la note de la France dégradée par STANDARD PORS

monaj

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20/12/11
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ce vendredi 13 Standard and Poor's a mis sa menace à exécution. Elle a dégradé la note de la France d'un cran cad la France a perdu son triple A.L'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas sont épargnés.
 

Quel impact sur l’Algérie ?​


[FONT=fagono_bold]LES NÉGOCIATIONS ENTRE RÉPUBLICAINS ET DÉMOCRATES POUR TROUVER UNE ISSUE À LA CRISE DE LA DETTE PUBLIQUE PIÉTINENT TOUJOURS. MALGRÉ CELA, CERTAINS OBSERVATEURS PENSENT QU’UN ACCORD POUR RELEVER LE PLAFOND DE LA DETTE INTERVIENDRA SÛREMENT QUELQUES HEURES AVANT L’EXPIRATION DU DÉLAI FIXÉ.



Pourtant, les conséquences de cette grave crise se feront sentir durant un certain temps sur l’économie américaine . Avec une dette de 14 300 milliards de dollars, soit l’équivalent de 100% du produit intérieur brut, il serait très difficile aux marchés financiers mondiaux de faire dorénavant confiance aux capacités de remboursement des Etats-Unis. Depuis 2001, le plafond de la dette américaine a été relevé à dix reprises. Il est passé de 5 950 milliards de dollars à 14 294 milliards de dollars actuellement. Les attentats du 11 septembre 2001 ont fait exploser les dépenses militaires et sécuritaires des Etats-Unis, des dépenses en augmentation de 70% entre 1999 et 2008. Pour la seule année 2010, les dépenses militaires des Etats-Unis avaient atteint les 692 milliards de dollars, financés en grande partie par l’endettement. Malgré le niveau élevé de l’endettement de l’état américain et le risque que cet endettement fait courir au monde entier, le Fonds monétaire international (FMI) et les agences de notation n’ont réagi qu’une fois la crise devenue au centre d’une bataille politique entre républicains et démocrates. Sans grande conviction ni fermeté, la nouvelle directrice du FMI, Christine Lagarde, avertissait sur les conséquences de «la hausse des taux d’intérêt et les contrecoups énormes sur les bourses dans le cas où républicains et démocrates n’aboutissaient pas rapidement à un accord». De leur côté, les trois grandes agences de notation, Moody’s, Fitch et Standar and Poor’s ont menacé de dégrader la note de la dette américaine. Une note qui malgré un très lourd endettement est restée tout le temps à son niveau maximal, AAA, depuis près d’un siècle. Pour rassurer les marchés et éviter une grave crise financière, républicains et démocrates proposent de réduire les dépenses publiques de 1 200 milliards de dollars et des économies de 1 000 milliards de dollars qui résulteraient du retrait des troupes américaines d’Irak et d’Afghanistan. Les Etats-Unis proposent ainsi une réduction du déficit de l’ordre de 2 700 milliards de dollars sur dix, à un moment où les agences de notation évaluent le montant d’une réduction acceptable de la dette qui dépasserait les 4 000 milliards de dollars. Ce qui a fait dire à certains observateurs que même si le congrès américain aboutissait à un accord le 2 août, l’éclatement de «la bulle» de la lourde dette américaine ne serait que reporté. Premières victimes de cette crise, les banques américaines. Ces dernières détiennent 1 600 milliards de dollars de bons du trésor américain, soit 11% du total de la dette. Ces banques seraient les premières à être affectées par une dégradation de la note américaine, entraînant une baisse de valeur de ces bons. La probable baisse de la note affecterait aussi les avoirs des pays étrangers qui ont acheté des bons du trésor américain. Et parmi ces pays figure l’Algérie. Au début de l’année 2011, les réserves de change de l’Algérie avoisinaient les 174 milliards de dollars. 40% de ces réserves sont libellés en dollars. Selon certaines estimations, près de 50 milliards de dollars de ces réserves ont été placés en bons du trésor américain. Ce choix des responsables financiers de l’Algérie ne pourrait être critiqué. Les bons du trésor américain sont considérés parmi les investissements les plus sûrs au monde. Ces placements ont, entre autres, été dictés par le fait que les Etats-Unis sont les premiers clients de l’Algérie. Durant le premier semestre de l’année 2011, l’Algérie a exporté vers le marché américain pour 8,29 milliards de dollars. Durant la même période, le second client de notre pays, l’Italie, n’avait importé que pour 4,91 milliards de dollars tandis que la France a occupé la quatrième position avec seulement 2,86 milliards de dollars. Ces chiffres nous renseignent sur la place qu’occupe le marché américain dans l’économie algérienne. Et l’achat par la Banque d’Algérie de bons du trésor américain est le résultat logique de l’importante position qu’occupent les Etats-Unis dans l’économie algérienne. Les placements de l’Algérie ne subiraient des pertes que dans le cas où il y aurait une dégradation de la note américaine. Une dégradation qui n’épargnerait aucune banque ni aucun pays qui a fait des placement aux Etats- Unis. Mais les pertes de l’Algérie seraient plus importantes si un accord pour trouver une solution à la lourde dette américaine n’est pas conclu, entraînant une grave crise financière et économique dans le monde. Une crise qui ferait chuter la demande en pétrole et en gaz naturel, entraînant ainsi un effondrement des prix du baril de pétrole sur le marché international. Ce ne sont pas les placements en bons du trésor américain qui fragilisent l’Algérie, mais la dépendance quasi totale de son économie d’une seule richesse, les hydrocarbures.

