Vivendi

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Selon le site internet du magazine économique Capital, Vivendi, la maison mère de Canal Plus, vient de lancer un appel d'offres entre plusieurs cabinets d'avocats internationaux afin d'assigner France Telecom «pour concurrence déloyale» devant les autorités européennes de Bruxelles. Après avoir acheté des droits dans le football, acquis des séries TV et des films, puis débauché Xavier Couture, l'ancien président du directoire de Canal + pour prendre la tête de sa division contenus, Orange a annoncé lors du dernier festival de Cannes que son bouquet de futures chaînes serait accessible par 98% des foyers français et que les abonnés pourront les consulter via leur écran de télévision, leur téléphone mobile ou leur ordinateur.
 
Italie : Vivendi conteste la décision de l'AGcom

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Par CP, le Jeudi 20 Avril 2017 à 16:00
Italie
Vivendi conteste la décision de l'AGcom

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Le groupe Vivendi vient de réagir à la décision prise par l'Autorité italienne de la Communication (AGCom) qui interdit au groupe français de posséder des participations simultanément dans les télécoms et dans les médias en Italie.Dans un communiqué, le groupe présidé par Vincent Bolloré indique se réserver « le droit d'engager toute action judiciaire appropriée à la suite de la décision de l'AGCom », défendant avoir toujours agi dans les limites imposées par le droit italien, et plus spécifiquement par la loi Gasparri en matière de protection du pluralisme des médias afin d’éviter la constitution de positions dominantes.Il rajoute qu’il est « indiscutable que Vivendi ne contrôle ni n’exerce une influence dominante sur Mediaset qui est contrôlé de manière exclusive par Fininvest avec une participation proche de 40 % ». Vivendi termine en indiquant qu’il se réserve le droit d’engager toute action judiciaire appropriée pour assurer la protection de ses intérêts, y compris de faire appel de la décision de l'AGCom auprès du Tribunal administratif régional (TAR) et de déposer une plainte officielle auprès de la Commission européenne pour violation du droit de l'Union Européenne.




 
Vivendi serait parvenu à stopper l'hémorragie des abonnés de Canal+ France

Vivendi serait parvenu à stopper l'hémorragie
des abonnés de Canal+ France


Les Echos
Le 25/04 à 13:21Mis à jour à 14:50

Lors de l'AG du groupe, Vincent Bolloré a assuré que les départs et les conquêtes d'abonnés payants de la chaîne cryptée se sont équilibrés en France lors du mois de mars. Une première depuis des années.
Lors de l'AG de Vivendi, Vincent Bolloré, a assuré que les départs et les conquêtes d'abon...jpg
Lors de l'AG de Vivendi, Vincent Bolloré, a assuré que les départs et
les conquêtes d'abonnés payants de Canal+ se sont équilibrés en France


