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DZSatien Légendaire
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Un référendum à ciel ouvert : les Algériens votent contre la présidentielle​


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Alger semble calme en début de matinée, le jeudi 12 décembre, jour de ce scrutin présidentiel tant décrié. La circulation est fluide et les bureaux de vote déserts.​

A Kouba, Hussein Dey, El Harrach, ils sont littéralement vides d'électeurs. Personne ! Que du vent ! Les forces de l'ordre et les agents de l'administration sont pratiquement seuls à déambuler dans les couloirs et dans les salles. Ils sont gagné par l'ennui et l'angoisse. Les yeux grands ouverts, ils regardent avec curiosité les rares personnes qui osent s'y rendre.
Car il faut savoir que les citoyens votent dans leur quartier. Quand bien même ils feraient partie de cette très très faible minorité pro-élections ils ne s'y risqueraient pas : le rejet des présidentielle s'est quasi généralisé au centre d'Alger et ça ne passe vraiment pas, devant les voisins, d'aller voter par les temps qui courent.
Vers 9h30 à Belcourt des escarmouches éclatent entre forces anti-émeutes et jeunes manifestants. La police qui a visiblement reçu l'ordre de garder la circulation automobile fluide et d'empêcher toute forme de manifestation ou d'attroupement tente de les empêcher de se diriger vers le centre ville. C'est une pluie de pommes de terre et d'objets de tous genres qu'utilisent les manifestants pour en venir à bout.
A Didouche Mourad la situation semble normale jusqu'au environs de 10 h. Les manifestants qui arrivent sont pourchassés dans les rues adjacentes par les forces anti-émeutes et matraqués. Leur nombre ne cesse de croître. Ils s'appellent au téléphone et demandent du renfort. S'en suit une bataille pour la prise de la rue Didouche Mourad. L'heure est à la tension. Des murs de policiers sont disposés en travers de la route tous les 20 ou 30 mètres pour retenir la foule et l'empêcher de regagner son point de rencontre mytique qu'est la rue Khettabi. Très vite débordés par l'ampleur de la foule les policiers battent en retraite et perdent inévitablement du terrain.
Les manifestants cassent les différents murs de brigade anti-émeutes et libèrent le passage en scandant en cœur sans interruption
oh ya 3issaba djabouna khams Diaba
9oulna makach El vote 3aliha Na7ia oua namoute I.e. Oh gang ils nous ont ramené cinq chacals , On a dit qu'il n'y aura pas d'élections, et pour ça on s'éveillera et on mourra
Ou encore Istiqlal! Istiqlal! I.e. Indépendance! Indépendance!
Les marcheurs ne se lassent pas.
Après une nuit à affronter les forces de l'ordre ils crient encore leur rage. Leur colère de voir ces élections dont ils ne voulaient pas, se dérouler malgré la mobilisation de tout un peuple pendant dix mois, leur exaspération de voir les organisateurs de cette mascarade, en maquilleurs professionnels et invétérés de scrutins depuis l'indépendance, s'adonner à leur pitoyable mise en scène électoral à l'aide de leur exécrable machine médiatique qui rappelle la propagande bolchévique des années 50 et de leur clientèle habituelle qui se fait de plus en plus vieille.
Les marcheurs n'attendent pas les résultats, ne s'y intéressent pas, n'y croient pas et n'y ont jamais cru.
Les résultats sur le taux de participation de la communauté algérienne à l'étranger annoncés hier, par le porte parole de l'autorité en charge, sont un avant goût de ceux qui seront exprimés demain : une aberration et un non événement.
Le mois de décembre 1960 les Algériens ont refusé la troisième voix de De Gaulle, "l'Algérie algérienne", ce projet néo-colonial qui se résumait à placer au pouvoir une classe politique soumise à l'état français et chargée de mettre en œuvre la politique économique dictée par la France. Ils l'ont fait savoir et payé de leur sang.
De même, en décembre 2019, les Algériens font savoir qu'ils ne veulent pas d'un président qu'ils ne choisiront pas, qui ne sert pas leurs intérêts et le font savoir. Ils refusent cette voie sans issue qu'on leur propose. Ces élections n'y changeront rien




DJAZAIR HOURA DEMOCRATIA

- - - Mise à jour - - -

le pouvoir n ent veus pas ca crain ca crain


https://www.facebook.com/khaled.drareni/videos/3349274195145014/

- - - Mise à jour - - -

DJAZAIR HOURA DEMOCRATIA

ALGERIE LIBRE DEMOCRATIQUE

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Abdelmadjid Tabboune remplace Bouteflika​


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L'ex- premier ministre de Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune, est proclamé vainqueur de la très contestée présidentielle qui a eu lieu jeudi 12 décembre en Algérie.
A 74 ans, Tebboune entamé une carrière de président dans un contexte de défiance et de dissidence populaire sans précédent.
Selon les résultats officiels rendus publics ce vendredi. Abdelalmadjid Tebboune est arrivé premier avec 58% des suffrages exprimés.
L'élection de Tebboune dont le fils est en prison pour une affaire de drogue (le libérera-t-il?) signe la poursuite des 20 ans de règne du clan Bouteflika.




Auteur
Yacine K.

Tebboune président, un non-événement !​




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des images des preuves ..le vrai visage de se systme...



La répression était inimaginable, Entre 2 charges nous nous sommes cachés dans un immeuble surtout des femmes, ils nous ont gazé à l'intérieur alors qu'on ne pouvait plus sortir. Les gens se debarassaient de leurs drapeaux par peur! Ils frappaient sans distinction! #algerie#oran


Le fascisme, c'est ça. https://https://twitter.com/FerielKs/status...com/violence-policiere-aveugle-oran-et-haizer


https://twitter.com/i/status/1205606521725427712


ARBITRAIRE
Violence policière aveugle à Oran et Haïzer



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L'inqualifiable a eu lieu à Oran. Plus de 400 manifestants ont été brutalement arrêtés vendredi 13 décembre.

