LA JUIVERIE MONDIALE VA ENCORE GAGNER : les sionistes contre les populations berbero-arabo-musulmanes opprimées, le combat est trop inégal!
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http://www.lequotidienalgerie.org/2011/02/02/egypte-le-complot-des-forces-noires-contre-les-peuples/
Israël, la face visible des Forces noires…
Alerté par ses mentors israéliens, le président égyptien tenta de prendre les devants, en s’assurant de la fidélité de l’armée, et du soutien des Américains, mais aussi de toutes les démocraties occidentales.
Les premiers à lui apporter leur soutien, parce que la rue égyptienne, et internet surtout, donnaient des signes d’énervement au sein de leurs propres populations, furent l’Algérie et la Lybie, qui voulaient exorciser la menace, et toutes les monarchies du Golfe, qui offrirent leurs bons services, les seuls qu’ils peuvent rendre, en arguments sonnants et trébuchants.
Israël, comme à son habitude, dont l’efficacité et certains moyens de persuasion ne sont plus à démontrer, se fit un devoir d’infléchir la position américaine, par trop laxiste, à son goût, et qui faisait la part trop belle aux peuples arabes, au détriment de leurs gardes-chiourme.
On ne sait pas comment les choses se sont faites, mais il ne fait plus de doute que le président américain a reçu des injonctions, voire une sommation, de revoir sa copie. Et il a obtempéré.
Pour Israël, ne serait-ce qu’à court-terme, il n’était pas question que Moubarak soit jeté comme un malpropre, à l’instar de Benali. Cela aurait eu un effet immédiat sur tous les pays « amis », dont nul n’ignore que les peuples haïssent profondément Israël, pour tout ce qu’il a fait subir au peuple palestinien.
Israël a exprimé, presque publiquement, son intention d’empêcher que de nouvelles situations, qui menaceraient sa « stabilité », puissent s’installer dans la région. Sans que les Forces noires puissent en contrôler le déroulé. Et il ne faut pas être particulièrement perspicace pour imaginer que toutes les monarchies arabes, ainsi que la Lybie, l’Algérie et le Maroc, ont dû peser de tout leur poids, avec leur ami israélien, pour contraindre le Président Obama à mettre un bémol à son enthousiasme. Et comme de bien entendu, qui dit pression d’Israël, lorsqu’elle est majeure et intransigeante, dit aussi celle des lobbies américains les plus puissants, ceux qui sont le fondement même des Forces noires , avec Israël.
Le fait que le président américain soit resté plus de trente minutes avec Moubarak laisse comprendre qu’il n’était plus question de préparer un départ imminent, mais de gérer une prise en main adéquate de la révolution, pour la neutraliser, et avoir le temps de dévier le cours de la contestation vers un exutoire contrôlé. Un « statu quo ante », pour le moins.
Le fait d’avoir préparé Souleiman à la succession de Moubarak, un homme très « sûr « , un pro-israélien pur beurre, le grand patron des services secrets égyptiens, qui n’a jamais déçu Israël, ni encore moins représenté la moindre menace pour lui, n’était plus une garantie suffisante.
Trop d’inconnues subsistaient néanmoins, trop d’impondérables, notamment celle d’un El Baradei dont on avait appris qu’il avait eu des contacts avec les Frères musulmans, et l’intrusion soudaine de ceux-ci sur la scène, après qu’ils aient observé une réserve très prudente, trop prudente pour Israël, qui voyaient en eux, les organisateurs souterrains de la révolte.
Et donc, au moment où la suite des évènements ne faisait plus de doute, la contre-révolution se mit en place, en un temps record.
A la veille de la manifestation annoncée par l’opposition, qui appelait à un rassemblement d’un million de manifestants sur la place au nom prédestiné de « Libération »(Ettahrir), tous les trains, les autobus et les taxis collectifs, à destination du Caire et d’Alexandrie, furent immobilisés. Pour empêcher ce rassemblement, et le tourner en dérision, puisque tout a été fait pour qu’il ne dépasse pas le nombre de quelques milliers.
Malgré cela, et malgré toutes les autres méthodes pour empêcher le succès de cette manifestation, l’objectif des organisateurs fut largement dépassé, puisque le nombre d’un million aurait été largement dépassé.
