liberte92
DZSatien Légendaire
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Mercredi 11 décembre 2019 - 16:21
REGARD
[h=1]Belcourt, un 11 décembre, 60 ans avant Gaïd Salah, par Mohamed Benchicou[/h]
[h=2]Une tache rouge, un cri, le sans de l’étudiant, une larme, les mères pleurent toujours en silence…[/h]Ils ont coincé l’anniversaire du 11 décembre entre un verdict de leurs juges condamnant leurs serviteurs et une élection baroque décidée pour élire d’autres frais serviteurs.
Le 11 décembre ne rappelle plus le premier parfum de l’enfance, seulement le dernier soupir de nos mères. Elles étaient sorties, belles et insouciantes. Te rappelles-tu, patriarche ? Aujourd’hui, le fils n’est pas rentré. Il manifestait pour retrouver l’indépendance que son père avait égarée.
De quoi est fait ton sang, frère ?
Tant de siècles sont passés, frère, et j'entends toujours, les soirs où je traverse la cité désabusée, ces hurlements de chiens solitaires qui descendent des masures délabrés du quartier de Cervantès, Belcourt qui a tant donné et si peu reçu, territoire des serments oubliés, "cette victoire sera la vôtre, témoignez, témoignez...", Belcourt, bourg mal urbanisé, ni beau ni laid, sans avenir et sans mémoire, du temps où ma mère implorait le Ciel, «quand verrons-nous donc le jour de Houria ? » et que je croyais le bonheur maternel entre les mains de ma tante paternelle, Houria, à la fois tante et mirage, qui m’apparaissait alors comme la plus belle offrande de Dieu.
Pendant si longtemps, j'avais imaginé l’Indépendance dans le corps d’une belle créature. Mais le général m’a réveillé de mes songes et aujourd’hui, les mères sortent dans la rue, dans Belcourt mères folles, qui crient, 60 ans avant Gaïd Salah, les mots de leurs mères, « Tahia l’istiqlal », 60 ans après Bigeard, un siècle après la nuit de du 8 mai, dans Belcourt qui cherche toujours un goût de liberté ou quelque chose qui ressemble au bonheur, Belcourt qui se console en cultivant le génie inégalable de s’ériger en étranger à sa propre tragédie.
Ici, pour ne pas en pleurer, ici on rit de son propre malheur et lance un regard et on se regarde survivre avec une goguenarde philosophie, en s'amusant de tout, la vie, la mort, le passé, l’avenir, la patrie, les hommes, sa propre misère, surtout sa propre misère et, qui sait, peut-être même Dieu !
J’apprendrai, plus tard, que c’était une façon d'échapper à sa détresse. Même dans le quartier de Cervantès, dans Belcourt des pauvres gens, même à Cervantès, assemblage de masures loqueteuses où l’on croupissait jusqu’à la mort, même à Cervantès on avait appris à piéger son malheur dans l’autodérision pour mieux l’endurer. Un don des frères Yamaha, mi-clowns mi-héros, qui savaient si bien parodier leur propre tragédie, quand partout ailleurs, on s’en bouleversait.
Que faire d'autre ? Belcourt a tout essayé, l'espoir, la patience, la colère, mais rien n’a fait revivre les serments [« Ô vous qui allez nous juger…Nous reprendrons nos terres et notre honneur. Notre victoire sera la vôtre… Témoignez, témoignez]. alors Belcourt se réfugie dans le football, fatiguée d'avoir tant défilé pour ces choses qui sont restées bien étranges, la dignité, le droit d’exister, la démocratie, slogans d’automnes rouges de sang et de colère, un 5 octobre 1988, mon fils, un automne de Belcourt, comme l’automne de mon père, ce 11 décembre 1960, sur injonction des édiles de l’ombre, les hurlements de Belcourt bouleverseraient la planète et parviendraient jusqu’aux oreilles des Etats en conclave à New-York, avaient-ils assuré.
« Ce fut ici, mon enfant… », ce fut ici, de ces hauts lieux de l’héroïsme ancien, ce fut d’ici, dans Belcourt insurgé, un matin d’automne, drapeau à la main, à travers le boulevard Cervantès et les rues miteuses de notre enfance, la rue de l'Amiral-Guépratte puis le marché indigène d’El-Aqiba, ce fut d’ici, dans les quartiers européens, l’emblème vert à la main, dans les quartiers où on n’allait jamais, devant le café Quiko, le Monoprix et le cinéma Roxy, la rue de Lyon et ses belles devantures, la rue de l'Union, puis la rue Lamartine, ce fut ici que partit le cri d’un peuple : « Indépendance ! »
Aucun général, Bigeard, Gaïd Salah, Massu ou Pétain n’a survécu à un tel cri.
