bien. «Del Potro, je sais qu'il est fort, mais moi, je me sens bien», dit-il d'un air entendu.
Roger Federer et la cadence
Le Suisse connaît bien les forces adverses. «Le service de Del Potro est identique à ce qu'il était avant qu'il se blesse. Il crée même encore plus de force, grâce aux progrès technologiques, notamment sur le matériel. Son coup droit ? Il est à plat, et quand c'est à plat, les marges sont plus minces. Il est capable de le déclecnher de plus loin. Ce que j'aime, c'est qu'il ne retient rien, il y va à fond. On a toujours l'impression qu'il est en retard, mais il est toujours en position et il traverse bien la balle.» Danger...
2009 et la revanche
En battant Roger Federer en finale à New York, en 2009 pour son unique titre en Grand Chelem, Juan Martin Del Potro avait mis fin à la série de 40 victoires du Suisse à New York. Une autre époque. Depuis la blessure au poignet de l'Argentin, le Suisse n'a rencontré qu'une fois Delpo, pour une victoire facile à Miami en mars (6-3, 6-4).
 
CoCo Vandeweghe se qualifie pour les demi-finales en dominant la n°1 mondiale Karolina Pliskova
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La numéro un mondiale, finaliste l'an passé à Flushing Meadows, est passé à côté de son match et a cédé en quarts de finale de l'US Open face à CoCo Vandeweghe (7-6[4], 6-3). Karolina Pliskova devait rééditer sa performance pour conserver son trône. C'est l'Espagnole Garbiñe Muguruza qui occupera la première place.
Le premier break de la partie était pour l'Américaine. Elle prenait le service de son adversaire à 1-1 sous les hourras du court Arthur Ashe. La New-yorkaise confirmait son break pour mener 3-1 en 11 minutes puis 4-2 en s'appuyant sur un service pour le moment solide. Mais Karolina Pliskova remportait son service puis débreakait dans la foulée, bien aidée par Vandeweghe qui claquait deux doubles fautes (4-4). L'Américaine sauvait une balle de set sur sa mise en jeu à 4-5 et se montrait la plus agressive pour égaliser à 5-5.
Pliskova tenait bon sur son engament pour mettre la pression à la locale (6-5) qui elle aussi assurait sa mise en jeu. Dans le jeu décisif, CoCo Vandeweghe se montrait à la fois plus agressive et plus calme, poussée par le public de Flushing Meadows, et se détachait rapidement pour mener 4-2 puis 5-2.
Pliskova trop fébrile
La Tchèque commettait une grosse faute pour offrir la première balle de set à l'Américaine sur son service. La 20e mondiale ne laissait pas passer sa chance et faisait parler sa meilleure arme (86% de points gagnés sur son premier service) pour s'adjuger la première manche : service gagnant. Pliskova en jetait sa raquette de rage (seulement 9 coups gagnants dans la première manche).
La deuxième manche débutait comme la première s'était achevée : CoCo Vandeweghe, déterminée, exprimait sa puissance au service pour faire la course en tête. Loin de son meilleur niveau, commettant trop de fautes directes, Pliskova subissait l'agressivité de l'Américaine en retour de service et cédait sa mise en jeu (3-1). Elle parvenait toutefois à débreaker dans la foulée mais concédait à nouveau son service (2-4).
L'Américaine tenait cette fois sa proie et se concentrait sur sa mise en jeu. Preuve de la fébrilité de la désormais futur ex-n°1 mondiale, elle demandait un challenge sur une balle qu'elle jugeait un peu longue mais la vidéo était sans pitié pour la Tchèque, complètement hors du coup (5-2). Son service gagné blanc dans la foulée ne changeait rien : CoCo Vandeweghe décrochait sa deuxième demie en Grand Chelem sur sa deuxième balle de match.

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Nadal sans pitié
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Le N.1 mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, s'est facilement qualifié mercredi pour les demi-finales de l'US Open en dominant le Russe Andrey Rublev, 53e au classement ATP, 6-1, 6-2, 6-2.
En demi-finale, vendredi, Roger Nadal sera opposé au Suisse Roger Federer, 3e mondial, ou à l'Argentin Juan Martin del Potro (N.28), opposés dans la soirée de mercredi à New York. En cas de qualification de Federer, il s'agira du premier match à l'US Open entre deux des meilleurs joueurs de l'histoire et, pour beaucoup, la finale avant la lettre de l'édition 2017, puisque l'autre demi-finale opposera le Sud-Africain Kevin Anderson (N.32) à l'Espagnol Pablo Carreno Busta (N.19).
Rafael Nadal, 31 ans, n'avait plus atteint le dernier carré de l'US Open depuis 2013, date de son deuxième titre dans le tournoi new-yorkais. Pour sa première participation à un quart de finale en Grand Chelem, Rublev, 19 ans, est passé complétement à côté de son sujet. Il n'a jamais approché le niveau qui lui avait permis de battre aux tours précédents le Bulgare Grigor Dimitrov (N.9) et le Belge David Goffin (N.14).

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Madison Keys complète un dernier carré 100% américain à l'US Open
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Madison Keys a aisément dominé Kaia Kanepi en deux manches (6-3, 6-3) et rejoint des demi-finales 100 % américaines. Du jamais vu depuis trente-six ans à l'US Open.

La balle de match terminée, Madison Keys a laissé échapper un cri qui en disait long sur la pression qu'elle avait ressentie tout au long de la journée. Après la victoire de CoCo Vendeweghe contre la numéro 1 mondiale Karolina Pliskova, Keys avait l'occasion de marquer l'histoire en complétant des demi-finales 100 % américaines, Sloane Stephens et Venus Williams s'étant qualifiées mardi. «J'étais très nerveuse, a reconnu la seizième joueuse mondiale. On se supportait les unes, les autres depuis deux jours et je suis contente d'avoir ajouté mon nom à la liste.»

