Algérie:La foudre avait frappé 3 fois !

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19/5/08
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Algérie 3 - Egypte 1 : La foudre avait frappé trois fois !

Saâdane : «Nous avons honoré notre football»
Shehata : «L’Algérie nous a dominés»
Ziani : «Je suis optimiste quant à une qualification au Mondial»
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Stade : Tchaker (Blida)
Affluence : record
Arbitres : Daniel Bennet, Toko Malebo, Yugesh Anjith (Afrique du Sud)
Avertissements : Antar Yahia (51’), Belhadj (57’)(Algérie) ; Amr Zaki (30’), (Egypte)
Buts : Matmour (60’), Ghezzal (63’), Djebbour (Algérie) ; Aboutrika (86’) (Egypte)
Algérie :
Gaouaoui, Halliche, Belhadj, Bougherra, Antar Yahia, Mansouri, Lemmouchia, Ziani, Matmour ( Bouazza 85’), Djebbour (Bezzaz 83’), Ghezzal (Ghilas 90’).
Entraîneur : Saâdane
Egypte :
Al Hadary, Waïl Gomaâ, Hani Saïd, Ahmed Hamed (Ahmed Hassen 67’), Sayed Mowadh, Ahmed Fathi, Hosni Abderabou, Mohamed Chawki, Mohamed Aboutrika, Mohamed Zidan (Ahmed Eid 81’), Amr Zaki (Ahmed Adam 81’).
Entraîneur : Shehata
Le match du destin du football algérien avait pris des allures de phase finale de Coupe du monde tellement la tension avait atteint son paroxysme. L’heure du renouveau avait sonné pour les Verts. Le stress était plus que palpable. Le stade de Blida, plein comme un œuf, bouillonnait et ne semblait attendre que la cuisson. «One, two, three, viva l’Algérie !!» L’instant d’après donnera le début du bras de fer tant attendu.
Le début du bras de fer
Coup sur coup, Djebbour (10’), excentré et Gezzal (11’), annonceront la couleur pour les Verts. Les Egyptiens donneront un aperçu sur la machine qu’on appréhendait. Les forces s’équilibreront un peu plus après le réveil de l’attaque égyptienne menée de main de maître par le maestro Aboutrika, rassurant et enivrant même, sur son côté droit.
La furia à l’algérienne que le peuple attendait
La reprise verra des Algériens hypermotivés se présenter sur le terrain avec la ferme intention de redresser la situation. Plus de mordant, plus d’envie, plus d’engagement et surtout beaucoup plus de rage. Une rage bien à l’algérienne cette fois. Celle qui nous fait faire des miracles par moments, comme celui de marquer des buts aux meilleures équipes du monde. A Blida, on s’attendait tous à ce qu’il ait lieu.
Matmour à la Madjer !
Le beau jeu que les Verts développeront alors nous réhabilitera avec celui des années fastes. Et c’est jsur une action à la Madjer (pas la talonnade !) que l’excellent Karim Matmour mettra debout tout le peuple après une incursion sur le côté droit, menée de son pied droit, en déviant sa trajectoire peu à peu et se retrouver en position de tir. Ce qu’il fit magistralement du pied gauche pour déclencher la folie dans la tête de tous les Algériens. Dans cette tempête incroyable, les Verts, non contents de mener d’un but d’écart, doublèrent la mise trois minutes plus tard par l’intermédiaire d’Abdelkader Ghezzal. «L’Italien» reprendra de la tête un centre parfait de Nadir Belhadj pour assommer un peu plus les Egyptiens. Le bonheur était double. 2-0 pour l’Algérie contre l’Egypte. Qui l’eut cru, Dieu du ciel ? Les protégés de Saâdane planeront alors au point de tenter l’impossible. Tellement l’incroyable devenait vrai. La frappe ambitieuse de Belhadj des 30 mètres en est la meilleure preuve. Alors que l’on s’attendait à voir Ziani et ses camarades tempérer et gérer l’avantage jusqu’au bout, les voilà qui réitèrent leur envie de meurtre. Des pulsions que personne ne pouvait contenir tellement ça bouillonnait de partout.