Mais Gaid Salah ne le sait pas encore
Auteur
Mohamed Benchicou
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Mercredi 11 décembre 2019 - 21:16
DISSIDENCE CITOYENNE
[h=1]Marches nocturnes et répression féroce à Alger, Bouira ...[/h]
[h=2]La nuit s'annonce longue pour les manifestants qui organisent un peu partout des rassemblements de protestation contre la présidentielle à Guelma, Bejaia, Constantine, Bouira, Alger, Tlemcen...[/h]Ce soir, il est loin le slogan "khawa, khawa". Des jeunes Algériens matraquent "par devoir" ou par conviction d'autres Algériens pacifiques qui réclament la liberté. Cette soirée sent la cendre, l'amertume et la révolte contenue. A la veille du 12 décembre, des millions d'Algériens assistent au hod up de leurs espoirs. Des ordres ont été donnés : il faut briser le mouvement populaire. Le faire taire.
Des images violentes nous arrivent d'un peu partout. De Mechdellah (Bouira) où les gendarmes auraient utilisé des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants.
Les arrestations ont commencé dans la journée à Alger où une dizaine de jeunes a été embarquée de force. Bilal Oumerzouk, ami du détenu Guerroudj Samir, a été kidnappé de l'intérieur de la voiture à la Grande Poste et emmené vers le commissariat Cavaignac, annonce le Comité national pour la libération des détenus d'opinion. En fin de journée, de nombreux manifestants ont été matrqués sans pitiés. Des jeunes filles, des hommes sont traqués comme des délinquants... A la nuit tombée, des policiers pourchassent les jeunes manifestants (voir les tweets plus bas) dans les rues d'Alger.
Dans la soirée, la police est intervenue brutalement pour disperser les manifestants qui se rassemblaient pour la nuit.
Le passage en force se précise plus que jamais. Il est clair que ce n'est finalement pas le peuple qui a perdu patience mais bel et bien le pouvoir. Les arrestations massives et depuis aujourd'hui la répression des rassemblements en disent long sur les lendemains de cette mascarade électorale.
Le caricaturiste Nime a été condamné mercredi à une année de prison dont 3 mois ferme par le tribunal d'Oran
Comme pour ajouter la terreur à la terreur, les 5 détenus d'opinion incarcérés à la prison de Chlef sont placés dans le carré des condamnés à mort dans la même prison, selon le comité national pour la libération des détenus d'opinion.
A la veille du 12 décembre où les Algériens découvriront l'heureux élu du système en place, rien n'a changé ou presque en Algérie.
Auteur
Yacine K.
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https://youtu.be/k56jXYfZHgs
makache elvote makache elvote
https://youtu.be/n9C_uQ0Dakw
makashelvote ...fantomes
voicy le vote
https://www.facebook.com/JournaLiberteOfficiel/videos/432622897645937/
https://www.facebook.com/JournaLiberteOfficiel/videos/513961095996208/
lui par contre vote toujours
meme malade !!!!!
REGARD
[h=1]Belcourt, un 11 décembre, 60 ans avant Gaïd Salah, par Mohamed Benchicou[/h]
[h=2]Une tache rouge, un cri, le sans de l’étudiant, une larme, les mères pleurent toujours en silence…[/h]Ils ont coincé l’anniversaire du 11 décembre entre un verdict de leurs juges condamnant leurs serviteurs et une élection baroque décidée pour élire d’autres frais serviteurs.
Le 11 décembre ne rappelle plus le premier parfum de l’enfance, seulement le dernier soupir de nos mères. Elles étaient sorties, belles et insouciantes. Te rappelles-tu, patriarche ? Aujourd’hui, le fils n’est pas rentré. Il manifestait pour retrouver l’indépendance que son père avait égarée.
De quoi est fait ton sang, frère ?
Tant de siècles sont passés, frère, et j'entends toujours, les soirs où je traverse la cité désabusée, ces hurlements de chiens solitaires qui descendent des masures délabrés du quartier de Cervantès, Belcourt qui a tant donné et si peu reçu, territoire des serments oubliés, "cette victoire sera la vôtre, témoignez, témoignez...", Belcourt, bourg mal urbanisé, ni beau ni laid, sans avenir et sans mémoire, du temps où ma mère implorait le Ciel, «quand verrons-nous donc le jour de Houria ? » et que je croyais le bonheur maternel entre les mains de ma tante paternelle, Houria, à la fois tante et mirage, qui m’apparaissait alors comme la plus belle offrande de Dieu.