La police s'est lâchée d'une manière particulièrement violente à Oran vendredi contre les manifestants pacifique. Les manifestants ont subi humiliation, coups de matraque, gaz lacrymogène. Selon plusieurs témoignages, la police a eu un comportement qui n'honore pas ce corps de sécurité.
Une brutalité gratuite, aveugle et indigne. Pourquoi cette débauche de violente brute qui martyrise Oran depuis plusieurs semaines ? Même le président du bureau de la Laddh, Kaddour Chouicha, est jeté en prison avec une condamnation d'un an sur le dos. On veut faire taire la dissidence à Oran.
Des enfants, des femmes, des personnes âgées, des manifestants pacifiques ont essuyé une charge de la part de policiers très brutaux et remontés. Qui a donné des ordres pour permettre à des policiers de maltraiter des enfants, des femmes et des jeunes pacifiques ?
Ce qui s'est produit à Oran, comme à Haïzer relève d'une dérive gravissime. Rien, absolument rien ne pouvait justifier les coups de matraques, la charge violente contre les manifestants ni le gaz lacrymogène contre les enfants.
Balles en caoutchouc à Haïzer, 250 blessés

Selon le comité national pour la libération des détenus d'opinion (CNLD) "les événements douloureux survenu jeudi 12 Décembre ont causé des blessés importants (par tirs de balles en caoutchouc) où ont personnes ont perdu un oeil et qui se trouve toujours au niveau de l’Hôpital de Bouira".
Les blessés à l'oeil sont Ouchene Amar (34 ans, marié avec 02 enfants, Haizer ); Djemai Amazigh (20 ans, lycéen, Ath Laaziz); Dahmouni Lounis (20 ans, Ath Laksar - Ouled Rached). Sinacer Abdelwahab (14 ans, Haizer) s'en est sorti avec une fracture de la mâchoire.
Au total, poursuit le CNLD, il y a 250 citoyens de Haïzer blessés lors des émeutes de jeudi 12 décembre.





Dimanche 15 décembre 2019 - 13:23
DRAME
Ouamara Mohamed a succombé au gaz lacrymogène à Issers



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Au lendemain de la mascarade présidentielle du 12 décembre, un homme est mort des suites du gaz lacrymogène lancé par la police à Issers, dans la wilaya de Boumerdès.

Père de famille, Ouamara Mohamed n'avait que 48 ans. Il laisse quatre enfants et une veuve désemparée. Quatre orphelins en bas âge, des vies brisées le jour où Abdelmadjid Tebboune est adoubé président.
"Ouamara Mohamed a succombé à l'asphyxie suite à l'inhalation de gaz lacrymogène lors de la répression sauvage qui s'est abattue ce jeudi 12 décembre sur la ville des Issers (wilaya de Boumerdés) au moment des manifestations des citoyens rejetant la mascarade électorale du 12/12", écrit le comité national pour la libération des détenus d'opinion.
La jeune victime de la répression de ce 12 décembre a été rendu à la tête vendredi 13 décembre dans son village Iazouzène (daïra de Larbaâ Nath Irathen).
Un drame a donc dévasté une famille et ses proches en ce jour de bouffonnerie. Mais combien faut-il encore de drames pour que le pays s'apaise ? Que les jeunes ne soient plus obligés de prendre la mer ? Que les femmes ne soient plus humiliées, battues, pourchassées..




Bron
https://www.lematindalgerie.com/




 
Le vrai visage de se systeme et son pouvoir

[video]https://www.facebook.com/comitenationalpourlaliberationdesdetenusCNLD/videos/arrestation-de-samir-benlarbi-%C3%A0-la-marche-dalger-ce-samedi-7-mars-vid%C3%A9o-de-khale/2570238379924910/?__so__=permalink&__rv__=related_videos[/video]

[video]https://www.facebook.com/comitenationalpourlaliberationdesdetenusCNLD/videos/manifestant-matraqu%C3%A9-%C3%A0-la-marche-dalger-ce-samedi-7-mars-vid%C3%A9o-de-zahir-abarkane/2567270693531628/?__so__=permalink&__rv__=related_videos[/video]


[video]https://www.facebook.com/comitenationalpourlaliberationdesdetenusCNLD/videos/chasse-%C3%A0-lhomme-en-ce-moment-%C3%A0-alger-contre-les-manifestants/640397326760594/?__so__=permalink&__rv__=related_videos[/video]

Grave ...grave est la situation......machi douala askaria doula madania ca resume tt
 
Dernière édition:
Pourquoi le vrai visage?

Dans 100% des pays arabes , ça a toujours était comme ça , y a rien de nouveau la dedans.
Les arabes sont les seul au monde a se faire marché dessus encore en 2020 par n'importe qui.
 
Pourquoi le vrai visage?

Dans 100% des pays arabes , ça a toujours était comme ça , y a rien de nouveau la dedans.
Les arabes sont les seul au monde a se faire marché dessus encore en 2020 par n'importe qui.

Bonsoir , quand les pouvoirs ne sont pas légitimes , ils sont prêts à donner leurs mères pour rester au pouvoir.
 
une expresion un peut naif ,je dirai meme pas une reflexion!!!!quand y a rien a dire vaut mieus avoir une autre attitude....

ont parlent d'un peuple digne des peuples

ont parlent d'une revolution pacifique quit se tiens devant nos yeux

ya un peuple femme homme enfant vieux .....qui se revoltent qui rejette tt un systeme ,cest plus qu une revolution quand ont voit depuis plus d'une annee qq se peuple est entrain de faire de donner de lecons a ceux qui dorment ,une revolution pacifique ..moderne

l expresion resume tt machi douala asskaria ....doula madania pas d etat militaire mais etat civile



ARBITRAIRE
[h=1]Arrestations à Alger: pas de nouvelles du Dr Aissam Chibane, des manifestants libérés[/h]

