La Ligue des Champions de l'UEFA

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La Ligue des Champions de l'UEFA
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El Watan
le 11.04.17 | 12h00

Juventus-Barcelone
Une revanche et des retrouvailles


Il y a de la revanche dans l’air. Battue par Barcelone en finale en 2015, la Juventus du totem Buffon retrouve Messi, Neymar, Suarez et les autres, ce soir à Turin en quart de finale aller, convaincue de pouvoir faire mieux qu’il y a deux ans.


Messi aura l’occasion d’accroître son avance
au classement des meilleurs buteurs de la C1

Buffon était déjà là, bien sûr, quand le Barça s’était imposé 3-1 à Berlin, apothéose de la première saison du fameux trio offensif catalan, qui ce soir-là avait frappé par Suarez et Neymar. D’ailleurs, comme Buffon est là depuis toujours ou presque, il gardait déjà les buts de la Juventus en 2003, quand les Turinois avaient éliminé le Barça de Luis Enrique (alors joueur) en quarts de finale de la C1.Alors qu’il est devenu samedi seul deuxième au classement des matches disputés en Serie A (616, contre 641 à Paolo Maldini) et qu’il a fêté ses 1000 matches professionnels, il y a quelques semaines, Buffon attend toujours de pouvoir lever le trophée de la Ligue des champions. C’est l’objectif annoncé de tout un club pour qui le championnat a désormais des allures de quasi formalité et l’idée semble s’imposer en Italie que la distance s’est réduite depuis 2015 entre Juve et Barça.
Plus humains
«Eux sont restés plus ou moins les mêmes, alors que nous avons beaucoup changé. Notre confiance en nous, surtout, a beaucoup augmenté», a ainsi expliqué samedi l’entraîneur turinois Massimiliano Allegri. «Plus humains», titrait aussi lundi le quotidien italien La Stampa sous une photo de Messi et Neymar.La défaite des Catalans samedi contre Malaga (2-0) n’a pas dissipé l’impression, les difficultés physiques du maître à jouer Iniesta n’aident pas son équipe à trouver de la constance et le 4-0 infligé par le Paris SG en 8e de finale aller a donné des idées à toute l’Europe. Comme les autres, les Turinois ont pourtant aussi vu le 6-1 du match retour. Mais comme l’a dit à La Stampa le patron de la défense bianconera Bonucci, «aucun club italien n’aurait pris six buts ce soir-là». Il faut dire que la Juventus s’y entend en travail défensif avec seulement deux buts encaissés par Buffon cette saison en huit matches de Ligue des champions.Paradoxalement, le 4-2-3-1 installé depuis quelques mois par Allegri fait de sa Juventus une équipe extrêmement offensive. Mais le technicien italien a encore rappelé la priorité ce week-end: «Cela me fait sourire quand j’entends dire ‘‘cette équipe joue bien, elle fait le spectacle’’. Le spectacle, c’est au cirque. Ici, il faut gagner», a-t-il lâché après un succès 2-0 face au Chievo Vérone.
Battre Messi
Bien sûr, les adversaires affrontés jusqu’ici en Ligue des Champions n’avaient pas la valeur de Messi, Neymar ou Suarez et Buffon et ses soldats savent qu’ils souffriront infiniment plus que contre Porto au tour précédent. Mais le génie argentin alterne le très bon (doublé contre Séville) et le moins bon (brouillon à Malaga) et sa suspension avec l’Argentine a montré que le quintuple Ballon d’or n’était pas très serein.Impressionnant lors de l’invraisemblable remontée face au PSG, Neymar est lui sous le feu des critiques pour s’être fait bêtement exclure à Malaga et risque d’être suspendu pour le clasico contre le Real le 23 avril. Suarez de son côté reste performant, mais même s’il est irréprochable ces derniers temps sur le plan disciplinaire, son duel avec Chiellini, qu’il avait mordu lors d’Italie-Uruguay au Mondial 2014, fera partie de ceux qui seront suivis avec attention.C’est aussi le cas de celui que Messi livrera à distance à Dybala, qu’il a lui-même adoubé comme son possible héritier. Auteur d’un match magnifique face au Chievo, Dybala a tout de même rappelé dans une interview au quotidien espagnol Marca qu’il avait les idées claires à ce sujet: «Je ne veux pas être Messi, je veux le battre», a-t-il dit. C’est que la Juventus a une revanche à prendre.

Monaco au pied du mur jaune


Mis à jour le 11/04/2017 à 15h45
Publié le 10/04/2017 à 19h40

Le club de la Principauté défie ce soir le Borussia Dortmund
en quarts de finale de la prestigieuse compétition.
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Falcao et Mbappé alignés d'entrée ?


Sept ans de déception. Depuis 2010 et la chute de Lyon contre le Bayern Munich, aucun club français n’a atteint le dernier carré de la Ligue des champions. Une éternité, même pour un championnat européen de seconde zone comme la Ligue 1 (5e au classement UEFA). Pour voir l’un de ses représentants réussir là où le PSG échoue systématiquement depuis cinq ans, le football hexagonal compte donc sur Monaco. Tombeur magnifique de Manchester City en 8es de finale, le club de la Principauté retrouve les Allemands du Borussia Dortmund ce mardi soir (20 h 45) en quarts de finale. Un stade qu’il avait déjà atteint en 2015 (élimination contre la Juventus Turin). Et, bien que le tirage au sort leur ait épargné un voyage très périlleux à Barcelone, Madrid ou Munich, la soirée dans la Ruhr des coéquipiers de Bernardo Silva sera forcément agitée.

Des buts, encore des buts
Il faut dire que l’ivresse provoquée par ce cru monégasque 2016-2017 persiste malgré l’accumulation des matchs. Véritable machine à attaquer (88 buts inscrits en L1), le leader du championnat français ne sait pas se brider. Tant mieux pour le spectacle. Face à l’armada offensive de Pep Guardiola au tour précédent, Leonardo Jardim ne s’était pas renié pour offrir une double confrontation folle (3-5, 3-1). Quitte à voir sa défense sérieusement tanguer. Revivre un tel scénario ce mardi soir outre-Rhin n’a rien de fantaisiste. Car ce goût pour le football offensif et chatoyant produit par des jeunes pousses talentueuses, Monaco le partage avec le Borussia Dortmund. Il fait même partie de l’ADN du club allemand depuis sa renaissance en 2005. relever après avoir frôlé la faillite,ce dernier s’est appuyé sur son centre de formation et le recrutement d’espoirs à fort potentiel. Exactement la recette que Monaco applique depuis quelques saisons.Deuxième meilleure attaque de Ligue des champions cette saison (25 buts, dix de plus que Monaco), l’équipe de Thomas Tuchel, sacré meilleur entraîneur de Bundesliga la saison dernière, comptera notamment sur le talent de deux joueurs bien connus du foot français, Ousmane Dembélé (voir ci-dessous) et son « serial buteur » Pierre-Emerick Aubameyang (25 buts en 26 matchs de championnat, 7 en C1), pour faire plier l’arrière-garde rouge et blanche.Si la puissance de feu allemande est affectée (convalescent, Marco Reus est incertain, Mario Götze et André Schürrle sont forfait), Monaco ne se présentera pas non plus au complet. Son guerrier au milieu de terrain Tiémoué Bakayoko est suspendu, le défenseur latéral droit Djibril Sidibé vient d’être opéré de l’appendicite et Benjamin Mendy, touché au psoas, était tout proche d'un forfait lundi soir. Joao Moutinho, Almamy Touré et Andrea Raggi auront la lourde tâche de faire oublier les trois jeunes Bleus.
Tribune infernale
Le duo infernal Falcao-Mbappé sera en revanche bien là devant tout comme les ailiers aux jambes de feu, Bernardo Silva et Thomas Lemar. Avant le match retour à Louis-II dans huit jours, l’ASM devra d’abord résister à la pression de l’impressionnant Signal Iduna Park (80 000 places, limité à 65 000 en Coupe d’Europe) et son fameux « Mur jaune ». Cette tribune sud, la plus grande d’Europe, où peuvent s’entasser jusqu'à 24 500 fanatiques. Une force supplémentaire pour des Borussen invaincus à domicile en C1 cette saison et depuis quatre ans en championnat, mais dont l’actuelle 4[SUP]e[/SUP] place en Bundesliga révèle quelques failles. Puni par son rival du Bayern Munich samedi (1-4), Dortmund brille devant, mais il n’a pas une cuirasse indestructible. « On va voir beaucoup d’occasions », a prévenu le capitaine monégasque, Fabinho. Le stand de tir ouvre à 20 h 45.

La programmation des quarts de finale aller
de la Ligue des champions
Mardi 11 avril 2017

20h45
: Borussia Dortmund / Monaco sur BeIN Sports 1
20h45: Juventus Turin / FC Barcelone sur BeIN Sports 2





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Allemagne une explosion entendue près du bus
du Borussia Dortmund, une personne blessée


11 avr. 2017, 20:04

Un engin a explosé à proximité du bus qui transportait les joueurs de l'équipe de football allemande, qui doivent affronter l'AS Monaco à Dortmund le 11 avril. La décision de reporter ou non le match sera prise vers 20h30.
Sur Twitter, le club de football du Borussia Dortmund a confirmé l'information donnée par le journal allemand Bild ; selon laquelle un engin avait explosé à proximité du bus transportant les joueurs le 11 avril vers 19h.

Les pompiers et la police sont sur place.
Le Borussia Dortmund doit affronter l'AS Monaco en quart de finales aller de la Ligue des Champions le 11 avril à 20h45.
La rencontre a été reportée et se déroulera le 12 avril à 18h45.

Détails à suivre...


- - - Mise à jour - - -

Ligue des champions
La Juve condamne le Barça à une nouvelle "remontada" !


football.fr
Publié le 11/04/2017 à 22h38

Mis à jour le 11/04/2017 à 23h00

Sèchement battu sur la pelouse de la Juventus Turin (0-3), mardi soir en quarts de finale aller de la Ligue des champions, le FC Barcelone est dans les cordes.