Pendant si longtemps, j'avais imaginé l’Indépendance dans le corps d’une belle créature. Mais le général m’a réveillé de mes songes et aujourd’hui, les mères sortent dans la rue, dans Belcourt mères folles, qui crient, 60 ans avant Gaïd Salah, les mots de leurs mères, « Tahia l’istiqlal », 60 ans après Bigeard, un siècle après la nuit de du 8 mai, dans Belcourt qui cherche toujours un goût de liberté ou quelque chose qui ressemble au bonheur, Belcourt qui se console en cultivant le génie inégalable de s’ériger en étranger à sa propre tragédie.
Ici, pour ne pas en pleurer, ici on rit de son propre malheur et lance un regard et on se regarde survivre avec une goguenarde philosophie, en s'amusant de tout, la vie, la mort, le passé, l’avenir, la patrie, les hommes, sa propre misère, surtout sa propre misère et, qui sait, peut-être même Dieu !
J’apprendrai, plus tard, que c’était une façon d'échapper à sa détresse. Même dans le quartier de Cervantès, dans Belcourt des pauvres gens, même à Cervantès, assemblage de masures loqueteuses où l’on croupissait jusqu’à la mort, même à Cervantès on avait appris à piéger son malheur dans l’autodérision pour mieux l’endurer. Un don des frères Yamaha, mi-clowns mi-héros, qui savaient si bien parodier leur propre tragédie, quand partout ailleurs, on s’en bouleversait.
Que faire d'autre ? Belcourt a tout essayé, l'espoir, la patience, la colère, mais rien n’a fait revivre les serments [« Ô vous qui allez nous juger…Nous reprendrons nos terres et notre honneur. Notre victoire sera la vôtre… Témoignez, témoignez]. alors Belcourt se réfugie dans le football, fatiguée d'avoir tant défilé pour ces choses qui sont restées bien étranges, la dignité, le droit d’exister, la démocratie, slogans d’automnes rouges de sang et de colère, un 5 octobre 1988, mon fils, un automne de Belcourt, comme l’automne de mon père, ce 11 décembre 1960, sur injonction des édiles de l’ombre, les hurlements de Belcourt bouleverseraient la planète et parviendraient jusqu’aux oreilles des Etats en conclave à New-York, avaient-ils assuré.
« Ce fut ici, mon enfant… », ce fut ici, de ces hauts lieux de l’héroïsme ancien, ce fut d’ici, dans Belcourt insurgé, un matin d’automne, drapeau à la main, à travers le boulevard Cervantès et les rues miteuses de notre enfance, la rue de l'Amiral-Guépratte puis le marché indigène d’El-Aqiba, ce fut d’ici, dans les quartiers européens, l’emblème vert à la main, dans les quartiers où on n’allait jamais, devant le café Quiko, le Monoprix et le cinéma Roxy, la rue de Lyon et ses belles devantures, la rue de l'Union, puis la rue Lamartine, ce fut ici que partit le cri d’un peuple : « Indépendance ! »
Aucun général, Bigeard, Gaïd Salah, Massu ou Pétain n’a survécu à un tel cri.
Mais Gaid Salah ne le sait pas encore
Auteur
Mohamed Benchicou
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Mercredi 11 décembre 2019 - 21:16
DISSIDENCE CITOYENNE
[h=1]Marches nocturnes et répression féroce à Alger, Bouira ...[/h]
[h=2]La nuit s'annonce longue pour les manifestants qui organisent un peu partout des rassemblements de protestation contre la présidentielle à Guelma, Bejaia, Constantine, Bouira, Alger, Tlemcen...[/h]Ce soir, il est loin le slogan "khawa, khawa". Des jeunes Algériens matraquent "par devoir" ou par conviction d'autres Algériens pacifiques qui réclament la liberté. Cette soirée sent la cendre, l'amertume et la révolte contenue. A la veille du 12 décembre, des millions d'Algériens assistent au hod up de leurs espoirs. Des ordres ont été donnés : il faut briser le mouvement populaire. Le faire taire.
Des images violentes nous arrivent d'un peu partout. De Mechdellah (Bouira) où les gendarmes auraient utilisé des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants.
Les arrestations ont commencé dans la journée à Alger où une dizaine de jeunes a été embarquée de force. Bilal Oumerzouk, ami du détenu Guerroudj Samir, a été kidnappé de l'intérieur de la voiture à la Grande Poste et emmené vers le commissariat Cavaignac, annonce le Comité national pour la libération des détenus d'opinion. En fin de journée, de nombreux manifestants ont été matrqués sans pitiés. Des jeunes filles, des hommes sont traqués comme des délinquants... A la nuit tombée, des policiers pourchassent les jeunes manifestants (voir les tweets plus bas) dans les rues d'Alger.