Le stade à l’allure d’un chaudron
Le stade prendra même l’allure d’un chaudron et les fumigènes qu’on croyait interdits jusque-là, sortaient dont on ne sait où pour embraser l’enceinte. Ils ont vraiment allumé le feu cette fois dans le cœur des joueurs qui n’en demandaient pas moins. Et c’est dans cette folie généralisée que Ziani, en génie suprême de cette EN algérienne, lancera en profondeur Rafik Djebbour, très actif sans ballon par ailleurs, pour déjouer la défense égyptienne médusée. Le face-à-face entre Al Hadary et Djebbour restera gravé dans les mémoires tellement il était beau à voir. L’Algérien fixe l’Egyptien qui se couche, mais le «Grec» lèvera de manière très intelligente son ballon qui se logera dans les filets pour la troisième fois dans la soirée. 3-0 !!! Quelle folie !
La foudre avait frappé trois fois !
La foudre avait frappé trois fois, détruisant les Pharaons qu’on pouvait dès lors momifier. C’est vrai que les Egyptiens tenteront de sauver leur honneur en réduisant l’écart par l’entremise de l’excellent Mohamed Aboutrika à la 86’. Mais les «Cairotes» étaient déjà cuites dans cette marmite bouillonnante qu’était devenue toute l’Algérie. Le peuple pouvait sortir pour jubiler comme en 82. Ou alors, l’Algérie entière pouvait sortir défiler dans ses rues joyeuses, comme un certain dimanche 7 juin 2009 que personne chez nous n’oubliera tant elle fixe la date du renouveau du football algérien incha'Allah. L’histoire retiendra. Bravo aux Verts pour ces larmes de joie.
Mohamed Saâd
Saâdane : «Nous avons honoré notre football»
«Nous avons réalisé une victoire historique face au détenteur de la Coupe d’Afrique. Nous avons fait honneur au football algérien. Tout le monde a vu la force de notre équipe face à des adversaires de talent. Il est vrai que nous avons été crispés en première période. Mais tout a changé en seconde mi-temps. Je remercie mes joueurs qui ont appliqué à la lettre mes consignes. Toutefois, nous devons garder les pieds sur terre et penser à la prochaine rencontre face à la Zambie. Nous ne sommes pas encore qualifiés pour le Mondial, ni assurer la qualif’ en Coupe d’Afrique. Je souhaite bon courage à mon ami Chehata qui devra disputer la Coupe intercontinentale. Il a besoin d’un grand soutien avant cette compétition.»
Shehata en pleurs
A la fin de la rencontre, l’entraîneur en chef, Hassan Chehata, n’a pas pu retenir ses larmes de chagrin. Il a été aperçu en larmes au moment de regagner les vestiaires. Il n’a pas supporté cette humiliation suprême de trois buts.


  • «L’Algérie nous a dominés»
    «C’est une défaite inattendue parce qu’on était venus avec des intentions offensives. Mais les Algériens méritent leur victoire, surtout après la deuxième mi-temps de haute facture qu’ils ont livrée. Les Algériens nous ont bien dominés dans l’ensemble du match. Maintenant avec ce résultat qui nous laisse à un point derrière au classement général, la victoire contre le Rwanda devient impérative.»
Derradji : «C’est le déclic !»
«C’est un grand jour pour l’Algérie. A ma connaissance, nous n’avons jamais gagné de cette façon. Ce n’est pas seulement une simple victoire, mais c’est tout simplement le déclic pour notre football. Aujourd’hui, je dirai que tous les sportifs algériens se sont décomplexés et n’ont pas seulement les footballeurs. Pour ce qui est de la physionomie de la rencontre, je dirai que nous avons beaucoup respecté les Egyptiens en première période. Nous avons sorti le grand jeu en seconde période, c’est ce qui nous a permis de trouver le chemin des filets. Maintenant, nous devons gérer l’après-victoire. Je fais bien évidemment allusion à la rencontre du 20 juin face à la Zambie. Je ne vous cache pas que j’aurais aimé être en Algérie car l’ambiance me manque vraiment.»
