La Turquie condamne le vote du Sénat français sur les génocides

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DZSatien Accro
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20/12/11
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PARIS/ANKARA (Reuters) - La Turquie a vivement condamné lundi l'adoption par le Sénat français d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, notamment celui des Arméniens en 1915 par les Turcs, brandissant la menace d'une "rupture totale" des relations diplomatiques.
"La Turquie est déterminée à prendre toutes les mesures nécessaires contre cette mesure injuste", indique le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué, dénonçant un acte "irresponsable".
Quelques heures seulement après l'adoption par le Sénat français de la proposition de loi, Ankara, qui ne reconnaît pas l'existence du génocide arménien, a également menacé de réduire sa présence diplomatique en France.
"Quand je parle de rupture totale des relations diplomatiques, cela comprend mon départ définitif", a déclaré l'ambassadeur de Turquie en France, Tahsin Burcuoglu, à la presse.
"On peut aussi s'attendre à ce que les relations diplomatiques se passent désormais au niveau des chargés d'affaires et non plus au niveau des ambassadeurs."
Selon la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, le chargé d'affaire correspond à la dernière classe de la mission diplomatique.
Le Sénat français a validé lundi par 127 voix contre 86 le texte que l'Assemblée avait déjà adopté le 22 décembre par un vote à main levée, majorité et opposition y étant largement favorables.
La proposition de loi prévoit de punir d'un an d'emprisonnement, d'une amende de 45.000 euros ou des deux à la fois la négation d'un génocide que le Parlement français avait reconnu par une loi adoptée en 2001.
La Turquie voit dans cet empressement un geste en direction des quelque 500.000 Français d'origine arménienne à l'approche des échéances électorales du printemps.
EREVAN SE RÉJOUIT
Le gouvernement arménien s'est pour sa part réjoui du vote français.
"Ce jour restera gravé en lettres d'or non seulement dans l'histoire de l'amitié entre les peuples arménien et français, mais aussi dans les annales de l'histoire de la protection des droits de l'homme dans le monde, et confortera les mécanismes existant de prévention des crimes contre l'humanité", a indiqué le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, dans un communiqué.
Pour Erevan, le vote de l'assemblée du Palais du Luxembourg, après celui du Palais-Bourbon, est "la poursuite logique" de la loi reconnaissant le génocide arménien adoptée par la France en 2001.
"La France a réaffirmé son rôle pivot de défenseur authentique des valeurs universelles de l'humanité", ajoute le chef de la diplomatie arménienne.
Lors de l'adoption du texte à l'Assemblée nationale, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Paris et annulé toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France ainsi que l'autorisation accordée aux avions de chasse et aux bâtiments de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.
Avec John Irish et Vicky Buffery à Paris, Hasmik Mkrtchyan à Erevan, Marine Pennetier pour le service français
Par Jonathon Burch et Emile Picy | Reuters – il y a 1 heure 30 minutes
 
Reponse rapide pour service rendu , dans son ingerence dans les affaire internes de la syrie, et la suite va venir
 
et qu'on est il des génocides francais sur les Algeriens
 

DIPLOMATIE - Le ministre des Affaires étrangères affirme que la France «a besoin d'avoir de bonnes relations» avec la Turquie...​

Délicate situation pour Alain Juppé. Tout en répétant qu’il trouvait la loi pénalisant la négation des génocides «inopportune», le chef de la diplomatie française a appelé ce mardi matin «nos amis turcs» «au sang froid».
 
Apparemment les Turcs ne connaissent pas Madagascar où la France a éliminé 20% de la population de l'Île entre 1947 et 1951.

9 000 morts à Madagascar au cours de la répression coloniale française en 1947-1948. Bilan officiel d’une des pages les plus noires de l’histoire de l’Ile Rouge et l’une des plus méconnues. Une révolte de 21 mois étouffée dans le sang qui, 48 ans plus tard, reste toujours l’objet d’études de la part des historiens. Retour sur ces sombres événements.