L'opération de relance de Canal+ se précise du côté de Vivendi. Lors de son AG qui se tient ce mardi, le président du conseil de surveillance du groupe, Vincent Bolloré, a assuré que les départs et les conquêtes d'abonnés payants se sont équilibrés en France lors du mois de mars. Une première depuis des années. Le groupe mise sur une amélioration des résultats de la chaîne cryptée à compter de cet été. "Notre pari sur 2017, c'est que les résultats remontent à partir du 3ème trimestre", a-t-il précisé. Canal+ France, qui perdait des abonnés depuis 2012 en France, a refondu ses offres premium en octobre dernier . Il comptait 5,25 millions d'abonnés payants dans l'Hexagone à la fin de l'année 2016. L'offre Canal+ "à 19,90 euros, c'est vraiment pas cher (...). L'offre est redevenue compétitive", a jugé Vincent Bolloré. Le groupe a aussi répété que son objectif était de doubler sa base d'abonnés en France. De son côté, le directeur général de Canal+, Maxime Saada, a fait savoir que la chaîne cryptée dépasserait sans doute son objectif de dégager 300 millions d'euros d'économies d'ici à 2018.
Plus globalement, le groupe devrait accélérer encore dans les jeux vidéo et la publicité. Près d'un an après son OPA hostile sur Gameloft , le directeur des opérations de Vivendi, Stéphane Roussel, a déclaré que l'éditeur donnait "envie à Vivendi d'aller plus loin dans les jeux. Cela passera peut-être par des acquisitions externes".
Pour mémoire, le groupe possède près de 20,65% du capital et 26,37% des droits de vote d'Ubisoft , la société soeur de Gameloft également lancée par la famille Guillemot. En Bourse, le cours d'Ubisoft s'appéciait de près de 3% à la mi-journée. Le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, a aussi déclaré qu'il jugeait "pertinent" un rapprochement à terme avec Havas, sixième groupe publicitaire mondial qui est contrôlé à 60% par le groupe Bolloré. Son PDG Yannick Bolloré, l'un des fils de Vincent Bolloré, a été coopté l'an dernier au conseil de Vivendi.
Une offre de rachat pour Universal Music en 2015
Concernant le dossier italien, Arnaud de Puyfontaine a assuré que l'ambition de son groupe demeurait "intacte" sur ce marché et que son objectif était de "construire une relation constructive et pérenne avec Mediaset", même s'il est aujourd'hui en conflit avec lui sur les conditions d'un accord. Mi-avril, le régulateur italien a jugé que le Français violait la loi avec sa double participation puisqu'il est actionnaire à la fois de Telecom *Italia et de Mediaset. Un accord avec ce dernier n'est toutefois pas encore à exclure .
Quant à un éventuel rapprochement entre Canal+ et Orange, Vincent Bolloré a soutenu que Vivendi ne discutait que de "partenariats commerciaux" avec l'opérateur télécoms. Par ailleurs, Vivendi a dit avoir reçu une marque d'intérêt pour la maison de disques Universal Music Group de 13,5 milliards d'euros en 2015, selon le secrétaire général Frédéric Crépin. Celui-ci a précisé que certaines banques valorisent le label en vue d'une introduction en Bourse à 20 milliards.

Le cadre des discussions se précise entre Orange et Canal+
Droits sportifs : Orange propose un deal à Canal+

Bruxelles autorise la prise de contrôle de Vivendi par Bolloré

La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, a annoncé mardi avoir approuvé la prise de contrôle de Vivendi par le groupe français Bolloré. L'exécutif europén "a conclu que l'opération envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, compte tenu des faibles parts de marché des entreprises et de la présence de concurrents importants sur les marchés concernés", selon un communiqué. Lors de l'assemblée générale de Vivendi mardi, Vincent Bolloré avait quelque peu devancé l'annonce de la Commission européenne. Le groupe "Bolloré a quasiment la majorité à cette assemblée mais aussi a obtenu de Bruxelles l'autorisation de cette majorité", avait-il déclaré. Le groupe Bolloré détient désormais 29% des droits de vote de Vivendi pour 20,65% du capital.



 
Vivendi assoit son emprise sur Telecom Italia

Vivendi assoit son emprise sur Telecom Italia

Les Echos
Le 04/05 à 20:20

Mis à jour à 20:56
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Vincent Bolloré est le président du conseil de surveillance de Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia

