Minerva, projet d'université 100 % numérique

radmau

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26/5/08
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[h=2] En 2015, une université 100 % numérique verra le jour aux Etats-Unis. Le but est de concurrencer les « Ivy League », tout en offrant la possibilité aux étudiants des frais de scolarités moins chers.
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Une université en ligne, sans campus, qui a pour but de rivaliser avec les deux grandes universités américaines, Yale et Harvard, promet de révolutionner le système éducatif à l'échelle mondiale, explique The Times.

« Une université en ligne, sans campus, qui a pour but de rivaliser avec les deux grandes universités américaines, Yale et Harvard, promet de révolutionner le système éducatif à l'échelle mondiale », explique non pas un journal américain mais le quotidien britannique « The Times ».

Le concept est simple : cette université, appelée « Minerva », n'aura ni classes, ni bibliothèque, ni fratries. Pourtant, les étudiants vivront ensemble dans des dortoirs et assisteront à des cours sous la forme de vidéos mises en ligne. Ils passeront tout d'abord une année à San Francisco pour ensuite voyager pendant trois ans dans six villes différentes. Parmi celles-ci pourraient se trouver Londres, Hong Kong, Istanbul et Sao Paulo.

Une année d'étude coûtera 50.000 dollars​

Le projet, basé dans la Silicon Valley, qui a déjà récolté 25 millions de dollars par des financements de capital-risque, a obtenu le soutien d'un ancien secrétaire du Trésor et ancien président d'Harvard, Lawrence Summers. Le fondateur est quant à lui Ben Nelson, créateur du laboratoire photo Snapfish. Pour lui, « Minerva est la première université américaine d'élite à être créée depuis un siècle ». L'école sera a priori ouverte en 2015 pour « les futurs présidents, les leaders de la pensée et les icônes culturelles », ajoute-t-il. Ainsi, les étudiants les plus brillants seront acceptés pour des frais de scolarité moitié moins chers que les « Ivy League » américaines. Le coût sera d'environ 50.000 dollars l'année. Cette baisse est un véritable argument favorable au développement du projet.

Néanmoins, nombre d'universitaires considèrent qu'atteindre le niveau de réussite des grandes universités ne se fait pas en une nuit, suggérant que le résultat risque de ne pas suivre les attentes. Pour les scientifiques, des études ne peuvent pas se faire sans laboratoire adapté, en comparaison avec les grandes « Ivy League ». Malgré les critiques, la fascination pour le projet reste tout de même forte.

business.lesechos.fr
 
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