ce qui et logique le systeme over to air vas dans les 2 sens , il était ilogique que cela fonctionne que dans 1 sens. ces comme internet. a part que le systeme ne ce fait que quand canal fait ces mise a jour.
L’
OTA (pour
Over The Air) est une technologie permettant d’accéder aux données d’une
carte SIM à distance. Il permet par exemple ainsi à un
opérateur de téléphonie mobile de mettre à jour le contenu ou d'introduire un nouveau service sur tout un lot de cartes SIM de manière rapide, efficace et peu coûteuse.
L’OTA est basé sur une architecture où d’une part il y a une interface de soumission de commandes (hébergée chez l’opérateur) et d’autre part une carte à puce. Via l’interface, la commande est envoyée à une passerelle OTA qui se charge alors de la convertir en un
SMS avant de l’envoyer à la carte SIM. Ainsi cette interface de soumission de commandes peut être un backoffice créé en interne par l’opérateur ou encore une simple page web accessible aux abonnés, leur permettant d’effectuer des mises à jour sur leurs cartes SIM. Le canal SMS est aujourd’hui utilisé car il est standardisé mais il est envisagé de passer plus tard par les canaux
GPRS ou
CSD.
Il apparaît clairement que l’enjeu principal voire la difficulté est la gestion des transactions entre la passerelle OTA et la carte à puce. Chaque opérateur peut concevoir un certain nombre de procédures à cet effet. Cependant une norme standard a été définie par le
3GPP afin de garantir une interopérabilité, c’est la norme
GSM 03.48.
La norme
GSM 03.48 décrit assez exhaustivement une transaction OTA de manière générale, la structure des données qui transitent au cours de la transaction et l’implémentation de l’OTA via les SMS. Une dernière partie est consacrée à la description des commandes OTA ainsi qu’à la présentation de quelques commandes en guise d’exemple.
Différentes entités d’une transaction OTA[modifier]
Une transaction OTA fait intervenir quatre grandes entités :
- un Sending Application (SA) : c’est toute application capable d’émettre une commande OTA. Il peut par exemple s’agir d’une application résidant dans la carte SIM ou simplement d’une interface applicative résidant chez l’opérateur ;
- un Receiving Application (RA) : c’est l’application destinataire de la commande OTA. Il peut donc aussi s'agir d'une application résidant dans la carte SIM ou simplement d’une interface applicative résidant chez l’opérateur ;
- un Sending Entity (SE) : elle se charge de convertir les commandes envoyées par le SA et ajoute les paramètres de sécurité nécessaires à un envoi en toute sécurité sur le réseau. Il peut s’agir par exemple d’un SMS-SC (jouant le rôle de passerelle OTA) ou d’une simple carte SIM qui envoie des commandes ;
- un Receiving Entity (RE) : c’est cette entité que reçoit les paquets sécurisés provenant du SE. Il se charge donc de les reconstituer et d’enlever toutes les en-têtes de sécurité précédemment ajoutées afin de permettre l’exploitation de la donnée.
Entre les quatre entités précédemment citées transitent deux types de données :
- Application Message (AM) : c’est un paquet de données sans paramètres de sécurité ni en-tête produit par un SA. C’est d’ailleurs le seul type de paquet manipulable par ce dernier. Il peut aussi être reçu par un RA de la part d’un RE pour exploitation ;
- Secured Packet (SP) : à la réception d’un AM, le SE y ajoute des paramètres de sécurité (Command ou Response Header) ainsi que des indications précises sur ces paramètres (SPI pour Security Parameter Indicator) pour ainsi former un paquet sécurisé appelé secured packet ;
- Secured Command Packet (SCP) : c’est un SP résultant d’une commande émise par un SA (à travers un AM) et traitée par un SE (ajout d’un Command Header) ;
- Secured Response Packet (SRP) : c’est un SP envoyé un RE en réponse à une commande venant d’être traitée pas le RA. Un SRP est constitué d’un en-tête (Response Header) et, facultativement, de certaines données fournies par le RA à titre informatif sur la commande venant d’être exécutée.