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[h=2]Le Dr Aïssam Chibane a été arrêté aujourd'hui samedi à Alger avec un nombre indéterminé de manifestants. Ses proches n'ont plus aucune nouvelle de lui. Comme au demeurant des autres personnes interpellées.[/h]Des journalistes dont Khaled Drareni, des manifestants pacifiques ont aussi été embastillés et embarqués sans aucun ménagement dans cette journée particulièrement sombre pour ce "Hirak béni" par le président Tebboune.
Le Dr Aïssam Chibane travaille au CPMC Centre Pierre et Marie Curie. Selon plusieurs témoignage, c'est un homme intégre, un médecin qui aime son travail. Un patriote qui veut le meilleur pour le pays. Sans acun doute comme toutes ces personnes, connues ou anonymes qui ont goûté en ce jour à l'amer arbitraire.
Selon des informations rendues publiques par le Comité pour la libération des détenus (CNLD), Ramzy Bouzouzine et Saïd Ould Larbi, tous deux originaires de Blida, ont été arrêtés à la marche d'Alger aujourd'hui. Saïd Ould Larbi a été relâché ce soir à 22h 30 alors qu'il n'y a aucune nouvelle de son ami Ramzy.
Mourad Oubaiche arrêté ce matin à la marche d'Alger a été relâché du commissariat de Rouiba, avec 19 autres manifestants d'après son frère vers 22h30.
La même source, dans un poste, indique selon Ramdane Kebab qui a été relâché du commissariat de Oued Semmar qu'ils étaient 27 personnes dans le même fourgon de police : La police a déposé 5 manifestants dont 2 jeunes sœurs de Boufarik et 3 vieux au commissariat de Zemirli ; un autre groupe de 6 manifestants au commissariat de Boumaati en face de SEAL; un autre groupe de 6 dont lui même au commissariat de Oued Semmar et ils ont gardé un manifestant de Kouba; et le reste vers un autre commissariat indéterminé.
Cependant indique le CNLD, tous les manifestants transférés au commissariat de Cavaignac (dont on ignore le nombre et les noms) seront présentés demain matin, dimanche 8 Mars devant le procureur du tribunal de Sidi M'hamed d'Alger.




Auteur
Sofiane Ayache


quel lecon ses femme sont entrain de donner!!!!!!!!!!!!admiration


ALGERIE LIBRE DEMOCRATIQUE

DJAZAIR HOURA DEMOCRATIA
 
Bonsoir ,
quand les pouvoirs ne sont pas légitimes , ils sont prêts à donner leurs mères pour rester au pouvoir.
Bonjour Mr Abou Naila .
Quand tout un peuple vous rejette ,vous traite de tout les noms d'oiseaux que faudra faire???? et ces même personnes vous traite de séparateurs d'antiAlgériens ,du parti de la France ,de sioniste et j'en passe,pour eux l’Algérie c'est leur bien et personne n'a le droit de se mettre devant ,alors les extrémiste de tout bord ,ont'ils eux aussi le droit de s'opposés a leur manière ????????????????? Bonne journée
 
Dernière édition:
DJAZAIR HOURA DEMOCRATIA

ALGERIE LIBRE DEMOCRATIQUE ALB

[h=4][/h][h=4]Arrestations et brutalité contre des manifestants[/h][h=1]Inquiétant regain de répression policière[/h][h=4]
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[COLOR=#888888 !important] IDDIR NADIR
08 MARS 2020 À 10 H 06 MIN
1154
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Inquiétant regain de violence. La marche improvisée en début d’après-midi d’hier, au centre d’Alger, a violemment été réprimée.
Les policiers déployés à la rue Khelifa Boukhalfa ont chargé les manifestants qui s’étaient regroupés aux abords de la mosquée Errahma.
Plusieurs activistes, parmi lesquels Samir Benlarbi, Hassan Garidi, Sofiane Hadjadji et Samy Ibkaoui, le journaliste Khaled Drareni, ont été interpellés. «Les gens ont été violemment insultés et tabassés.
J’ai vu des femmes et des vieux traînés par terre. Un vieil homme, cardiopathe résidant à Birkhadem, a été violemment bousculé par des policiers. Il s’est évanoui et je crains pour ses jours», s’alarme un sexagénaire, qui s’est rassemblé avec ses amis au boulevard Victor Hugo.
Après une dizaine de minutes, les manifestants ont pu desserrer le cordon sécuritaire installé en haut de cette rue. Ils marcheront alors par petits groupes à la rue Didouche Mourad, très fréquentée à ce moment de la journée.
A place Audin, les policiers s’étaient rués sur eux. Bilan : des interpellations et des blessés, dont certains graves. Les marcheurs rassemblés devant le lycée Barberousse sont dispersés. Certains sont poursuivis et tabassés à la rue Hamani (ex-Charasse).
Un jeune, qui a eu le bras cassé, était protégé par des manifestants. Il restera là quelques minutes, la main retenue par un fichu blanc, avant l’arrivée de l’ambulance de la Protection civile. Des militants du mouvement populaire s’étonnent du regain de violence enregistré ces dernières semaines. Des manifestants ont été, en effet, violemment interpellés dans plusieurs villes du pays.
Vendredi dernier, la police a injurié et arrêté des marcheurs à Alger, parmi eux l’ex-policier Toufik Hassani, conduit par ses anciens collègues pour la énième fois dans un commissariat, recense le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
A Boumerdès, des journalistes ont été interpellés, dont le correspondant local d’El Watan, Ramdane Koubabi, violemment agressé alors qu’il couvrait la manifestation, à la placette du Madaure. Le Collectif des journalistes algériens unis (JAU) a exprimé d’ailleurs sa solidarité aux journalistes victimes depuis des mois «d’un incessant harcèlement judiciaire et sécuritaire».