C'est la première fois depuis 1981 que quatre Américaines composent le dernier carré à l'US Open. A l'époque, il s'agissait de Tracy Austin (vainqueur), Chris Evert, Martina Navratilova (finaliste) et Barbara Potter. La dernière fois en Grand Chelem qu'un tel exploit a été accompli par les Américaines, c'était lors de Wimbledon 1985 avec Chris Evert, Zina Garrison, Martina Navratilova et Kathy Rinaldi.

Hormis ce stress patriotique, Keys n'a jamais vraiment tremblé face à Kanepi, issue des qualifications et qui avait dû utiliser son classement protégé pour y entrer. L'Américaine n'a concédé que trois balles de break, toutes sauvées. De son côté, elle a concrétisé trois de ses huit opportunités puis a eu besoin de deux balles de match pour conclure, sur le service de l'Estonienne.

Opérée du poignet gauche à deux reprises, dont en juin dernier, la joueuse de vingt-deux ans n'espérait pas se retrouver à pareil niveau au début de l'été. «Si on m'avait dit ça avant Wimbledon, je ne l'aurais pas cru, a-t-elle avoué. Je suis tellement heureuse d'être là.» L'opposition face à Vandeweghe (22e mondiale) promet d'être musclée jeudi soir dans le stade Arthur-Ashe. «Ça va se jouer beaucoup au service et je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de longs échanges, désolée!», a-t-elle lancé à l'attention du public.



Juan Martin Del Potro terrasse Roger Federer en quart de finale de l'US Open
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Au terme d'un quart de finale très intense, Juan Martin Del Potro a éliminé Roger Federer à l'US Open (7-5, 3-6, 7-6[8], 6-4). Le duel Federer-Nadal n'aura pas lieu en demi-finale à Flushing Meadows.

L'Argentin Juan Martin del Potro a éliminé le Suisse Roger Federer, numéro 3 mondial et grand favori du tournoi, en quarts de finale 7-5, 3-6, 7-6 (10/8), 6-4, mercredi. En demi-finales vendredi, Del Potro, 28e mondial, sera opposé au numéro 1 mondial Rafael Nadal.


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Pour Roger Federer, «Juan Martin Del Potro a été le meilleur»
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Roger Federer a reconnu la supériorité de Juan Martin Del Potro en quart de finale de l'US Open. Sa seule satisfaction à l'issue de cette élimination, c'est de pouvoir enfin prendre du repos.
«Comment expliquez-vous votre performance et vos quatre balles de set manquées dans le tie-break de la troisième manche?
Je ne sais pas... C'est difficile à expliquer. Parfois, vous faites ce qu'il faut, votre adversaire aussi et ça se goupille mal pour vous. Je ne pense pas que j'ai mal joué. Je pouvais faire mieux bien sûr. Mais les décisions qu'on a prises ont fait que ce n'est pas allé dans mon sens. Je ne pense pas que ces quatre points fassent toute la différence. J'ai raté trop de balles pour rester en tête dans le match. Je n'ai pas réussi à le mettre en difficulté quand j'aurais eu besoin de le forcer à prendre de mauvaises décisions. Il a été meilleur aujourd'hui surtout dans les points importants.
Cette défaite est-elle encore plus frustrante vu que vous pouviez rencontrer Rafael Nadal pour la première fois ici en demie?
Je n'y pensais pas mais vous (les médias) oui. Ce n'est pas plus frustrant. Mon esprit n'était pas ailleurs sur le terrain. J'ai eu trop de difficultés depuis le début du tournoi pour me permettre de penser aussi à l'avance. J'ai connu une super année mais ce soir je suis tombé sur un joueur qui a été meilleur que moi. J'essaie juste de comprendre ce qu'il s'est passé et de passer outre cette défaite dans les heures, les jours ou les semaines qui viennent. C'est dommage mais Juan Martin le méritait plus. Je n'ai pas ma place en demie. Il a plus de chances que moi de battre Rafa. Je ne jouais pas suffisamment bien pour gagner le tournoi.
Après vos premiers tours très disputés, la fatigue a-t-elle joué un rôle dans ce match?
Il y a des choses qui se sont passées pendant la préparation et le début du tournoi qui ont abouti à ma performance d'aujourd'hui. C'est un de ces matches, où je n'étais pas dans un état d'esprit négatif mais je ne me sentais pas « safe », je dépendais trop de la performance de mon adversaire. Je me suis senti comme ça tout le tournoi alors que je n'avais pas eu ce sentiment à l'Open d'Australie ou à Wimbledon. Quand vous avez un coup droit dont vous n'êtes pas sûr qu'il aille où vous voulez et que vous savez que votre adversaire va vous envoyer une roquette en face... C'est une mauvaise sensation. Il y avait beaucoup d'opportunités et je n'ai pas réussi à la saisir. J'ai essayé jusqu'à la fin mais le smash dans le filet, des volées de coup droit dans la bâche, ça me marque. Il a fait des gros coups quand il le fallait et c'est pour ça qu'il mérite de gagner.
La possibilité de prendre la place de numéro 1 mondial va-t-elle altérer votre programme à venir?
Non, mon programme est toujours le même en fin de saison. Là tout de suite, la bonne chose, c'est que je vais avoir du repos. C'est ce que je me suis dit quand je sortais du court : enfin du repos ! Ensuite, j'espère être à 100 % pour la Laver Cup et puis je veux arriver tôt à Shanghai pour être prêt parce que ce tournoi est une priorité pour moi.»
 
Keys rejoint Stephens en finale
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L'Américaine Madison Keys s'est qualifiée jeudi pour la finale de l'US Open, sa première en Grand Chelem, à 22 ans. Elle affrontera samedi sa compatriote Sloane Stephens. Keys, 16e mondiale, a dominé sa compatriote Coco Vandeweghe (N.22) en deux sets 6-1, 6-2. Il s'agira de la première finale 100% américaine à l'US Open depuis 2002.



