En Chine, il existe désormais un trottoir réservé aux utilisateurs de téléphones portables

radmau

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26/5/08
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La semaine dernière, de drôle de marquages au sol ont fait leur apparition dans la ville de Chongqing, en Chine, raconte Techcrunch. Sur 3 mètres de long et 50 mètres de large, il existe désormais deux trottoirs: l'un est destiné aux passants absorbés par leurs téléphones et le second aux «autres».

«Il y a beaucoup de personnes âgées et d'enfants dans nos rues et marcher avec votre téléphone portable peut provoquer des collisions inutiles», a expliqué Nong Cheng, un responsable marketing du groupe Meixin, qui gère l'aménagement de cette partie de la ville, au South China Morning Post.

«La ville a mis en place la chose la plus évidente lorsque deux groupes s'affrontent: vous construisez des trottoirs spéciaux pour les séparer les uns les autres», poursuit le journaliste de Techcrunch.

Cette invention a été en réalité inspirée d'une récente expérience menée par le National Geographic à Washington en juillet dernier pour une émission sur les comportements humains. Une équipe de tournage a filmé pendant plusieurs heures les réactions des gens à cette séparation.

Il y a quelques années également, en 2010, le groupe Improv Everywhere, qui «provoque des scènes de chaos et de joie dans les lieux publics», traçait déjà une ligne de démarcation à Manhattan. Le but de cette tourist lane était alors de séparer les touristes des New-Yorkais.

Mais selon Techcrunch, cette innovation chinoise ne s'arrêtera pas à de simples bandes de peintures dans les rues. Il n'est pas impossible, s'amuse le journaliste, que la prochaine invention permette de savoir, sans lever le nez de notre téléphone, si nous nous éloignons du centre du trottoir, ou de bénéficier de notifications de manœuvres similaires à celles présentes dans certaines voitures lorsque l'on effectue une marche arrière. Le journaliste de Techcrunch conclut:

«Mais ce qui me fâche le plus, c'est que nous atteignons un point où notre mode de vie axé sur la technologie est en train de former la base de nos politiques publiques.»


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