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Une nouvelle claque pour le Barça ! Comme contre le PSG en huitièmes, après la gifle reçue au match aller au Parc des Princes (0-4), le club catalan devra réaliser un véritable exploit face à la Juventus s’il veut se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions. Mardi soir, à Turin, Lionel Messi et ses coéquipiers ont effectivement pris une leçon de tactique et de réalisme (0-3), qui les condamne à une autre "remontada", la semaine prochaine au Camp Nou.Possible ? Oui, car il s’agit du Barça. S’ils sont parvenus à renverser Paris (6-1), les hommes de Luis Enrique peuvent tout à fait l’emporter 4-0 au retour. Les statistiques ne leur font pas peur. Mais quelque chose nous dit que cette Vieille Dame-là, expérimentée et solide comme elle est, ne sera pas aussi naïve que les champions de France et que cette seconde correction subie par les Blaugranas n’est pas due au hasard. Sans doute est-elle révélatrice de leurs limites.Des limites avant tout défensives. Sur le premier but, Jérémy Mathieu a laissé trop de liberté à Juan Guillermo Cuadrado, qui a trouvé Paulo Dybala dans la surface, l’attaquant argentin se retournant en un éclair et trompant Marc-André ter Stegen d’une jolie frappe enroulée en pivot (1-0, 7e). Personne ne s’est non plus occupé de lui sur le centre en retrait dévié de Mario Mandzukic, qui a permis au n°21 turinois de doubler la mise d’un tir puissant dans le soupirail (2-0, 22e).Que ce soit à gauche ou à droite, l’arrière-garde espagnole a souffert. Et au retour des vestiaires, c’est sur corner qu’elle a été sanctionné, Giorgio Chiellini prenant le meilleur sur Javier Mascherano pour venir placer sa tête (3-0, 55e). Avec un peu de réussite, le Barça aurait pu mettre ce but à l’extérieur qui aurait tout changé, mais ni Andrès Iniesta, stoppé par Gianluigi Buffon (21e), ni Lionel Messi (47e), ni Luis Suarez (68e) n’ont su trouver la faille. Au Camp Nou, ils ne devront pas se louper.



 
Cette fois, le Barça aura bien du mal à s'en remettre
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Battue en finale, il y a tout juste deux ans, par le FC Barcelone, la Juventus est bien décidée à profiter de ces quarts de finale de Ligue des Champions pour prendre sa revanche. Et ça en prend le bon chemin avec la large victoire obtenue par les Turinois, ce soir, à domicile (3-0, mi-temps: 2-0). Entrés dans leur match tambour battant, les Bianconeri n'ont pas eu besoin de plus de 7 minutes pour ouvrir le score grâce à Dybala. Le même Dybala qui doublait la mise moins de 20 minutes plus tard. Avant que Chiellini ne se rappelle aux bons souvenirs des Catalans en seconde période. La Juve a disputé le match parfait, le Barça n'a jamais trouvé la faille. Les Catalans sont condamnés à l'exploit au match retour. Qu'on se le dise, cette Juventus-là a tous les atouts en main pour aller très loin en Ligue des Champions.
1. Un match parfait pour la Juventus
Ce duel entre la Juventus et le FC Barcelone s'annonçait alléchant, le match aller aura répondu aux attentes. Grâce à la Juventus d'abord. Les Turinois ne se sont pas contentés d'attendre les Catalans. Ils ont pris cette rencontre par le bon bout. Dès la première minute, on a senti que la Juve allait jouer pour faire la différence ce soir. Et la réussite fut au rendez-vous pour les Turinois. Deux bons ballons auront suffi à Dybala pour inscrire un doublé. Derrière, ses partenaires ont assuré le coup. Avec une nouvelle très bonne prestation de Gianluigi Buffon, auteur de plusieurs parades décisives. Et l'infatigable Chiellini ne s'est pas fait prier pour en remettre une couche... Efficaces offensivement, solides défensivement, les Bianconeri ont été à la hauteur de leur réputation.
2. Le Barça n'a pas trouvé la faille
Déjà balayé 4-0 au PSG, le Barça a subi ce soir une seconde humiliation de rang en déplacement, en Ligue des Champions. Pourtant, les Barcelonais ont été beaucoup moins mauvais qu'ils ne l'avaient été au Parc des Princes, le 14 février dernier. Pris à froid par des Turinois déchaînés en début de partie, les Catalans ont bien tenté de réagir. Ils sont rentrés dans leur match petit à petit, et ont commencé à se créer de réelles opportunités. Mais la réussite n'était pas au rendez-vous ce soir. La faute à un grand Buffon d'abord. A une défense turinoise tenace, ensuite. Et à un manque de réalisme assez inhabituel de la MSN, enfin. Mais c'est aussi et surtout défensivement que les hommes d'Enrique ont péché ce soir. Des erreurs grossières qu'il sera bien difficile de combler au match retour.
3. Une nouvelle "remontada"?
C'est évidemment le refrain qui risque de revenir dans les jours qui arrivent: "Attention, une remontada est encore possible". Le Barça peut-il réellement refaire le coup du mois de mars? S'il est évident que les Catalans ont toutes les qualités pour s'offrir une nouvelle "remontada", dans un Camp Nou en feu, il faudra inscrire au moins trois buts à la Juventus. Et ça, ça s'annonce très compliqué. La Juventus, c'est tout simplement la meilleure défense de la compétition: deux buts encaissés seulement en neuf rencontres. Une véritable forteresse. Du haut de leur expérience, les Turinois ont toutes les cartes en mains pour mettre en échec le Barça et rejoindre les demi-finales de la compétition pour la deuxième fois en trois ans. Le match retour s'annonce en tout cas extrêmement chaud.


- - - Mise à jour - - -

Pour Dortmund, le coeur n'y était pas
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Au lendemain de l'attaque qui a touché le bus de l'équipe, Dortmund n'a pas fait le poids face à une équipe de Monaco toujours autant en réussite (2-3). Rapidement menés suite à des buts de Mbappé et Bender (csc), les hommes de Thomas Tuchel ont réagi après la pause via Ousmane Dembélé. Mais Kylian Mbappé, encore lui, profitait dans le dernier quart d'heure d'une erreur allemande pour enfoncer le clou. Le but tardif de Kagawa maintient un peu de suspense en vue du match retour.
Juste avant le premier coup de sifflet de l'arbitre italien Daniele Orsato, le stade a scandé le nom de Marc Bartra, le défenseur espagnol blessé mardi par les engins explosifs qui ont visé le bus du Borussia Dortmund.
Monaco a bénéficié d'un penalty à la 16e minute de jeu, pour une faute de Papastathopoulos sur Mbappé. Fabinho croisait trop sa frappe, le ballon terminait à côté. C'est le premier penalty manqué par Fabinho, un spécialiste du genre, depuis qu'il évolue à Monaco.
Ce n'était que partie remise pour les Monégasques. A peine trois minutes plus tard, sur un centre de la gauche de Lemar, Mbappé poussait le ballon au fond des filets. Malgré les protestations des Allemands pour un hors-jeu de Mbappé, l'arbitre validait le but (0-1, 19e).
Sur un centre de la gauche de Raggi, Bender, sous la pression de Falcao, envoyait de la tête le ballon dans ses propres filets (0-2, 35e).
Dortmund réagissait au retour des vestiaires. Un centre de la gauche de Guerreiro trouvait Aubameyang, qui tentait une talonnade aérienne. Le ballon arrivait à Kagawa, lequel centrait pour Ousmane Dembélé. Le Français réduisait la marque (1-2, 57e).
Mbappé profitait d'une passe ratée de Piszczek pour s'en aller porter le score à 1-3 (79e). La pépite monégasque, 18 ans, signe déjà son quatrième but en Ligue des Champions.
Le but de Kagawa après un beau numéro sur Glik (2-3, 84e) permet à Dortmund de conserver un espoir de qualification. Les 'Borussen' sont cependant condamnés à l'exploit au retour, à Monaco, le 19 avril.
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Ligue des champions - Monaco fait un pas vers les demies face à un Dortmund encore sonné

Ligue des champions
Monaco fait un pas vers les demies face à un Dortmund encore sonné

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Monaco s’est imposé 2-3 à Dortmund et a pris une option sur la qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Les Allemands avaient la tête ailleurs et l’ASM a fait le break en première mi-temps. Le Borussia a été plus consistant après la pause mais le mal était fait.Les Principautaires, revenus de loin au tour précédent contre Manchester City (3-5, 3-1), savent cependant qu'un match retour peut réserver des surprises, même si une victoire avec trois buts à l'extérieur met évidemment en situation favorable.Après les événements de ce mardi et l’attaque du bus du Borussia, il a bien fallu rejouer au football. Marc Bartra, opéré avec succès quelques heures plus tôt, était omniprésent lors de l’avant-match, dans les chants, les tribunes ou sur le t-shirt de ses équipiers.Sans doute encore sous le choc de ce qui leur était arrivé la veille, les Borussen avaient la tête ailleurs en début de rencontre. Privée de l’Espagnol, la défense a accumulé les sautes de concentration et les erreurs.
Comme Falcao à City, Fabinho a raté un penalty

Face au Mur Jaune, Fabinho a dévissé au moment de frapper un penalty obtenu par Mbappé (17e). C'était le premier échec du Brésilien sur penalty dans sa carrière professionnelle, après 17 réussites. Au match aller à Manchester City, c'est Falcao qui avait raté un penalty. L’ASM n’a pas profité du cadeau mais n’a pas vraiment eu le temps de le regretter. Deux minutes plus tard, le prodige français, en position hors-jeu, a dévié de la cuisse un centre de Lemar pour faire 0-1 (19e). Dortmund, habituellement intraitable à domicile, n’est pas parvenu à emballer le match. Kagawa, en pivot, a manqué la cible (33e). Les Allemands avaient la maîtrise de la possession (62% à la demi-heure) sans vraiment inquiéter des Monégasques bien en place et prêts à jaillir en contre. Sur l’un deux, Bender s’est jeté pour empêcher Falcao de jouer le ballon. Le Colombien ne l'a pas touché mais il a quand même terminé au fond, propulsé par le front du milieu défensif (0-2, 35e). Mené 2-0 à la pause, Tuchel a procédé à deux changements. Pulisic, 18 ans, et Sahin sont rentrés pour le capitaine Schmelzer et Bender, et le match a changé d'âme. Le Borussia s'est recentré sur ses fondamentaux. Avec un pressing plus haut, les hommes de Tuchel ont remis de l'envie et de la vie dans leur jeu. Plus précis dans l'utilisation du ballon, Dortmund a fait reculer Monaco. Cet état d'esprit retrouvé s'est aussi matérialisé au marquoir. Une talonnade acrobatique d'Aubameyang et le jusqu'au-boutisme de Kagawa ont offert le 1-2 à Dembélé.
La toile de Piszczek, le sang-froid de Mbappé
Dortmund s'est installé dans la moitié de terrain de l'ASM mais en ouvrant des espaces. Falcao a manqué le KO (77e). Pas Mbappé. Servi plein axe par ... Piszczek, le néo-international français a filé tout droit vers Bürcki. Toujours aussi épatant de sang-froid, le Prince de Bondy a superbement ajusté le gardien suisse (1-3, 79e). Mbappé est le premier joueur de moins de 20 ans à inscrire plus de 2 buts en C1 dans les matches à élimination directe. Il en est déjà à 4. En fin de match, Kagawa a ramené le score à 2-3 et un peu d'espoir dans les rangs de Dortmund après avoir effacé Jemerson et Subasic (84e).Le match s'est terminé par une ovation des supporters de Monaco qui ont scandé "Dortmund, Dortmund", applaudit par les fans de Dortmund.