Williams a chuté face à Stephens

Elle réalisait jusqu’ici un tournoi parfait mais son parcours a pris fin jeudi. L’Américaine Venus Williams s'est inclinée en demi-finales (1-6, 6-0, 7-5), face à Sloane Stephens. Elle ne disputera donc pas trois finales en Majeurs cette saison.



Le programme de vendredi à l'US Open
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Juan Martin Del Potro
Arthur Ashe Stadium

A partir de 18h00, heure française

Finale double hommes

Pas avant 22h00, heure française

Kevin Anderson (AFS/n°28) – Pablo Carreno Busta (ESP/n°12)

Pas avant 23h30, heure française

Rafael Nadal (ESP/n°1) – Juan Martin Del Potro (ARG/n°24)


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Jean-Julien Rojer et Horia Tecau remportent le double
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Deux ans après leur dernier succès dans un tournoi du Grand Chelem, Jean-Julien Rojer et Horia Tecau ont remporté vendredi le double hommes de l'US Open après leur victoire en finale contre Marc Lopez et Feliciano Lopez (6-4, 6-3).

Avant d'assister aux demi-finales du simple hommes de l'US Open, le public du stade Arthur Ashe a pu vivre vendredi à la finale du double. Jean-Julien Rojer et Horia Tecau s'y sont imposés contre Marc Lopez et Feliciano Lopez. Le Néerlandais et le Roumain l'ont emporté en deux sets contre la paire espagnole (6-4, 6-3). Plus précis à la relance, le double vainqueur s'est offert un deuxième titre en Grand Chelem depuis le début de leur association en 2014 après Wimbledon en 2015.



(double femmes) : Martina Hingis et Chan Young-Jan en finale
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La Suissesse et la Taïwanaise se sont qualifiées vendredi pour la finale du double de l'US Open.

Martina Hingis et Chan Young-Jan se sont imposées en demi-finales face à l'Indienne Sania Mirza et la Chinoise Peng Shuai (6-4, 6-4). L'autre demie va opposer deux paires tchèques : Lucie Hradecka et Katerina Siniakova affrontent Lucie Safarova et Barbora Strycova.
 
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Martina Hingis se qualifie aussi pour la finale du double mixte

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La Suissesse Martina Hingis, déjà présente en finale du double femmes, s'est qualifiée vendredi pour la finale du double mixte en compagnie de Jamie Murray.
Quelques heures après avoir remporté la demi-finale du double féminin avec Chan Young-Jan, la Suissesse Martina Hingis a réussi à se qualifier pour la finale du double mixte. Associée à Jamie Murray, l'ancien n°1 mondiale a battu CoCo Vandeweghe et Horia Tecau. Le Roumain ne pourra pas faire le doublé après sa victoire dans le tableau du double masculin. Murray et Hingis retrouveront en finale Hao-Ching Chan et Michael Venus.



Kevin Anderson premier finaliste de l'US Open après sa victoire contre Carreno Busta
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Kevin Anderson s'est qualifié pour la première finale de Grand Chelem de sa carrière en venant à bout de l'Espagnol Pablo Carreno Busta (4-6, 7-5, 6-3, 6-4). Le Sud-Africain affrontera Rafael Nadal ou Juan Martin Del Potro.
On s'attendait à ce que soit cet US soit très, très Open, en l'absence de quatre membres du top 10 (Djokovic, Murray, Wawrinka et Nishikori), mais de là à anticiper la présence de Kevin Anderson en finale à Flushing Meadows dimanche, certainement pas. Le Sud-Africain de trente et un ans disputera sa toute première finale de Grand Chelem grâce à sa victoire contre l'autre invité surprise du dernier carré, l'Espagnol Pablo Carreno Busta (4-6, 7-5, 6-3, 6-4). Il est le premier joueur d'Afrique du Sud à réaliser cette performance depuis un autre Kevin, Curren, en 1985 à Wimbledon, le dernier l'ayant réalisé à l'US Open étant Cliff Drysdale en 1965. Le 32e mondial devient également le joueur le plus mal classé à atteindre la finale du Majeur new-yorkais depuis l'instauration du classement ATP en 1973.
Anderson a certes profité d'un tableau favorable à New York - moins que Carreno Busta, qui a affronté quatre qualifiés (King 308e, Norrie 225e, Mahut 115e et Shapovalov 69e) puis Diego Schwartzman (33e) en quarts - et de l'élimination précoce d'Alexander Zverev, 6e mondial et vainqueur du Masters 1000 de Montréal en août, qu'il devait affronter au troisième tour. Mais il s'est aussi montré extrêmement solide tout au long de la quinzaine, en particulier sur son engagement. En six matches, il n'a concédé sa mise en jeu qu'à cinq reprises !

Anderson : «Mes émotions ont pris le dessus à la fin. Je suis au septième ciel»
Contre Carreno Busta, il l'a pourtant perdue dès le premier set. Très tendu, il a commis plus d'erreurs qu'à son habitude (14 fautes direct dans cette manche, pour seulement 8 coups gagnants), ce dont a profité l'Espagnol pour breaker et prendre les devants. Mais, au fur et à mesure que la partie avançait et à force de s'encourager après chaque point remporté, Anderson a progressivement pris le dessus face au 19e mondial dont l'incroyable couverture de terrain ne suffisait plus. Un break à 6-5 dans le deuxième set, à 2-1 dans le troisième et à 2-2 dans le quatrième lui ont donné l'avantage. La première balle de match fut la bonne et Anderson s'est précipité dans le box où se trouvait son clan, en premier lieu son frère Greg, avec qui il a joué «des millions d'heures» depuis qu'il a cinq ans.
«Je ne sais pas quoi dire ! Ça a été une longue route, ça a été dur mais ça a été un privilège de jouer face à certains des plus grands joueurs de l'histoire et c'est bien que certains nous aient donné une chance d'aller loin dans ce tournoi, a-t-il malicieusement glissé à la fin du match. C'est la première fois pour nous deux sur le plus grand terrain de tennis du monde à un tel niveau de compétition. Mes émotions ont pris le dessus à la fin. Je suis au septième ciel.» En finale, Anderson affrontera Rafael Nadal ou Juan Martin Del Potro, qui s'affrontent un peu plus tard dans la nuit.



