Prime pour les travailleurs

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Covid-19 : bientôt une prime de 1000 euros aux salariés qui viennent travailler ?

Jeudi dernier, lors d’une réunion, l’Élysée a évoqué l’idée de verser une prime exceptionnelle aux employés qui ne peuvent pas télétravailler. Ce vendredi, le ministre de l’Economie a confirmé l’information.

Caissiers, infirmiers, pharmaciens, livreurs ou encore chauffeurs. Toutes ces personnes n’ont pas le luxe de travailler depuis chez eux pendant cette période de crise. Tous les jours, ces hommes et ces femmes risquent d’être touchés par le coronavirus en allant travailler.

Bruno Le Maire. Crédit Photo: Shutterstock Alexandros Michailidis

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Invité politique sur le plateau de LCI ce vendredi matin, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a incité les entreprises à verser une prime aux travailleurs qui sont dans l’obligation de se rendre sur leur lieu de travail.

« Une prime de 1000 euros totalement défiscalisée », a assuré Bruno Le Maire. Cette gratification sera destinée aux salariés qui ne peuvent pas assurer le télétravail :

« Ils ont le courage de se rendre sur leur lieu de travail et le font parfois avec la peur au ventre.Il est totalement légitime qu'ils puissent bénéficier de cette prime de 1000 euros totalement défiscalisée et totalement désocialisée. »

Les entreprises concernées auront jusqu’au 30 juin pour verser cette prime à leurs employés. Le ministre a rappelé que cette prime ne sera pas soumise à l’impôt sur le revenu du salarié et sur laquelle ne pèsera aucune charge sociale.

En outre, cette prime « ne coûte(ra) rien de plus à l'entrepreneur que ce qui est versé ». Les secteurs concernés et cités par le ministre de l’Economie sont « les grandes entreprises qui ont un accord d'intéressement, notamment dans les secteurs vitaux comme l'agroalimentaire ou la grande distribution ».

Sauf que les PME et TPE dénoncent le fait que de mettre en place un accord d’intéressement était trop compliqué pour elles. Par conséquent, elles ne pourront pas verser de primes.

Pour rappel, la prime défiscalisée avait été créée pour faire face à la crise des Gilets jaunes en 2019. La prime promise par le Emmanuel Macron avait été versée à deux millions de salariés.

Source : 20 Minutes
 
Ce doigt d'honneur semble être directement destiné à ceux qui croient en cette prime.
Je ne partage pas du tout cet humour.

Non , ça veut juste dire que le gouvernement fait de la com en faisant miroiter la carotte pour inciter les gens a prendre risques et aller bosser.
Si il voulait vraiment que les gens aient de primes , ils auraient donné des injonctions.
 
A la rigueur, c'est plus crédible de la donner aux personnels hospitalier ou ils ont l'air d'être débordé par les patients
et sont le plus exposés aux risques de contamination si cette prime verra le jour.
 
Alors à la place du gorille il fallait mettre macron donnant un doigt d'honneur
 
Cette mesure va pas couter cher au gouvernement, puisqu'il demande "aux entreprises" de verser cette prime. Avec l'argent des autres c'est facile d'être généreux. A la rigueur les primes seront peut être defiscalisées, mais même cela je ne l'ai pas encore lu.
Pour la photo, et l'idée tout cela provient d'un newsgroup sur la politique, et je ne suis qu'un copieur....
 
A la rigueur, c'est plus crédible de la donner aux personnels hospitalier ou ils ont l'air d'être débordé par les patients
et sont le plus exposés aux risques de contamination si cette prime verra le jour.
Ils n'ont pas l'air, ils sont reellement débordés par la situation.

Et au delà d'une prime ce qu'ils demandent surtout c'est des... masques.

Au lieu de réquisitionner de force des entreprises de textiles par exemple pour reconditionner leur machine afin d'aider autant que possible pour endiguer la penurie, ce gouvernement ne fait que brasser de l'air.