 
Ronaldo et le Real envoient un message à toute l'Europe
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Grâce à un excellent Cristiano Ronaldo, auteur de deux buts, le Real Madrid s'est imposé sur le terrain du Bayern Munich dans le choc des quarts de finale de la Ligue des Champions (1-2). Pas loin du K.O. en première période après un but de Vidal puis un penalty manqué par le Chilien, les hommes de Zidane ont complètement renversé la vapeur au retour des vestiaires, aidés aussi par l'exclusion de Javi Martinez à l'heure de jeu. Les champions d'Europe ont pris une très belle option avant le retour à Bernabeu dans une semaine.
1. La réponse de Ronaldo
Avec seulement trois buts au compteur en Ligue des Champions, Cristiano Ronaldo était loin de ses standards avant la rencontre. En Liga aussi, le quadruple Ballon d'Or est moins efficace, certains estimant qu'il était sur le déclin. Mais comment mieux répondre aux critiques qu'en marquant un doublé dans un très grand match ? La deuxième mi-temps du Portugais, qui a commencé avec le but égalisateur après seulement quelques secondes, a été tout simplement exceptionnelle. Sans un grand Neuer, Ronaldo aurait même pu marquer davantage. Le Portugais aime le Bayern : sur ses cinq derniers matches face au champion allemand, il a trouvé le chemin des filets à six reprises. Grâce à ce doublé, le Portugais devient le premier joueur à franchir la barre des 100 buts sur la scène européenne.
2. Le penalty de Vidal, le tournant
On ne saura jamais ce qui serait arrivé avec Lewandowski sur le terrain. Finalement forfait, le Polonais a été remplacé par Thomas Müller, toujours aussi transparent. Le Bayern avait pourtant réussi une première période de très bonne facture. Totalement maître des débats, l'équipe de Carlo Ancelotti avait ouvert la marque grâce à un coup de tête d'Arturo Vidal. Mais le Chilien a finalement été le héros malheureux de cette rencontre, en manquant un penalty juste avant la pause. A 2-0, le match aurait sans doute été complètement différent, d'autant que Ronaldo a égalisé juste après le retour des vestiaires. Après l'exclusion de Javi Martinez pour deux cartons jaunes, le Bayern a même été complètement asphyxié par son adversaire. Voilà qui n'est pas sans rappeler le match du Bayern de la saison dernière face à l'Atletico, quand Müller avait manqué un penalty à 1-0 en première mi-temps. Au final, ce sont les Colchoneros qui s'étaient qualifiés...
3. Le Real peut-il faire le doublé?
Jusqu'à présent, aucune équipe n'a réussi à aller chercher la Ligue des Champions à deux reprises en deux saisons. Pas même le grand Barça de Guardiola. Déjà vainqueur en 2014, tenant du titre après sa victoire en 2016, le Real Madrid peut déjà envisager sérieusement d'atteindre une nouvelle fois le dernier carré de la compétition. Il faudra d'abord bien négocier le match retour au stade Bernabeu. Mais sur ce qu'elle a montré ce mercredi soir, l'équipe de Zinédine Zidane peut clairement être optimiste. Seul bémol pour les Madrilènes : le nombre d'occasions manquées en seconde période. Mais nul doute que Ronaldo et ses coéquipiers ont clairement envie de marquer l'histoire.

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LIGUE DES CHAMPIONS DE L'UEFA:REAL MADRID - BAYERN MUNICH (CE SOIR-19H45) Ronaldo n'est pas fini

LIGUE DES CHAMPIONS DE L'UEFA
REAL MADRID - BAYERN MUNICH (CE SOIR-19H45)

Ronaldo n'est pas fini



Mardi 18 Avril 2017

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Les Madrilènes ont déjà pris une option

A l'aller mercredi dernier, le quadruple Ballon d'or a retrouvé son mordant au meilleur moment.
Cristiano Ronaldo bouge encore: toujours décisif à 32 ans, l'attaquant portugais va tenter d'expédier le Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions ce soir en quart retour face au Bayern Munich (19h45), tout en visant la barre mythique des 100 buts en C1. A l'aller mercredi dernier, le quadruple Ballon d'or a retrouvé son mordant au meilleur moment. Il a inscrit deux buts synonyme de victoire 2-1 à l'extérieur, dégageant la voie du dernier carré pour l'équipe championne d'Europe en titre. Cela faisait pourtant plus de 650 minutes que Ronaldo ne marquait plus en C1. Et après avoir atteint à Munich la barre des 100 buts en compétitions européennes, il peut désormais devenir le premier joueur à totaliser 100 buts en Ligue des champions (98 à ce jour, dont un en tour préliminaire). «J'espère marquer un autre doublé au Bernabeu», a prévenu le Portugais avant une semaine décisive, marquée par la réception du Bayern mardi puis le clasico au sommet de la Liga dimanche face au FC Barcelone. Zinédine Zidane, son entraîneur, s'est réjoui du rebond de l'attaquant, «au top de sa forme» pour la dernière ligne droite de la saison après un hiver compliqué, entre performances en dents de scie et accusations de fraude fiscale présumée.
Machine à marquer
Avec l'attaquant de Madère, le Real reste une incroyable machine à marquer: cela fait 54 matchs officiels consécutifs où l'équipe de Zidane inscrit au moins un but à chaque sortie, soit près d'un an. «Les joueurs croient en ce que je mets en place, en ce que je veux, et on a tous envie de prendre le même chemin», a souligné lundi le technicien français.C'est une sacrée garantie à l'heure de recevoir le Bayern de l'ancien entraîneur merengue Carlo Ancelotti, dont la défense est très affaiblie sans Javi Martinez (suspendu) et peut-être sans défenseurs centraux de métier alors que Jerome Boateng et Mats Hummels se sont entraînés à part ces derniers jours.En somme, tout place le Real en position de force pour décrocher une septième demi-finale consécutive en C1. Ce qui mettrait un terme à une série comparable côté Bayern, demi-finaliste sur les cinq dernières années. Après une première saison conclue sur un sacre européen en mai dernier, atteindre à nouveau le dernier carré serait une belle confirmation pour Zidane, qui a été pendant un an l'adjoint d'Ancelotti à Madrid (2013-2014). De quoi, aussi, pérenniser sa position sur le banc merengue en vue de la saison prochaine.
Zidane est un homme heureux
Mais à l'instar d'un Ronaldo trentenaire, gare à ne pas enterrer trop vite le Bayern, même affaibli! En 23 confrontations, un record dans le football européen, le club munichois reste la bête noire de l'ogre merengue.L'attaquant polonais Robert Lewandowski est lui-même un épouvantail à Madrid: en 2013, il avait inscrit un quadruplé face au Real pour envoyer Dortmund en finale de la C1. Forfait à l'aller, on le dit rétabli pour le second acte ce soir.A l'inverse, l'attaquant gallois Gareth Bale, touché à un mollet, manquera à l'appel côté madrilène, comme l'a confirmé Zidane. Malgré tout, cela ne doit pas limiter la puissance de feu du Real, qui dispose avec Ronaldo et Karim Benzema de deux artificiers de talent.Quant au meneur de jeu Isco, auteur d'un doublé décisif contre Gijon samedi en Liga (3-2), il pourrait compléter le onze de départ madrilène, même si «ZZ» n'a fourni aucune piste à ce sujet. «Tous mes joueurs font très bien les choses et je dois choisir», a déclaré le Français. «Et avec ce qu'ils me donnent chaque jour, je suis un homme heureux sur le terrain.» Dans un stade Bernabeu des grands soirs, Zidane espère garder le sourire ce soir.Avec peut-être un coup de pouce de Cristiano Ronaldo? Comme avait coutume de dire Ancelotti pendant ses années madrilènes, quand le Portugais joue, «on peut considérer que le match commence à 1-0» pour le Real Madrid.

Michael Ballack voit le Bayern Munich passer contre le Real Madrid

Publié le mardi 18 avril 2017 à 17:20
Alors que le Bayern Munich est en très mauvaise posture après son quart de finale aller de Ligue des champions perdu à domicile contre le Real (1-2), Michael Ballack voit les Bavarois se qualifier

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Opposition de clubs de coeur entre Casillas et Ballack

Au petit jeu des pronostics, les anciennes gloires du Real Madrid et du Bayern Munich s'amusent déjà, en vue du quart de finale retour de Ligue des champions, mercredi (20h45). Alors que le Bayern a perdu sur sa pelouse au match aller (1-2), Michael Ballack reste confiant concernant une qualification : «Je vois un 2-1 pour le Bayern puis une victoire 3-1 après le temps additionnel». L'ancien gardien merengue Iker Casillas lui a immédiatement répondu : «Victoire 2-1 du Real mon ami», accompagnant son message d'un pouce vers le bas.

Antoine Griezmann ne fait plus peur à Christian Fuchs (Leicester)


Publié le mardi 18 avril 2017 à 15:47
Défait au match aller des quarts de finale de la Ligue des champions (0-1), Leicester reçoit l'Atlético de Madrid avec l'espoir de renverser la situation. D'après le défenseur Christian Fuchs, le marquage d'Antoine Griezmann ne devrait plus poser problème.


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Leicester-Atletico - Schmeichel, au nom du père

Malgré la défaite concédée la semaine dernière à Vicente-Calderon, les joueurs de Leicester se montrent confiants pour la deuxième manche qui se dispute ce mardi soir à 20h45. A commencer par Christian Fuchs qui a tiré de nombreux enseignements de la première confrontation.«C'est bien d'être sur le terrain pour affronter l'Atletico de Madrid. Les regarder jouer c'est une chose, mais les affronter sur le terrain en est une autre. Les déplacements de Griezmann sur le terrain sont incroyables. Il trouve toujours des espaces entre les lignes et c'est difficile de défendre sur lui. En deuxième mi-temps, on a fini par bien bien s'adapter à ça. C'est quelque chose qu'on a appris sur ce match», a expliqué le défenseur allemand.


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Cristiano Ronaldo envoie le Real en demi-finales de Ligue des champions
après un match fou contre le Bayern
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Publié le mardi 18 avril 2017 à 23:13
Mis à jour le
18/04/2017 à 23:17
Le Real Madrid s'est qualifié pour les demi-finales de Ligue des champions en éliminant le Bayern Munich au terme de 120 minutes immenses (2-1, 4-2 a.p.). Cristiano Ronaldo a inscrit un triplé, alors que l'arbitrage de M.Kassai a été discutable.