Le groupe de Vincent Bolloré obtient les deux tiers des sièges au conseil d’administration mais devrait attendre avant de nommer un nouveau président à la tête de l’opérateur italien.Vivendi conforte son emprise sur Telecom Italia. Le groupe français, premier actionnaire de l'opérateur italien avec 23,94% du capital, a réussi à imposer sa liste de dix candidats au conseil d'administration lors de l'assemblée générale qui s'est tenue ce jeudi à Rozzano, près de Milan. Succès pour Vincent Bolloré, le président du conseil de Vivendi, mais pas triomphe, puisque la liste de ses candidats n'a obtenu qu'à peine plus de 49% des suffrages.Les cinq autres administrateurs du conseil d'administration, qui passe de 17 à 15 membres, ont été soumis par l'association de fonds Assogestioni. Le premier nom sur la liste proposée par Vivendi, généralement signe d'investiture pour assumer la présidence, est celui du président de son directoire Arnaud de Puyfontaine.Ce dernier a rappelé le rôle d'investisseur à long terme qu'entend avoir Vivendi auprès de Telecom Italia et le rôle central que joue l'opérateur transalpin dans sa stratégie. « Nous voulons construire un groupe mondial avec des racines européennes pour produire et distribuer des contenus et des médias latins, à forte valeur ajoutée », a-t-il déclaré, se félicitant que l'entreprise soit dans une meilleure forme qu'il y a quinze mois lorsque le groupe dirigé par Vincent Bolloré était entré au capital. Elle a en effet dégagé en 2016 un bénéfice net de 1,8 milliard d'euros, supérieur aux attentes, alors qu'elle avait essuyé une perte de 70 millions un an plus tôt.
Préférence pour les télécoms
De quoi confirmer la préférence pour Telecom Italia exprimée par Vivendi le 21 avril dernier. En conflit avec le holding de la famille Berlusconi Fininvest au sujet du groupe de télévision Mediaset , dont il détient près de 30%, il a été sommé de choisir entre les deux d'ici un an par l'Agcom, le régulateur italien des télécommunications.Vivendi n'a cessé d'accroître son pouvoir chez Telecom Italia depuis décembre 2015, époque où il ne disposait que de 4 sièges au conseil. Après avoir évincé son patron Marco Patuano, il a imposé Flavio Cattaneo qui s'est lancé dans une vaste opération de restructuration basée sur une importante réduction des coûts, une amélioration de l'offre et une accélération du déploiement des réseaux fibre et 4G.
Dernière étape, le contrôle de fait de l'opérateur pris à l'issue de cette AG, comme Vivendi l'a annoncé fin mars à la Commission européenne. Cette dernière doit encore ce prononcer sur ce dossier. Le nouveau conseil d'administration qui doit se réunir pour la première fois ce vendredi devrait, à sa demande, attendre qu'elle le fasse avant de nommer un nouveau président qui pourrait être Arnaud de Puyfontaine. Giuseppe Recchi devrait se maintenir à ce poste en attendant.





 
Médias et Télécoms : Vivendi place ses pions en Italie en attendant la décision de la commission eur

Médias et Télécoms
Vivendi place ses pions en Italie en attendant la décision de la commission européenne à la fin du mois


Publié le 05 mai 2017 à 15h4

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[SUP]Vincent Bolloré et Arnaud de Puyfontaine
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Les temps sont durs pour Vivendi en Italie, mais le groupe français, même s’il apparaît plus prévoyant, compte bien réussir à prendre le contrôle de Telecom Italia en vu de créer un “Netflix européen” après avoir obtenu la majorité des votes in extremis pour l’élection du nouveau conseil de l’opérateur italien hier.

Majorité pour la liste Vivendi
Au terme d’une assemblée générale des actionnaires de plus de 8h, Vivendi a obtenu de justesse la majorité pour sa liste : 49,37% contre 49% pour les fonds d’investissements, ce sont les abstentions et les votes contre qui ont fait pencher la balance en faveur de Vivendi sans toutefois lui permettre d’obtenir une majorité absolue. La totalité des 10 membres de la liste Vivendi sera donc bien présente dans le nouveau conseil de l’opérateur italien. Arnaud de Puyfontaine, actuel président du directoire de Vivendi en tête de liste et pressenti pour la présidence, Hervé Philippe, Directeur financier de Vivendi, Frédéric Crépin, Secrétaire général, Giuseppe Recchi, Président sortant de Telecom Italia, Flavio Cattaneo actuel Directeur général de Telecom Italia, ainsi que les indépendants Felicité Herzog, Franco Bernabè, Marella Moretti, Camilla Antonini et Anna Jones.