Rafael Nadal domine Del Potro en deux temps en demi-finale de l'US Open
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Bousculé dans le premier set, Rafael Nadal a dominé le reste de sa demi-finale face à Juan Martin Del Potro à l'US Open (4-6, 6-0, 6-3, 6-2). Dimanche, il visera un troisième titre à New York.
Après avoir fait illusion pendant un premier set brillamment remporté, Juan Martin Del Potro s'est incliné en quatre manches face à Rafael Nadal en demi-finale de l'US Open (4-6, 6-0, 6-3, 6-2) vendredi soir. L'Espagnol affrontera Kevin Anderson en finale, dimanche, pour tenter d'emporter un troisième titre à New York après 2010 et 2013.
«Ça représente beaucoup pour moi, a-t-il lâché, un immense sourire sur le visage. C'est une incroyabe saison après quelques années compliquées pour moi, des blessures, des moments difficiles... Cette année a été pleine d'émotions depuis le début et c'est génial d'être de retour en finale sur ce court, devant ce public.»
Dans un Stade Arthur-Ashe plein à ras bord, les supporters argentins ont pu y croire pendant cinquante minutes, soit la durée du premier set. Pendant cette entame, Del Potro est apparu un petit ton au-dessus, avec un revers fiable et un coup droit toujours aussi redoutable. L'Argentin s'est fourni la première balle de break à 1-1. Un premier avertissement pour Nadal qui s'en sortait mais cédait finalement deux jeux plus tard. A 2-2, Del Potro voyait son retour taper la bande pour venir mourir de l'autre côté du filet. Ce break chanceux, «Delpo» n'allait pas le gaspiller pliant la manche sur la deuxième occasion d'un coup droit gagnant supersonique (6-4).
C'est juste après que le match a complètement basculé en faveur de l'Espagnol, supporté par le golfeur Tiger Woods dans sa box. Un Nadal plus précis, plus offensif aussi d'un côté, un Del Potro moins saignant de l'autre, les neuf jeux suivants étaient à sens unique. Le numéro 1 mondial rempochait la deuxième manche en 27 minutes (6-0) avec treize coups gagnants pour une seule faute directe. Il continuait sur ce rythme en début de troisième set, faisant le break d'entrée, au terme d'un magnifique échange, conclu par un coup droit gagnant le long de la ligne qui prenait Del Potro à contrepied. «J'avais perdu le premier set donc je devais changer quelque chose, a analysé l'Espagnol sur le terrain. Je ne jouais pas mal mais un peu trop sur son revers. Il m'attendait là bas et il avait des opporunités de couvrir parce que je tapais trop sur ce côté. J'ai essayé de le faire plus bouger, d'être plus imprévisible.»
L'Argentin s'est ensuite repris et les débats se sont équilibrés (6-3 au troisième). Mais une nouvelle baisse de régime lui a été fatale. A 1-1 au quatrième, trois fautes directes consécutives de Del Potro donnaient le break à Nadal (2-1), qui confirmait encore deux jeux plus tard bien aidé par deux nouvelles fautes directes et une double faute de son adversaire (4-1). Il n'avait plus qu'à contrôler la fin de partie. Après 2 h 28 de jeu, il validait sa première balle de match, sur un dernier passing de revers, et validait sa participation à une quatrième finale à l'US Open après 2010, 2011 et 2013. Il poursuit également sa série de victoire en demi-finale de Grand Chelem (15e de suite depuis sa défaite contre... Del Potro en 2009 ici). «Quand on est là, c'est qu'on a déjà gagné quelques matches donc on a un certain niveau de confiance, a-t-il expliqué. J'espérais que les trois sets contre Leonard Mayer étaient un tournant pour moi dans le tournoi et ça a été le cas.»



Del Potro est «en colère» après sa défaite en demi-finales de l'US Open contre Nadal
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Juan Martin Del Potro était agacé d'avoir manqué l'occasion d'atteindre la finale de l'US Open mais reconnaissait la supériorité de Rafael Nadal.
Juan Martin Del Potro, battu par Rafael Nadal en demi-finale de l'US Open : «Je n'ai jamais eu le contrôle du match, j'ai été chanceux de le breaker avec la balle sur la bande du filet au premier set. Rien de spécial n'est arrivé après. Il a juste mieux joué. Je ne pouvais pas aussi bien frapper mon revers qu'en début de match. C'est un gaucher donc il pouvait trouver facilement mon côté gauche. Il a joué de manière très intelligente à partir du deuxième set et il a dominé le reste du match. C'était la première fois que j'ai été dominé comme ça par lui mais c'est aussi la première fois que je l'affronte sans un bon revers.
Je suis en colère de laisser passer une chance comme ça mais peut-être que demain, je serai plus calme et je me rendrai compte de ce que j'ai fait dans ce tournoi. Je me sentais mieux avec mon revers mais c'était insuffisant pour gagner un titre ou battre deux tops joueurs à la suite. Parce qu'on dépend trop de ce qu'ils font eux. Face à Nadal, il faut réussir des coups gagnants des deux côtés. Quand vous n'avez pas assez de confiance pour jouer trois ou quatre heures avec le revers face à lui, ce n'est qu'une question de temps avant de perdre son service. Il a joué très intelligemment parce que j'étais prêt sur mon côté gauche et quand il allait de l'autre côté, il gagnait le point.»