Ronaldo a fait très mal au Bayern


Le match : 4-2 a.p.
Finale avant l'heure pour beaucoup d'observateurs, le choc entre le Real Madrid et le Bayern Munich a encore été exceptionnel, lors de son second acte. Renversant la semaine dernière à Munich (2-1), le Real devait simplement gérer son avance confortable, mais le risque d'un match cadenassé a été vite évacué. Le niveau a été incroyable pendant 90 minutes au Bernabeu, avec deux équipes offensives. Et pour que la fête soit complète, le Bayern a arraché une prolongation. 120 minutes de bonheur, finalement conclue par une qualification madrilène portant le sceau d'un homme : Cristiano Ronaldo (voir par-ailleurs).
Le film du match
A la pause, 21 tirs avaient déjà été tentés (13 pour le Real, 8 pour le Bayern), un record cette saison en Ligue des champions. Seuls les buts se faisaient encore attendre. Le Real a globalement dominé la première période, avec des enchaînements rapides, et des contres tranchants. Marcelo notamment n'a cessé de progresser sur son côté gauche. A la pause, la possession penchait en faveur du Bayern, mais les Bavarois avaient du mal à faire mal dans les trente derniers mètres, malgré de bonnes combinaisons sur les côtés. Le match s'est débloqué après la mi-temps. Après un sauvetage fou de Marcelo (51e, voir par ailleurs), le Bayern a obtenu un penalty, pour une faute de Casemiro sur Robben (52e). Lewandowski, qui avait tant manqué aux Bavarois au match aller, l'a transformé, avec un réalisme froid (53e). Le Bayern, décomplexé, a manqué de prendre l'avantage sur une reprise acrobatique de Ribéry (57e). Zidane, voyant son équipe en danger, a réagi, en lançant Asensio (64e) puis Vazquez (71e) pour apporter un nouveau souffle à son attaque. Le Real a repris confiance, et a réagi par l'indispensable Ronaldo (76e). Pas le temps de savourer toutefois, puisque le Bayern a repris immédiatement l'avantage, sur un but contre son camp de Ramos (78e, voir par ailleurs). Arturo Vidal, déjà à la limite à plusieurs reprises, a fini par être expulsé par M.Kassai, pour une faute peu évidente sur Asensio (84e).La prolongation s'annonçait compliquée pour les Bavarois en infériorité numérique. Elle l'a été. Ronaldo a égalisé, en profitant d'une erreur d'arbitrage (105e), puis la machine merengue s'est emballée. CR7 encore (10e9), et Marco Asensio (112e) ont assuré la qualification du Real, en route pour conserver son trophée.1 Arturo Vidal a reçu son premier carton rouge en Ligue des champions, après 16 cartons jaunes. Avec l'expulsion du Chilien et celle de Javi Martinez la semaine dernière, le Bayern a eu pour la première fois un joueur expulsé à l'aller et au retour dans un match de C1. Et ces deux infériorités numériques ont pesé.
Le joueur : Ronaldo, forcément
On le dit vieillissant, on le voit moins percutant, mais Cristiano Ronaldo reste un joueur simplement extraordinaire. Déjà auteur d'un doublé à l'aller, le Portugais a encore porté le Real ce mardi, avec un triplé. Proche de la passe décisive sur des tentatives de Carvajal (26e) et Benzema (36e), il a vu sa frappe frôler la transversale avant la pause (42e). S'il est moins omniprésent qu'à sa grande époque, CR7 a su être tranchant au moment idoine. Sur une ouverture de Casemiro, il a placé une tête puissante dont il a le secret, pour arracher une égalisation bienvenue à ce moment-là du match (76e).Sa frappe surpuissante a ensuite obligé Neuer à un arrêt de grande classe (97e). Huit minutes plus tard, il a profité de la passivité de l'arbitre pour marquer son deuxième but, en position de hors-jeu, après un service de Ramos (105e). Il a enchaîné dans la foulée, en marquant de près après un festival de Marcelo (109e), pour porter son total à 103 buts en C1. Tout est dit.
Le fait : Ramos a eu peur du mauvais revival
Le 25 avril 2012, Sergio Ramos s'était écroulé. Le défenseur madrilène, d'ordinaire si fier, était inconsolable après avoir complétement manqué son tir au but, en demi-finale de C1, précipitant l'élimination du Real, face au Bayern Munich au Bernabeu. Cinq ans plus tard, au même endroit, face au même adversaire, le défenseur espagnol a encore baissé la tête. Moins de deux minutes après l'égalisation de Ronaldo, qui avait embrasé tout un stade, le capitaine merengue a tout éteint. Sous la pression de Lewandowski, il a trompé Navas d'un geste inexplicable, ressemblant à une passe mal assurée (78e). Mais cette fois, Ramos a su se relever : c'est son centre qui a abouti au deuxième but de Ronaldo, au début de la prolongation.
Le duel : Boateng-Marcelo, un sauvetage chacun
Dans cette partie offensive à souhait, les défenseurs ont de multiples occasions d'être dans la lumière au stade Santiago-Bernabeu. Dans cette orgie d'occasions, deux sauvetages méritent d'être sortis du lot. Celui de Boateng tout d'abord, qui s'est sacrifié pour repousser une frappe puissante de Ramos, après un ballon mal capté par Neuer (29e). Marcelo a lui repoussé sur la ligne madrilène, en ayant le courage de placer sa tête sur une reprise à 10 mètres de Robben (51e). Le latéral gauche madrilène a fait un match énorme, alors que Boateng a fini en boitillant, touché à une cuisse en deuxième période.


[h=1]Leicester-Atlético Madrid (1-1)
Saul brise le rêve des Foxes et envoie les Colchoneros en demies[/h]
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18 avr. 2017 22:35:08

Leicester n'est pas parvenu à inverser la tendance à domicile face à l'Atlético Madrid. Un but de Saul a permis aux Colchoneros de se qualifier.

Ligue des champions
Leicester-Atletico Madrid : 1-1
Buts : Saul (26e), Vardy (61e)

Après s'être imposé au match aller, l'Atlético Madrid devait absolument ne pas perdre lors de son déplacement à Leicester. Les Colchoneros ont rapidement marqué un le précieux but à l'extérieur et ont finalement concédé un match nul amplement suffisant pour valider leur biller dans le dernier carré de la compétition. Saul a ouvert le score pour l'Atlético Madrid avant que Jamie Vardy égalise pour les Foxes.Comme à Vicente Calderon, la première période entre l'Atlético Madrid et Leicester est assez fermée. Les deux équipes s'observent et ne se découvrent pas trop. Les Foxes sont les premiers à se mettre en évidence par l'intermédiaire de Okazaki qui ne parvient pas à cadrer sa tentative. Une occasion que Leicester risque de regretter. Seulement cinq minutes plus tard, sur un beau centre de Filipe Luis, Saul a trompé Schmeichel de la tête. L'ailier de l'Atlético Madrid, spécialiste des beaux buts en C1, marque une nouvelle fois un but précieux au meilleur moment et inscrit un le si précieux but à l'extérieur. Mahrez met de nouveau à contribution Oblak avant la pause mais sans grand danger. Leicester est mené à la pause à cause d'une trop grande imprécision aux abords des buts adverses.
En seconde période, Leicester tente le tout pour le tout en réalisant deux changements d'entrée de jeu. Godin veille sur la première occasion des Foxes. Dans la foulée, Carrasco, trop court sur le centre de Griezmann, manque l'occasion de faire le trou dans ce match. Les assauts de Leicester se multiplient et les hommes de Shakespeare sont finalement récompensés à l'heure de jeu. Jamie Vardy, au second poteau, égalise grâce à une magnifique reprise de volée terminant sa course dans la lucarne d'Oblak. Contraints de marquer encore deux buts pour se qualifier, les Foxes ont poussé mais n'ont pas réussi à trouver de nouveau la faille malgré une ribambelle d'occasions. Finalement, avec ce match nul, l'Atlético Madrid accède pour la troisième fois en quatre ans au dernier carré de la Ligue des champions. Pour sa première participation à la C1, Leicester n'a pas à rougir de son parcours plus qu'honorable.





 
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Le Real se qualifie dans la douleur... et la controverse
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Au terme d'un match à rebondissements, le Real Madrid s'est hissé dans le dernier carré de la Ligue des champions en venant à bout du Bayern Munich (4-2, Lewandowski sur penalty, Ronaldo x 3, Ramos c.s.c, Asensio; 1-2 après le temps de jeu réglementaire), grâce notamment à un triplé de Cristiano Ronaldo. Bousculés par une équipe bavaroise audacieuse, séduisante et dominante, les Madrilènes ont émergé dans les prolongations, profitant de leur supériorité numérique, après l'exclusion (controversée) d'Arturo Vidal à 10 minutes de la fin du temps de jeu réglementaire. Le Real Madrid se profile comme le grand favori de cette Ligue des champions. Pour le Bayern, c'est encore raté! Les Bavarois échouent pour la 4e année consécutive en demi-finales et se consoleront avec le titre (quasiment acquis) en Bundesliga.
1. L'arbitrage fait débat
Le choc des titans entre le Real et le Bayern a été émaillé de plusieurs phases litigieuses en défaveur des Allemands. D'abord, l'exclusion (deux jaunes) de Vidal à moins de dix minutes du jeu de temps de jeu réglementaire pour un tacle jugé fautif par Viktor Kassai mais pourtant... tout à fait correct. Jusque-là, le Bayern faisait (au moins) jeu égal avec le Real. Ensuite, l'égalisation (2-2) de Ronaldo entaché d'un hors-jeu (peut-être pas facile à juger) mais évident malgré tout. Et enfin, le troisième but du Portugais (3-2) également sujet à discussion. Trois phases qui ont eu une incidence sur le résultat et qui ne manqueront pas de relancer le débat sur l'arbitrage vidéo. Franchement, peut-on encore se passer d'une telle avancée technologique dans des matchs d'un tel enjeu? Poser la question, c'est y répondre. Sans vouloir minimiser la prestation des Merengue, le Bayern peut se sentir lésé ce soir.
2. Le record de CR7, le phénomène Marcelo
Auteur d'un doublé au match aller (1-2), Cristiano Ronaldo a encore soigné ses statistiques ce soir en inscrivant trois nouveaux buts sur la scène européenne. Un triplé qui lui permet de devenir le premier joueur à franchir la barre mythique des 100 buts (101) en Ligue des champions. Le Portugais en est à 7 réalisations dans cette campagne, à 4 longueurs de Lionel Messi. Mais paradoxalement, ce n'est pas la prestation de CR7 qu'on retiendra en premier lieu ce soir. Monstrueux sur son flanc gauche, Marcelo a illuminé Bernabeu par sa puissance, ses percées, son volume de jeu et ses dribbles déroutants. Il est à l'heure actuelle sans doute le meilleur arrière gauche au monde. A noter: l'excellente performance aussi de Carvajal, l'autre back madrilène.
3. Le Real, grand favori
Lauréat de deux des trois dernières éditions et tenant du titre, le Real Madrid semble bien parti pour se succéder à lui-même au palmarès de la C1. Jamais une équipe n'est parvenue à remporter la Ligue des champions deux fois d'affilée depuis son existence en 1993. S'il reste encore plusieurs obstacles à passer, l'équipe de Zinédine Zidane en a sans aucun doute les moyens et se profile comme le grand favori de l'épreuve. Pour la septième année consécutive, elle se qualifie pour les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Une régularité, qui, quoi qu'on en dise, force le
respect.