Le ministre de l’Intérieur et le DGSN interpellés
Pour le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi, le «regain de répression» de ces derniers jours coïncide avec la détermination du peuple algérien à poursuivre son hirak pacifique pour la deuxième année : «La police, mise sous pression durant une année maintenant, arrive à bout.
Le risque de dérapage est là. Face à l’entêtement du pouvoir, le hirak décide d’augmenter la pression populaire en ajoutant au menu des deux marches pacifiques hebdomadaires de mardi et vendredi, celle de samedi. Le pouvoir se trompe de calculs, comme à chaque fois, en jouant sur le temps et l’usure, pensant que le hirak va fléchir et s’essouffler.
Je pense que ce qui se passe, malgré la retenue du hirak et de la majorité des services de sécurité, est un signald’exaspération, un cri d’alarme qui doit interpeller le pouvoir politique, seul responsable de la situation. L’ouverture de la solution politique démocratique à la hauteur des attentes du hirak est plus qu’une urgence.»
Le militant, membre très actif du collectif de la société civile pour le changement, assure qu’en plus de la «répression injustifiée» contre des marches pacifiques, il y a ces graves allégations et témoignages de tortures exercées contre des activistes. «C’est alarmant et gravissime, cela doit mobiliser toute l’opinion nationale et interpeller les responsables, ça ne doit pas être banalisé», estime Salhi.
Membre du collectif de défense des manifestants et des militants, dont Karim Tabbou, l’avocat Abdelghani Badi assure de son côté que les responsables, à leur tête le ministre de l’Intérieur et le DGSN, doivent répondre des accusations de tortures, dont a parlé le coordinateur de l’UDS, lors de sa plaidoirie devant la magistrate du tribunal de Sidi M’hamed. «La torture et les mauvais traitements, c’est notre combat central», souligne-t-il.
Le sociologue Nacer Djabi estime que l’«implication» de l’institution sécuritaire dans le face-à-face avec les citoyens n’est pas la solution. «La solution est d’écouter rapidement les revendications (de ces citoyens) et les accepter par le décideur avant qu’il ne soit trop tard et que tout le monde soit perdant», souligne-t-il dans un post sur sa page Facebook.
Jusqu’en début de soirée, la DGSN n’a pas communiqué sur les événements qui s’étaient déroulés dans la journée. La répression à Alger n’a pas dissuadé les citoyens de marcher en fin d’après-midi, à Belouizdad, plus particulièrement.
«Nous n’allons pas nous arrêter. Le régime veut briser le hirak en privilégiant la violence. Nous resterons pacifiques. Aujourd’hui, nous avons marché. Demain, ce sont les femmes qui sortiront dans la rue (8 Mars, ndlr). Nous vaincrons», lâche un retraité de la Sécurité sociale, soulignant qu’il «garde espoir, malgré la répression».




Appel à une marche de nombreux collectifs et associations féminines[/h]
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Le ton a été donné sur les réseaux sociaux, où des dizaines de vidéos sont postées sous le hashtag «le 8 Mars n’est pas une fête» et dans lesquelles des femmes expliquent les raisons pour lesquelles la lutte des Algériennes doit se poursuivre.
Plusieurs appels pour une marche des femmes, ce dimanche 8 mars, ont fleuri à travers tout le territoire national.
Emanant de plusieurs associations de femmes, telles que le réseau Wassila, Femmes algériennes pour un changement vers l’égalité, le Collectif des femmes d’Aokas et le Collectif libre et indépendant des femmes de Béjaïa, Assirem N’yellis N’Djerdjer, Bnet El Houria et d’autres encore, l’initiative est placée sous le slogan «Le 8 Mars n’est pas une fête, c’est la Journée internationale de la lutte pour les droits de la femme».
L’idée est de rendre à la journée du 8 mars son cachet politique et militant et dénoncer, par là même, un glissement sémantique faisant de cette journée une «fête» où les revendications des femmes étaient, plusieurs années durant, étouffées par les youyous et la zarnadjia.
Cette année donc, le cœur n’est pas à la fête. «Nous ne pouvons pas faire la fête, alors que nous avons un code de la famille méprisant, faisant des femmes des mineures à vie ; nous ne pouvons pas faire la fête, alors qu’il n’y a que 18% de femmes sur le marché du travail ; nous ne pouvons pas faire la fête alors que nous n’avons pas trouvé une solution radicale à la violence et au harcèlement à l’encontre des femmes», proclame la militante féministe Amel Hadjadj dans une vidéo sur Facebook.
Et de poursuivre : «Le 8 Mars n’est pas une fête, mais la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Nous sommes dans un contexte particulier où l’on réclame un changement radical et une Algérie libre et démocratique.
La démocratie ne peut se réaliser sans accorder les droits à toutes les catégories de la société. La célébration de cette journée constituait une manière de prendre à la légère les droits des femmes, de cette journée et de son contenu politique. C’est une opération visant à vider cette journée de son contenu politique.»
Aussi, et pour changer l’image de cette journée, les associations appellent les femmes à revendiquer leurs droits dans la rue partout en Algérie : une marche est ainsi prévue à Alger devant le portail de la faculté d’Alger à 14h, une autre à Béjaïa, près de la maison de la culture Taos Amrouche dès 13h, une marche devrait s’ébranler à Oran, dès 14h à partir de la place d’Armes, Le Collectif des femmes libres de Bouira a décidé de marcher, dès 13h30, de la porte de l’université jusqu’à la Maison de la culture…
Le rassemblement des femmes de Constantine, en coordination avec les étudiants du CEC, organise une journée portes ouvertes (à partir de 10h30 au département langues à l’université de Constantine) sur l’origine de la journée du 8 Mars et de lui rendre son cachet politique en tant que journée de lutte et non pas de célébration. Ce sera aussi l’occasion d’évoquer les questions de harcèlement scolaire contre les femmes.
Le ton a été donné sur les réseaux sociaux, où des dizaines de vidéos ont été postées sous le hashtag «le 8 Mars n’est pas une fête» et dans lesquelles des femmes expliquent les raisons pour lesquelles la lutte des Algériennes doit se poursuivre.
Elles invitent les femmes à revendiquer leurs droits à l’occasion de cette journée symbolique. «Le 8 Mars ne doit pas être une journée folklorique, mais une journée qui nous rappelle que nous avons des droits à revendiquer, que nous avons un combat à poursuivre.
C’est un jour de rappel des luttes journalières. Pourquoi je me bats en tant que femme algérienne ? Mon quotidien se résume à me battre contre un système profondément misogyne d’un côté et un patriarcat que l’on croirait presque inscrit dans l’Adn du peuple.
De ce fait, je ne pourrais jamais me soumettre ni à un Etat qui m’outrage à travers ses lois que je n’ai à aucun moment votées, ni à un patriarcat qui s’acharne à faire de moi une propriété privée», souligne une jeune fille dans une vidéo postée sur Facebook.
Une militante embraye : «Le système algérien a longtemps fait en sorte que cette journée soit une fête. Nous sommes d’ailleurs l’un des rares pays qui ont une demi-journée pour les femmes. Au nom des gâteaux et des roses distribués ce jour-là, il y a un code de la famille qui outrage nos droits.»
L’initiative est reprise également par Nadia Chouitem, députée du Parti des travailleurs, qui appelle à faire de ce 8 mars 2020 une «journée révolutionnaire». «Ce 8 mars 2020, dit-elle, intervient dans un contexte marqué par un élan révolutionnaire visant une rupture avec le système et avec ses politiques.
Pour ce qui nous concerne, il est temps aujourd’hui d’abroger le code de la famille, mis en place en 1984 par l’ex-parti unique (…) le 8 mars 2020 devrait être celui de la rupture avec les politiques du système rétrogrades et autoritaires afin de permettre l’égalité des droits entre les citoyens.»