Mieux encore, il a été revelé que les anglais auraient commandé 15 jours avant la France des masques aux entreprises françaises et donc ces dernières ont d'abord honnoré la commande aux premiers clients (logique).

Macron qui début mars, était encore à sortir au... théâtre et son ministre de la culture aux... Césars, deux activités qui ne servent à rien pendant que les chefs des services hospitaliers demandaient déjà de l'aide et moyen à l'Etat.

Pénurie de masques : les autorités n’ont pas vu plus loin que le bout de leur nez
Ironie de l’histoire, un des gros producteurs français est largement occupé par la fabrication de masques pour le NHS (National Health Service) britannique, qui a passé commande avant les autorités françaises. «Ça fait six semaines qu’on leur dit qu’il va y avoir un problème», assure Nicolas Brillat, directeur de l’exploitation de Valmy.

Ce retard s’inscrit dans un marché international tendu du fait du risque de pandémie. «La région de Wuhan, épicentre de la contagion, est aussi la région de la production des masques de protection. Les sites sont à l’arrêt», explique Laurent Suissa. Les autorités françaises ont décidé de se tourner en urgence vers les producteurs hexagonaux… dont certains avaient dû fermer des lignes de production après l’arrêt des commandes en 2010, quand la décision avait été prise de ne pas renouveler le stock de FFP2. «Les entreprises n’ont plus été alimentées en commandes et celles qui ont continué n’ont pu conserver les niveaux d’effectifs. C’est plus dur de se relancer ou de monter en cadence aujourd’hui», dit Laurent Suissa. D’autres sont moins diplomates. «C’est formidable qu’ils se rappellent qu’on existe. Quand il faut laisser crever les sociétés on peut compter sur eux, aujourd’hui ils sont bien contents qu’on soit là.»


Emmanuel et Brigitte Macron au théâtre pour inciter les Français à sortir malgré le coronavirus
Le chef de l'Etat a assisté avec son épouse à une représentation de la nouvelle pièce des auteurs du Prénom pour inciter les Français à ne pas modifier leurs habitudes de sortie.






En tout cas l'expression "gouverner c'est prevoir" ne fait pas partir de son repertoire.



https://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-56694.php
 
Ils n'ont pas l'air, ils sont reellement débordés par la situation.

Et au delà d'une prime ce qu'ils demandent surtout c'est des... masques.

Au lieu de réquisitionner de force des entreprises de textiles par exemple pour reconditionner leur machine afin d'aider autant que possible pour endiguer la penurie, ce gouvernement ne fait que brasser de l'air.
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Oui tu as bien raison, on réalise pas réellement, plus les jours passent et plus le nombre de décès augmentent sur les lits d'hôpitaux, ils sont réellement débordé.

Sur les masques et les mesures
ils ont montré au infos que les allemands gérait bc mieux la crise,
Beaucoup moins de mort, plus organisés.
 
salut, les allemands ont beaucoup plus de respirateurs, ou alors un médicament qu'on est trop bête pour ne pas utiliser en france ?
 
salut, les allemands ont beaucoup plus de respirateurs, ou alors un médicament qu'on est trop bête pour ne pas utiliser en france ?
Bc mieux équipé et sûrement plus disipliné et plus facile pour effectuer un test.

Coronavirus. Pourquoi le taux de mortalité est-il si bas en Allemagne ?

L’Allemagne compte beaucoup de malades du coronavirus. Mais le taux de mortalité du Covid-19 y demeure très bas. Comment expliquer cette tendance ? Éléments de réponse des spécialistes.
Un grand nombre de malades, mais un taux de mortalité extrêmement bas. Le mystère demeure concernant l’exception allemande face à l’épidémie de coronavirus.

Avec officiellement 10 999 cas répertoriés jeudi pour 20 morts, le taux de létalité s’établit dans le pays à seulement 0,18 %, contre quelque 4 % en Chine ou en Espagne, 2,9 % en France, voire 8,3 % en Italie.