L'Atletico de Carrasco dans le dernier carré
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L'Atletico Madrid s'est qualifié pour les demi-finales de Ligue des Champions, mardi, après avoir partagé l'enjeu 1-1 sur la pelouse des champions d'Angleterre de Leicester. Les Madrilènes s'étaient imposés 1-0 lors du match aller et ont su parfaitement gérer leur avance lors du match retour.
Agressif en début de rencontre, Leicester était calmé peu avant la demi-heure par un Atletico Madrid réaliste. Un bon travail de Carrasco permettait à Filipe Luis de trouver la tête puissante de Saul Niguez qui plaçait dans le petit filet du but de Schmeichel (26e). Leicester devait attendre l'heure de jeu pour égaliser et relancer la rencontre. Jamie Vardy était alors le plus prompt pour dévier dans le but un ballon errant dans le rectangle (61e). Un but finalement inutile pour les champions d'Angleterre qui quittent la Champions League en quarts de finale après un beau parcours.
Les hommes de Diego Simeone accèdent quant à eux aux demi-finales et ce pour la troisième fois en quatre ans. Impliqué dans le premier but, Yannick Carrasco a été remplacé à la 69e minute par Fernando Torres.
Le tirage au sort des demi-finales (jouées les 2-3 et 9-10 mai) est prévu vendredi à 12h, au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse).
 
Ligue des champions : la Juve c’est du solide !

Ligue des champions
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la Juve c’est du solide !


TSA Algérie | Mourad Zemmouri
19 Avril 2017 à 21:47

Pas de remontada pour le Barça. Face à une équipe solide, disciplinée et surtout rompue pour ce genre de joutes, comme la Juve, il n’y a pas eu de miracle.Les Catalans ont été incapables de marquer le moindre but (0 – 0). Malgré les tentatives de la MSN, la défense de la Vieille Dame a tenu bon jusqu’au bout. Elle n’a à aucun moment paniqué ou tremblé. Il est vrai qu’avec leurs trois buts d’avance, les Italiens pouvaient laisser venir. Buffon n’a pas eu à s’employer pour préserver sa cage vierge. Les Espagnols ont rarement cadré leurs tirs.En somme, la logique a été respectée. Comme d’ailleurs à Monaco, où les poulains de Jardim ont facilement validé leur ticket pour les demi-finales aux dépens du Borussia Dortmund.Les Monégasques l’ont emporté chez eux 3 – 1, grâce à l’inévitable Mbappé, Falcao et le rentrant Germain. Reus a réduit la marque pour les Allemands.Le dernier carré est composé par le Real Madrid, l’Atletico, la Juventus et Monaco. Le tirage au sort des demi-finales se déroulera le vendredi 21 avril 2017 à Nyon (Suisse).


Barça-Juventus (0-0), le Barça était impuissant

goal.com/fr
19 avr. 2017 22:46:53
Malgré une flopée de frappes, le Barça n'a pas pu marquer le moindre but à la Juve (0-0). Les tombeurs du PSG baisse pavillon à leur tour.
¼ de finale retour de la Ligue des Champions
Barcelone-Juventus : 0-0
Comme l'année dernière, le FC Barcelone n'aura pas réussi à passer le cap des quarts de finale de la Ligue des Champions. L'équipe catalane s'est vue bouter hors de l'épreuve reine par la Juventus de Turin. La bande à Luis Enrique a concédé un retard trop conséquent à l'aller (0-3). Et au retour, devant son public, elle n'a pas pu le réduire ne serait-ce que d'un but. Bien qu'acculés devant leur surface pendant la majeure partie du match, les Bianconeri sont restés imperméables. Une qualification à l'italienne.Dani Alves a salué tout le banc barcelonais
La Juventus a souffert mais sans jamais trembler. Tout s'est fait dans le calme et la maitrise. Convaincus de leur capacité à résister à leur prestigieux adversaire, les Turinois ont privilégié la prudence. Si l'on exclut une frappe trop enlevée de Gonzalo Higuain (13e) et une tentative de Juan Cuadrado (50e), ils n'ont fait que défendre. Toutefois la tactique défensive concoctée, et contrairement à celle qu'avait mise en place le PSG lors du précédent tour, a été parfaitement exécutée. Au final, et en bénéficiant en plus de ce soupçon de réussite nécessaire quand on défie le Barça, ils n'ont pas du tout vacillé.
Messi a tout raté
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Il serait injuste de dire que le Barca n'a rien tenté. Loin s'en faut. Les locaux ont multiplié les assauts dans l'espoir de faire la différence. Cependant leurs offensives ont connu un énorme déchet dans la finition, et un chiffre illustre à merveille ce manque de précision. Sur les 19 tirs que les locaux décochés, un seul était cadré. Dans ses buts, Gianluigi Buffon n'a même pas pu s'échauffer. Une inefficacité due certainement à la nervosité, la précipitation et cette frustration de ne pas avoir débloqué la situation rapidement. La donne aurait assurément été toute autre s'il y avait eu une ouverture du score rapide.


Monaco élimine Dortmund et se qualifie pour les demi-finales
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lequipe.fr/Football
Publié le
mercredi 19 avril 2017 à 22:39
Mis à jour le
19/04/2017 à 23:47
L'AS Monaco a battu le Borussia Dortmund ce mercredi en quarts de finale retour de la Ligue des champions (3-1, 6-3 sur l'ensemble des deux matches) grâce à des buts Mbappé, Falcao et Germain, et disputera les demi-finales, une première pour un club français depuis 2010.


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Les Monégasques sont en demi-finale


Le match : 3-1
Après une semaine rude pour le football français, Monaco a rappelé à quel point ce sport peut être exceptionnel. L'ASM a réalisé un nouvel exploit dans sa riche histoire ce mercredi, en éliminant le Borussia Dortmund pour rejoindre les demi-finales de Ligue des champions. Avec un pied en demies après le résultat de l'aller (3-2), les Monégasques avaient prévenu qu'ils ne comptaient pas laisser tomber leurs préceptes offensifs pour autant. Ils l'ont vite confirmé.
Le film du match
Les joueurs de Jardim ont livré une entame exceptionnelle, portés par une efficacité redoutable. Si Reus a fait passer le premier frisson du match, le prodige Mbappé a marqué le premier (4e, voir par ailleurs). Dans ce début totalement débridé, Dortmund a eu l'occasion de revenir, par Sahin notamment. Mais Monaco a répondu avec un réalisme froid. Celui d'un Falcao bien esseulé, tranchant d'une tête plongeante sur un ballon parfait de Lemar (17e). A 2-0, plus rien ne pouvait arriver à l'ASM. Dortmund a toutefois continué à y croire, Tuchel jouant le tout pour le tout en lançant Dembélé dès la 27e minute. Comme en Allemagne, Monaco a gardé la maîtrise jusqu'à la pause, en laissant le ballon au BVB, pour ensuite s'appliquer à contrer efficacement.Mais comme à Dortmund et comme souvent cette saison, Monaco a eu un creux en début de seconde période. Marco Reus, qui n'était pas là à l'aller, a immédiatement sanctionné ce léger relâchement en reprenant un centre de Dembélé, auteur d'un festival devant Mendy (48e). L'ASM a reculé face à la nouvelle organisation du BVB mais a su gérer. Falcao a manqué une balle de match énorme sur une ouverture de Jemerson, en voyant sa frappe piquée passer au-dessus (65e). Pour muscler son entrejeu, Jardim a ensuite fait sortir le Colombien pour lancer Dirar, qui avait été précieux à l'aller (68e). La qualité technique des artistes monégasques, Bernardo Silva en tête, a été précieuse pour gérer la fin de match. Valère Germain, entré en jeu quelques secondes avant à la place de Mbappé, a libéré tout un stade, en profitant d'un nouveau service de Lemar, le cinquième en quatre matches à élimination directe cette saison (82e). Avec une telle constellation d'étoiles, l'ASM peut aller au bout, ce n'est plus une formule de doux rêveur que de l'affirmer.4 Monaco atteint les demi-finales de Ligue des champions pour la quatrième fois de son histoire, après 1993-1994, 1997-1998 et 2003-2004. Aucun autre club français n'est apparu plus souvent dans le dernier carré de C1.
Le joueur : Mbappé repousse les limites
Semaine après semaine, Kylian Mbappé repousse les limites de la précocité et du génie. On en vient à compter au jour le jour ses exploits. A 18 ans et 120 jours, ce mercredi, le petit prince de Bondy a encore ajouté une ligne à sa (jeune) légende. Dès la 4e minute, il a jailli en une fraction de seconde pour reprendre victorieusement, avec une grande lucidité, un ballon mal capté par Bürki sur une frappe puissante de Mendy. Comme d'habitude depuis plusieurs mois maintenant, ce visage encore poupon s'est illuminé, et Mbappé a pris sa pause favorite, les bras croisés et le port altier, comme pour toiser le monde du football qu'il découvre encore et lui rappeler son nom.

5 - @KMbappe est devenu le plus jeune joueur à atteindre la barre des 5 buts en Ligue des Champions, à 18 ans & 4 mois. Phénomène. pic.twitter.com/WrmwXpW7SN
— OptaJean (@OptaJean) 19 avril 2017

Son passement de jambes délicieux a fait lever une nouvelle fois le Louis-II quelques instants plus tard, et aurait pu aboutir au break, si Silva avait pu mettre plus de puissance de la tête sur le centre piqué de Mendy qui a suivi (13e). Mbappé n'a pas patienté longtemps pour être à l'avant-dernière passe. C'est sa remise astucieuse sur une passe de Mendy qui a permis à Lemar de déposer le centre décisif pour Falcao (17e). Son slalom impressionnant après la pause a prouvé une nouvelle fois l'étendue de son talent (48e). Il a effrayé la défense du BVB à chaque coup de rein, jusqu'à sa sortie à la 81e minute, avec une standing ovation devenue habituelle pour lui.Plus jeune joueur à marquer à l'aller et au retour lors d'un quart de finale de C1, plus jeune attaquant à atteindre les cinq buts dans la plus prestigieuse des compétitions, Mbappé a continué d'allonger sa liste de records. Après l'aller à Dortmund, il avait appris qu'il était le deuxième plus jeune joueur à marquer dans un quart de C1 après Bojan. «Deuxième derrière lui ? Je ne regarde que les premiers», avait-il lâché dans un grand éclat de rires. En fait, le gamin était bien sérieux.
Le tournant : Le poteau de Sahin
Dans cette partie aussi ouverte qu'attendue, Dortmund a eu l'occasion de freiner la folle entame monégasque. Nuri Sahin est passé à quelques centimètres de marquer le but du 1-1 qui aurait pu tout changer, sur coup franc (14e), après une faute de Glik à 20 mètres, légèrement côté droit. La frappe du Turc, enroulée, s'est écrasée sur le poteau droit de Subasic, qui semblait battu. Un tournant dans ce match. Quatre minutes avant, Reus avait déjà eu une énorme occasion à la réception d'un centre de Durm, mais Subasic avait bien capté sa frappe forte à ras de terre. Derrière, le BVB a encaissé le but de Falcao (17e), et même si Tuchel a tout fait pour continuer à y croire, le retard était trop important pour être comblé.