Affaire Mediaset

Mais la prudence est de mise désormais de l’autre côté des Alpes. Pour rappel la tentative de prise de contrôle et la nomination d’un français à la présidence du conseil sont vues d’un mauvais oeil. Sans compter les déboires avec la famille Berlusconi sur l’affaire Mediaset avec le rappel à l’ordre du gendarme italien des télécoms qui en se basant sur la loi Gasparri (jamais utilisée dans ce sens depuis sa création il y a 13 ans sous un gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi lui-même) veut forcer Vivendi à choisir entre Telecom Italia ou Mediaset. Vivendi va sans doute limiter ses droits de vote sans pour autant réduire sa participation. Selon une source du Figaro une médiation entre Mediaset et Vivendi aurait débuté pour tenter de trouver un accord car avec cette solution Vivendi tomberait toujours sous le coup de la loi Gasparri, il pourrait alors accepter de verser une compensation financière pour pourvoir maintenir sa participation dans Mediaset capitale pour les ambitions du groupe français de se poser en leader européen dans la création et diffusion de contenus.

Gendarme italien de la bourse
Vivendi devra par ailleurs composer avec le gendarme italien de la bourse, Consob, dont il a reçu le 20 avril dernier une lettre lui intimant de “procéder à une réévaluation de ses positions” s’il “venait à détenir une majorité des droits de vote au conseil d’administration” comme le rapporte nos confrères du Monde qui ont pu consulter ce courrier.

Commission européenne

Enfin la Commission européenne doit se prononcer sur la prise de contrôle, la décision qui devait arriver le 12 mai prochain a été repoussé à la fin du mois pour permettre d’étudier très attentivement le cas. Dans un communiqué Telecom italia confirme aujourd’hui le renouvellement du conseil, Recchi conserve la présidence, Arnaud de Puyfontaine la vice présidence et Flavio Cattaneo la direction générale. Les responsabilités et pouvoirs des deux premiers ont été confirmé, contrairement au vice président qui n’a que la fonction de suppléance prévue dans les Statuts. C’est donc la solution la plus prudente qui a été choisie : Recchi garde la place chaude à Arnaud de Puyfontaine pendant un mois, le temps que la commission européenne se prononce, il passera vraisemblablement ensuite le relais, dans un jeu de chaises musicales où les deux s’échangeront leurs postes.La situation financière du groupe italien n’est par ailleurs pas si rose que le laissait entendre Cattaneo hier. En effet les résultats présentés sont bons, mais l’endettement reste bien supérieur à l’objectif de 2,7 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) à l’horizon 2018 (le groupe est actuellement endetté à hauteur de 3,9 fois). Prochaine étape après la prise de contrôle de Telecom Italia, gérer une concurrence aux abois sur le marché du mobile avec l’arrivée de Free mais également sur celui de la téléphonie fixe et de l’internet. Enel, l’EDF italien qui s’est lancé sur le marché des télécoms laisse courir des bruits de partenariat avec Free pour lui permettre de développer les offres quadruple play (internet, télévision, téléphonie fixe et mobile) encore marginales en Italie.



 
Vivendi lance le rachat d’Havas

Vivendi lance le rachat d’Havas

lesechos.fr/tech-medias
Le 11/05 à 17:43
Mis à jour à 18:56

L’opération se fait sur la base d’un cours de 9,25 euros par action de l’agence de communication, soit une prime d’un peu moins de 9 %. Elle est formulée entièrement en cash.

