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DZSatien Légendaire
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Le Bayern partage et perd Ribery, gravement touché au genou
L'ailier français du Bayern Munich Franck Ribery, 34 ans, réserviste mercredi au Paris Saint-Germain (3-0) dans la poule d'Anderlecht en Ligue des Champions, auquel son compatriote Willy Sagnol, coach intérimaire, avait rendu son statut de titulaire, a dû céder sa place à Kingsley Coman peu après l'heure de jeu dimanche au Hertha Berlin (2-2). Il était blessé au genou et la plus grande inquiétude est de mise, le staff médical craignant en effet une rupture des ligaments externes.
Ribéry pourrait être absent de longues semaines comme le gardien Manuel Neuer. Il s'est effondré en pleine course à la 62e minute, sans contact apparent avec un adversaire. Il s'est tenu la jambe de longues minutes et a dû être soutenu pour quitter le terrain. Des examens complémentaires sont prévus dès lundi à Munich.
"C'est le genou, il faudra faire des tests complémentaires pour en savoir plus. Mais on soupçonne une rupture des ligaments externes", a dit Sagnol qui gère l'équipe depuis le limogeage de Carlo Ancelotti jeudi.
Pas de choc psychologique
Pour la première de Willy Sagnol sur le banc, le Bayern Munich a concédé dimanche un nul, 2-2, au Hertha Berlin pour la 7e journée de Bundesliga, après avoir mené 0-2, quatre jours après la déroute au Paris Saint-Germain (3-0) qui a provoqué le limogeage de l'entraîneur Carlo Ancelotti.
Pas de choc psychologique donc, et ce troisième match consécutif sans victoire - en comptant Paris - laisse le Bayern en deuxième position (14 pts) à égalité avec Hoffenheim, déjà à 5 points du leader Dortmund, vainqueur 1-2 à Augsbourg samedi.
Hummels (10e) et Lewandowski (49e) ont marqué pour le Bayern, mais Duda (51e) et Kalou (56e) ont répliqué pour le Hertha.
Les attentes des dirigeants du Bayern, après l'électrochoc de l'éviction d'Ancelotti, étaient pourtant claires: "Maintenant il n'y a plus d'excuses, nous devons gagner à Berlin, l'équipe se doit de montrer une réaction", avait martelé le directeur sportif Hasan Salihamidzic. "Croyez-moi", avait-il ajouté, "nous allons sortir forts de cette situation. Nous voulons encore atteindre nos objectifs et être champions d'Allemagne".
Tuchel et Nagelsmann cités
Ce résultat décevant ajoute donc un peu de pression aux dirigeants du club pour trouver en urgence un nouveau coach titulaire, alors que les Allemands Thomas Tuchel (libre, ex-Dortmund) et Julian Nagelsmann (Hoffenheim) font figures de favoris pour le poste.
Depuis samedi, les médias et les experts allemands spéculent sur une arrivée prochaine de Tuchel, 44 ans, actuellement le seul entraîneur avec ce profil de haut niveau libre sur le marché.
Les commentateurs se demandent toutefois si son caractère de franc-tireur et d'électron libre, qui lui a valu son éviction de Dortmund, conviendrait au Bayern, où l'esprit "famille" est la valeur numéro un.
L'autre nom qui circule est celui de Julian Nagelsmann, la pépite de 30 ans d'Hoffenheim, l'actuel troisième du classement après sa défaite dimanche à Fribourg (3-2).
Devenu en 2016 à 28 ans le plus jeune entraîneur d'un grand championnat européen, il passe pour un surdoué, qui a sauvé son club de la descente pour sa première saison, avant de le hisser à la quatrième position de la Bundesliga la saison dernière. Il a récemment avoué que le rêve de sa vie était d'entraîner un jour le Bayern Munich. Mais Hoffenheim serait-il disposé à le laisser partir en cours de saison ?
Pour battre Berlin, l'ancien international français et ex-défenseur latéral du Bayern Willy Sagnol avait pourtant titularisé les cadres "historiques" de l'effectif, réinstallant à leurs postes Robben, Ribéry, Hummels et Boateng, qu'Ancelotti avait écartés à Paris.
Les deux arrières centraux, champions du monde avec l'Allemagne, ont immédiatement signé leur rentrée. Sur une balle en profondeur de Boateng, Hummels a marqué de la tête le premier but, sur une action d'école.
La composition de l'équipe répondait probablement à une logique au moins autant "politique" que sportive. Les dirigeants du club avaient admis que la révolte des cadres du vestiaire avait joué un rôle dans la décision d'évincer Ancelotti, et il était difficile d'imaginer que Willy Sagnol, intérimaire sur le banc, puisse écarter les joueurs emblématiques du club.
Mais comme contre Wolfsburg (2-2) la semaine dernière, les stars du Bayern n'ont pas su tenir le résultat alors qu'elles avaient deux buts d'avance. Voilà une faiblesse sur laquelle Sagnol, et probablement son successeur, vont devoir travailler.
