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Soupçons de tricherie chez l’usine Hyundai de Tiaret


El Watan
le 26.03.17 | 12h00

Inaugurée il y a plusieurs mois et en un temps record, l’usine de montage des véhicules Hyundai de Tiaret fait polémique.


Alors que des interrogations existaient dès le départ sur la célérité avec laquelle cette installation a été réalisée, aucune image ni photographie des installations n’ont filtré. Il a fallu attendre la diffusion de photographies sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que le projet n’est pas loin d’être une vraie chimère.Des internautes partagent depuis quelques jours des photographies montrant des voitures de marque Hyundai totalement montées, à l’exception des pneus, entassées dans des containers. Ces voitures seraient acheminées vers les hangars de TMC (Tahkout Motors Company) situés à Tiaret. Cela suffit à beaucoup pour crier au scandale. Des personnalités, des journalistes et de simples citoyens expriment leur étonnement, voire leur effarement devant ce que certains ont considéré comme une «tricherie».Cela choque d’autant plus que la société a signé des accords avec des banques publiques pour le financement de l’acquisition des voitures de marque Hyundai «assemblées localement».L’économiste Ferhat Aït Ali, qui avait déjà lancé la polémique sur les investissements américains dans le sud du pays, a fait la comparaison avec ce que fait le constructeur français Renault, qui dispose d’une chaîne d’assemblage. En réponse à l’affirmation de Mahiedine Tahkout qui a expliqué dans un communiqué que son entreprise fait du montage SKD, l’expert se fait pédagogue. «Le SKD, en anglais Semi Knocked Down, soit en français semi-démonté, ce qui revient non pas à fabriquer sur place, mais à exporter vers le lieu d’assemblage un kit, fait de composants à moitié démontés ou à moitié montés, comme par exemple des moteurs entiers, des boîtes à vitesse entières et des fusées avec tout un ensemble de traction, ainsi que des essieux avec les roues montées et des portes équipées, pour des coques aménagées», explique-t-il. La polémique ne s’estompe pourtant pas. Plusieurs sites internet sont revenus sur l’affaire. Le mis en cause, Mahieddine Tahkout, a commencé par donner des explications techniques avant d’accuser, dans une déclaration au site Algérie Focus, des constructeurs européens d’être derrière cette polémique. Une version qu’il répétera dans un entretien téléphonique. «Certains sont jaloux de voir un Algérien réussir», dit-il encore.Contacté par El Watan, Mahieddine Tahkout ne nie pas l’authenticité des photographies partagées sur les réseaux sociaux. Il tente de minimiser leur portée. «On ne voit pas grand-chose sur les images», dit-il avant d’estimer que «les photos ne montrent que des essieux».Selon lui, les véhicules, qui répondent aux normes du constructeur sud-coréen, viennent en kits. «Nous assemblons 50 à 60 kits, selon les modèles», affirme-t-il avant de préciser que «ce sont les Sud-coréens» qui gèrent l’usine. «Pensez-vous que Hyundai se permettrait une telle tricherie ?» interroge encore l’homme d’affaires. Il indique avoir porté plainte.En tout cas, cette polémique relance une nouvelle fois le débat sur la floraison des chaînes de montage de véhicules installées en Algérie.

Tahkout affiche ses «ambitions» !

Apparemment pas déstabilisé par la polémique qui enfle à propos des voitures Hyundai supposées être montées à Tiaret, le patron de TMC (Tahkout Motors Company) préfère «se projeter» dans le futur. Il annonce que son entreprise assemblera, dès le mois de mai, une voiture iranienne qui sera cédée à moins de 1 million de dinars. «Ce sera la voiture du peuple», dira-t-il. Son groupe, qui a apparemment le vent en poupe, compte également construire «une voiture algérienne» en 2018. Ce sera la Hyundai Accent dont «la carrosserie et la peinture» seront posées à Tiaret. A cela, il faut ajouter des usines de fabrication de pièces de rechange, fruit de plusieurs partenariats contractés avec des sociétés iraniennes. Cela intervient, paradoxalement, au moment où le gouvernement évoque l’instauration de licences d’importation pour les pièces de rechange !
A. B.
Ali Boukhlef







 
Usine Tahkout : Sellal ordonne une inspection

Le groupe soupçonné de vendre des véhicules importés sous le label “made in bladi”
Usine Tahkout : Sellal ordonne une inspection