A. A.
Fergani : «Cette belle victoire devra nous faire garder les pieds sur terre»
«C’est une victoire extraordinaire, amplement méritée. La deuxième mi-temps a été décisive et la prestation des Verts a été de haute facture. Elle a tardé à se dessiner parce qu’en face, il y avait une équipe très solide. C’est important à souligner car cela rehaussera légitimement notre victoire. Il s’agit tout de même de l’Egypte.»
Lemmouchia se prosterne
Après le deuxième but de Abdelkader Ghezzal, tous les joueurs de l'équipe d'Algérie ont couru dans tous les sens pour laisser éclater leur joie. Khaled Lemmouchia, lui, a préféré se prosterner pour remercier le Bon Dieu pour cette véritable prouesse.
Achiou, l’arme psychologique
Juste avant la mi-temps, Saâdane a demandé à Hocine Achiou d’aller s’échauffer, une manière pour lui de jouer la carte psychologique face aux Egyptiens qui ont toujours en tête ce superbe but inscrit par le milieu de terrain algérien
Matmour : «Maintenant, il faut penser à la Zambie»
«Si on m’avait dit il y a de cela une semaine que nous allions gagner par un score large, je ne l’aurai pas cru. Il est vrai que mon but peut paraître comme le fruit d’une action individuelle. Mais au fait, il est collectif, car à un moment, tous mes coéquipiers me réclamaient le ballon. Les égyptiens ne savaient plus quel joueur suivre, c’est ce qui m’a ouvert le champ pour tirer. Maintenant, il faut penser à la Zambie.»
Antar Yahia : «J’ai dit qu’on les battra, on les a battus»
«Je savais que nous allions remporter ce match. D’ailleurs, dans toutes mes déclarations d’avant-match, je l’avais répété a maintes reprises. Il est impératif maintenant de mettre les pieds sur terre car on n’est pas encore qualifiés»
Ghezzal : «J’ai marqué à l’italienne»
«Je reconnais que durant une bonne partie de la rencontre, j’étais passé inaperçu. Mais mon rôle était de peser sur la défense afin de permettre à mes coéquipiers de s’ouvrir des brèches. Je me suis fait oublier avant de frapper au moment opportun, c’est une astuce à l’italienne»
Raouraoua : «Je suis fier des joueurs»
«Ce match nous a démontré que nous avions une équipe capable de réaliser de grandes prestations et capable de donner de la joie au peuple algérien. Les joueurs ont fait un match d’hommes»
Ziani : «Je suis optimiste quant à une qualification au Mondial»
«On savait que les Egyptiens allaient tout faire pour effacer le revers à domicile contre la Zambie, mais je pense que nous étions plus déterminés qu’eux. Cela a été la clé du match. Cette victoire me laisse optimiste quant à éventuelle qualification pour la Coupe du monde»
5 000 euros la prime de match
Initialement, les joueurs devaient toucher une prime de 2500 Euros, finalement, le président de la Fédération algérienne de football a décidé de doubler la prime, à la grande joie des coéquipiers de Ziani.
Ghezzal et Djebbour marquent, les bateaux sifflent
A la 63’, Abdelkader Ghezzal réussit à doubler la mise pour son équipe, on entendait alors les sirènes des bateaux amarrés au niveau du port d’Alger, idem pour le 3e but inscrit par Djebbour.
Les alentours du Mercure encerclés par les services de police
Hier, en début d’après-midi, la ville de Bab Ezzouar a été mise sous haute surveillance. Les services de police ont encerclé tous les alentours de l’hôtel Mercure où résidait la sélection égyptienne, jusqu’à l’autoroute qui mène vers l’aéroport. La raison était d’assurer une sécurité maximale aux joueurs égyptiens, mais aussi pour leur faciliter la sortie de l'hôtel au moment de se diriger vers Blida, lieu de la rencontre.
