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Mme Mogherini en visite officielle de deux jours en Algérie

DKnews le 08-04-2017, 19h33


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La Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne,Federica Mogherini, a entamé samedi une visite officielle de deux jours en Algérie à l'invitation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.Mme Mogherini a été accueillie à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par M. Lamamra.Cette visite, la deuxième du genre en Algérie après celle effectuée en septembre 2015, "atteste de la volonté de l'Algérie et de l'UE d'intensifier leur dialogue politique à haut niveau dans un contexte de redynamisation des relations de coopération et de partenariat", avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Ce dialogue et cette coopération viennent d'aboutir à l'adoption, le 13 mars dernier, lors de la tenue de la 10ème session du Conseil d'association, à Bruxelles, des documents portant sur l'évaluation conjointe de la mise en £uvre de l'Accord d'association et la définition des priorités communes de partenariat au titre de la Politique européenne de Voisinage révisée.Cette seconde visite en Algérie de la Cheffe de la diplomatie européenne sera l'occasion pour les deux partenaires, d'"approfondir les discussions sur les voies et moyens d'une mise en £uvre effective des mesures d'accompagnement arrêtées dans le cadre de l'évaluation conjointe de la mise en £uvre de l'Accord d'association, en vue de corriger l'asymétrie structurelle qui caractérise le volet économique de cet accord". Elle permettra, également d'"examiner les perspectives de consolidation et d'élargissement des relations de partenariat, suite à l'entérinement du document relatif aux priorités de la politique européenne de voisinage révisée, le premier du genre avec un pays partenaire de l'UE dans la région qui constitue un nouveau cadre renforcé devant permettre aux deux parties d'approfondir leurs relations dans le cadre d'une approche stratégique globale mutuellement bénéfique qui intègre les dimensions humaine, politique, sécurité et développement". Les deux parties vont, également, au cours de cette visite, "poursuivre et approfondir leurs discussions sur les questions régionales d'intérêt commun, notamment les situations en Libye, au Mali, au Sahel, ainsi qu'au Sahara occidental, sur lesquelles il existe une large convergence de vues"L’Algérie et l'UE sont liées par un accord de coopération dans le domaine de la recherche scientifique, technologique et de l'innovation, conclu en 2013, qui place la recherche/développement parmi les axes prioritaires de leur coopération.





 
Algérie-UE : Approfondir le partenariat stratégique

Algérie-UE
Approfondir le partenariat stratégique

El Moudjahid
PUBLIE LE : 10-04-2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la Politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, en visite en Algérie, indiquent les services du Premier ministre dans un communiqué.

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Cette rencontre a permis de procéder à l’«évaluation des relations entre l’Algérie et l’institution européenne», précise la même source, soulignant que «les recommandations issues de la récente réunion, tenue le 13 mars dernier à Bruxelles, de la 10e session de leur Conseil d’association visant à approfondir, de manière substantielle, le dialogue politique, le partenariat stratégique et la politique européenne de voisinage ont également fait l’objet de discussions approfondies».«Les questions liées aux priorités identifiées conjointement à l’horizon 2020 ont aussi constitué un centre d’intérêt, en insistant sur le caractère sensible de la dimension humaine qui doit prévaloir dans la prise des décisions», relève le communiqué. Les deux parties sont convenues, à cet effet, de «consolider les relations, notamment à la veille de la deuxième session du dialogue de Haut niveau dans le domaine stratégique de l’énergie». L’audience, qui s’est déroulée en présence du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, a par ailleurs été l’occasion, pour les deux parties, d’«échanger leurs vues sur l’évolution de plusieurs questions d’intérêt commun liées à l’actualité internationale et régionale», conclut le communiqué. À noter que Mme Mogherini s’est, également, entretenue avec MM. Ramtane Lamamra et Abdelkader Messahel.
La diplomate loue le modèle algérien de lutte antiterroriste
«Nous avons convenu de mettre en place un mécanisme de dialogue, de sécurité et de lutte antiterroriste entre l’Algérie et l’UE, à l’image de ce que nous avons avec nos partenaires à travers le monde», a déclaré M. Messahel, en soulignant que «la mise en place de ce mécanisme atteste de l’élargissement de la coopération entre les deux parties», rappelant, à cette occasion, l’existence de ce dialogue qui s’élargit, chaque jour, davantage. De son côté, Mme Mogherini a loué le modèle algérien en matière de lutte antiterroriste, et affirmé que «l’UE le suit avec beaucoup d’attention, pour gérer la situation sécuritaire». «Nous avons eu des discussions très approfondies, notamment concernant les crises régionales sur lesquelles nous travaillons ensemble. L’UE travaille très bien avec l’Algérie, surtout sur les éléments qui nous inquiètent le plus, à savoir la sécurité, la stabilité de la région, ainsi que la déradicalisation et la lutte anti-terroriste», a fait savoir la cheffe de la diplomatie européenne.Au cours de leur entretien, élargi aux membres des deux délégations, les deux responsables ont également évoqué le phénomène migratoire, qui, a-t-elle dit, est «global» et «ne touche pas seulement l’Europe, mais aussi toute la région», et sur lequel «on va continuer de travailler ensemble dans un esprit de plan de partenariat et de coopération bilatérale», a affirmé la responsable européenne.S’agissant de la situation actuelle en Libye, elle a assuré que «l’UE partage la même approche de l’Algérie, celle de trouver une solution sur la base de l’accord politique avec la participation de tous les Libyens». Une large convergence de vues entre les deux parties sur la question du Mali et du Sahel a également été relevée par la diplomate, qui a assuré que l’Algérie et l’UE travaillent bien ensemble pour la stabilité et la sécurité de la région. (APS)