[h=1]Acharnement contre Toufik Hassani[/h]
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[COLOR=#888888 !important] MADJID MAKEDHI
08 MARS 2020 À 10 H 05 MIN
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L’ancien policier, Toufik Hassani, a été arrêté, à Alger, à l’occasion du 55e vendredi du hirak.
Il est placé, pour la énième fois, en garde à vue au commissariat Cavignac, en attendant sa présentation, aujourd’hui, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed. L’ancien policier – qui a pris position en faveur du mouvement populaire en dénonçant la répression de la 33e marche des étudiants, en octobre dernier – subit une sorte de représailles.
Présent dans les marches du hirak aux côtés des manifestants, Toufik Hassani se fait à chaque fois arrêter et malmener dans les commissariats. Depuis sa remise en liberté, en janvier dernier après près de quatre mois de détention à la prison d’El Harrach, l’homme a été présenté au moins trois fois devant la justice à Alger, à Oran et à Chlef.
A chaque arrestation, il dénonce des violences physiques et morales subies lors de son interpellation. Mais la répression dont il fait l’objet a atteint, cette fois-ci, des proportions graves.


Des avocats, en contact avec lui ainsi qu’avec d’autres détenus politiques et d’opinion, évoquent des cas de torture. Arrêté par des agents en civil, Toufik Hassani aurait été violenté avant d’être transféré au commissariat de police.
Son témoignage, comme celui fait devant le juge par Karim Tabbou, alerte les défenseurs des droits de l’homme, des avocats et des intellectuels. «Non à la répression, non à la violence dans les centres de détention et de garde à vue contre des manifestants pacifiques et des activistes politiques. Non à l’atteinte à la dignité du citoyen et à son droit de manifester pacifiquement», explique le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi, dans un communiqué rendu public hier.
Citant les témoignages de Brahim Laalami, de Karim Tabbou et de Toufik Hassani, la LADDH rappelle que «la torture est un crime condamnable par les lois nationales et internationales». «Les autorités compétentes doivent prendre très au sérieux cette question.
Il ne faut pas se taire sur ces graves dépassements, car elles portent atteinte aux institutions chargées d’appliquer les lois», ajoute le même communiqué. L’avocat Abdelghani Badi abonde aussi dans le même sens.
«Torturer Tabbou, Hassani, Douadji… réprimer des citoyens, les insulter, les matraquer et les arrêter sont des sujets sur lesquels il ne faut pas se taire. Il faut les dénoncer et porter plainte contre leurs auteurs le plus rapidement possible et que les ministres de la justice et de l’intérieur assument leurs responsabilités», écrit-il dans un post sur sa page Facebook.







Dimanche 8 mars 2020 - 08:53
REBOND
[h=1]Répression à Alger: le démenti de la DGSN et le choc des images[/h]

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A Alger, samedi 7 mars. Photo de Bill Zehani
[h=2]La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) s'st fendue d'un communiqué qui dément ce que nous avons rapporté ici comme au demeurant toutes les images et informations rendues publics sur les réseaux sociaux et certains confrères.[/h]Pour la DGSN, il n'y a pas eu répression mais maintien de l'ordre. Le communiqué (le voir ci-dessous) parle de manifestation non autorisée qu'il était urgent de disperser pour ne pas déranger les commerçants, justifie-t-il. La DGSN oublie de rappeler que depuis un an, les manifestations ont lieu sans la moindre autorisation. Des manifestations que le président Tebboune en personne a saluées par leur pacifisme. Mieux, si une demande devait être déposée, elle ne sera jamais accordée comme le furent toutes les demandes d'organisation de rassemblements même dans des salles confinées, comme celle du PAF. Depuis plus d'un an, les Algériens manifestent tous les mardis, vendredis sans aucune autorisation. Ils sortent seuls, souverains, sans que personne ne les y invite. Pourquoi ce qui est toléré jusqu'à présent ne l'est plus ?
Mais passons sur la forme, le fond est autrement plus problématique. La même source dément toute forme de violence lors de cette manifestation. Soit. Que faire des images et vidéos qui montrent des policiers tabasser des manifestants ? Quel justificatif à ces jeunes manifestants en sang ? Se seraient-ils glissés lors de leur fuite ?
Quel argument opposer aux témoignages de ces journalistes présents ? Il ne suffit malheureusement pas de démentir une dérive pour qu'elle ne fût jamais !
Le communiqué pèche par l'imprécision. Il ne dit pas un mot sur le nombre de personnes interpellées. Où sont-elles ? Pourquoi ces Algériens sont toujours détenus ? Mieux encore, nous ignorons pour l'heure le nombre de personnes arrêtées et détenues dans le cadre des manifestations. Aucun chiffre n'a été avancé.
Nous aurions aimé que tout ce que la presse et les réseaux sociaux ont rapporté sur cette sombre journée du 7 mars à Alger ne fût que de l'imagination. Mais hélas...
Le rôle de la police est de protéger les citoyens, surtout quand ceux-ci manifestent pacifiquement pour un meilleur avenir du pays.
Aujourd'hui, 8 mars, journée internationale de la femme, des femmes mais aussi des hommes vont manifester sans autorisation. Faut-il s'attendre alors aux mêmes scènes qu'hier samedi ?




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Auteur
Yacine K.