Nadal a «changé de tactique» pendant sa demi-finale remportée contre Del Potro
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«Comment analysez-vous cette qualification en finale ?

C'est un jour important pour moi, une victoire importante contre un grand adversaire. Il avait accumulé de la confiance avec ses victoires contre Roger (Federer) et Dominic (Thiem). Il a joué beaucoup de matches difficiles dans le tournoi. Moi, j'ai joué un match solide. Après le premier set, j'ai changé de tactique. Ça a fait la différence. Je sentais bien la balle au premier set, mais je me suis trompé dans ma façon de jouer. J'ai compris qu'il fallait que je sois un peu plus imprévisible, parce qu'il m'attendait sur son revers. Il ne bougeait pas de ce côté. Moi je devais couvrir tout le court, lui seulement 60%, donc c'était un gros avantage pour lui. J'ai complètement changé de stratégie en jouant beaucoup plus sur son coup droit, long de ligne ce qui m'a rendu moins prévisible. C'est devenu plus dur pour lui car il ne savait plus où aller. Il arrivait plus souvent sur son revers en mouvement, et c'est plus difficile pour lui que quand il frappe son revers à l'arrêt. Ensuite, je pense que je n'ai pas fait beaucoup de fautes après le premier set et j'ai frappé de bons coups gagnants. J'ai bien servi, très bien même. Globalement, j'ai fait un très bon match. Je suis heureux de mon niveau de jeu.
Pourquoi la stratégie consistant à jouer sur son revers n'a pas fonctionné au premier set ?
Je suis arrivé sur le court avec l'idée de frapper plus sur son revers. Je me disais qu'il fallait que j'aille sur son coup droit, mais je n'avais pas la bonne détermination au début pour le réussir. Parfois, il faut perdre ou voir que les choses ne vont pas dans ton sens pour se décider à changer. Après avoir perdu le premier set, je me suis dit que si je continuais comme ça, je risquais d'avoir deux sets de retard. Donc j'ai changé de tactique et ça a bien marché. Je suis en confiance, je fais les bonnes choses. Et mon service a très bien marché. Au premier set, je visais trop son revers sur mon service aussi. Ensuite j'ai changé mon rythme de service. C'était très important. Mais surtout, après le premier set, il ne pouvait plus enchaîner les frappes dans des bonnes positions. Ça a fait la différence.
«Je vais me battre pour gagner un nouveau titre ici, mais ma saison est déjà réussie»
Comment expliquez-vous votre très bon niveau de jeu cette saison après plusieurs années marquées par des blessures ?
Quand je suis arrivé en Australie, je sentais que je jouais à un très haut niveau. Mais après, il faut gagner des matches. Il faut faire pareil en compétition. C'est une question de confiance. Ce sont des automatismes sur le court qui viennent avec l'accumulation des matches. Tu n'as plus besoin de réfléchir à ce que tu dois faire dans les moments importants. Ça vient tout seul. Et tout ça, ça arrive quand tu gagnes beaucoup de matches d'affilée. Donc le début d'année a été très positif, mais la saison sur terre a été incroyable. Ça m'a donné beaucoup de confiance, ça m'a permis d'être plus calme. Et je suis en finale ici. C'est déjà un grand résultat pour moi. Il me reste un dernier match contre un adversaire très costaud, il faut que je me prépare. C'est très certainement le match le plus important qu'il me reste à jouer cette saison.
Vous êtes donc à une victoire de remporter deux Grands Chelems dans la même année...
Vous savez, le plus important pour moi, au-delà de gagner des Grands Chelems, c'est d'être heureux. Je suis heureux si je suis en bonne santé et si je me sens compétitif. C'est ce qui s'est passé cette année. Gagner à Monte-Carlo, Barcelone, Madrid, Roland-Garros, être en finale ici, tout ça me rend heureux. Gagner ou perdre la finale fera une grande différence, mais je suis déjà très content de tout ce qui m'est arrivé cette année. Je vais me battre pour gagner un nouveau titre ici. Mais ma saison est déjà réussie.»


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Martina Hingis et Jamie Murray remportent le double mixte à l'US Open
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La Suissesse Martina Hingis et le Britannique Jamie Murray, têtes de série n°1, ont remporté samedi le tournoi de double mixte de l'US Open, la 4e et dernière manche du Grand Chelem de tennis, en battant en finale la Taïwanaise Chan Hao-Ching et le Néo-Zélandais Michael Venus, têtes de série n°3, 6-1, 4-6, 10/8. La rencontre a duré 1 heure et 9 minutes.
Hingis, ancienne N.1 mondiale en simple et en double dames, a décroché à 36 ans son 24e titre du Grand Chelem, le septième en double mixte, vingt ans après sa retentissante victoire en finale de l'US Open 1997 contre Venus Williams à seulement seize ans.
Murray, frère aîné d'Andy, compte désormais à son palmarès cinq titres du Grand Chelem, dont trois en double mixte.
Déjà victorieux à Wimbledon
Hingis et Murray avaient déjà remporté le titre à Wimbledon en juillet dernier pour le début de leur association et sont invaincus avec un bilan de dix victoires en autant de matches.
Hingis n'a jamais connu la défaite dans une finale en double mixte. Elle affiche six trophées à son palmarès dans la spécialité, mais un seul à Flushing Meadows où elle avait triomphé en 2015 en compagnie de l'Indien Leander Paes. Il y a deux ans, elle avait même également remporté le double dames à New York, associée à l'Indienne Sania Mirza.
Elle peut d'ailleurs encore réussir le même doublé à l'US Open 2017. Partenaire en double dames de la Taïwanaise Chan Yung-Jan, elle affrontera en effet dimanche en finale les Tchèques Lucie Hradecka et Katerina Siniakova.
En attendant elle a déjà empoché un chèque de 150.000 dollars, environ 125.000 euros, à partager avec Murray.