L'ailier français du Bayern Munich Franck Ribery, 34 ans, réserviste mercredi au Paris Saint-Germain (3-0) dans la poule d'Anderlecht en Ligue des Champions, auquel son compatriote Willy Sagnol, coach intérimaire, avait rendu son statut de titulaire, a dû céder sa place à Kingsley Coman peu après l'heure de jeu dimanche au Hertha Berlin (2-2). Il était blessé au genou et la plus grande inquiétude est de mise, le staff médical craignant en effet une rupture des ligaments externes.
Ribéry pourrait être absent de longues semaines comme le gardien Manuel Neuer. Il s'est effondré en pleine course à la 62e minute, sans contact apparent avec un adversaire. Il s'est tenu la jambe de longues minutes et a dû être soutenu pour quitter le terrain. Des examens complémentaires sont prévus dès lundi à Munich.
"C'est le genou, il faudra faire des tests complémentaires pour en savoir plus. Mais on soupçonne une rupture des ligaments externes", a dit Sagnol qui gère l'équipe depuis le limogeage de Carlo Ancelotti jeudi.
Pas de choc psychologique
Pour la première de Willy Sagnol sur le banc, le Bayern Munich a concédé dimanche un nul, 2-2, au Hertha Berlin pour la 7e journée de Bundesliga, après avoir mené 0-2, quatre jours après la déroute au Paris Saint-Germain (3-0) qui a provoqué le limogeage de l'entraîneur Carlo Ancelotti.
Pas de choc psychologique donc, et ce troisième match consécutif sans victoire - en comptant Paris - laisse le Bayern en deuxième position (14 pts) à égalité avec Hoffenheim, déjà à 5 points du leader Dortmund, vainqueur 1-2 à Augsbourg samedi.
Hummels (10e) et Lewandowski (49e) ont marqué pour le Bayern, mais Duda (51e) et Kalou (56e) ont répliqué pour le Hertha.
Les attentes des dirigeants du Bayern, après l'électrochoc de l'éviction d'Ancelotti, étaient pourtant claires: "Maintenant il n'y a plus d'excuses, nous devons gagner à Berlin, l'équipe se doit de montrer une réaction", avait martelé le directeur sportif Hasan Salihamidzic. "Croyez-moi", avait-il ajouté, "nous allons sortir forts de cette situation. Nous voulons encore atteindre nos objectifs et être champions d'Allemagne".
Tuchel et Nagelsmann cités
Ce résultat décevant ajoute donc un peu de pression aux dirigeants du club pour trouver en urgence un nouveau coach titulaire, alors que les Allemands Thomas Tuchel (libre, ex-Dortmund) et Julian Nagelsmann (Hoffenheim) font figures de favoris pour le poste.
Depuis samedi, les médias et les experts allemands spéculent sur une arrivée prochaine de Tuchel, 44 ans, actuellement le seul entraîneur avec ce profil de haut niveau libre sur le marché.
Les commentateurs se demandent toutefois si son caractère de franc-tireur et d'électron libre, qui lui a valu son éviction de Dortmund, conviendrait au Bayern, où l'esprit "famille" est la valeur numéro un.
L'autre nom qui circule est celui de Julian Nagelsmann, la pépite de 30 ans d'Hoffenheim, l'actuel troisième du classement après sa défaite dimanche à Fribourg (3-2).
Devenu en 2016 à 28 ans le plus jeune entraîneur d'un grand championnat européen, il passe pour un surdoué, qui a sauvé son club de la descente pour sa première saison, avant de le hisser à la quatrième position de la Bundesliga la saison dernière. Il a récemment avoué que le rêve de sa vie était d'entraîner un jour le Bayern Munich. Mais Hoffenheim serait-il disposé à le laisser partir en cours de saison ?
Pour battre Berlin, l'ancien international français et ex-défenseur latéral du Bayern Willy Sagnol avait pourtant titularisé les cadres "historiques" de l'effectif, réinstallant à leurs postes Robben, Ribéry, Hummels et Boateng, qu'Ancelotti avait écartés à Paris.
Les deux arrières centraux, champions du monde avec l'Allemagne, ont immédiatement signé leur rentrée. Sur une balle en profondeur de Boateng, Hummels a marqué de la tête le premier but, sur une action d'école.
La composition de l'équipe répondait probablement à une logique au moins autant "politique" que sportive. Les dirigeants du club avaient admis que la révolte des cadres du vestiaire avait joué un rôle dans la décision d'évincer Ancelotti, et il était difficile d'imaginer que Willy Sagnol, intérimaire sur le banc, puisse écarter les joueurs emblématiques du club.
Mais comme contre Wolfsburg (2-2) la semaine dernière, les stars du Bayern n'ont pas su tenir le résultat alors qu'elles avaient deux buts d'avance. Voilà une faiblesse sur laquelle Sagnol, et probablement son successeur, vont devoir travailler.