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Canalready
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CanalReady ou
Canal Ready est un label commercial de marque déposée par la société
Canal+, lancé en juillet 2009 qui permet au consommateur, d'identifier les équipements numériques dont la compatibilité est garantie par cet éditeur de chaînes (bouquets numériques
Canal+ et
Canalsat). Le label CanalReady permet au
groupe Canal+ de contrôler le marché des ventes de récepteurs numériques adaptés à ses offres payantes en France. Il existe des appareils non labellisés qui permettent d'accéder à l'offre de chaînes exploitant le
contrôle d’accès du groupe Canal+ mais interdisent toutefois en particulier l'accès aux programmes payants en
Haute Définition.Les récepteurs labellisés Canal Ready sont aussi dédiés au suivi SD ou HD du bouquet gratuit
TNTSAT avec un classement
LCN du CSA et un contrôle parental obligatoires. Un demodulateur satellite Canal Ready fonctionne, soit pour Canalsat, soit pour Tntsat (un ou l'autre, en fonction de la carte introduite)
Principes et fonctionnement[modifier]
Avec les téléviseurs récents et sur certains récepteurs satellite, l'
accès conditionnel labellisé Canal Ready est rendu possible grâce à une
interface commune,
PC Card ou
PCMCIA, sous forme d'une cartouche à glisser dans le récepteur, dans laquelle vient se loger la
carte d'abonnement à puce compatible avec l'offre payante.
Le label
CanalReady concerne les équipements TV pouvant être équipés d'une cartouche ou dit module CAM
CI+ (
accès conditionnel) tels que :
Stratégie marketing et risques pour le consommateur[modifier]
Avec le label
Canal Ready, l'opérateur entend à la fois ne plus contrevenir à certaines pratiques commerciales interdites - telles que l'impossibilité d'acheter un récepteur satellite HD compatible, au lieu de le louer auprès de l'opérateur - afin de contrôler ses abonnements dits avec
carte seule.
Pour l'usager, cette
labellisation rend plus complexe la compréhension de l'accès aux
chaînes à péage, car la plupart des appareils compatibles tels que les téléviseurs, ne disposent que d'une seule entrée compatible pour un seul
contrôle d'accès. Cela permet ainsi au
groupe Canal+ de réduire les risques de voir ses concurrents actuels ou futurs choisir la concurrence non
labellisée Canal Ready[SUP]
[1][/SUP]. Alors que depuis son lancement en 1984, la société
Canal+ s'était adaptée aux normes existantes (comme la prise
Peritel), depuis l'utilisation de la télédiffusion
numérique, l'opérateur a imposé une série de dispositifs et systèmes dits
propriétaires. Ainsi, le risque pour le consommateur de voir se multiplier d'autres labels concurrents existe :
Groupe AB,
Orange TV,
TV Numeric,
Numericable, etc...
Contrôle d'accès propriétaire et anti-copie[modifier]
À l'instar des dénominations
TNT HD ou encore HDTV dont il s'inspire, ce label impose certaines configurations techniques comme en particulier, les spécifications relatives à la visualisation au format
HDMI et à la protection
anti-copie - voire jusqu'à interdire totalement l'enregistrement - des émissions diffusées par les
chaînes à péage concernées et en particulier leurs programmes en
TVHD.
Depuis le lancement des émissions payantes HD par satellite, le groupe
Canal+ a imposé la location (payante) d'un récepteur spécifique aux abonnés souhaitant souscrire à une offre HD. De surcroît, l'éditeur commercialise une autre option qui déverrouille le système anti-enregistrement.Levée de cette contrainte depuis 2011.
Notons que le groupe Canal + ne propose pas de module
CAM SAT pour téléviseurs
CI+, multi-norme, équipés particulièrement de tuner satellite intégré, contrairement au label concurrent Viaccess ouvert
Fransat
Inconvénients et limites[modifier]
Si la promotion de
Canal Ready met l'accent sur la simplification théorique pour le public et valorise les aspects garantissant la compatibilité des équipements, la stratégie marketing du groupe Canal+ pour ce label paraît engendrer certains aspects controversés. À la différence de l'universalité des normes et dispositifs déjà existants (
HDMI,
Péritélévision,
Multicrypt...), le label restreint voire interdit de fait, les possibilités de rajouter une offre payante concurrente à celles du groupe Canal+.
Principalement relayés par les associations de défense du consommateur et la presse spécialisée, les détracteurs de ce label soulignent les limites et les problèmes soulevés par l'adoption de ce nouveau label. Ces griefs portent sur plusieurs points :
- Cette dénomination vient s'ajouter à de multiples labels existants (HDTV).
- La non compatibilité de la majorité des téléviseurs et équipements TV antérieurs à 2009
- La non compatibilité avec les systèmes de contrôle d'accès concurrents
- Le risque d'incompatibilité avec certains équipements pourtant labellisés Canal Ready
- Les limitations voire interdictions pour l'enregistrement des émissions (notamment en HD)
- L'obligation d'équiper chaque appareil (téléviseurs, enregistreurs...) d'un dispositif et d'une carte d' abonnement
- Le surcoût d'abonnement, équipements (location de la cartouche CI+) et options à rajouter
- Impossibilité d'utiliser la carte d'un autre décodeur car appairage (anglais :Card pairing).