Les Egyptiens évitent d’entrer sur le terrain
Avant une rencontre, les équipes ont pour habitude de faire un tour sur la pelouse afin de prendre la température du match. Les Egyptiens avaient prévu de le faire, mais se sont ravisés à la dernière minute. Une fois sur le terrain, les supporters les ont accueillis avec des sifflets assourdissants au point où leur entraîneur leur a demandé de faire marche arrière, certainement, afin d’éviter à ses joueurs une quelconque déconcentration.
Une organisation catastrophique
Ce qu’on a déploré au niveau du stade Tchaker est incontestablement l’organisation anarchique qui a régné en dehors de l’enceinte. En effet, devant les milliers de supporters qui se sont déplacés tôt dans la matinée à Blida, les organisateurs n’ont pas pu faire face à la déferlante devant la porte d’entrée, ce qui a compliqué la tâche à tout le monde.
Et pourtant Nedjma avait promis le WIFI !
Alors que la majorité de nos confrères journalistes étaient équipés de leurs ordinateurs portables, ils ont eu la désagréable surprise de constater que la promesse faite par les responsables de Nedjma n’a pas été tenue. En effet, le sponsor officiel des Verts avait promis de mettre à la disposition des journalistes le réseau WIFI pour leur permettre l’accès à Internet et faciliter ainsi leur travail.
Heureusement, il y avait Algérie Télécom de Ouled Aïch
Les employés de l’opérateur téléphonique Algérie-Télécom se sont pliés en quatre pour faire profiter les envoyés de la presse de la connexion internet. Chapeau !
Aboutrika le moins stressé
A leur entrée sur le terrain, les joueurs égyptiens semblaient être très stressés. Sauf peut-être Mohamed Aboutrika qui n’a pas cessé de plaisanter avec l’enfant qui l’accompagnait sur le terrain.
Six joueurs dans les tribunes
Les six joueurs de la sélection qui n’ont pas été retenus par le sélectionneur Rabah Saâdane ont pris place dans la tribune d’honneur. Il s’agissait de Lazhar Hadj Aïssa, considéré comme joker, qui a été sacrifié au profit de Hocine Achiou. Ajoutez à cela, Réda Babouche, Mohamed Rabie Meftah, Cherif Abdeslam et des deux gardiens, Ousserir et Benhamou.
Ifticen oui, son 4X4 non
Ancien entraîneur de l’USMB, Younès Ifticen, était présent hier au stade Mustapha-Tchaker. Connaissant les agents de la sécurité du stade, l’ex-entraîneur de la JSK et de l’USMAn cette saison est rentré facilement, mais n’a toutefois pas pu garer son 4X4 dans le parking du stade. Il s’est vu obliger de le garer en dehors, avant de prendre place dans la tribune d’honneur.
Les supporters égyptiens en jaune et rouge
Les 200 supporters égyptiens qui étaient présents dans le stade hier soir portaient des maillots en jaune et rouge, ce qui a étonné plus d’un. Renseignements pris, ce sont les couleurs du sponsor de la Fédération égyptienne de football qui a remis les tee-shirts aux supporters.
Les journaux pour remplacer les fumigènes
Hier à Tchaker, les fumigènes étaient strictement interdits afin d’éviter à l’Algérie une sanction aussi inutile que bête. Cela n’a pas empêché les supporters algériens de transformer l’enceinte de Blida en stade de feu en brûlant les journaux pour accueillir les Verts à leur entrée sur le terrain. Les plus nostalgiques ont sans doute eu une pensée aux années 1970 notamment lors des Jeux méditerranéens et des Jeux africains d’Alger où brûler les journaux était à la mode.
Saâdane et Shehata donnent l’exemple
Avant le coup d’envoi, Rabah Saâdane est passé par le banc égyptien où son collègue Hassen Shehata était déjà là. Spontanément, les deux hommes se sont donné l’accolade devant des dizaines de milliers de supporters qui ont longtemps applaudi ce geste. Un geste qui a été pour beaucoup dans le fair-play des joueurs et parfois des supporters. Les deux sélectionneurs ont donné l’exemple.
