BeIN Sports sera la seule chaîne à proposer les matches de la coupe du monde 2018

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BeIN Sports sera la seule chaîne à proposer aux téléspectateurs français l'intégralité des 64 matches de la Coupe du monde à partir du 14 juin.​

BeIN Sports va consacrer ses antennes à la couverture de la Coupe du monde en Russie du 14 juin au 15 juillet et compte doper son nombre d'abonnés grâce à la compétition, a indiqué la chaîne jeudi. Pendant ce mois 100% football, beIN zappera entre ses studios français et les stades russes de 7H à 23h30. La chaîne qatarie sera la seule à proposer aux téléspectateurs français l'intégralité des 64 matches du Mondial, alors que le groupe TF1 diffusera les 28 meilleures affiches en clair. Les matchs seront commentés par les couples habituels de l'antenne: Christophe Josse - Daniel Bravo, Benjamin da Silva - Omar da Fonseca ou encore Jean-Charles Sabbatier et Elie Baup. Les anciens champions du monde français Marcel Desailly et Robert Pirès seront parmi les experts présents à l'antenne avec également Arsène Wenger, Luis Fernandez, Jean-Pierre Papin, Brahim Thiam ou encore Bernard Mendy.
"C'est toujours une étape très importante pour la chaîne, qui nous permet de passer un cap en termes de notoriété et de recrutement d'abonnés", a souligné Florent Houzot, le directeur de la rédaction de beIN.

Après avoir passé le cap des 2 millions d'abonnés avec la Coupe du monde 2014, beIN avait dépassé les 3 millions avec l'Euro-2016 et affiche désormais 3,5 millions d'abonnés. Si de nombreux téléspectateurs se désabonnent "plus de la moitié restent" selon Florent Houzot.

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Si le décalage horaire avec la Russie est "plutôt favorable", certains matches tomberont en milieu de journée, reconnaît Florent Houzot. Comme pour l'Euro-2016, beIN Sports propose également à ses téléspectateurs de regarder le match sur sa deuxième chaîne avec un écran enrichi de statistiques sur le jeu en cours.
La chaîne va envoyer plus de 30 personnes en Russie, qui s'ajoutent aux équipes déployées par les autres chaînes du groupe qatari, qui diffuse notamment la Coupe au Moyen-Orient et dans les pays du Maghreb.

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Avant la Coupe du monde, BeIN dénonce le piratage orchestré par l'Arabie saoudite.



La chaîne qatarie, qui détient l'intégralité des droits de diffusion de la Coupe du monde, est piratée depuis un signal émis par Riyad.
Ce samedi, les amoureux de foot du monde entier auront les yeux rivés sur leur écran pour suivre la finale de la Ligue des champions. Parmi les supporters du Real Madrid ou de Liverpool, ils sont nombreux à vivre dans la péninsule arabique où la chaîne BeIN Sports détient les droits de diffusion de la « coupe des coupes ». Mais en coulisse se joue un autre match, sur fond de querelle diplomatique entre l'Arabie Saoudite et le Qatar. Au centre du jeu, une audacieuse opération de piratage. Son nom de code : beoutQ.

Depuis quelque mois, des décodeurs flanqués du logo beoutQ se répandent dans toute la péninsule arabique. Contre un abonnement annuel d'une centaine d'euros, l'intégralité de la grille des programmes de la chaîne BeIN est accessible par satellite. Et l'intégralité des programmes de BeIN, c'est très cher. Rien qu'en France le coût annuel de sa grille est estimée à plus de 400 millions d'euros !

Piratage diplomatique
De quoi donner des sueurs froides aux responsables de la « vraie » chaîne qui ont annoncé avoir dépensé plus de 200.000 dollars pour enquêter sur le piratage.

Après avoir retracé le signal de beoutQ, Tom Keaveny, directeur général de BeIN au Moyen-Orient, cité dans plusieurs médias, a conclu que « le signal pirate [était] transmis par le fournisseur de satellites Arabsat, basé à Riyad ». Principal actionnaire de l'entreprise : le royaume saoudien, ennemi juré de l'émirat Qatari.

Le torchon brûle entre les deux pays, depuis que l'Arabie Saoudite a lancé, en juin 2017, un blocus contre Doha qu'elle accuse de conspirer avec l'Iran et de soutenir le terrorisme. Outre la rupture des relations diplomatiques, les deux joyaux du soft power qatari, Al Jazeera et BeIN, se sont vus interdits de diffusion chez ses voisins du golfe.

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