 
Bonjour Mr Abou Naila .
Quand tout un peuple vous rejette ,vous traite de tout les noms d'oiseaux que faudra faire???? et ces même personnes vous traite de séparateurs d'antiAlgériens ,du parti de la France ,de sioniste et j'en passe,pour eux l’Algérie c'est leur bien et personne n'a le droit de se mettre devant ,alors les extrémiste de tout bord ,ont'ils eux aussi le droit de s'opposés a leur manière ????????????????? Bonne journée

Bonsoir, la plupart savent très bien que ces pseudos gouverneurs sont de simples pions de leurs chefs occidentaux , donc ils font et feront tout pour rester . Mais notre jeunesse est tellement éveillée que je crois que ce régime mafieux vit SES derniers jours.
 
Bien sur que se regime avec son system archaique feodale antidemocratique vit ses derniers moment..sicest pas demain ca sera l annee prochaine sinon l anne de suite ,......la preuve il commence a utuliser la violence et a deviser se peuple ont activant les vieille methodes groupe contre un groupe.......mais la musica cest fini le peuple avec jeunesse a bien saisi les lecons d'hier


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Dimanche 8 mars 2020 - 19:24
Marche du 8 Mars : belles et rebelles
[h=1]Les filles de Kahina entament la saison 3 et paralysent Alger[/h]

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[h=2]Radieuses comme le soleil qui enveloppe Alger, les marcheuses algéroises, victimes de la goujaterie des autorités qui n’ont pas daigné libérer le circuit habituel de ses automobilistes en ce jour de fête de la femme, investissent la capitale. Elles n’ont nul besoin d’une autorisation : elles se l’accordent.[/h]Se faufilant entre les voitures, elles se dirigent vers le tribunal de Sidi M’hamed en exigeant la libération des détenus.
Peu nombreuses au départ, elles sont rapidement rejointes par la foule. Remontées par la répression subie la veille lors de « la conquête du samedi », et la bastonnade nocturne du mercredi lors du procès de Karim Tabou, elles sont décidées à en découdre.
Sans se lasser, elles jettent les généraux à la décharge de l’histoire, réclament un Etat civil et pas militaire. Le Président Tebboune est cité sans cesse et son illégitimité redite, le ministre de la Justice Zeghmati relégué au rang de "valet". Elles réclament une justice indépendante et clament qu’elles ne s’arrêteront pas.
Au niveau du tribunal de Sidi M'hamed, elles font leur halte et chantent "Adala" en y rajoutant le couplet : "ce hirak fait des miracles".
Tout en chantant les enfants d’Amirouche et Ali Ammar, elles reprennent leur route par le front de mer en direction de la rue Asselah Hocine et s’arrêtent aux abords de la Banque centrale en criant : "voleurs vous avez pillé le pays !"
Sous les balcons du journal El Moudjahid, elles scandent : "La presse vous êtes la cause de nos malheurs", sous le regard amusé d’un vieux journaliste posté sur l’un des balcons. Personne n’est épargné. Tout le monde y passe.
Arrivés au commissariat de Cavaignac, les choses se gâtent. Elles refusent d’avancer et demandent la libération de cinq ou six jeunes manifestants interpellés quelques minutes plus tôt. La circulation automobile est déviée. Les mines des automobilistes, totalement bloqués par cette manifestation diffèrent : les unes sont souriantes et complices les autres agacées. Alger est totalement paralysée.
La foule demande la libération des otages et une énorme face à face entre les femmes contestataires, appuyées d’hommes venus à leur rescousse, et des policiers munis de leur bouclier anti-émeute. Elles se défendent comme des lionnes et sont bien décidées à ne pas se laisser faire.
Un jeune homme téméraire est ciblé par la police, puis évacué illico presto sous escorte féminine. Le duel se prolonge pendant près d’une demi-heure et le cortège reprend le chemin de la rue Didouche Mourad au milieu des véhicules quasiment à l’arrêt.
D’autres femmes, sortant du cinéma l’Algeria après avoir assisté à une fête organisée en leur honneur par les services de la wilaya d’Alger, sont houspillées par les manifestantes.
Le pouce dirigé vers le sol les manifestantes hurlent : "c’est vous les mangeuses de cachir qui êtes à l’origine de nos soucis ; nous ne sommes pas venus faire la fête mais pour que le gang parte".
Les marcheuses donnent le ton et prennent les devants. La période post-électorale qui aurait dû être celle du dialogue véritable, de la négociation ou de l’enclenchement d’une nouvelle dynamique ne le fut pas. Sur le plan économique point de décisions. L’Algérie pédale dans le vide entre discours creux, procès discutables, marches permanentes et interpellations incessantes.
La période de grâce est épuisée. Les héritières de Kahina, Fatma N’Soumer, Hassiba Ben Bouali et beaucoup d’autres héroïnes inconnues l’ont compris. Elles l’ont fait savoir cet après-midi en entamant la saison 3 de la protesta.





Auteur
Djalal Larabi
 
Ils pourront pas in cha ALLAH, après le régionalisme qui n a pas marché, ils réessayent avec l'histoire de l'idéologie, ce samedi à Alger centre une production française tourne des séquences d'un soit disant long métrage qui parle des années 90 , pourquoi en 2020 exactement? pourquoi dans une rue qui a l'habitude de recevoir des milliers de Hirakistes ? Et comme par hasard à la fin , ils laissent le slogan "دولة إسلامية " sur les murs ..... IMG-0bd7888e37efb551ab91a21155955239-V.jpgIMG-6c2dae248a75baafde7408dee848acba-V.jpg20200307_115437.jpg20200307_114336.jpg
 
Voila t as bien vue Abou...entrain de faire monter les courants dite islamistes contre des courants democratique laics et vis versa ......et bien d autre manoeuvre de pourir la situation comme la sortie de se wali de Mostaganeme envers des cityoens honorables etdhumilier son peuple .....juste pour pourir...ca fais les affaires des gens qui ont voler la richesse de notre pays qu est l'Algerie pour tous sauf pour les voleurs ,les malhonetes,hagarin,....les affairistes ta el khourti qui crent aucune richesse sauf s'enrichir

VIVE L'ALGERIE LIBRE DEMOCRATIQUE

DJAZAIR HOURA DEMOCRATIA




 
Dernière édition:
Ils pourront pas in cha ALLAH, après le régionalisme qui n a pas marché, ils réessayent avec l'histoire de l'idéologie, ce samedi à Alger centre une production française tourne des séquences d'un soit disant long métrage qui parle des années 90 , pourquoi en 2020 exactement? pourquoi dans une rue qui a l'habitude de recevoir des milliers de Hirakistes ? Et comme par hasard à la fin , ils laissent le slogan "دولة إسلامية " sur les murs ...