89 000 morts malgaches sur la grande Ile. C’était en 1947 à Madagascar. Une insurrection méconnue de l’histoire coloniale française. Que s’est-il exactement passé ? Tout commence le 29 mars 1947, dans la nuit de samedi à dimanche, où des camps de gendarmeries sont attaqués par des Malgaches à Moramanga, à Manakara ainsi que dans le Bas-Faraony. S’ensuit une rébellion longue de 21 mois qui se soldera en une liquidation, et des insurgés et du seul parti malgache membre de l’assemblée. Pourtant les circonstances et les instigateurs exacts de l’insurrection font aujourd’hui encore l’objet de doutes de la part des chercheurs, qui planchent sur cette période noire de l’histoire de Madagascar.
Intégrée à l’empire colonial français en 1896, Madagascar obtient le statut de territoire français d’outre-mer après la guerre, en 1946. L’île est alors dotée d’une assemblée élue, aux pouvoirs limités. Trois jeunes parlementaires malgaches, membres du Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), parti à la fois nationaliste et pacifique, ont, par cette élection, obtenu des sièges dans les assemblées de la IVeme République. Une assise politique qui va réveiller la revendication indépendantiste.
L’insurrection, qui débute le 29 mars 1947, trouve sa source dans l’existence de sociétés secrètes, basées dans les forêts et aux points stratégiques du réseau ferroviaire. On sait que l’administration française était au courant. Cette nuit-là ne provoque pas pourtant d’émeutes populaires. Mais l’armée va opérer, dans l’anxiété, une répression aveugle. Dès avril, les autorités françaises font débarquer 18 000 hommes. Un corps expéditionnaire qui montera jusqu’à 30 000. Car la bataille se poursuit dans l’Est du pays, où deux zones de guérilla s’installent dans la grande forêt, pendant plus de 20 mois jusqu’à épuisement. Les derniers « rebelles », morts de faim, finissent par se rendre. Entre temps, l’armée française procède à des exécutions sommaires, torture et brûle les villages.
Une « pacification » dérangeante
Un épisode longtemps qualifié de « pacification », qui fait 89 000 victimes chez les Malgaches, chiffre donné par l’état-major français, et approuvé par Jacques Tronchon, auteur de L’insurrection malgache, ouvrage de référence sur la question. Les insurgés ont, quant à eux, donné la mort à 550 Européens et à 1 900 Malgaches. Les trois députés malgaches sont arrêtés et jugés coupables par la justice française, qui retient la thèse du complot du MDRM. Deux d’entre-eux seront condamnés à morts, pour être finalement graciés.
Si la majorité des historiens se sont ralliés jusqu’alors à la thèse selon laquelle la répression malgache émanait en grande partie de la provocation de la police et des colons, les chercheurs planchent encore aujourd’hui. Ils s’acharnent toujours à en établir les circonstances et les instigateurs exacts, quitte à déranger les mémoires. Courant janvier, un nouveau colloque organisé par le groupe d’historiens « campus » de l’université d’Antananarivo s’est consacré à la question. Des recherches ont été effectuées par des enquêtes orales et par un nouveau dépouillement des archives : « Les historiens offrent aujourd’hui un nouveau regard sur l’insurrection de 1947. Il y a eu des insurgés dans l’Ouest Betsileo et dans le Menabe en 47-48. La répression policière a sévi ‘là où il ne s’est rien passé’, comme ce fut le cas à Majumga et à Sambava. Le mouvement avait une ampleur nationale et tous les malgaches y ont largement participé. Les moyens militaires étaient incroyablement faibles quand l’insurrection éclate, et la répression militaire était plus modérée que ne l’a transmis jusqu’ici la tradition », rapporte la journaliste Lova Rabary. Les chercheurs insistent sur la diversité géographique du mouvement ainsi que sur le caractère multiforme de la répression. Le débat s’engage et la discussion est loin d’être closes...
http://www.afrik.com/article8073.html