L’hymne national égyptien étouffé par les sifflets
Les organisateurs ont beau essayer d’enlever cette fâcheuse habitude aux supporters de siffler systématiquement l’hymne national des équipes adverses, mais rien n’y fit. Ni l’appel de Lakhdar Belloumi, trois heures avant le coup d’envoi, ni celui des joueurs dans quelques-unes des interviews qu’ils ont accordées à la presse n’ont pu raisonner les supporters algériens. L’hymne national égyptien a été étouffé par les sifflets stridents de ces derniers.
Le bus des Verts est entré jusqu’au stade
Afin de bénéficier du meilleur accueil possible, le bus transportant les joueurs de la sélection est rentré jusqu’au stade, soit sur la piste d’athlétisme. Après avoir salué le public, les joueurs ont aussitôt rejoint les vestiaires.
Saïfi enflamme le public
Alors que les supporters se dirigeaient vers les vestiaires, Rafik Saïfi, contre toute attente, a enflammé la tribune. Il s’est dirigé vers la tribune et a mis la main sur le cœur pour lancer un message aux supporters de soutenir la sélection à fond. Un geste qui a fait exploser les milliers de supporters algériens.
De nombreux accidents la veille de la rencontre
n Si la fièvre de la rencontre entre l’Algérie et l’Egypte a animé les nombreuses wilayas du pays, cela a malheureusement eu un impact négatif sur nos routes. Plusieurs accidents de la circulation ont eu lieu à cause des défilés de la veille de la rencontre, qui ont coûté la vie à trois personnes et causé de nombreux blessés. Avant-hier, deux supporters venus de Chlef ont trouvé la mort sur la route de Hessinia, qui se trouve entre Miliana et Blida.
Un autre supporter d’El Eulma est décédé hier dans un accident lorsqu’il se dirigeait vers la capitale. Ajoutez à cela, la collision de deux bus au niveau de Miliana, où on dénombre plusieurs blessés dont un dans un état grave.
Belloumi appelle au calme
Les responsables de l’organisation du match ont tout de suite compris les conséquences d’un débordement au niveau des tribunes où s’étaient entassés les supporteurs des Verts surexcités à l’approche du match. Et c’est justement pour éviter qu’on commette l’irréparable que Mohamed Raouraoua a choisi de donner un micro à une légende du football algérien pour calmer les esprits chauvins. Et qui mieux que Lakhdar Belloumi pouvait le faire ? Surtout après le dénouement de son affaire avec les autorités égyptiennes.

  • Attention aux fumigènes et à l’hymne égyptien !
    Dans son discours d’apaisement destiné aux supporteurs du stade Tchaker de Blida, Lakhdar Belloumi a tenté d’expliquer le rôle de chaque Algérien présent dans l’enceinte, afin d’éviter les dérapages : «Nous devons tous donner une belle image du pays et du football algérien. Vous devez tous aider les Verts dans cette victoire, en les soutenant de toutes vos forces, mais sans excès. Il y va de l’avenir de notre équipe nationale dans ces éliminatoires combinées.»
  • Il a été rappelé pour insister auprès des supporteurs
    «Les règlements de la FIFA sont très clairs dans ce sens, des jets de projectiles nous imposeront le huis clos lors des prochains matchs. Soyez donc fair-play et laissez les joueurs faire leur travail convenablement. Ne sifflez pas l’hymne national de nos frères égyptiens !», a lancé, entre autres, l’ancien meneur de l’équipe nationale des années 1980, sous un tonnerre d’applaudissements. Le contact entre Belloumi et le public s’est tellement très bien passé qu’on lui a demandé de faire un rappel pour dire aux gens de «faire attention aux fumigènes et à l’hymne national égyptien». Il faut dire que plus l’heure du match approchait, plus le public chauffait.
Des efforts dans l’arrosage SVP !