Bonjour:
ça me rappelle la phrase "" Tout ce que je ne comprend n'est pas Français "" Il faut que les Algériens apprennent tout ce qu'ils lisent n'est pas forcément juste,dans les réseaux sociaux il y a le bon,la brute et le truand,que ce soit bien graver dans notre tète. bonne journée
 
Bonjour:
ça me rappelle la phrase "" Tout ce que je ne comprend n'est pas Français "" Il faut que les Algériens apprennent tout ce qu'ils lisent n'est pas forcément juste,dans les réseaux sociaux il y a le bon,la brute et le truand,que ce soit bien graver dans notre tète. bonne journée

Bonjour, saches que cette histoire n'est pas un fait divers des réseaux sociaux ( vraie ou fake) mais j'étais làbà, et on a parlé avec les gens de la production et on les a même obligé a effacé leurs slogan , mais malheureusement ils nous ont laisser un :cl14: et se sont enfuis ( puisque le HIRAK venait de démarrer ce samedi )
 
Ont parlent d'une revolution d'un peuple pas d une histoire qui se deroule dans un cafe et des sociaux media fb ou je ne sais pas quoi

ya un peuple qui se revolte contre un systeme qui a deriger le pays depuis 1962 par la force et la haine

se peuple veut ca liberte complete le slogan est claire

DOUALA MADANIA MACHI ASSEKARIA

plus claire que ca y en a pas

la video est claire 3 jeunes Algeriens qui aspirent a une liberte total analyse bien la situation et le disent tres bien en arabe en francais et bederdja pour que tt le monde conprennent qq se peuple veus


REGARD
[h=1]Le Hirak, comme la terre qui tourne autour du soleil, fait sa révolution[/h]

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[h=2]Dans pratiquement toutes les langues, le mot révolution est synonyme de mouvement, de bouleversement, renversement. Le fait que la terre tourne autour du soleil en 24 heures a été d’un grand secours à l’humanité. Elle a permis à l’homme de mesurer le temps en heure, en jour et nuit, en mois, en année etc.[/h]Cela a été possible parce que la terre est ronde et tourne autour du soleil. Nous l’avons échappé belle qu’elle n'ait pas pris la forme plate. Dans cette forme-là, elle ne pourrait pas tourner. Et si jamais elle pouvait avancer, soit elle foncerait droit vers le soleil et dans ce cas bonjour les dégâts. Et si elle prenait une autre direction, bonjour l’inconnu du trou noir duquel personne n’est revenu.
Le Hirak assimilé à l’image de la terre qui tourne autour du soleil selon un rituel et un tempo bien à lui n’est pas pour me déplaire personnellement. L’utilisation de métaphores sied à ceux qui veulent sortir des sentiers battus pour leur préférer les chemins de traverse. La différence entre ces deux types de chemin n’est pas seulement une question de fond et de forme.
Elle est l’essence de cet art où le fond et la forme sont sœur et frère siamois. C’est ce lien qui unit l’esthétique de l'expression et l’idée qui enfantent une pensée féconde, qualité indispensable pour résister au temps qui passe. Les grandes œuvres de l’esprit humain depuis la plus haute antiquité sont parvenues à nous grâce à la puissance des idées et à la beauté de leur expression.
Le mot Hirak (1) dans la langue populaire algérienne a sonné agréablement aux oreilles de ces millions d’Algériens qui ont marché et continuent de le faire depuis plus d’un an. Le style et le sens véhiculé dans la belle expression ‘’Yatnahaw Gaâ’’ a fouetté quelque chose dans la conscience historique du peuple en marche. Et c’est de cette conscience-là que se nourrissent le programme et la stratégie du mouvement. Yatnahaw Gaâ c’est déraciner un système qui n’est pas uniquement représenté par des hommes et des femmes. Un système est un ensemble de structures dépendantes d'un centre et hiérarchisées qui repose sur une idéologie politique qui déteint et contrôle toute la société.
Pour abattre pareilles structures et en fonction des réalités de l’époque, silmya (pacifisme) s’est imposé comme arme stratégique.
Les mots qui suivent ont été dits en dardja (arabe populaire), par beaucoup de jeunes et moins jeunes, de femmes et d’hommes. Je les ai ''récoltés'' dans différentes situations, discussions amicales, échanges durant les marches du vendredi ou bien dans des interviews pour les besoins d'un film. Je les ai mis en forme dans une autre langue (le français).
Tant d’années sans printemps
Et pourtant nous sommes encore là.
Tant de nuits sans les fêtes d’antan
Et pourtant nous sommes encore là,
Là où il faut être…
Pour entretenir la flamme,
Caresser l’espoir,
En réponse à notre vague à l’âme.
Nous prendrons possession de nos rues
Nous marcherons tête haute et regard fier
Sous un ciel gorgé de lumière
Qui donne au pays sa beauté singulière.
Nous marcherons encore et encore,
Jour et nuit
Contre la léthargie de l’ennui.
Nous marcherons le temps qu’il faudra,
Comme la terre qui fait sa révolution,
Pour que nos enfants connaissent l’ivresse
D’un peuple décidé à mettre fin à sa détresse.
Ali Akika.
Renvoi
(1) Le mot Hirak est en passe de rentrer dans le vocabulaire d'autres langues comme l'est l'inthifada (soulèvement) du peuple palestinien.