 
L'historien et ancien président de l'association du 8 Mai 1945 [le 27 avril 2008, la France a reconnu que "d'épouvantables massacres" avaient eu lieu à Sétif, Guelma et Kherrata (dans l'est du pays) le 8 mai 1945], Mohamed El-Korso, ne mâche pas ses mots. Pour lui, il est indéniable que le mot "génocide" s'applique parfaitement aux crimes coloniaux perpétrés par la France en Algérie. Joint hier [le 24 décembre] au téléphone, il a réagi à la polémique qui fait rage entre Paris et Ankara en abondant dans le sens du président Erdogan : "Quand vous avez un colonel de la colonisation qui dit : 'Je coupe les têtes', il ne parle pas de couper des têtes des artichauts, mais celles des Algériens. L'intention de liquider par le sabre et le fusil est réelle et non fictive. Les "enfumades" et les "emmurements" qui ont décimé des tribus entières, comment qualifier cela ? martèle-t-il, avant de lancer : "Le colonel Montagnac disait : 'Tuez tous les hommes à partir de l'âge de 15 ans.' Est-ce que ça, ce n'est pas un génocide ? Les Cavaignac, Bugeaud, Pélissier ne sont pas venus en villégiature. Ils sont venus liquider tout un peuple et ils ne pouvaient prendre la place de ce qu'ils appelaient les 'autochtones' sans commettre de génocide."Mohamed El-Korso fournit quelques faits édifiants à ce propos : "L'armée coloniale expérimenta l'extermination par le gaz un bon siècle avant l'Allemagne nazie. Les enfumades et emmurements dans le Dahra – dans la région de Mostaganem – des (tribus) Sbehas en juin 1844 par le colonel Cavaignac et des Ouled Riah le 19 juin 1854 par le colonel Pélissier ; les fours à chaux de Guelma (mai 1945) ; les cuves à vin (1957) des colons de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès ou Zéralda ; le gazage des habitants du Dahra qui s'étaient réfugiés dans Ghar Layachine (1959) – pour ne citer que ces quelques exemples – ne sont nullement une vue de l'esprit.Le charnier de Chréa, dans la wilaya de Tébessa, qui compte pas moins de 651 cadavres en dit long sur 'l'œuvre accomplie par la France en Algérie'" (El-Watan du 14 mai 2005). Revenant à la crise franco-turque, Mohamed El-Korso considère que l'attitude française dans cette affaire est "schizophrénique" : "La France se permet de donner des leçons aux autres, alors qu'elle ferait mieux de donner des leçons à elle-même. C'est une attitude schizophrénique. On reconnaît les crimes des autres, mais pas ses propres crimes." "Sarkozy invite chaque pays à regarder son passé et à en tirer les conclusions qui s'imposent. Est-ce que la France a le courage de regarder le sien ? Au lieu de cela, ils ont institué une Fondation pour l'écriture de l'histoire afin de blanchir les crimes de la colonisation."Le professeur El-Korso note que "c'est le Parlement français qui est en train d'écrire l'Histoire". Il rappelle en l'occurrence l'épisode de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance du "rôle positif" de la colonisation ainsi que le vote d'une loi sur les harkis.Mohamed El-Korso salue la position du Premier ministre turc. "L'attitude d'Erdogan est digne. C'est une véritable secousse", se réjouit-il. "L'attitude française vis-à-vis de la Turquie n'est pas culturaliste, mais éminemment politique. C'est une provocation. Et la réaction d'Erdogan est à la mesure de cette provocation." Pour lui, le timing de cette dernière loi trahit des "visées électoralistes". "Sarkozy ressort ces questions à la veille de chaque élection présidentielle, comme ce fut le cas en 2005. Sarkozy avait terminé sa campagne présidentielle dans le sud de la France, à Montpellier, Toulon et Perpignan, où vivent beaucoup de pieds-noirs et d'anciens membres de l'OAS [Organisation de l'armée secrète]. La France n'a jamais connu un président aussi provocateur", assène-t-il.http://www.courrierinternational.com/
 
Paris doit balayer devant sa porte avant de condamner le génocide arménien,
 
Paris doit balayer devant sa porte avant de condamner le génocide arménien,

exactement mon ami tu a raison mais nos amis turc mettent la pression sur le gouvernement francais se n'ais pas comme nous algeriens comme dit un proverbe ( avant de tourner la page il faut la lire ) donc a nous de leurs rappeler l'histoire un fameux
8 MAI 1945 en france nous somment plus que nos amis turc et je ne prend parti pour aucun d'eux ni armenien ni turc mais arrettont les genocides dans le monde ..... pourquoi pas cree une loi pour nous ... et en memoire des algeriens homme enfant femme .
 
apropos que frait on pour ce qui est arrive aux algeriens a paris meme la nuit du 17 octobre 1961?
 
La France n'a pas massacré que des Algérien mais également des Marocain et a fait la même chose dans tous les pays africain et même dans certain pays d’Asie.
Aujourd’hui même elle massacre des afghan en toute impunité avec ses ami Américain mais ils appellent ça des "Bavure" comme si ça pouvait atténué la chose.
De toute façon cette loi ne va pénaliser que la France car la Turquie est leur 3 partenaire économique en dehors de l’Europe.
Déjà ils ont met un embargo a l'Iran pour le pétrole donc l'essence va encore flamber et en plus les entreprise française vont galérer.
Si la cette cher France pouvait parler elle dirait " Sarkozy m'a tué"
 
Bonjour enfin une bonne mesure du gouvernement français.
Bonne journée.
 
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