Les bêtes étaient terrorisées

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DZSatien Légendaire
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Val-de-Marne : sauvés in extremis de l’égorgement, deux moutons placés en famille d’accueil


Leur départ pour un refuge normand, où vivent quelque 300 animaux de ferme, est imminent. Deux moutons ont été récupérés dimanche soir par les défenseurs des animaux de l'association Stéphane Lamart, appelés à Gentilly (Val-de-Marne) où les bêtes étaient sur le point d'être égorgées. Un homme se trouvait toujours en garde à vue lundi au commissariat du Kremlin-Bicêtre.
« J'ai été appelé par la mairie et prévenu que deux moutons étaient encore vivants », raconte Stéphane Lamart. Il a pu les récupérer dans la cour du commissariat du Kremlin-Bicêtre, où ils avaient été ramenés par des policiers prévenus dimanche soir de la présence dans un jardin d'une dizaine de personnes et d'un mouton aux quatre pattes attachées.



A l'intérieur d'une camionnette stationnée à côté, deux autres moutons dont le sort faisait assez peu de doute. Celui qui était en train d'être égorgé au moment où les policiers sont arrivés a dû être tué.
«Obtenir la garde définitive des moutons»

« Ils étaient terrorisés », assure Stéphane Lamart, qui précise que des « couteaux » et des « machettes » ont été retrouvés dans la cour de cet immeuble situé non loin du parc Pablo-Picasso. « Ils ont expliqué que c'était pour congeler de la viande en vue des fêtes de fin d'année », rapporte le défenseur des animaux qui a porté plainte pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif ».


Identifié, le propriétaire du logement où la scène a eu lieu a été placé en garde à vue. « Les autres personnes présentes ont été verbalisées pour défaut d'attestation », précise Stéphane Lamart, qui attend de son côté une décision de justice afin de pouvoir « obtenir la garde définitive des moutons » comme il le demande. Les bêtes ont été placées chez des particuliers à Brunoy (Essonne) avant un départ pour la Normandie où ils rejoindront la centaine de moutons déjà récupérée par l'association.
Des animaux « difficiles à faire adopter parce que les gens gardent une image de l'animal objet », explique Stéphane Lamart. Dans le contrat d'adoption contre bon soin que l'association fait signer, celle-ci demande à celui qui adopte de « surveiller » l'animal en l'installant près du domicile, et de ne pas le manger.
 
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