 
Pas de remontada pour le Barça, le rêve se poursuit pour Monaco
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En quête d'un nouvel exploit, le Barça a buté sur l'organisation parfaite de la Juventus et n'est jamais parvenu à faire douter les Italiens (0-0). Neymar et Messi se sont surtout illustrés par de nombreuses frappes non cadrées. Comme la saison passée, les Catalans quittent la Ligue des Champions au stade des quarts de finale. La Juve rejoint le Real Madrid, l'Atletico et Monaco dans le dernier carré. Les hommes de Jardim ont tranquilement assuré leur qualification en s'offrant un second succès face à Dortmund (3-1).
1) Grande Juve
Quelle maîtrise. La Juventus a réalisé le match parfait, celui qu'elle devait faire. Organisation sans faille, solidarité, abnégation, les Italiens ont dégoûté les Barcelonais, obligés d'avoir recours aux frappes à distance. Et ce, sans grand succès. Les chiffres sont éloquents, 17 tirs catalans et... un seul cadré. Evidemment insuffisant pour mettre à mal la sérénité turinoise. Bref, une nouvelle démonstration de la Juve qui n'a pris que deux buts depuis l'entame de la compétition et qui est parvenue à garder ses filets inviolés lors de sa double confrontation face à Barcelone.
2) Semaine noire pour le Barça?
Messi et ses coéquipiers ont perdu leurs dernières illusions en Ligue des Champions et pourraient connaître une seconde énorme déception cette semaine. Dimanche, à Santiago Bernabeu, le Barça devra absolument s'imposer sur les terres de son éternel rival madrilène pour toujours espérer décrocher le titre en Liga. Relegués à trois points du Real, avec un match de plus au compteur, les Catalans n'ont pas le droit à l'erreur.
3) Monaco, l'outsider

Monaco est devenu la première équipe française à se qualifier pour le dernier carré de la Ligue des champions depuis Lyon en 2010, en s'imposant à domicile mercredi contre le Borussia Dortmund (3-1). L'ASM a rapidement mis un pied en demi-finale grâce à l'ouverture du score rapide de Kylian Mbappé dès la 3e minute de jeu (3e, 1-0). Moins d'un quart d'heure de jeu plus tard, les Monégasques ont enfoncé le clou via la tête plongeante de Radamel Falcao (17e, 2-0). Obligés de marquer trois buts à ce moment là de la rencontre, les Allemands ont réagi dès l'entame du second acte à la suite de la réduction du score de Reus, parfaitement servi par Dembélé (47e, 2-1). Après l'heure de jeu, Falaco est passé tout près de sceller la victoire des siens mais a manqué de réussite sur sa frappe piquée (65e). A moins de dix minutes du terme, l'ASM a anéanti tous les espoirs allemands en inscrivant son troisième but de la rencontre sur une reconversion offensive rapide conclue par Valère Germain (81e, 3-1)
 
Ligue des Champions : le tirage complet des demi-finales !

Ligue des Champions
le tirage complet des demi-finales !

Publié le : 21/04/2017 - 12 h 22
Dernière modification :
21/04/2017 - 13 h 24

Après deux soirées riches en émotions, le Real Madrid, l'Atlético Madrid, la Juventus Turin et l'AS Monaco ont tous passé avec succès l'obstacle des quarts de finale de la Ligue des Champions. Et les quatre clubs sont désormais fixés sur leur sort. Monaco affrontera la Vieille Dame, tandis qu'il y aura un nouveau derby madrilène.

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Le tirage au sort des demi-finales de la LdC

Le célèbre hymne de la Champions League va retentir encore une fois au stade Louis II cette saison. Mercredi, l’AS Monaco a composté son billet pour les demi-finales de l’UEFA Champions League. Après Manchester City en quart de finale, les hommes de Leonardo Jardim ont sorti le Borussia Dortmund de la plus belle des compétitions européennes. Pour cela, les Monégasques ont bien été aidés par Kylian Mbappé tout simplement énorme. Le club de la Principauté, finaliste en 2004, a donc accédé au carré final de l’épreuve reine.Et pour se qualifier pour la grande finale de Cardiff, les hommes de Leonardo Jardim auront fort à faire. Le tirage au sort leur a en effet réservé le droit d’affronter la Juventus ! Un adversaire qui ne cesse de briller par sa solidité défensive. Incapable d’inscrire le moindre but face aux Bianconeri en quart de finale (0-3, 0-0), le FC Barcelone peut en témoigner. Mais l’ASM voudra sans doute prendre sa revanche. En effet, le club du Rocher avait été sorti in extremis(0-1, 0-0) par la Juve en quart de finale de l’édition 2014/2015.Enfin, après les finales de 2014 et de 2016, Merengues et Colchoneros s’affronteront cette fois en demi-finale. Un nouveau derby pour la capitale espagnole qui promet d’être serré, les sorts des deux derniers affrontements en LdC ayant été décidé au moins à partir des prolongations. Vainqueur à chaque fois, le Real Madrid espérera que le proverbe « jamais deux sans trois » se vérifiera, histoire d’avoir une chance de briser la malédiction du tenant du titre n’ayant pu conserver sa couronne qui dure depuis plus de 20 ans.
 
La police scannera le visage des 170.000 supporters qui assisteront à la finale de la Champions Leag

La police scannera le visage des 170.000 supporters qui assisteront à
la finale de la Champions League

Source de l'article :algerie360.com/sport/football
vendredi 28 avril 2017 à 0:39

Ces scans seront comparés à une base de données de 500.000 personnes auxquelles s’intéresse la police britannique, comme des hooligans ou de potentiels terroristes.
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Souriez, vous êtes scannés. Plus de 170.000 visiteurs sont attendus à Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) le 3 juin pour la finale de la Ligue des Champions. Ce que les fans de football savent moins, c’est que leurs visages seront scannés dans le cadre d’une vaste opération de reconnaissance faciale organisée par la police de Galles du Sud.Cette opération est rendue possible par le vaste réseau de caméras de surveillance dont dispose le Royaume-Uni sur son territoire. Le jour du match, les personnes passant sous le regard des caméras situées dans la gare centrale de Cardiff et dans le centre-ville aux alentours du stade verront leurs visages scannés par un système de reconnaissance faciale en temps réel.
A la recherche de 500.000 individus fichés
Leurs trombines seront comparées à une base de données de 500.000 personnes auxquelles s’intéresse la police. Il peut par exemple s’agir de hooligans interdits de stade ou de potentiels terroristes.
Les technologies de reconnaissance faciale font fantasmer les services de police et de renseignement depuis des années. La police aux frontières américaine veut s’en servir à la frontière avec le Mexique, pour scanner les visages à l’aide de drones équipés de caméras.Les Américains testent également un système pour les aéroports, qui scannerait le visage d’un étranger quittant les Etats-Unis, pour le comparer à la base de données des visas et s’assurer ainsi qu’il n’est pas entré illégalement dans le pays.Plus trivial mais pas moins inquiétant, la reconnaissance faciale est aussi obligatoire pour obtenir du papier dans certaines toilettes publiques de Pékin.
Pas assez fiable
Ces technologies progressent mais sont encore loin d’être fiables à 100%. Une mauvaise qualité d’image ou des biais racistes dans les algorithmes peuvent fausser les résultats. Même lorsqu’il s’agit de comparer des visages sur des photos de bonne qualité, une marge d’erreur importante existe. Ainsi, le record actuel de précision d’un programme de reconnaissance faciale, évalué par le test Megaface, est de 83%.Pas sûr donc qu’avec des clichés pris par des caméras de surveillance en pleine rue, avec de la foule et toutes sortes de « bruits » pouvant parasiter l’image, les policiers obtiennent d’excellents résultats le jour du match. Le même système de reconnaissance faciale avait d’ailleurs été testé en 2016 lors du Carnaval de Notting Hill. Il avait mené à… 0 arrestations, alors que la travail de police traditionnel avait entraîné 454 interpellations.Néanmoins, ce recours à une surveillance de masse a quelque chose d’inquiétant, que ceux qui sont filmés aient quelque chose à se reprocher ou non.






 
Ligue des champions d’Europe (demi-finales, aller) : Real-Atletico et Monaco-Juve pour une option


Ligue des champions d’Europe (demi-finales, aller)
Real-Atletico et Monaco-Juve pour une option


Lesoir; le Mardi 2 Mai 2017




Le Real tentera de prendre d'emblée un certain
avantage en recevant l'Atletico dans un nouveau derby madrilène, ce soir
en demi-finale aller de Ligue des champions, alors que Monaco voudra sa
revanche contre la Juventus mercredi.
Madrid contre Madrid
Les rivaux de la capitale espagnole se retrouvent en C1 pour la
quatrième fois en quatre ans, après les finales 2014 et 2016 et les
quarts 2015, qui ont tous souri au Real. L'avantage psychologique est
donc du côté des Merengues. Quoique : les Colchoneros n'ont connu qu'une
défaite en dix matchs face à leur rival local sur la scène nationale
depuis leur revers dans la finale 2014, signant cinq victoires et quatre
nuls, le dernier étant un 1-1 à Bernabeu en avril. Le Real possède
cependant plus d'expérience européenne, puisqu'il dispute sa septième
demi-finale consécutive en Ligue des champions (record). Mais attention:
le tenant du titre a intérêt à faire le plein à domicile, car les
déplacements en demi-finales de C1 ne lui réussissent guère dernièrement
(une seule victoire, pour deux nuls et quatre défaites). Au cours d'un
match hautement tactique, entre l'«Atletico» plutôt défensif de Diego
Simeone et le Real plus allant de Zinedine Zidane, il y aura un duel à
distance de buteurs, entre Griezmann, qui avait raté un penalty lors de
la finale 2016, et Cristiano Ronaldo, qui a franchi la barre des 100
buts dans l'épreuve-reine mais qui vient lui aussi de rater un penalty,
samedi contre Valence (victoire 2-1). Benzema de son côté tentera
d'inscrire son 52e but en C1, ce qui lui permettrait d'être le seul
meilleur buteur français devant le légendaire Henry (51). Il devrait
être associé à Cristiano et Isco, a priori le remplaçant de Bale
(blessé).
Monaco veut sa revanche
Entre le club de la Principauté et celui du Piémont, c'est presque un
derby. Mais dans les têtes, la proximité sera plus historique que
géographique : la Juventus avait éliminé l'ASM en quart de finale
2014-2015 (1-0, 0-0), avant de s'incliner en finale. Aucun club français
n'a jamais éliminé la Juve, d'ailleurs. Il y aura une opposition de
styles, entre une équipe de Monaco qui affole les compteurs avec 146
buts marqués en 57 matchs toutes compétitions confondues (2,5 buts en
moyenne), et une formation turinoise hermétique qui n'a encaissé que
deux buts en 10 matchs européens cette saison, et qui peut encore égaler
le record en la matière (2 buts encaissés par l'AC Milan sacré en 1994).
Monaco a sorti des équipes joueuses (Manchester City et Dortmund). Son
attaque flamboyante, menée par le renaissant Falcao et l'incroyable
Mbappé (18 buts sur ses 18 derniers matchs à 18 ans), et animée par les
créatifs Bernardo Silva et Lemar, se frotte désormais à une forteresse.
Car la «Vieille Dame» est surtout une «Dame de fer», grâce notamment à
sa BBC (Buffon-Bonucci-Chiellini). Tout en ayant de belles munitions en
attaque, avec Higuain dans l'axe et Dybala en soutien, l'homme qui a
inscrit un doublé au Barça en quart de finale (3-0, 0-0). Monaco «est
une formation qui se projette beaucoup vers l'avant, qui attaque en
nombre et qui marque beaucoup de buts, mais cela veut dire aussi que
nous aurons des espaces», a avancé le jeune Argentin.