liberte-algerie
le 27-03-2017 12:00

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Une commission mixte composée de l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale des douanes (IGD) et l’Inspection générale de l’industrie (IGI) se rendra incessamment à Tiaret.Les attaques dont a fait l’objet Tahkout Manufacturing Company (TMC), le propriétaire de l’usine de montage en SKD (Semi Knocked Down) située à Tiaret, relance le débat sur l’industrie automobile en Algérie.Hier, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a indiqué à la presse en marge de la journée d’étude sur la numérisation de la radiodiffusion de la télévision et de la radio, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, va dépêcher sur le site de Tiaret où est basée l’usine de TMC une inspection mixte comprenant l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale des douanes (IGD) et l’Inspection générale de l’industrie (IGI), ainsi que les représentants de l’Établissement national de contrôle technique automobile (Enacta) pour constater de visu les faits et établir un rapport aux services du Premier ministère. “Ils vont se déplacer ces jours-ci sur le site de l’usine et on verra ce qu’il y a lieu de faire.” M. Bouchouareb a également affirmé que “TMC a signé un engagement et un cahier des charges”. Et d’ajouter : “La première inspection a donné un résultat positif.”Le ministre a avisé avoir signalé, il y a quelques semaines, que “ceux qui s’inscrivent dans l’activité de montage des véhicules seront observés et les conséquences seront tirées au cas où il y aurait des défaillances”. À travers cette sortie, le ministre de l’Industrie, interpellé sur les informations circulant sur les réseaux sociaux et rapportées par des médias, selon lesquelles l’usine de montage des véhicules de marque Hyundai de TMC livrerait des véhicules qui n’ont pas été assemblés en Algérie, voudrait brider le débat et apporter la preuve que TMC est opérationnelle conformément au cahier des charges, d’autant que “la première inspection a donné un résultat positif”, comme il l’a souligné aux médias.Entre-temps, des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux, mettant en cause l’usine de montage du groupe Tahkout, ont été suivies de commentaires incendiaires à l’encontre de la politique industrielle nationale. Face à ces critiques qualifiées d’“infondées”, TMC est sortie de sa réserve et a apporté un démenti dans un communiqué rendu public. Il ira jusqu’à affirmer que “TMC a commencé par l’assemblage des véhicules comme l’ont fait précédemment deux autres constructeurs de renommée mondiale en Algérie en appliquant le principe du SKD”, d’une part, et que TMC “est sur un deuxième projet d’usine, encore plus complexe, qui demande plus de technicité et un investissement assez conséquent” en CKD (Complete Knock Down), d’autre part, et ce, aux côtés d’un “projet d’intégration des composants et de pièces produites en Algérie par des entreprises algériennes”. Hier soir, Mahieddine Tahkout, le patron du groupe Tahkout, a indiqué que “ces attaques vont à l’encontre du succès de l’industrie automobile en Algérie”, affirmant, également, que son groupe est sur la bonne voie pour réussir le processus de montage de véhicules à Tiaret.Au-delà de ce fait, qui paraît loin d’être anodin, on se demande si le processus du SKD, tel que lancé en Algérie, correspond au cahier des charges relatif à l’industrie mécanique et automobile. Car, le cahier des charges régissant l’activité automobile ne fait aucunement référence à ce genre de montage. Or, comme son nom l’indique, le SKD consiste, pour une entreprise, à exporter des produits assemblés partiellement soit à ses licenciés-partenaires, soit à ses filiales industrielles. Il s’inscrit en porte-à-faux avec le CKD qui se veut une technicité plus complexe et qui consiste à assembler des kits et un ensemble de lots de pièces détachées nécessaires pour la fabrication d’un véhicule.

FARID BELGACEM



 
slt
je vois pas l’intéret de la polémique ?
assemblé des piéces ou des kits cela revient au méme résultat, du moment que le véhicule respecte les normes du constructeurs .
 
slt
je vois pas l’intéret de la polémique ?
assemblé des piéces ou des kits cela revient au méme résultat, du moment que le véhicule respecte les normes du constructeurs .

NONet NON monsieur ELBLEDE ce n'est pas de la polémique il ne faut voir ce problème a la légère quand on fait une usine il ya un accord entre le gouvernement et le fabriquant , un cahier de charge, le taux de montage, le taux de fabrication de pièces sur place ,le nombre d’employés ,la formation et autres choses , car le pays doit aussi avoir ses intérêts Le bénéficiaire aura un terrain et exonérer d’impôts pendant 5 ans.un emprunt bancaire a faible taux d’intérêt, facilité de vente des produits (soit disant produit Algériens ) Après 5 ans il fermera son l’usineavec prétexte non rentable.
Voilàce monsieur a travailler 5 ans sans payer d’impôts avec une sortie de devises aux yeux de tout le monde.Ces gens ont toujours chercher la faille pour s’enrichir.
 