On croyait que le stade choisi pour accueillir un tel événement avait toutes les infrastructures modernes pour ce faire. Mais les vieux reflexes sont toujours durs à changer. C’est ainsi qu’on a vu le préposé à l’arrosage se servir d’un tuyau à l’ancienne pour arroser le terrain. Combien aurait coûté un système d’arrosage automatique ? Cher ? En tout cas pas aussi cher que le prix de la honte qu’on s’est pris devant les étrangers présents au stade. Regrettable !
Slogans provocateurs contre l’Egypte
On ne peut tout de même pas tout effacer en si peu de temps ! Hier encore, des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des slogans provocateurs, entre autres : «Hosni Moubarak, lèche-botte des USA !», ont été accrochées par des supporters en certains endroits du stade. Les Egyptiens présents dans l’enceinte ont certainement dû le remarquer. Les journalistes égyptiens aussi, mais sans le publier dans leurs journaux bien évidemment.
Les papas des joueurs présents au stade
Les papas de Yahia, Bougherra et Ghezzal n’ont pas pu s’empêcher de venir à Blida suivre et soutenir leurs enfants et les Verts. Ils se sont rencontrés et ont discuté avec beaucoup de plaisir tout au long de la partie. On sentait dans leurs yeux qu’ils étaient fiers et heureux de voir leurs rejetons vêtus du maillot de l’équipe d’Algérie. Cela nous change des images de certains joueurs d’origine algérienne dont les parents esquissent un sourire de fierté pour d’autres drapeaux que celui de l’Algérie. Bienvenus aux hommes !
Anigo devait venir à Blida
L’ancien coach de l’O Marseille, José Anigo, qui occupe actuellement le poste de superviseur, chargé du recrutement, devait venir assister au match Algérie-Egypte pour voir, entre autres, Karim Ziani. Mais à la dernière minute, son président lui a demandé de partir en Argentine pour voir le match des Argentins contre la Colombie. Il faut dire que l’OM n’est pas encore fixé sur le devenir de son international argentin Civelli à qui on n’a pas encore proposé de reconduction de contrat. Ce match devrait décider les dirigeants marseillais pour voir si Deschamps le gardera ou non.
«Djich, chaâb, maâk ya Saâdane !»
Rabah Saâdane a dû bien savourer le moment de son apparition sur le terrain avant le match. Le public, qui avait sans doute suivi les péripéties de ce qu’a vécues le coach des Verts, a scandé longuement le nom de Saâdane pour lui signifier qu’il avait son soutien. «Djich, chaâb, maâk ya Saâdane !» C’est avec ce slogan qu’il est reparti dans le vestiaire avant le match.
Achiou et Ziani, les chouchous du jour
Dès leur apparition sur le terrain du stade Tchaker, les joueurs de l’équipe d’Algérie ont déclenché la furie dans les tribunes. Après quelques minutes de chaudes acclamations à l’algérienne, les supporteurs ont focalisé inévitablement sur la coqueluche Karim Ziani, mais également sur Hocine Achiou pour son but légendaire de Sousse.
Drapeau algérien dans la partie égyptienne
Tous les présents ont remarqué la présence d’un drapeau algérien dans la tribune réservée aux Egyptiens. La raison était sans doute pour calmer les esprits chauvins par un tel geste. Mais rien n’y fit, parce que les supporteurs algériens n’ont pas raté une seule occasion pour siffler et narguer les Egyptiens, joueurs, journalistes et supporteurs à la fois.
Mohamed Dahmane avec les fans
Il aurait pu facilement être sur le terrain à défendre les chances des Verts, ou tout au moins, sur le banc des remplaçants, mais Mohamed Dahmane, qui n’est pas encore convoqué par Rabah Saâdane, s’est contenté de payer son billet d’entrée au stade Tchaker de Blida pour assister au match Algérie-Egypte. L’avant-centre du FC Bruges a même refusé une invitation VIP qui lui était destinée «pour mieux sentir l’ambiance des tribunes au milieu des supporteurs algériens. C’est un vrai régal que je ne veux pas rater», nous a-t-il dit avec sa modestie habituelle. Il a fallu bien insister pour qu’il accepte de rejoindre la tribune d’honneur, où sa place l’attendait légitimement.
 
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