Rojer et Tecau remportent le double à l'US Open
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Le Néerlandais Jean-Julien Rojer et le Roumain Horia Tecau ont remporté le tournoi de double messieurs de l'US Open en battant vendredi en finale les Espagnols Marc et Feliciano Lopez 6-4, 6-3.
Il s'agit du deuxième titre en Grand Chelem de la paire néerlando-roumaine, qui avait remporté Wimbledon en 2015, et de leur quatrième titre cette année après Dubai, Genève et Winston-Salem.
Discours politique
Après sa victoire, Rojer qui a porté tout au long du tournoi un tee-shirt représentant la Statue de la Liberté, a livré un discours à caractère politique en référence à l'actualité depuis l'élection de Donald Trump.
"Défendre la paix et la liberté"
"Je vis aux Etats-Unis depuis que j'ai douze ans, c'est un grand pays, je suis heureux qu'ils m'aient laissé vivre ici et donné le possibilité de faire ce que je fais, j'espère qu'on va continuer à offrir de telles opportunités à tout le monde", a-t-il expliqué. "L'idée (du tee-shirt) est venue après ce qu'il s'est passé à Charlottesville pour défendre la paix et la liberté", a-t-il ajouté.
Charlottesville
Le mois dernier, à Charlottesville, en Virginie, une manifestation de militants d'extrême droite américaine a dégénéré lorsqu'une femme de 32 ans a été tuée par un sympathisant néonazi qui a intentionnellement percuté des contre-manifestants antiracistes avec son véhicule.




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Sloane Stephens dans la cour des grandes

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L'Américaine Sloane Stephens (WTA 83) a remporté à 24 ans son premier titre du Grand Chelem dès sa première finale en battant sa compatriote Madison Keys (WTA 16), 6-3, 6-0, samedi à New York.
Stephens a ainsi décroché avec une impressionnante sérénité le cinquième titre de sa carrière, de loin le plus important qui lui garantit un gain de 3,7 millions de dollars (3,07 millions d'euros).
La Floridienne est la première Américaine sacrée en Grand Chelem depuis Jennifer Capriati à l'Open d'Australie 2002 et à l'US Open depuis Lindsay Davenport en 1998, qui ne s'appelle pas Venus ou Serena Williams.
Elle a bouclé en beauté avec ce titre un incroyable parcours: privée de compétition pendant onze mois à cause d'une fracture de fatigue à un pied et retombée à la 957e place mondiale, elle n'a fait son retour en compétition qu'en juillet.
Elle avait atteint à la surprise générale les demi-finales des tournois de Toronto et de Cincinnati pour se présenter à New York en outsider.
Après avoir éliminé notamment l'Italienne Roberta Vinci au 1er tour, la Slovaque Dominika Cibulkova au tour suivant et surtout sa compatriote Venus Williams en demis, Stephens a nettement dominé son adversaire et amie dans la vie, beaucoup plus nerveuse.
Elle a fait le break dès le cinquième jeu et n'a jamais été mise en danger dans un premier set empoché en 30 minutes de jeu avec 17 fautes directes de Keys.
Keys, opérée à deux reprises d'un poignet en 2017, n'a pas trouvé de solution dans la seconde manche où elle a perdu pied.
Toujours aussi fébrile face à une Stephens implacable (6 fautes directes seulement contre 30), elle a perdu son service d'entrée pour être menée 3 à 0, puis a concédé encore sa mise en jeu sur une énième faute directe.
Menée 4-0, elle s'est offert trois balles de debreak repoussées avec autorité par Stephens, puis a laissé la victoire à Stephens à la troisième balle de match après 61 minutes de jeu.
En larmes, elles se sont longuement ensuite étreint au milieu du court et sont restées assises côte à côte pour attendre la cérémonie de remise des trophées.
 