« Les jeunes, espoir du changement »
Dans le cadre de sa visite officielle, Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, à l’occasion des 30 ans du programme Erasmus, a animé hier une conférence débat à la faculté des sciences politiques et des sciences de l’information, pour rencontrer les étudiants et leur présenter les objectifs assignés au programme européen pour l’éducation et la formation. Pour Mme Mogherini, «si l’officiel est important», la rencontre avec les jeunes est une partie de son déplacement «stimulante». Elle dit que l’UE accorde une place importante aux jeunes, «moteur et espoir du changement», notamment en «ces temps difficiles» que traverse la région, marqués par «la violence» et « l’absence de dialogue». Et, ajoute-t-elle, «ensemble nous avons la responsabilité de veiller à ce que le langage des armes ne prenne pas le pas sur le dialogue».Elle dit aussi, au sujet du programme, que «c’est une école de citoyenneté européenne, régionale et globale», car il permet aux jeunes des deux rives de la Méditerranée de se «connaître, de s’accepter et de se respecter» mutuellement, d’autant, a-t-elle souligné, qu’ils partagent «les mêmes espoirs, les mêmes angoisses et les mêmes problèmes». Et parce que les jeunes, de part et d’autre de la grande bleue, ont des problèmes similaires, elle estime qu’il faut des solutions communes. Rappelant que l’UE travaille très étroitement avec les autorités algériennes, avec lesquelles elle tente de régler deux des problèmes qui sont posés aujourd’hui en Algérie , à savoir l’adéquation travail et l’emploi qualifié, puisque, dit-elle, le nombre des jeunes diplômés au chômage est très important. Indiquant que deux tiers des jeunes ont moins de 30 ans, elle affirme qu’«aucune politique ne peut être efficace si elle ne prend pas en compte la jeunesse». Elle encourage les jeunes à s’investir dans le lancement de projet. Il faut, selon elle, «travailler ensemble pour traduire les projets dans le processus de décisions, car ce qui compte, c’est l’engagement et la détermination». Pour Mme Mogherini, «nous avons besoin d’une jeunesse engagée et citoyenne», car cela est «important pour la démocratie ; il faut une société civile active», précisant qu’«il n’y a pas d’âge pour s’engager pour son pays, car c’est la jeunesse qui doit aider les institutions à aller sur la bonne voie». Dans le cadre d’Erasmus+, plus de 800 étudiants algériens ont été bénéficiaires du programme. Un nombre qualifié, par la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, de «considérable», mais qui peut être amélioré dans les deux sens, car, a-t-elle indiqué, la venue de d’étudiants européens leur permettra de «comprendre certaines réalités» algériennes et la dynamique dans le pays.
Nadia Kerraz


 
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