Start (en heure algérienne)
Ce soir (19h45)
Real Madrid-Atletico Madrid
Mercredi 3 mai (19h45)
Monaco-Juventus Turin







- - - Mise à jour - - -



Ligue des champions

le Real Madrid bat l'Atletico 3-0 grâce à un triplé de Ronaldo

Publié le 02/05/2017 à 22:37
Mis à jour le 02/05/2017 à 22:46


Un triplé de Cristiano Ronaldo a permis au Real Madrid, tenant du titre, de battre l'Atletico Madrid 3 à 0, mardi en demi-finale aller de la Ligue des champions au stade Santiago-Bernabeu.
Grâce aux 102e, 103e et 104e buts du Portugais en C1, les joueurs de Zinedine Zidane prennent une sérieuse option pour la finale, avant le match retour le 10 mai au stade Vicente-Calderon.
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La star du Real Cristiano Ronaldo partage sa joie avec ses coéquipiers après son premier but contre l'Atlético Madrid, le 2 mai 2017 à Bernabeu

A Madrid (Santiago Bernabéu): Real Madrid bat Atletico Madrid 3 à 0 (mi-temps: 1-0)

Spectateurs: 78.000 environ
Arbitre: M. Atkinson (ENG)
Buts:
Real Madrid: Cristiano Ronaldo (10, 73, 86)
Avertissements:
Real Madrid: Isco (48)
Atlético Madrid: Koke (26), Níguez (53), Savic (83)
Les équipes:
Real Madrid: Navas - Carvajal (Nacho 46), Varane, Ramos (cap), Marcelo - Modric, Casemiro, Kroos - Isco (Asensio Willemsen 68), Benzema (Lucas 77), Cristiano Ronaldo
Entraîneur: Zinédine Zidane
Atletico Madrid: Oblak - Hernández, Savic, Godin, Filipe Luis - Koke, Gabi (cap), Níguez (Gaitan 58), Ferreira-Carrasco (Correa 68) - Gameiro (Torres 57), Griezmann
Entraîneur: Diego Simeone



 
Monaco-Juventus (0-2) - Higuain assassin, Monaco étouffé : les 6 choses à retenir de la victoire...

Monaco-Juventus (0-2) - Higuain assassin, Monaco étouffé
les 6 choses à retenir de la victoire turinoise


3 mai 2017 22:41:13

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Pris à la gorge par une Juve clinique, l'AS Monaco s'est logiquement inclinée (0-2). La Vieille Dame a fait un grand pas vers sa 2e finale en 3 ans.Il était écrit que la Juventus serait un adversaire différent des deux précédents. Poussé dans ses retranchements et coupé de ses premières relances, Monaco en a fait l'implaccable constat dès le premier quart d'heure. Pourtant, après quelques instants de flottement, les hommes de Leonardo Jardim ont repris leurs esprits en se créant même les meilleures situations du premier acte. Par Mbappé, de la tête (12e) puis du pied (16e), deux fois sur un centre de Dirar et deux fois débouté par un Buffon impérial sur la seconde tentative du jeune attaquant. Puis, comme bien souvent, la Juve a joué son tour de magie préféré. Malgré une pression appuyée dans sa surface, la Vieille Dame a explosé vers l'avant, avec un geste sublime de Dybala pour lancer Dani Alves, merveilleux d'intelligence et de technique pour remettre en talonnade sur Higuain. L'Argentin qui n'avait plus marqué depuis 7 matches dans la compétition, a crucifié Subasic d'une frappe croisée imparable (0-1, 29e).
Le film de la rencontre
Alors que l'ASM avait attaqué le second round sur d'excellentes bases, la Juve a asséné son coup de massue. Et bis repetita. Tiémoué Bakayoko, pris dans le pressing de deux bianconeri, s'est pris les pieds dans le tapis. Le reste a été opéré en deux gestes, par les deux mêmes acteurs : un centre millimétré de Dani Alves pour une reprise clinique de Gonzalo Higuain devant Subasic (0-2, 59e). Pour Monaco, privé de Benjamin Mendy et de ses impulsions, la marche était cette fois trop haute.
Ce que vous n’avez peut-être pas vu : comment la Juve rend les voies impénétrablesUn classique du genre. Comme elle l'avait fait avec Lyon plus tôt dans la compétition, la Juve a démontré sa formidable capacité à se laisser pousser dans les cordes pour mieux contrer. Comme si, dans une course poursuite, le chassé se laissait presque rejoindre pour accélérer au moment fatidique. Monaco, qui n'a pas démérité - et qui a même dominé l'espace de plusieurs instants - en première période, n'a été qu'à quelques doigts de prendre l'avantage. Ceux de Gianluigi Buffon, par deux fois sauveur des siens, ont servi de première rampe de lancement à une redoutable machine collective.
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En 3-5-2, les coéquipiers de Gonzalo Higuain ont reculé, coulissé ensemble de manière presque scientifique. À partir d'un bloc médian magnifié à la récupération par des manieurs de ballons comme Pjanic, Marchisio ou Dybala, les Italiens ont empêché les créateurs monégasques de véritablement mettre le pied sur le jeu. Avec une incroyable densité au milieu de terrain, la Juve a parfaitement coupé les rampes de lancement pour faire déjouer Monaco, pas assez inventif pour trouver la faille.

Un homme dans le match : Gianluigi Buffon
Des hommes dans le match, la Juventus en a eu plusieurs. Dani Alves et Gonzalo Higuain, notamment, qui ont formé une paire assassine dans les deux premières demi-heure de chaque mi-temps. Mais si ceux de devant ont pu faire parler leur talent, c'est avant tout parce que leur capitaine leur a permis de le faire. Pas inquiété outre mesure pendant les 90 minutes, Gianluigi Buffon a sorti un arrêt de très grande classe devant Kylian Mbappé, pourtant irréprochable sur une volée quasiment à bout portant adressée au portier italien. Une parade décisive en première période puis une autre en toute fin de match sur ses deux seules vraies interventions de la r
encontre. La marque des plus grands.
Et si c'était la bonne pour la Juve ?

Avec cette nouvelle performance en Principauté, la Juventus reste invaincue en Ligue des champions et n'a plus encaissé le moindre but depuis 624 minutes dans la compétition. Une invincibilité qui ne lui garantit rien mais qui prouve encore, s'il le fallait, que la Vieille Dame est une des équipes les plus redoutables du continent. Il y a 19 ans, la Juve s'était déjà qualifiée en finale face à Monaco pour y retrouver... le Real Madrid mais finalement s'incliner. Et cette fois ?
La statistique à retenir : 18
Monaco a concédé 18 buts cette saison en Ligue des champions. Plus que n'importe quelle autre équipe dans le dernier carré.
Le Plus : nouveau record de recettes pour Monaco ?
La campagne européenne de l'AS Monaco lui aura aussi permis de s'assurer de belles recettes. Alors que le club de la Principauté avait établi son record à 2 millions d'euros récoltés lors de la réception du Borussia Dortmund le 19 avril dernier, la demi-finale aller de la Ligue des champions face à la Juventus devrait lui permettre de passer ce plafond avec 2,2 millions d'euros de recettes attendues. Sur l'ensemble de la saison dernière, l'ASM avait récolté 3,7 millions d'euros.Plus globalement, la compétition devrait assurer à l'AS Monaco de belles rentes avec plus de 40 millions d'euros attendus sportivement.
Le top 5 :
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Julien Quelen, au stade Louis II.
 
Ligue des champions d’Europe : Mission impossible pour Monaco à Turin

Ligue des champions d’Europe
Mission impossible pour Monaco à Turin

El Watan
le 09.05.17 | 12h00

La Juventus ne craque jamais contre les clubs français, ne prend pas de but et n’a plus perdu à Turin depuis 20 mois : seul un colossal exploit aujourd’hui enverrait Monaco en finale de Ligue des champions.

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Bourreau des Monégasques à l’aller, Higuain compte récidiver ce soir

«On est obligé d’y croire, il existe ce match retour», lance Valère Germain, qui a raté à la dernière minute à l’aller (2-0 pour la Juve) une balle de but qui aurait pu étayer les chances de son équipe. Mais la supériorité manifeste de la «Vieille Dame», plus efficace dans les deux surfaces et plus maîtresse d’elle-même à ce niveau de compétition, qu’elle fréquente depuis plus longtemps, rend l’exploit très improbable. Et les statistiques sont aussi impitoyables qu’un contre Dybala-Higuain.La Juve, mythe du football français depuis les années Platini, a dominé onze fois sur onze ses confrontations européennes avec des clubs de l’Hexagone. Monaco lui-même est passé deux fois à la moulinette, en C1 1998 déjà, en demies (4-1/2-3), et en quarts il y a deux ans (1-0/0-0). La forteresse volante de Massimiliano Allegri n’a encaissé que deux buts cette saison en C1, et aucun dans la phase éliminatoire, pas même contre le FC Barcelone. L’équipe de Radamel Falcao et Kylian Mbappé n’a que 90 minutes pour en faire autant !
Buffon veut la coupe
La défense turinoise, symbolisée par le duo Giorgio Chiellini, le combattant, et Leonardo Bonucci, le relanceur idéal, est intraitable. Derrière eux, le gardien et capitaine Gianluigi Buffon a montré à l’aller, qu’à 39 ans, il crevait d’envie d’aller enfin chercher ce trophée qui manque à son immense palmarès. Enfin, l’hostilité du magnifique Juventus Stadium achève de peindre un tableau genre enfer de Jérôme Bosch.La Juve n’y a plus perdu depuis le 23 août 2015 (1-0 contre l’Udinese), un accroc qui ne l’a pas freinée, puisqu’elle file actuellement vers son sixième titre de champion consécutif, nouveau record d’Italie prêt à rejoindre son bilan. Elle a même gagné 33 matches de rang en Série A à domicile, une série qui vient de prendre fin, puisqu’une équipe remaniée vient tout juste de concéder le nul contre le Torino (1-1) dans le derby. Mais un nul ne suffirait pas à Monaco...Au passage, Allegri a opéré un gros turn-over contre le Toro, notamment en défense, puisque parmi les titulaires de Louis II, Buffon, Chiellini, Alex Sandro, Barzagli et Dani Alvès n’ont pas débuté. L’armada revient contre Monaco, avec même le retour de Sami Khedira, suspendu à l’aller. En C1, le dernier échec dans sa maison remonte au 10 avril 2013 contre le Bayern Munich (2-0), futur champion d’Europe, quand cette Juve montait en puissance. Quand elle ressemblait en quelque sorte au Monaco d’aujourd’hui.
«Si on marque rapidement...»
A l’aller, «on a pris une leçon de professionnalisme, commente Germain. Quand on voit Mandzukic, avec son palmarès, travailler comme ça, comme milieu gauche. Quand on voit comment ils se gueulent dessus sur les coups de pied arrêtés pour le bien de l’équipe. Ce match nous a offert une leçon».Mais la saison du 6-1 du Barça contre le Paris SG rappelle que la surprise est toujours possible. «ça va être très très dur, on a peu de chance. Mais on ne sait jamais», insiste Germain, qui a un plan anti-défaitisme : «Si on marque rapidement et que les faits de jeu nous sont favorables, comme une exclusion...», propose-t-il avant de glisser une allusion à l’arbitrage, qui n’avait guère aidé Monaco il y a deux ans : «Bon, je crois difficilement que cette équipe puisse prendre un rouge. Mais si un joueur fait cinq ou six fautes d’affilée, alors oui, il peut le prendre !» (sourire).L’entraîneur Leonardo Jardim aussi a sonné le clairon de la dernière chance. Après la claque de l’aller, il expliquait que gagner à Nancy serait la meilleure façon de préparer une «remontada». Monaco s’est imposé à Picot (3-0) et n’est plus qu’à une victoire et des poussières du titre de champion. Monégasques, vous avec donc l’esprit libre pour tenter votre mission impossible. Ce message s’autodétruira dans cinq secondes..