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Vincent Bolloré a décidé de mettre en branle son plan de rapprochement de ses deux actifs dans les médias, Vivendi et Havas, évoqué depuis mai dernier . Le groupe propriétaire de Canal+ et d'Universal Music va en effet racheter en cash au Groupe Bolloré, le principal véhicule d'investissement de l'homme d'affaires breton, ses 59,8 % dans l'agence de communication. Une fois le transfert de ce bloc validé par le Groupe Bolloré, normalement en juin, une offre public d'achat, également en cash, sera proposée aux autres actionnaires.La transaction de la vente de gré à gré et de l'OPA se fera sur la base d'un cours de 9,25 euros par action, soit une prime de moins de 9 % sur le cours de mercredi soir. Elle valorise Havas environ 4 milliards d'euros. Vivendi estime que le cours a bien progressé depuis l'annonce d'un possible rapprochement entre les deux groupes et a fait valider ce prix par la banque Rothschild.Vivendi ne cherche pas à détenir 100 % d'Havas et pourrait se contenter des 60 % issus de la cession du bloc pour 2,4 milliards. Havas deviendra une activité au sein du groupe Vivendi comme Canal+ et Universal Music.Ni les actionnaires de Vivendi, ni ceux de Havas ne seront amenés à se prononcer. Rien ne pousse les deux groupes à le faire, selon la direction de Vivendi. Alors que le conseil de surveillance de Vivendi a déjà un mandat pour ce type de transaction, le conseil d'administration d'Havas émettra un avis concernant l'offre et dira s'il recommande d'apporter les titres ou non.
Logique patrimoniale et dynastique
Evidemment, ce rapprochement répond à une logique patrimoniale et dynastique du point de vue de Vincent Bolloré. Formulé en cash, il permettra à Groupe Bolloré de réduire sa dette de 2,5 milliards actuellement et, à la marge, de se recentrer sur le transport et la logistique. Et non pas de se renforcer au capital de Vivendi, aujourd'hui détenu à un peu plus de 20 %, comme certains l'anticipaient, même s'il aurait pu devoir alors lancer une offre sur ce groupe pesant 23,6 milliards.Yannick Bolloré, son fils et dauphin, restera PDG de Havas et gardera sa place au conseil de surveillance de Vivendi. Il est pressenti pour succéder à son père à la présidence du conseil de surveillance de Vivendi le moment venu Vivendi est également persuadé qu'il y a une logique industrielle à rapprocher les contenus et la publicité, notamment pour maîtriser cette fameuse data qui permet de cibler au mieux les consommateurs de contenus culturels comme la musique et les séries télés. Côté Havas, ses clients auront à leur disposition tout un savoir-faire de fabrication de contenus, dit ke groupe. « Vivendi sera dans une position unique avec Havas dans une industrie des médias en pleine mutation, explique Arnaud de Puyfontaine, le président du directoire de Vivendi. Avec une présence dans les contenus, les plates-formes de distribution que sont les telcos et la maîtrise de la communication et des données, nous avons d'excellentes cartes en main pour la compétition avec les géants du Web comme Facebook et Google. »D'une certaine manière, l'opération entérine un rapprochement qui avait commencé du point de vue opérationnel. Yannick Bolloré avait rejoint le conseil de Vivendi récemment. Dominique Delport était à la fois numéro deux d'Havas et patron de Vivendi Content. Michel Sibony gérait les achats _et donc les économies de coûts_ aussi bien chez Canal+ que chez Havas.Au total, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble atteindra 13,7 milliards et son résultat brut d'exploitation (EBITDA) 1,7 milliard. Pour l'exercice clôturant en juin 2016, le groupe de télé britannique Sky avait dégagé 12 milliards de livres de revenus, soit 14,22 milliards d'euros. L'Américain Disney pèse lui 55 milliards de dollars de chiffre d'affaires.
Conflit d'intérêts
Vivendi était dans une situation de trésorerie nette d'un peu moins de 500 millions d'euros à la fin du premier trimestre. Il sera en situation d'endettement net de 1,9 milliard à 3,5 milliards, à l'issue de l'OPA et en fonction du nombre d'actionnaires minoritaires qui apporteront leurs titres à l'offre. Mais Vivendi estime que l'opération sera « relutive », c'est-à-dire qu'elle améliorera le profil de rentabilité puisque l'activité intégrée rapporte davantage que ne coûte la dette aux taux très bas actuels.Le rapprochement d'un groupe de médias et d'une agence de communication, s'il est un retour aux sources pour Havas, ne manquera pas de soulever des questions de conflits d'intérêts. Martin Sorrell, patron de WPP, numéro un mondial du secteur, s'en était inquiété publiquement il y a plus d'un an. Arnaud de Puyfontaine assure aujourd'hui « qu'il n'y a aucune barrière réglementaire dans aucun pays à cette opération ». Le groupe fait aussi valoir que la Commission européenne lui a donné raison récemment sur sa bonne gestion des conflits d'intérêt existant déjà potentiellement. Arnaud de Puyfontaine a déjà répondu de manière indirecte à Martin Sorrell en soulignant que lui aussi prenait des participations dans des producteurs de contenus comme Vice et Les Nouvelles Editions Indépendantes de Matthieu Pigasse.
 
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