La contre manifestation « spontanée » pour le « Raïs » bien-aimé…
Puis, avant même que le « Raïs » ne fasse son discours, la machine se mit en branle. Tous les transports publics furent mobilisés, pour aller racoler, souvent avec des promesses mirifiques, mais aussi avec de petites sommes d’argent, dans toute la campagne environnante, des ouvriers agricoles journaliers, qui chômaient bien plus qu’ils ne travaillaient, dont personne ne s’était soucié auparavant, et qui végétaient dans des conditions infra-humaines, puis, dans tous les quartiers misérables de la ville, des chômeurs de toute sorte, des chiffonniers, qui se comptent en dizaines de milliers dans la seule ville du Caire, et tous les laissés-pour compte, complètement ahuris que les représentants de l’Etat lui même, viennent leur demander de soutenir le Pharaon en personne, contre les « ennemis du peuple égyptien », qui voulaient vendre le pays à Israël. Rien que cela!
Et bien sûr, pour encadrer toutes ces malheureuses victimes du régime égyptien, et qui allaient affronter leurs frères d’infortune, pour voler au secours de leur propre bourreau, les services qui ont été chargé de lancer la contre-révolution firent appel aux agents des sinistres « Moukhabarates », les services secrets égyptiens, dont la mission était de chauffer à blanc ces foules hébétées, à qui des portraits du Raïs et des drapeaux égyptiens avaient été distribués. Il faut savoir que les effectifs des Moukhabarates, permanents ou agents infiltrés parmi la population, sont plus de 500 000, pour la seule ville du Caire. Une ville peuplée de 17 millions d’habitants, sans compter tous ceux qui s’y rendent pour la journée, avant de rentrer dans leurs villages. Ce sont des dizaines de milliers de ces agents des Moukhabarates qui ont manifesté leur soutien au « Raïs » On rapporte même une scène de ces zélateurs du régime, et donc d’Israël, qui ont brûlé le drapeau d’Israël sur la place « Ettahrir ». Une grossière manipulation, pour tromper le petit peuple égyptien. Ou plutôt pour tenter de la tromper.
Et ainsi, de façon fulgurante, quelques heures seulement après le discours du Raïs, le monde entier, qui suivait la Révolution égyptienne en temps réel, fut-il surpris de voir surgir du néant, des milliers de contre-manifestants, qui étaient venus, selon la télévision égyptienne, de façon « spontanée », défendre leur « Raïs et leur pays, contre l’ »ennemi de l’extérieur », contre les « fanatiques islamistes », et même contre l’ »ennemi sioniste ». Des contre-manifestants tellement spontanés, qu’ils portaient tous les mêmes portraits, les mêmes drapeaux, qu’ils hurlaient les mêmes slogans.
Des manifestants tellement spontanés qu’ils s’attaquèrent violemment à tous les journalistes qui tentaient de les filmer ou de les prendre en photo. Parce que la pire chose qui pourrait gripper la machine de la contre-révolution, serait que les agents des Moukhabarates, que la population connait très bien, malgré leur statut d’agents secrets, soient reconnus dans les photos ou les reportages filmés des télévisions étrangères. Et que ces manifestants « spontanés » pour leur Raïs bien-aimé, s’avèrent ce qu’ils sont en réalité, des agents des Moukhabarates.
C’est pour cela que toutes les équipes de télés, et les photographes de presse ont été empêchés de faire leur travail, et qu’ils ont été contraints de se confiner dans leurs hôtels. C’est pour cela aussi, que parmi la foule des contre-manifestants, il y a de nombreux hommes masqués.
Algérie, Libye, petits trucs de compères…
La « Réaction » ne se sera donc pas faite attendre…
Logique, serait-on tentés de dire. Les « Forces noires » n’allaient pas accepter que la situation échappe à leur contrôle. Et leurs gardes-chiourmes qui se vautrent sur leurs trônes d’infamie, et qui saignent à blanc le bétail qui leur sert de peuple, avaient compris, avec la révolution de Jasmin, que s’ils ne réagissaient pas vite, très vite, ils seraient faits comme des rats, et très vite contraints d’aller rejoindre leur compère Benali, dans ce repaire de despotes déchus qu’est devenue l’Arabie Saoudite, jusqu’au jour, peut-être, où le peuple saoudien se lèvera aussi. Quand il comprendra enfin que sa servilité a été acheté, en bons dollars, comme on achète du bétail au souk du coin.