- - - Mise à jour - - -

Ligue des Champions Juve
Pas de miracle pour Monaco éliminé par la Juventus Turin en demi-finales

Publié le mardi 9 mai 2017 à 22:36
Mis à jour le
09/05/2017 à 22:47


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Battu à l'aller à Louis-II (0-2), Monaco avait un infime espoir sur le terrain de la Juventus Turin.
Mais les Turinois ont été impériaux dans leur stade (2-1), pour rejoindre la finale de la Ligue des champions.


Juventus Turin : Massimiliano Allegri veut aller chercher le sacre pour Gianluigi Buffon


Publié le
mardi 9 mai 2017 à 23:01

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Allegri veut gagner pour Buffon

Qualifiée pour la finale de Ligue des champions après avoir éliminé Monaco, la Juventus Turin est désormais tournée vers la quête de sacre selon Massimiliano Allegri.
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Massimiliano Allegri (entraîneur de la Juventus Turin, qualifiée pour la finale, sur beIN Sports) : «Il faut féliciter Monaco, ils ont bien joué sur les deux rencontres avec des joueurs de talents. Il faut saluer ces joueurs. A partir de demain, nous devons récolter ce que nous avons semé jusqu'à maintenant, le Championnat et la C1. On espère que cette fois on gagnera la finale, pour l'offrir à Buffon et à tous les supporters. Jouer deux finales en trois ans ce n'est pas simple, et il faut féliciter les joueurs».

Leonardo Jardim (Monaco)
«On sort la tête haute»


Publié le mardi 9 mai 2017 à 23:10
L'entraîneur de Monaco Leonardo Jardim a salué la performance de son équipe, éliminée par la Juventus Turin en demi-finales de Ligue des champions (0-2, 1-2). Selon lui, l'ASM a donné une bonne image sur cette double confrontation.


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Monaco est fier de la prestation de son équipe

Leonardo Jardim (entraîneur de Monaco, éliminé par la Juventus Turin, sur beIN Sports) : «D'un côté il y avait une équipe très expérimentée et de l'autre beaucoup de jeunesse. Nous sommes très heureux de cette demi-finale, très fiers des joueurs. Nous avons joué aujourd'hui, après avoir joué samedi (contre Nancy). Et iles joueurs ont donné le maximum. C'est une bonne image. Nous aurions pu faire match nul. C'est un résultat qui nous fait sortir la tête haute. On a bien représenté le football français. Maintenant on va se focaliser sur le Championnat. On va bien récupérer, les joueurs ont fait un gros effort ici à Turin.»

 
Dernière édition:
C1. Atletico Madrid – Real Madrid : Zidane s’y voit, Simeone y croit

C1. Atletico Madrid – Real Madrid
Zidane s’y voit, Simeone y croit
El Watan
le 10.05.17|12h00

Rebelote ou «remontada» ? Zinédine Zidane est tout proche d’une deuxième finale consécutive en Ligue des champions, mais son Real Madrid, vainqueur 3-0 à l’aller, doit museler l’Atletico du gourou Diego Simeone ce soir en demi-finale retour, ultime affiche européenne au stade Vicente-Calderon.


Dans la vieille enceinte des bords du fleuve Manzanares, le bruit et la fureur attendent le Real de «Zizou», champion d’Europe en titre, face à l’Atletico Madrid du «Cholo» Simeone, qui assure croire à l’exploit. Il y a trop de revanches à prendre, trop d’orgueil et de fierté entre ces deux voisins, pour penser que les «Colchoneros» vont se rendre sans lutter.Même vaincus par le Real en finales de C1 2014 et 2016, même impuissants la semaine dernière face au triplé de Cristiano Ronaldo. «Il manque à cette équipe une grande ‘‘remontada’’ (remontée) et nous espérons que c’est pour mercredi», a prévenu Gabi, capitaine de l’Atletico. Et même si le Real de Zidane était venu s’y imposer 3-0 en Liga en novembre dernier, déjà sur un triplé de Ronaldo, l’Atletico veut croire à l’incroyable.A domicile, les «Colchoneros» n’avaient-ils pas balayé le Real de Carlos Ancelotti 4-0 en février 2015 ? «C’est impossible pour beaucoup, mais pas pour nous», a lancé Simeone. De son côté, Zidane peut déjà s’imaginer disputer la finale de Cardiff le 3 juin. Mais le Français se méfie. «Nous devons réussir le match parfait, et ensuite il nous restera trois ‘‘finales’’ en Liga», a résumé Zidane.Nommé en janvier 2016, « Zizou » est en train de convaincre les plus sceptiques. Si les médias espagnols avaient beaucoup évoqué «la chance» du Marseillais, vainqueur de la C1 après cinq mois en poste, une nouvelle finale un an plus tard confirmerait son éclosion comme entraîneur de premier plan. L’histoire est belle et reste à écrire : Zidane pourrait devenir le premier technicien depuis Arrigo Sacchi avec l’AC Milan (1989, 1990) à conserver la couronne européenne. Et s’il gagne aussi la Liga, il offrira au Real son premier doublé championnat-C1 depuis 1958.

 
Juventus-Réal : jamais deux...

Juventus-Réal
jamais deux...

liberte-algerie
le 12-05-2017

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Les "hasards" de l'histoire sont souvent perçus comme une "loi" invisible et certains se donnent souvent de l'espoir en y croyant.
La finale de la ligue des champions européenne opposera finalement les espagnols du Réal de Madrid aux italiens de la Juventus de Turin. La rencontre se jouera à Cardiff (Pays de Galles) le 03 juin prochain. Le Réal a gagné son ticket mercredi soir face aux voisins de l'Athlético de Madrid (défaite deux buts à un, après avoir été victorieux à l'aller sur le score de trois buts à zéro). La veille, la Juventus avait battu l'AS Monaco (2-1, et 2-0 à l'aller) et a pu ainsi se qualifier.Si les madrilènes comptent gagner leur 12e titre dans cette compétition (et le second d'affilée), les turinois aspirent à glaner leur 3e. Pour cela ils espèrent que l'histoire reste "constante" avec eux. La Juventus a effectivement gagné deux fois le trophée. La première fois c'était en 1985 (à l'époque la compétition s'appelait la coupe des clubs champions) en battant en finale les anglais du FC Liverpool par un but à zéro. Le match s'était déroulé le 29 mai 1985. Moins de quatre mois auparavant les futurs champions d'Europe avaient été battu par l'EN algérienne. C'était lors d'une confrontation amicale jouée sur la pelouse du stade du 5 juillet et qui s'était terminée sur le score de trous buts à deux (les buts algériens étaient l'oeuvre de Menad, Yahi et Meghichi).
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Le but inscrit par Michel Platini, sur penalty, face au FC Liverpool
en finale de la coupe des clubs champions, mai 1985


Le second trophée de la Vieille Dame dans cette compétition européenne est survenu 11 ans après, en 1996. Les turinois avaient battu en finale les néerlandais de l'Ajax Amsterdam (1-1, 45-2 aux TAB).
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Finale de la ligue des champions 1996: la joie de Ravanelli
après avoir ouvert la marque devant l'Ajax


Dans les deux "cas", la Juventus a éliminé, à chaque fois, en demi-finale, un club français . En 1985 c'était le FC Nantes (2-0, 2-3) et en 1996 le FC Bordeaux (3-0 et 0-2). Autre fait à noter, les deux finales ont été gagnées face au tenant du titre. Le FC Liverpool avait été Champion d'Europe la saison d'avant, soit en 1984, après avoir battu en finale les italiens de l'AS Roma (1-1, 4-2 aux TAB). L'Ajax Amsterdam s'était octroyée la ligue des clubs champions en 1995 en gagnant face aux italiens de l'AC Milan (1-0).En 2017 la similitude est au rendez-vous. La Juventus a battu en demi-finale les français de l'AS Monaco et retrouveront en finale le tenant du titre, le Réal de Madrid. Les italiens espèrent ainsi confirmer le "jamais deux sans trois".Toutefois*, l'ex-turinois (il a porté le maillot de la Juventus de 1996 - 2001) qu'est Zizou, voudrait bien également confirmer cet adage. Ce 3 juin, il sera pour la troisième fois sur le banc de touche d'une finale de la ligue des champions. Il avait gagné les deux précédentes. La première, en 2014, quand Zinedine Zidane était l'adjoint de Ancelotti (finale gagnée devant l'Athlético de Madrid par 4 buts à 1, après prolongations).
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Zizou aux côtés de Ancelotti en 2014

La seconde, l'année dernière, pour sa première saison en tant qu'entraîneur en chef à la tête du Réal (encore une fois face aux voisins madrilènes, 1-1 et 5-3 aux TAB).
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Zizou porté par ses joueurs après avoir battu l'Athlético de Madrid en finale de la ligue des champions 2016

Alors, Réal de Madrid ou Juventus ?
Rendez-vous le 03 juin prochain, à Cardiff.
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Salim KOUDIL



 
Le Real Madrid de Zidane conserve la Ligue des champions, une première depuis 27 ans

Le Real Madrid de Zidane conserve la Ligue des champions,
une première depuis 27 ans

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huffpost Algerie
Publication: 03/06/2017 22h54
Mis à jour: il y a 3 heures

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Le Real Madrid, entraîné par Zinédine Zidane, a corrigé 4 à 1 la Juventus Turin en finale de la Ligue des champions samedi à Cardiff, ce qui permet au club espagnol de conserver son titre, ce qui n'était plus arrivé depuis l'AC Milan en 1989 et 1990.Cristiano Ronaldo a inscrit un doublé et se place en favori pour le prochain Ballon d'Or. CR7 est devenu au passage le premier joueur à marquer dans trois finales de l'ère moderne (depuis 1992-93). Casemiro et Asensio ont complété le score pour le Real, qui gagne sa 12e C1, record absolu. Mario Mandzukic a sauvé l'honneur pour la Juve.

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11 ans après.
Légendes.
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