"C’est difficile à démêler […] Nous n’avons pas de vraie réponse et c’est probablement une combinaison de différents facteurs", a admis cette semaine Richard Pebody, responsable à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Voici les principales hypothèses avancées par les spécialistes.

Un meilleur équipement médical

Avec 25 000 lits de soins intensifs avec assistance respiratoire, l’Allemagne est particulièrement bien équipée comparée à ses voisins européens. La France en a environ 7 000 et l’Italie autour de 5 000.

Berlin a d’ailleurs annoncé mercredi vouloir doubler ce nombre dans les hôpitaux dans les semaines à venir.

Les patients malades peuvent jusqu’à présent rapidement être suivis et le pays ne redoute pas, dans l’immédiat, que ses hôpitaux soient saturés, comme c’est par exemple le cas en Italie ou dans l’Est de la France.

Cette explication ne semble en revanche pas suffisamment significative pour expliquer la différence du nombre de décès dans les premières semaines, alors que ses voisins européens avaient également mobilisé leurs hôpitaux.

En revanche, ce point pourrait peser dans les mois à venir si la crise venait à s’aggraver.

Des tests précoces

"Nous avons reconnu très tôt ici la maladie dans notre pays : nous sommes en avance en matière de diagnostic, de détection", affirme Christian Drosten, directeur de l’Institut de virologie à l’hôpital de la Charité à Berlin.

Ce critère, associé à l’important maillage territorial de laboratoires indépendants en Allemagne qui dès janvier – alors que le nombre de cas positifs était encore très faible – ont commencé à tester les gens, aurait permis aux docteurs du pays de mieux diagnostiquer la maladie et d’écarter en quarantaine les cas les plus à risque.

Ces nombreux laboratoires augmentent la capacité de dépistage, estimé à quelque 12 000 par jour par l’Institut Robert Koch (IRK), qui pilote la lutte contre l’épidémie.

Se faire tester en Allemagne reste compliqué mais, aux dires des experts, plus simple que dans d’autres pays : l’apparition de symptômes couplée au contact avec un cas confirmé ou une personne revenant d’une zone à risque suffisent.

Une population jeune touchée

"En Allemagne, plus de 70 % des personnes qui ont été identifiées comme infectées jusqu’à présent ont entre 20 et 50 ans", a expliqué le président de l’IRK.

La maladie s’y est d’abord principalement propagée dans une population relativement jeune et en bonne santé, moins consciente des risques du coronavirus car n’étant pas la population la plus à risques.

À l’instar des Scandinaves, les premiers Allemands infectés sont revenus dans le pays après avoir été contaminés lors d’un séjour de ski en Italie ou en Autriche.

Cela reste cependant le signe que l’épidémie n’en est encore qu’à ses débuts en Allemagne. Avec près de 25 % de sa population âgée de plus de 60 ans, selon l’institut Statista, le pays craint de voir le nombre de ses décès fortement augmenter dans les prochains jours.

L’absence de tests post-mortem

Une autre explication, avancée notamment côté italien pour comprendre l’écart de mortalité, est l’absence en Allemagne de tests au coronavirus post-mortem sur les personnes décédées.

"Nous ne considérons pas que les tests post-mortem soient un facteur décisif. Nous partons du principe que les patients sont diagnostiqués avant de mourir", se défend l’IRK.

Or ces tests sont bien effectués en France par exemple.

Concrètement, cela veut dire que lorsqu’une personne décède en quarantaine à domicile et non pas à l’hôpital, il y a de fortes chances que son cas n’entre pas dans les statistiques, ce dont s’est étonné Giovanni Maga, directeur de l’Institut de génétique moléculaire du Conseil national de la recherche de Pavia (Italie) dans un entretien à Euronews

https://www.ouest-france.fr/sante/v...-mortalite-est-il-si-bas-en-allemagne-6785889
 
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