Dernière édition:
A la découverte de Kevin Anderson, le surprenant adversaire de Rafael Nadal en finale
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A 31 ans, Kevin Anderson va disputer sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem. Découverte du géant Sud-Africain.
C’est le premier joueur de plus de deux mètres à atteindre la finale d’un tournoi du Grand Chelem
Du haut de ses 2,03 mètres, Kevin Anderson est déjà entré dans l’histoire en devenant le premier joueur de plus de deux mètres à atteindre une finale d’un Grand Chelem. Le record était pointé auparavant à 1, 98 m avec notamment Juan Martin del Potro (2009). Par ailleurs, Kevin Anderson, 32e mondial, est le tennisman le moins bien classé à accéder à la finale de l'US Open ! Anderson, qui affiche à son palmarès trois titres ATP (Johannesburg, Delray Beach, Winston-Salem) avait déjà brillé à New York, il y a deux ans, en y atteignant les quarts de finale. Il avait notamment fait tomber Andy Murray en 8es, mettant fin, au passage, à sept éliminations en huitièmes de finale en Grand Chelem…
Il a accumulé les blessures en 2016
«Je suis au 7e ciel, il y a 9 mois on m'a dit que je devais me faire opérer d'une hanche et maintenant, je suis en finale dans l'un des plus grands tournois du monde». Dans l’ombre des Nadal et Federer, Anderson revient de loin et signe l’un des come-backs les plus retentissants de 2017. Après son quart à l’US Open, ce redoutable serveur avait ainsi grimpé à la 10e place mondiale en octobre 2015, mais avait ensuite collectionné les pépins physiques (genou, épaule, cheville). Il a surtout été blessé à une hanche (déchirure du labrum acétabulaire). Une blessure qui l'a privé de compétition jusqu'à mars dernier. Il avait ainsi reculé jusqu'à la 80e place mondiale, à l’issue d’une triste année 2016 (17 victoires, 21 défaites), avant de réussir un come-back assez spectaculaire ces derniers mois
C’est l’un des tubes de l’été 2017
Après un printemps et un début d’été assez régulier (demi-finale à Estoril, quart à Genève, 8es à Roland-Garros et Wimbledon), le Sud-Africain est monté en puissance au mois d’août et a fait un bond au classement ces dernières semaines, grâce notamment à sa finale au tournoi de Washington fin juillet et son quart de finale du Masters 1000 de Montréal en août. Profitant d’un bas de tableau dévasté lors de l’US Open, il confirme sa très belle forme ces quinze derniers jours. Quoiqu’il arrive, il grimpera aux alentours de la 15e place mondiale grâce à cette place de finaliste. Il pourrait même faire son retour dans le top 10 en cas de sacre.
Il a fait ses armes tennistiques aux États-Unis et y a rencontré sa femme
Floridien d'adoption depuis plusieurs années, Kevin Anderson peut être considéré comme le plus américain des Sud-Africains. Né à Johannesburg, Kevin Anderson a commencé à jouer au tennis à l’âge de 6 ans. Mais c’est aux États-Unis, où il est installé depuis qu'il a 18 ans, qu’il a parfait sa formation à l’université d’Illinois entre 2005 et 2007, où il a tout raflé, trois fois titré en simple et deux fois en double dans le Championnat universitaire américain (NCAA), avant de passer pro en 2007. C’est sur le campus qu’il a également rencontré sa future femme, Kelsey O’Neal qui évoluait dans l’équipe de golf de l’Université d’Illinois. Cette dernière décrit dans un blog plein d'humour la vie «glamour» des femmes de joueurs.
Il a le soutien des meilleurs golfeurs de son pays et des Springboks
Kevin Anderson est devenu le premier Sud-Africain en finale de l'US Open depuis 1965. Cliff Drysdale s'était alors incliné face à l'Espagnol Manuel Santana. Le dernier sacre d'un Sud-Africain en Grand Chelem remonte à 1981 lorsque Johan Kriek avait remporté l'Open d'Australie... C’est dire que la présence d’Anderson en finale d’un Grand Chelem est un événement dans le pays du rugby et du golf. Le géant peut compter sur le soutien de grandes figures du sport sud-africain «Je n'ai jamais ressenti ça avant, mais là, je perçois que j'ai tout le pays derrière moi. J'ai vu des messages de soutien d'Ernie Els et Louis Oosthuizen, deux grands golfeurs que j'avais rencontrés en Floride (où il réside à Delray Beach) ». Les Springboks sur leur compte Twitter officiel ont également affiché des encouragements officiels.




Anderson face au défi Nadal : «J’ai hâte d’y être»
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A 31 ans, le Sud-Africain va vivre sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem, après avoir battu Pablo Carreño Busta (4-6, 7-5, 6-3, 6-4). Il retrouvera Rafael Nadal dimanche.
Kevin Curren, le dernier Sud-Africain à avoir atteint la finale d’un Grand Chelem, avait dit qu’il faudrait lâcher une bombe atomique sur l’US Open... On peut imaginer que votre sentiment est tout autre ?
Clairement! C’est vraiment génial d’être dans cette position, j’ai travaillé très dur pour y arriver. C’est un super feeling de me retrouver sur cette scène. Le plus important, c’est que je me suis donné les moyens d’être en finale et maintenant je vais pouvoir jouer pour un trophée du Grand Chelem. C’est vraiment un sentiment incroyable. J’ai besoin de me préparer. Ce sera forcément un match compliqué derrière, mais là j’essaie surtout de me relâcher un petit peu et d’essayer de simplement apprécier le match d’aujourd’hui.
Vous avez été beaucoup blessé ces dernières années, pratiquement dans tout votre corps. Auriez-vous pu imaginer vous retrouver ici aujourd’hui ?
L’année dernière fut très compliquée pour moi. Beaucoup d’arrêts, de reprises… C’était très frustrant, car certaines blessures m’ont forcées à quitter le circuit, mais il y en avait aussi plusieurs qui m’ont juste constamment gêné, qui ne me permettaient pas de jouer au niveau requis. L’une qui amène à l’autre, un peu de tout ça. A la fin de l’année, j’ai failli me faire opérer de la hanche, qui me gênait beaucoup. J’ai eu de la chance d’y échapper. Ça m’a beaucoup affecté de ne pas pouvoir aller en Australie en début de saison. J’avais travaillé très dur. Je pouvais frapper la balle super bien, mais je n’avais pas l’état de forme pour jouer les matchs.
J’ai toujours été très critique envers moi-même. Je crois que je suis plus patient désormais
(Kevin Anderson)
C’était votre première demi-finale en tournoi majeur, mais ce sera encore différent dimanche, comment anticipez-vous cette finale ?
Je vais me retrouver contre quelqu’un qui a déjà connu ça, alors que c’est tout nouveau pour moi. Mais je crois aussi que je me suis très bien débrouillé pour mettre tous les facteurs extérieurs de côté pendant ce tournoi. Je me suis occupé de moi-même, de mon côté du terrain. Ça a bien marché, donc je ne vais pas faire grand-chose de différent. C’était assez physique ce soir et il faudra que je sois à 100%.
Pensez-vous qu’il faudra qu’il y aura aussi de nouvelles choses à gérer, sachant que ce sera tout nouveau comme vous l’avez dit ?
Oui, je suis sûr que ce sera assez différent de ce que j’ai vécu jusque-là, lorsque je vais rentrer sur le court dimanche. Mais cela va être vraiment essentiel pour moi d’essayer, autant que possible, de bloquer tout cela. Il y aura sûrement une ou deux choses à gérer… Je pense que les routines que j’ai sur le terrain sont faîtes pour ça. Vous pouvez être nerveux à chaque match. Là ce sera juste à une autre échelle, donc il faudra que je me repose encore plus là-dessus. J’ai hâte d’y être, j’ai travaillé très dur pour y arriver. C’est génial que je m’en sois donné l’opportunité. Je serai très excité dimanche…
Pouvez-vous parler de l’aspect mental, et comment vous avez travaillé là-dessus cette année ?
Quand vous regardez juste les entrainements, tout le monde est incroyable. La partie mentale est une composante énorme. Les meilleurs, ils ont vraiment cette force, ce sont les meilleurs compétiteurs. J’ai toujours été très critique envers moi-même. Je crois que je suis plus patient désormais. J’ai l’impression que c’est quelque chose que j’ai réussi à ajouter ces derniers mois. J’essaie d’être un peu plus positif.
Nadal est l’un des plus grands compétiteurs de tous les temps
(Kevin Anderson)
Vous sortez du court Arthur Ashe, qui s’était beaucoup impliqué pour votre pays, Nelson Mandela avait aussi un intérêt certain pour le tennis… Votre succès peut-il servir d’exemple en Afrique du Sud ?
Les gens aiment beaucoup le tennis dans mon pays, beaucoup de gens y jouent. Nous avons par contre beaucoup de difficultés à produire des joueurs pros. Quand je reviens à la maison, il y a beaucoup d’intérêt… Vous me citez deux exemples qui ont une influence énorme. Mon souhait, je l’ai toujours dit, c’est que je puisse inspirer les gamins à sortir et jouer au tennis. Parce que cela peut paraître inatteignable si vous n’avez pas d’exemples proche de vous, que vous êtes éloigné de tout. C’était mon cas. J’essaie d’aller dans les écoles, autant que possible, avoir un impact. Je me concentre sur la jeunesse. Le tennis est un super sport, peu importe le niveau que l’on atteigne. Il y a beaucoup de leçons de vie…
Il y a une vraie passion pour le sport en Afrique du Sud, et certains des tout-meilleurs sportifs vous ont apporté leur soutien. On imagine que cela vous touche ?
Oui, c’est génial. Il y a tellement de super sportifs en Afrique du Sud. Je voyage énormément, donc je ne peux pas passer beaucoup de temps avec eux… A certains moments, je me suis retrouvé avec notre équipe nationale de rugby, il y a quelques années. Là il y a plusieurs joueurs de golf qui vivent près de chez nous. J’ai passé du temps avec Ernie Els notamment. Louis Oosthuizen et Charl Schwartzel aussi. J’essaie vraiment de faire partie de ce club de champions, ils ont gagné lors des tournois majeurs… J’ai adoré voir Louis et Charl venir me soutenir aujourd’hui.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur Rafael Nadal, au cas où vous le jouiez dimanche (ce qui n’était pas certain à ce moment-là) ?
Nadal est, selon moi, l’un des plus grands compétiteurs de tous les temps. Point-barre. C’est un combattant extraordinaire. Il contrôle vraiment bien tout le court, en tout cas les quelques fois où je l’ai joué. Il va falloir que je sois dominant et que j’essaie de contrôler les échanges autant que possible, car si vous le laissez faire, cela devient très difficile.