lnr-dz.com RÉDA C.​
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Notation financière : Dagong attribue un BBB- à l’Algérie​

[h=2]Bien que le pays ne soit pas dans l’obligation de faire recours aux marchés pour se financer, l’agence de notation chinoise, Dagong Global Credit Rating Co. Ltd., a pris le soin d’évaluer la solvabilité de l’Algérie.
[/h]Ladite agence vient d’annoncer, sur son site web, qu’elle avait accordé la note de BBB- à la note de crédit souverain en monnaies locale et étrangère de l’Algérie, avec une perspective stable. A première vue, il s’agit d’une notation non sollicitée par l’Algérie, mais qui peut, selon les experts (lire l’interview de Liès Kerrar), permettre aux entreprises locales d’envisager une levée des fonds sur le marché international. D’après les conclusions auxquelles sont parvenus les experts de l’agence de notation chinoise, la note BBB- traduit une solvabilité de l’Algérie, dont «la situation politique reste stable», la structure économique dominée par les exportations de pétrole et de gaz naturel, une épargne en devises étrangères «relativement forte».
Contrairement aux agences traditionnellement sollicitées, Fitch, Moody’s et Standard & Poors en l’occurrence, Dadong tente tant bien que mal de s’imposer en s’investissant dans la notation non sollicitée. Cependant, la pertinence de la notation est susceptible d’être remise en cause, vue qu’elle s’appuie sur la base de l’information publique disponible. Pour le cas Algérie, bien que les experts de Dagong ne se soient pas livrés à des casse-tête chinois pour accéder à l’information financière publique, ils n’ont pas manqué, tout de même, de sonner le tocsin quant à la vulnérabilité de l’équilibre budgétaire du pays. Les observations de Dagong rappellent un «niveau de croissance (3% en moyenne) relativement faible» par rapport aux ressources injectées dans l’économie, «des importations en hausse susceptibles de conduire à une forte pression inflationniste, ce qui lézarde la stabilité sociale et l’équilibre budgétaire», notent les experts de Dagong.
Ces derniers font remarquer aussi que le système financier algérien est «relativement fermé», dominé par les banques publiques, un secteur public qui se taille la part du lion des crédits bancaires, hausse des créances non performantes suite aux injonctions de l’administration, un faible soutien du système financier pour l’économie réelle etc. Le ratio d’endettement du gouvernement algérien, à tous les niveaux, devrait selon Dagong augmenter régulièrement pour atteindre environ 35% en 2013, contre 25,7% en 2010. Si les opinions de l’agence Dagong sont souvent décriées par les Occidentaux, il apparaît, néanmoins, que certaines observations au sujet du cas Algérie sont d’une pertinence avérée.

Ali Titouche ecelwatan.comonomie​
 
[h=2]http://www.leconomiste.com/article/risque-pays-le-maroc-medaille-d-or-au-maghreb


RISQUE-PAYS: LE MAROC MÉDAILLÉ D’OR AU MAGHREBNOTÉ A4 AVEC LE MEILLEUR ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES DE LA RÉGION
LE CHÔMAGE DES JEUNES, FERMENT DE LA «RÉVOLUTION» TUNISIENNE