Auteur
Ali Akika. cinéaste








L’an 1 du Hirak
[h=1]"Mon prince, je ne crains rien, je suis nécessaire", par Mohamed Benchicou[/h]

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[h=2]Comment le mouvement populaire algérien du 22 février a-t-il réussi ce miracle de durer toute une année sans s’essouffler, sans se renier, sans rien concéder de ses revendications ?[/h]L’histoire universelle nous offre des cas concrets de comparaison, avec ses différences et ses similitudes, notamment une révolution qui, elle aussi, est née… un 22 février ! Un 22 février de l’année 1848.
C’est la révolution française de 1848, la troisième révolution française après celle de 1789 et celle de 1830, la révolution du 22 février 1848, celle dont on ne parle jamais, celle qu'on ne commémore pas, une révolution d'opérette, avait-on fini par l'appeler, la révolution de 1848, celle qu'on croyait être la dernière, la révolution d'un peu tout le monde, des ouvriers, des chômeurs, des miséreux, des traîne-savates, des riens du tout mais aussi des fabricants, des boutiquiers, des bourgeois, des étudiants, ce fut tout cela, la révolution de 1848, un peu comme le Hirak algérien, la révolution de toutes les espérances.
Le peuple maître de la rue pendant dix jours, dix jours de guerre joyeuse, Paris offerte au peuple, nulle résistance du boulevard Rochechouart à Port-Royal.
Ils ont longtemps raconté ce bonheur, de père en fils, de génération en génération, ils ont très longtemps raconté ce miracle populaire en rigolant de fierté, il fallait vivre ces jours de chimères, tout était au peuple, on s’embrassait boulevard Poissonnière, on chantait rue Saint-Denis, on traversait l'Île de la Cité ivres de bonheur et l’on remontait la rue Saint-Jacques aussi fiers que peuvent l’être des hommes venus à bout du désespoir.
Le soir, l’on apprit l’abdication de Louis-Philippe, la proclamation de la Seconde République par Alphonse de Lamartine.
Ils avaient renversé la Monarchie de Juillet, eux le petit peuple qu’on n’écoutait jamais... il avait fait abdiquer le Louis-Philippe comme les manifestants algériens avaient fait abdiquer Bouteflika. Et ce même jour du 22 février 1848, à 15 heures, ils avaient fait proclamer la république par Alphonse de Lamartine entouré des révolutionnaires parisiens.
Vers 20 heures un gouvernement provisoire était mis en place mettant fin à la Monarchie de Juillet.
Ces « petites révolutions surprennent toujours les gouvernants…. Dans la semaine précédant la révolution, Louis-Philippe ne prit pas conscience de la gravité des événements qui se préparaient. Le prince Jérôme Napoléon essaya, lors d’une visite aux Tuileries, de l’en avertir.
Il raconta la scène à Victor Hugo, qui la rapporte dans ses carnets à la date du 19 février. Le roi se contenta de sourire et de dire : « Mon prince, je ne crains rien ». Et il ajouta : « Je suis nécessaire » (1) Même scénario pour le Hirak. C’est, en effet, en fidèle de Bouteflika que Général G. réagira aux deux premières manifestations populaires.
Quatre jours à peine après la première marche, Général G., en fidèle protecteur de Bouteflika mit en garde les manifestants contre les « appels douteux » qui poussent des Algériens «égarés » vers des sentiers «incertains».
Général G était très remonté contre ces hordes contestataires, il avait menacé, « tous ceux qui appellent à la violence (et qui) qui agissent contre le désir des Algériens de vivre en paix. »
Sous-estimant le nombre de manifestants, il s'était demandé : « Est-ce raisonnable de pousser quelques Algériens vers l’inconnu, à travers des appels suspects ? En apparence, c’est pour la démocratie, mais sur le fond, c’est pour les conduire sur des chemins non sécurisés, et qui ne sont pas forcément dans l’intérêt de l’Algérie ».
Il avait terminé son allocution par une sévère mise en garde à l'adresse de ceux qui osent « entraîner les Algériens dans l’aventure… », rappelant durement que l'armée algérienne demeurera «le garant» de la stabilité et la sécurité face à ceux «qui veulent ramener» le pays aux années de guerre civile.
Général G. tarda, en fait, à voir venir les choses. Il est subtil comme le sont ses compatriotes, c’est-à-dire de cette subtilité féline, qui obéit à l’instinct plus qu’à l’intelligence. Il n’a pas été longtemps à l’école. « C’était ça ou le maquis ; j’ai choisi le maquis ! », aime-t-il à rappeler, comme pour justifier sa modeste aura.
Il n’en a pas moins gravi les échelons, tous les échelons de la carrière militaire à la force de ses bras, se formant sur le tas, en Algérie mais aussi dans les écoles militaires les plus réputées, en Union soviétique notamment. Il se revendique de la discipline la plus pure à l’idéal militaire. C’est ce vieil officier de 80 ans, qui sera nommé chef d’état-major de l’armée algérienne en 2004 par Bouteflika et qui, depuis 17 ans, voue une fidélité absolue au chef de l’État.
Aussi partagea-t-il l’irritation et l’arrogance du président et des dirigeants qui n’accordaient que peu de crédit à la révolte. Cette maudite révolte qu’on n’attendait pas. Non, on ne l'imaginait pas. On ne la reconnaissait pas. On a donc conclu qu'elle n'existait pas. Ou alors juste comme une flammèche de colère qui ne tarderait pas à s'éteindre au premier souffle.
M.B.
(1) Dans ses Souvenirs, Alexis de Tocqueville rappelle le discours qu’il tint devant les députés le 29 janvier 1848 afin de les alerter sur le climat délétère : « Est-ce que vous ne ressentez pas, par une sorte d'intuition instinctive qui ne peut pas s'analyser, mais qui est certaine, que le sol tremble de nouveau en Europe ? Est-ce que vous ne sentez pas... que dirais-je ?... un vent de révolution qui est dans l'air ? […] Je parle ici sans amertume, je vous parle, je crois, même sans esprit de parti ; j'attaque des hommes contre lesquels je n'ai pas de colère, mais enfin, je suis obligé de dire à mon pays ce qui est ma conviction profonde et arrêtée. Eh bien ! ma conviction profonde et arrêtée, c'est que les mœurs publiques se dégradent ; c'est que la dégradation des mœurs publiques vous amènera dans un temps court, prochain peut-être, à des révolutions nouvelles. Est-ce donc que la vie des rois tient à des fils plus fermes et plus difficiles à briser que celle des autres hommes ? »




Auteur
Mohamed Benchicou


 
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