Le MAK forme un gouvernement kabyle à Paris

dobla

DZSatien Occasionnel
Inscrit
2/7/10
Messages
94
ce que la france veux faire de l,algerie(une colonisation facile et sure)


Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a formé un gouvernement kabyle à Paris, au Palais des Congrès où il a réuni quelques cinq cents invités, pour la majorité, des kabyles acquis à sa cause. Dans son discours inaugural, Monsieur ferhat Mehenni met l’accent sur le fait que la Kabylie et l’Algérie ont toujours été l’une à côté de l’autre, sans que l’une ne fasse vraiment partie de l’autre. C’est ainsi qu’il fait appel à l’histoire, rappelant qu’à la création de l’Algérie par la France, en 1839, puis au découpage de ce territoire en départements, la Kabylie n’aurait pas été intégrée. « Niés dans notre existence, bafoués dans notre dignité, discriminés sur tous les plans, nous nous sommes vus interdits de notre identité, de notre langue, et de notre culture kabyles », dira en substance le leader kabyle. Le gouvernement mis sur pied se compose d’un président (Ferhat Mehenni) et de 9 ministres. Rappelons qu’aucune personnalité connue ne fait partie de l’équipe « gouvernementale » de Monsieur Ferhat Mehenni. Malgré la mise sur pied d’une commission préalable de consultation, présidée par Madame Dj. Abouda, la célèbre chanteuse kabyle du groupe Djurdjura, nous constatons que tous les membres de cette équipe sont issus des connaissances personnelles de Ferhat Mehenni. Soit d’anciens camarades de parti (RCD), des transfuges, sommes-nous tentés d’écrire, soit des militants de son mouvement créé en 2001 et dont il était président de sa création jusqu’à la proclamation du GPK (Gouvernement Provisoire Kabyle). Un autre fait criard : tous les membres de l’équipe « gouvernementale » sont issus de l’émigration, aucune place n’ayant été laissée aux militants de ce mouvement activant en Kabylie, en Algérie. Le destin de la Kabylie serait-il éternellement lié à « l’extérieur » ? De l’armée des frontières au gouvernement d’exil, les kabyles n’ont jamais eu la liberté de choisir. Le référendum promis pour les kabyles n’aura jamais lieu. Et pour cause : le MAK s’aperçoit qu’en son propre fief (la Kabylie), il est en perte de vitesse. Les jeunes dont on voulait exploiter le ras-le bol, le mal-vivre et les récupérer ont une autre préoccupation plus immédiate que celle d’un Etat séparatiste. Même si le MAK s’en défend, à terme, cela s’inscrit dans la démarche du leader kabyle, Ferhat Mehenni. Pour exister dans le concert des nations, la Kabylie doit présenter un quelconque intérêt pour les autres états pour qu’ils la soutiennent et la reconnaissent. « Les valeurs et la culture kabyles [qui] constituent une arme sans commune mesure pour le reflux des idées islamistes et intégristes » seront-elles suffisantes pour créer un intérêt dans la région ? Certainement pas. Aucun investisseur ne viendra risquer ses avoirs dans la construction d’une usine, ni même d’un simple atelier dans ces rochers qui n’ont jamais pu faire vivre les habitants de la région. De mémoire d’hommes, les kabyles ont toujours émigré en France ou dans les villes algériennes pour faire vivre les leurs. Ceux qui rétorquent que l’olivier et figuier seront un filon à exploiter usent de démagogie. L’huile d’olive devient très chère parce que, justement, elle est insuffisante pour les paysans eux-mêmes. Comment alors oser parler d’exportation alors même qu’elle est insuffisante pour la consommation locale ? Le pétrole et le gaz, qui ont encore de longues années devant eux ne seront-ils pas le seul attrait de cette région pour les nations ? Ce fait est déjà trahi par l’absence de représentation des parlements et partis étrangers soutenant le MAK dans sa démarche. Ces mêmes parlements qui recevaient le Président du MAK, ou une délégation de ce mouvement, ces mêmes partis d’Etats fédéraux qui lui assuraient soutien et caution étaient tous absents. Le « message québécois » disant en substance que l’intéressée ne pouvait assister à l’inauguration de ce « gouvernement » suite à des empêchements « indépendants de [sa] volonté en dit long sur la réaction des gouvernements vis-à-vis de partis et parlementaires qui avaient parlé un peu trop vite.
Constitution du gouvernement provisoire kabyle :
Ferhat Mehenni, fondateur du MAK : président ;
Arezki Boussaid, président du MAK France : Ministre des institutions, de l’administration et de la sécurité (équivalent d’un ministre de l’intérieur, selon Ferhat Mehenni lui-même) ;
Arezki At Hammouche, MAK Grande Bretagne : Ministre des relations internationales (Affaires étrangères ?) ;
Lyazid Abid, président du MAK Allemagne : Ministre de la communication, de la justice et des droits humains ;
Idir Djouder : Ministre de l’économie et des finances, de l’environnement et de l’aménagement du territoire ;
Lhacène Ziani, MAK Canada : Ministre de la langue kabyle, de l’enseignement, de la recherche scientifique et de la formation ;
Mouloud Merhab : Ministre du dialogue et de la médiation avec la société civile ;
Djamila Amgoud : Ministre de la culture ;
Malika Mouaci : Ministre de la santé et de la solidarité ;
Makhlouf Idri : Ministre de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement.
Par Makhlouf B.
 
salut

tu tiens d'où tout ça ?? ... source svp ??

genre d'info (ou d'intox plutot) qui ne font que nuir à notre pays

arretez svp de faire les relais de ces conneries , merci
 
Retour
Haut