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LES rédacteurs du panorama 2011 des risques pays de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) n’ont pas eu le temps de réajuster les appréciations relatives à la révolution du jasmin, au contraire des agences de notation -Moody’s vient de dégrader la note de la Tunisie-, subissant au passage les critiques de la ministre française des Finances, Christine Lagarde. La patronne de Bercy accuse l’agence de précipitation.
La situation politique actuelle en Tunisie n’a pas pu être intégrée dans le rating risque-pays par la Coface. Ce pays garde donc le rang A4, la même notation attribuée au Maroc. «Stabilité politique, climat des affaires en amélioration constante, endettement public maîtrisé et finances publiques assainies». Voilà en gros, le paquet de facteurs qui font du Maroc un pays à risque de paiement acceptable, relève la Coface dans son analyse. Mieux encore, «la capacité du pays à faire face à ses engagements extérieurs semble donc assurée, quels que soient les chocs défavorables que pourrait subir l’économie».
D’où la notation A4 attribuée au Royaume primé pour sa stabilité politique, son potentiel de croissance et les réformes de l’environnement des affaires. C’est que l’économie a fait preuve d’une très bonne résistance à la crise en 2009, et, en 2010, sa croissance a été principalement portée par la demande interne, avec une reprise des activités non agricoles, relèvent les analystes de la Coface. Cette embellie devrait se poursuivre en 2011. De nombreux secteurs devraient en bénéficier, notamment l’énergie, l’automobile ou encore le bâtiment, sous l’impulsion du développement du logement social. Les autres indicateurs de performance ont trait à l’équilibre des fondamentaux et au poids de la dette extérieure. «Cette dernière reste raisonnable et résulte essentiellement de conditions de reconversion en investissements, ce qui est un atout». De même, le Maroc est peu dépendant de financements volatils. Et les investissements extérieurs s’insèrent souvent dans le cadre de partenariats public/privé. C’est le cas des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires ou encore touristiques. Sans oublier le niveau des réserves de changes jugé confortable: 7,4 mois d’importations en 2011. S’ajoute aussi la performance du système bancaire qui occupe le second rang en Afrique. Au chapitre des points faibles, la Coface cite le poids encore prédominant du secteur agricole, l’insuffisance de la compétitivité et le chômage des jeunes.
Comparé aux pays de l’accord d’Agadir (Quadra), le Maroc paraît mieux coté même par rapport à la Tunisie qui avait décroché une notation identique. Pour ce pays, la Coface, tout en relevant le rebond de la croissance enregistré en 2010 et l’amélioration de la compétitivité de l’économie, met en garde contre le chômage qui touche environ 15% de la population, en particulier les jeunes diplômés. «C’est l’enjeu majeur car, il nourrit un sentiment de frustration, susceptible de menacer à moyen terme la stabilité sociale», avaient prédit les économistes de la Coface. Seulement, l’échéance a été beaucoup plus rapprochée.
Le crédit de la Coface envers la Tunisie se justifiait probablement par la mise en œuvre de son plan de développement 2010/2014 dont les principaux objectifs visent à améliorer le niveau de vie de la population et à réduire le chômage, bien qu’il consacre le maintien d’un déficit budgétaire à près de 4% du PIB. Ce plan cible aussi le système bancaire qui croule sous le poids de créances douteuses. Mais des améliorations ont été réalisées en termes de la dette extérieure qui a été réduite à 43% du PIB. Sans oublier la quête du pays à développer «de nouveaux gisements de croissance: diversification des marchés, montée en gamme du textile, et développement de l’électronique, des technologies de l’information et des services (55% du PIB). Par ailleurs, des réformes ont été lancées dans l’objectif d’améliorer le climat des affaires via notamment des procédures douanières et une nouvelle loi sur l’investissement.
Pour ce qui est de l’Algérie, le rebond de la croissance en 2010 a été dopé par la remontée des cours du baril et de la production du pétrole. Hors hydrocarbures, l’activité a progressé à un rythme soutenu, tirée par les dépenses publiques.
En 2011, la croissance globale devrait être du même ordre qu’en 2010 mais toujours en deçà du potentiel du pays. Mais la dette publique reste modérée et la situation financière extérieure est solide. D’où la note A 4 attribuée au risque pays. Mais le climat des affaires est peu rassurant. Le risque de paiement demeure assez élevé. Même si la stabilité politique est jugée satisfaisante avec la réélection du président actuel pour la troisième fois, les restrictions visant les importations et les investissements étrangers demeurent préoccupantes.

Trois paramètres

LA note pays attribuée par Coface mesure le niveau moyen de risque d’impayé à court terme présenté par les entreprises d’un pays. Elle indique dans quelle mesure un engagement financier d’une entreprise est influencé par les perspectives économiques, financières et politiques du pays concerné. Il n’empêche que les opérateurs ont conscience que de mauvais payeurs existent dans un pays présentant toutes les garanties et vice versa. Le risque global est fonction tout à la fois des spécificités de l’entreprise, et de celles du pays dans lequel elle opère.
Les notes qui s’en dégagent se basent sur 3 expertises développées par la Coface. Il s’agit de l’expertise macroéconomique, de celle de l’environnement des affaires et des entreprises dans le monde.

Comment lire les notes pays

A1- La situation politique et économique est très favorable et l’environnement des affaires est de qualité. Cet environnement influe favorablement sur le comportement de paiement des entreprises. La probabilité moyenne de défaut est très faible.

A2- La situation politique et économique est favorable, l’environnement des affaires peut comporter quelques lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est peu élevée.

A3- Le comportement de paiement est susceptible d’être affecté par une modification de l’environnement économique et politique du pays qui est globalement favorable mais volatil. L’environnement des affaires comporte des lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises se situe à un niveau convenable.

A4- Les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités. Une relative volatilité de l’environnement des affaires est susceptible d’affecter les comportements de paiement, la probabilité moyenne que cela conduise à un défaut de paiement restant acceptable.

B- Des incertitudes au plan économique et financier et un environnement des affaires parfois difficile sont susceptibles d’affecter des comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est assez élevée.

C- Les perspectives économiques et politiques très incertaines et un environnement des affaires comportant de nombreuses lacunes sont de nature à détériorer sensiblement le comportement de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée.

D- L’environnement économique et politique présente des risques très élevés et l’environnement des affaires peut être très difficile. Ces fragilités peuvent avoir un impact très sensible sur les comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est très élevée.

Source: Coface
 
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