Les failles du cahier des charges ou les « petits arrangements » de Bouchouareb

Les failles du cahier des charges ou
les « petits arrangements » de Bouchouareb


algerie-eco
le 02-04-2017
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Le cahier des charges a-t-il été taillé sur mesure pour une poignée d’hommes d’affaires ? Est-il l’œuvre de fonctionnaires qui ne connaissent rien à l’industrie automobile ? Ou bien a-t-il été élaboré pour faire le beurre de certains importateurs sous couvert d’investisseurs qui profitent des largesses des banques publiques et du foncier, en rétrécissant le champ des intervenants à quelques privilégiés en légalisant le détournement par le biais d’un cahier des charges alambiqué qui ouvre une brèche à de multiples interprétations ? Autant d’interrogations surviennent à l’esprit vu la faiblesse et l’indigence du contenu de la mouture du ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb et l’ambigüité de certains de ses articles élastiques à souhait. L’intégration locale pour l’instauration d’une production nationale, c’est ce qui était prévu dans le cadre du nouveau modèle économique qui table pour sortir de la dépendance à la rente pétrolière sur la fameuse diversification économique à même de booster la création de richesse et d’emploi, le tout adossé à un capitalisme national intègre. C’est ce dernier terme, valeur éthique qui semble faire défaut. Et après on se demande pourquoi l’économie nationale ne prend pas son envol et pourquoi, l’industrie sujette aux injonctions politiques et trafic d’influence tâtonne.
Un taux de 0% d’intégration durant deux annéesLe cahier des charges effectif depuis avril 2016,portant conditions et modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules, ne précise pas le taux minimum d’intégration que doivent atteindre les usines de montage au démarrage, il stipule uniquement, dans son article 9, que « par taux d’intégration, il y’a lieu d’entendre, au sens du présent cahier des charges, l’atteinte d’un taux minimum des activités réalisées en Algérie ».Il va sans dire, qu’en l’absence d’un taux minimum d’intégration défini et fixé, tous les taux sont envisageables, même le 0%. Ce qui reviendra à dire, que ces opérateurs peuvent importer des véhicules entièrement assemblés (lire l’interview de l’expert Ferhat Ait Ali). L’article 10 précise que « le taux d’intégration locale doit représenter au moins 40% à la cinquième année du démarrage de l’activité avec atteinte du taux minimum de 15% à la troisième année ». Dans ce cas, si le taux d’intégration doit être de 15% la 3e année, il y’ a forcement un taux de départ, l’interrogation est de savoir pourquoi ne l’a-t-on mentionné ? Le cahier des charges, prévoit également l’établissement d’une étude technico- économique, comportant une liste des principaux organes à importer et ceux à fabriquer localement (soit par l’investisseur, ou en sous-traitance). Ainsi l’article 5 précise que « l’investisseur est tenu de disposer des installations et des équipements de montage, et des pièces de première monte lui permettant de réaliser son activité ». Cependant, dans le cas de TMC (Tahkout Manufacturing Campany), les images et les vidéos, publiées sur les réseaux sociaux et autres sites électroniques, montrent que justement l’usine de montage de vehicules de Tiaret, n’abrite pas les équipements et l’appareillage que l’on peut aisément voir sur des vidéos d’une usine de la marque Hyundai, implantée en Inde. Cette dernière présente une multitude de postes traversés par un tapis convoyeur, où les véhicules sont assemblés sous l’action de centaines d’opérations assurées par des robots et des ouvriers qualifiés. On voit clairement toutes les grandes parties du véhicule, parfaitement disposées pou recevoir les différents composants. En outre, par définition le procédé, pour l’assemblage, le CKD (Complete Knock Down ) « est un lot contenant l'ensemble des pièces détachées nécessaires à l'assemblage d'un véhicule. Ce lot peut être complété sur place par des pièces produites localement, que l'on nomme « intégration locale ». Tandis que le SKD (Semi knocked down), une technique qui consiste pour une entreprise à exporter des produits assemblés partiellement soit à ses licenciés-partenaires, soit à ses filiales industrielles, pour l’usine de TMC, cela diffère par une diminution de nombres de pièces, et par conséquent une intégration locale moindre à observer, mais en aucun cas, il dispense l’investisseur de réaliser une intégration. Il faut rappeler que 10 projets de construction locale de véhicules sont enregistrés depuis le lancement du cahier des charges en 2016 pour une perspective de pas moins de 400 000 véhicules assemblés en 2020, cependant aucun investisseur ne s’est impliqué dans l’intégration des composants des véhicules montés.En fait toute cette affaire d’usines de montage s’apparente à une importation déguisée qui participe à profiter des facilitations bancaires et autres, à gonfler les prix des véhicules neufs sur le marché locale, et créer par effet boule de neige, une hausse des prix du marché de l’occasion, notamment avec la dévaluation du dinar.




 
Importations de véhicules : le montage génère un surcoût de 5 à 6%

Importations de véhicules
le montage génère un surcoût de 5 à 6%

TSA Algérie
09 Avril 2017 à 12:40

Le montage automobile génère un surcoût en importations. « L’importation des véhicules en Kits (SKD) génère des surcoûts de 5 à 6% », a affirmé, ce dimanche 9 avril, Mokhtar Chahboub, ex-PDG de la SNVI sur les ondes de la radio Chaîne III. « Chez les grands constructeurs, le processus de production d’un véhicule est très automatisé. Dès lors qu’on leur demande de prélever des volumes pas très significatifs, c’est des surcoûts qui sont générés » a expliqué M. Chahboub.
Pour celui-ci, cette phase d’importation de véhicules en kits est « un passage obligé ».Cependant, insiste-t-il, elle ne doit pas durer plus longtemps. Il a rappelé que le cahier des charges oblige les concessionnaires à atteindre un taux d’intégration de 15% à la fin de la 3e année de production et de 40% à la 5e année. Car, « au-delà de ces délais, s’il n’y a plus pas de taux d’intégration, ça sera alors des véhicules non rentables qui seront produits en Algérie ».
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