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Nadal s’offre un troisième titre à New York et un 16e trophée majeur
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Le numéro un mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, s'est rapproché un peu plus du record du Suisse Roger Federer du nombre total de titres en Grand Chelem, en s'imposant dimanche en finale de l'US Open face au Sud-Africain Kevin Anderson. Le Majorquin remporte ainsi son 16e tournoi du Grand Chelem, et son 3e US Open, après avoir déjà triomphé cette année à Roland Garros.
Nadal s'est défait du surprenant Kevin Anderson, 32e mondial et 28e tête de série à Flushing Meadows, en 2h27 sur le score de 6-3 6-3 6-4. Avant cette année, le Sud-Africain n'avait jamais été plus loin qu'un quart de finale à New York. Il s'agissait pour lui, à 31 ans, d'une première finale dans l'un des quatre tournois majeurs qui rythment la saison.
Le Suisse Roger Federer, ancien roi du circuit, totalise 19 titres en Grand Chelem. Il a été sorti cette année en quart de finale par l'Argentin Juan Martin del Potro (ATP 28/N.24).
Si l'US Open 2017 n'a ainsi pas ménagé les cadors, dont le Bâlois, la logique a été en revanche scrupuleusement respectée en finale. Nadal, qui disputait sa 23e finale en Grand Chelem, a dominé son adversaire, s'imposant avec autorité. A 31 ans, il affiche désormais un total de 74 titres à son palmarès.
Alors que son dernier titre sur ciment remontait à janvier 2014 (Doha), "Rafa" a montré que, comme à ses plus belles années, rien ne lui résistait et que sa piètre saison 2016, perturbée par une blessure à un coude, n'était plus qu'un lointain souvenir.
Dans le premier set, alors que Nadal remportait facilement ses jeux de service, Anderson, particulièrement vulnérable sur ses deuxièmes balles de service, était rapidement sous pression: il lui a fallu ainsi batailler près de dix minutes pour remporter son deuxième jeu de service. Il a repoussé quatre balles de break, avant de céder, en envoyant une attaque de coup droit dans le couloir, à la cinquième, ce qui permettait à Nadal de mener 4-3, puis 5-3.
Le N.1 mondial, de plus en plus incisif, a empoché grâce à une volée gagnante la première manche sur le service de son adversaire après 58 minutes de jeu. Le scénario s'est répété quasiment à l'identique dans la deuxième manche, sauf que Nadal a pris le service du Sud-Africain dès le 6e jeu, en multipliant les montées au filet.
Mené deux manches à zéro après un peu moins de deux heures heure de jeu, Anderson s'est encore plus compliqué la tâche en cédant d'entrée son service après une série de quatre fautes directes. Il n'a pas réussi à renverser la situation et a permis à Nadal de servir pour le match à 5-4: l'Espagnol, malgré un dernier sursaut d'Anderson, n'a pas laissé passer sa chance en concluant sa finale sur une dernière volée gagnante.

 
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