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BADBOYCRAC
Les cyber-criminels passeront bientôt par la dernière innovation d'Eric Woerth en matière de lutte contre la criminalité organisée : le ministre du Budget a en effet lancé une cyberdouane dont la mission sera de « recueillir, enrichir et exploiter les renseignements permettant de lutter efficacement contre les fraudes sur Internet ». Tous les trafics prêtant à une inspection particulière seront examinés, tout ce qui touche aux « importations de produits stupéfiants, médicaments, contrefaçons, armes et munitions, oeuvres d'art et toute autre marchandise objet de trafics ou de transactions illicites ».
Au sein d'une cellule composée de huit analystes et sept enquêteurs, laquelle a emménagé à la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, ils auront à charge de traquer ce qui se passe illégalement en matière de transaction sur le net et dès lors, d'en avertir les douaniers pour une inspection approfondie.
Première étape d'une plus vaste campagne de lutte, cette cellule servira à « créer un sentiment d'insécurité pour les cyberdélinquants » estime, M. Woerth, mais également de tenir les internautes au courant des risques, de sorte qu'ils ne seront « ni acteurs, ni complices, ni victimes de la fraude sur Internet ».
Le plan final englobera plusieurs chapitres, précise le ministère :
Pour ce faire, il considère comme nécessaire d'instaurer une réelle coopération entre l'État et les figures majeures du net. De cette collaboration découlera alors l'insécurité escomptée dans le coeur des truands. « En créant Cyberdouane, l'État se donne les moyens de protéger avec efficacité le commerce légal et la sécurité des consommateurs », souligne le ministre. Une perspective intéressante puisqu'en résumant la situation, 15 personnes auront donc à charge de surveiller la toile.
Au sein d'une cellule composée de huit analystes et sept enquêteurs, laquelle a emménagé à la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, ils auront à charge de traquer ce qui se passe illégalement en matière de transaction sur le net et dès lors, d'en avertir les douaniers pour une inspection approfondie.
Première étape d'une plus vaste campagne de lutte, cette cellule servira à « créer un sentiment d'insécurité pour les cyberdélinquants » estime, M. Woerth, mais également de tenir les internautes au courant des risques, de sorte qu'ils ne seront « ni acteurs, ni complices, ni victimes de la fraude sur Internet ».
Le plan final englobera plusieurs chapitres, précise le ministère :
- renforcement des moyens de contrôle ;
- démantèlement des filières ;
- adaptation de l'arsenal juridique ;
- coopérations interadministrations, avec les titulaires de droits des marques, les fournisseurs d'accès Internet et les sites marchands, les établissements financiers et de paiement sur Internet, au niveau international
- responsabilisation des consommateurs
Pour ce faire, il considère comme nécessaire d'instaurer une réelle coopération entre l'État et les figures majeures du net. De cette collaboration découlera alors l'insécurité escomptée dans le coeur des truands. « En créant Cyberdouane, l'État se donne les moyens de protéger avec efficacité le commerce légal et la sécurité des consommateurs », souligne le ministre. Une perspective intéressante puisqu'en résumant la situation, 15 personnes auront donc à charge de surveiller la toile.