En Lybie, les milices de Khadafi sont en train de procéder à l’arrestation des tous les opposants potentiels, et le « Guide » a décidé, pour une énième fois, d’une distribution de grosses sommes d’argent aux populations. En veux-tu, en voilà ! Tant que tu courbes l’échine, et que tu baisses les yeux.
En Algérie, les généraux du DRS et les détenteurs des plus grosses fortunes, acquises à la faveur d’une incroyable gabegie, tentent de convaincre le Président Bouteflika de démissionner, pour raisons de santé. Une sorte de fusible qui arrêterait la propagation de la colère, serait-ce pour quelques mois, le temps de remettre des choses en ordre, de neutraliser les forces qui s’étaient organisées ces derniers mois, et qui menacent de constituer des centres de ralliement, pour des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, dans ce pays où tous les partis qui ont une existence officielle mangent au râtelier du régime, à l’exeption d’un seul parmi-eux, qui ne s’est pas compromis, mais qui été complètement neutralisé, «ghettoïsé » dans une seule région du pays, sérieusement infiltré.
Cette dernière trouvaille de pousser le président Bouteflika à une démission en douce, pour raisons de santé, devrait, selon les concepteurs de cette idée, dégonfler la colère populaire qui couve, et qui attend d’exploser, du jour au lendemain. Elle aurait le mérite, en plus de gagner quelques mois, de permettre à la famille Bouteflika de pouvoir partir paisiblement, ou de rester en Algérie, et de pouvoir jouir, sans être inquiétée, du butin faramineux qu’elle s’est constituée, depuis que le grand frère préside aux destinées de cette foule, ce ghachi, comme le président Bouteflika lui-même appelle le peuple algérien.
Et cette démission, aurait le mérite, par ailleurs, et surtout, de ne pas déranger la « grande bouffe » qui se prépare, pour le plan quinquennal qui va être lancé incessamment, et dont l’enveloppe est de 300 milliards de dollars.
Tout comme elle permettrait aux « Forces noires » de garder l’Algérie, cet important allié, dans le pré-carré des gardes-chiourmes. A fortiori que ce sont les généraux algériens qui gèrent la carte de l’AQMI, donc de la future politique américaine du Sahel, et de l’endiguement de la Chine, pour l’empêcher d’y prendre pied d’une façon qui menacerait les intérêts bien compris de qui on sait, et pour ne pas nous répéter indéfiniment.
Vers la naissance d’un Peuple du Monde…
Les mécanismes de la contre-révolution ont été activés. Ils sont multiples et complexes. Mais ils tendent tous vers un même objectif. Empêcher, coûte que coûte, les peuples arabes et musulmans d’entrer dans des logiques révolutionnaires. Et empêcher, par les mêmes mécanismes, une prise de conscience planétaire, des peuples du monde, sur la vraie nature des Forces noires, ces énergies mauvaises, occultes et toutes puissantes, dont les seules représentations visibles sont Israël, les grands groupes financiers multinationaux, et les cercles qui dirigent en sous-ordre les grandes « institutions » financières internationales, comme la Banque Mondiale, le FMI et l’OMC, les grandes banques de financement, entre bien d’autres.
Toutes ces constructions financières, et autres grands trusts qui ont fait main basse sur les méga industries, comme celles de l’armement, du pétrole et de ses dérivés, de l’industrie nucléaire, du médicament, des biotechnologies végétales et de tout ce qui représente le Grand Capital et le contrôle politique des populations,s’emboitent les unes dans les autres, pour former un ensemble monstrueux,, sous la direction de milieux occultes, qui décident de tout ce qui doit être, ou ne pas être, à une échelle planétaire. Ce sont ce que j’appelle les Forces noires.
Ce sont ces milieux qui ont décidé de siffler la fin de la partie en Égypte, et qui vont certainement mettre en branle tout un dispositif de réaménagements stratégiques.
Il ne leur coûte absolument rien de changer le personnel politique de leurs gardes-chiourmes. Il vont entreprendre des actions qui vont faire illusion, et qui vont faire croire aux peuples opprimés que des changements inespérés se sont produits dans leurs pays. Le personnel va être remplacé par un autre, plus présentable, moins brutal, dont le discours aura des intonations révolutionnaires, voire anti-impérialistes. Des grands leaders vont naître du néant, qui vont même s’attaquer à l’hégémonie des Américains, voire même à l’intransigeance d’Israël, mais qui seront, en réalité, les plus sûrs alliés des uns et de l’autre.
Mais tant va la cruche à l’eau…
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