Dans la soirée, la police est intervenue brutalement pour disperser les manifestants qui se rassemblaient pour la nuit.
Le passage en force se précise plus que jamais. Il est clair que ce n'est finalement pas le peuple qui a perdu patience mais bel et bien le pouvoir. Les arrestations massives et depuis aujourd'hui la répression des rassemblements en disent long sur les lendemains de cette mascarade électorale.
Le caricaturiste Nime a été condamné mercredi à une année de prison dont 3 mois ferme par le tribunal d'Oran
Comme pour ajouter la terreur à la terreur, les 5 détenus d'opinion incarcérés à la prison de Chlef sont placés dans le carré des condamnés à mort dans la même prison, selon le comité national pour la libération des détenus d'opinion.
A la veille du 12 décembre où les Algériens découvriront l'heureux élu du système en place, rien n'a changé ou presque en Algérie.
- Said Touati@epsilonov71
مباشر:
11 ديسمبر:
قالمة Guelma
مسيرة ليلية حاشدة لأحرار قالمة ضد انتخابات العصابات.
85
9:06 PM - Dec 11, 2019
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44 people are talking about this
- Said Touati@epsilonov71
Urgent
11/12:
La repression policière contre des manifestants pacifique maintenant à Alger:
Les policiers esclaves ne se libèrent jamais:
Ils vivent le déshonneur quotidien dans la rue, au douar et pire encore dans leurs maisons.
131
10:06 PM - Dec 11, 2019
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94 people are talking about this
- الجزائر اليوم@AlG_TD
هذا الشعب لن ينكسر، ما لم تأخذه فرنسا لن يأخذه اذنابها.
" نودوا يا العاصمة نودوا"#العاصمة#الحراك_الشعبي #الجزائر #الجزائر_ترفض_الانتخاب#لا_انتخابات_مع_العصابات #تسقط_إنتخابات_12_ديسمبر
32
10:09 PM - Dec 11, 2019
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- Karim BENYOUNES@Karimben99
11 décembre. 21h20. Alger centre. Rue Didouche Mourad. #Algérie #Hirak
68
9:25 PM - Dec 11, 2019
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- Ibtissem@Ibtissem2401
هل أنت بكامل قواك العقلية كي تقول أن هذا الشعب لن ينتصر؟؟!!!Said Touati@epsilonov71
Urgent عاجل
11/12:
Un cadeau au Tyran Gaid Salah et sa bande
Non aux élections de la honte:
Bejaia actuellement:
Extraordinaire.
أنت عظيمة يا بجاية.@EmmanuelMacron@USEmbAlgiers
2
10:08 PM - Dec 11, 2019
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- MERAGA Abdelraouf لن أنتخب@raoufbeingmoor
1:05pm#Alger, au moment où les policiers poussent la manifestants vers rue Abdelkrim El Khatabi.#Hirak
16
7:06 PM - Dec 11, 2019
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See MERAGA Abdelraouf لن أنتخب's other Tweets
- Houari Boukar #NoVote @Houari_Boukar
Aujourd'hui à Oran, tout petit attroupement, même de simples jeunes sans relation avec la révolution, était dispersé avec violence & les jeunes fouillés et certains embarqués. La mafia se remet à terroriser les algérien-nes. Nous ne céderons pas.#Algérie#لا_انتخابات_مع_العصابات
60
10:07 PM - Dec 11, 2019
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- Ιαύδας@YourHistGeek
I'm telling my kids this was William Wallace
3
8:58 PM - Dec 11, 2019
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- Evanet@escargounet
117
10:27 PM - Dec 11, 2019
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- 𝐀𝐟𝐚𝐥𝐤𝐮 ⵣ@AfalkuDZ
Bataille d'Alger bis
Evanet@escargounet
الشرطة تتابع بعض المتظاهرين في الشوارع الصغيرة في العاصمة لاعتقالهم .#تسقط_انتخابات_العصابات
27
10:35 PM - Dec 11, 2019
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15 people are talking about this
Auteur
Yacine K.
###################################################################################################
https://youtu.be/k56jXYfZHgs
makache elvote makache elvote
https://youtu.be/n9C_uQ0Dakw
voicy le vote
https://www.facebook.com/JournaLiberteOfficiel/videos/432622897645937/
https://www.facebook.com/JournaLiberteOfficiel/videos/513961095996208/
lui par contre vote toujours
meme malade !!!!!