Le Bayern partage et perd Ribery, gravement touché au genou

chenoui70

DZSatien Légendaire
Inscrit
3/3/14
Messages
3 347
Le Bayern partage et perd Ribery, gravement touché au genou
media_xll_10043727.jpg

L'ailier français du Bayern Munich Franck Ribery, 34 ans, réserviste mercredi au Paris Saint-Germain (3-0) dans la poule d'Anderlecht en Ligue des Champions, auquel son compatriote Willy Sagnol, coach intérimaire, avait rendu son statut de titulaire, a dû céder sa place à Kingsley Coman peu après l'heure de jeu dimanche au Hertha Berlin (2-2). Il était blessé au genou et la plus grande inquiétude est de mise, le staff médical craignant en effet une rupture des ligaments externes.
Ribéry pourrait être absent de longues semaines comme le gardien Manuel Neuer. Il s'est effondré en pleine course à la 62e minute, sans contact apparent avec un adversaire. Il s'est tenu la jambe de longues minutes et a dû être soutenu pour quitter le terrain. Des examens complémentaires sont prévus dès lundi à Munich.
"C'est le genou, il faudra faire des tests complémentaires pour en savoir plus. Mais on soupçonne une rupture des ligaments externes", a dit Sagnol qui gère l'équipe depuis le limogeage de Carlo Ancelotti jeudi.
media_xll_10043728.jpg

Pas de choc psychologique
Pour la première de Willy Sagnol sur le banc, le Bayern Munich a concédé dimanche un nul, 2-2, au Hertha Berlin pour la 7e journée de Bundesliga, après avoir mené 0-2, quatre jours après la déroute au Paris Saint-Germain (3-0) qui a provoqué le limogeage de l'entraîneur Carlo Ancelotti.
Pas de choc psychologique donc, et ce troisième match consécutif sans victoire - en comptant Paris - laisse le Bayern en deuxième position (14 pts) à égalité avec Hoffenheim, déjà à 5 points du leader Dortmund, vainqueur 1-2 à Augsbourg samedi.
Hummels (10e) et Lewandowski (49e) ont marqué pour le Bayern, mais Duda (51e) et Kalou (56e) ont répliqué pour le Hertha.
Les attentes des dirigeants du Bayern, après l'électrochoc de l'éviction d'Ancelotti, étaient pourtant claires: "Maintenant il n'y a plus d'excuses, nous devons gagner à Berlin, l'équipe se doit de montrer une réaction", avait martelé le directeur sportif Hasan Salihamidzic. "Croyez-moi", avait-il ajouté, "nous allons sortir forts de cette situation. Nous voulons encore atteindre nos objectifs et être champions d'Allemagne".

Tuchel et Nagelsmann cités
Ce résultat décevant ajoute donc un peu de pression aux dirigeants du club pour trouver en urgence un nouveau coach titulaire, alors que les Allemands Thomas Tuchel (libre, ex-Dortmund) et Julian Nagelsmann (Hoffenheim) font figures de favoris pour le poste.
Depuis samedi, les médias et les experts allemands spéculent sur une arrivée prochaine de Tuchel, 44 ans, actuellement le seul entraîneur avec ce profil de haut niveau libre sur le marché.
Les commentateurs se demandent toutefois si son caractère de franc-tireur et d'électron libre, qui lui a valu son éviction de Dortmund, conviendrait au Bayern, où l'esprit "famille" est la valeur numéro un.
L'autre nom qui circule est celui de Julian Nagelsmann, la pépite de 30 ans d'Hoffenheim, l'actuel troisième du classement après sa défaite dimanche à Fribourg (3-2).
Devenu en 2016 à 28 ans le plus jeune entraîneur d'un grand championnat européen, il passe pour un surdoué, qui a sauvé son club de la descente pour sa première saison, avant de le hisser à la quatrième position de la Bundesliga la saison dernière. Il a récemment avoué que le rêve de sa vie était d'entraîner un jour le Bayern Munich. Mais Hoffenheim serait-il disposé à le laisser partir en cours de saison ?
Pour battre Berlin, l'ancien international français et ex-défenseur latéral du Bayern Willy Sagnol avait pourtant titularisé les cadres "historiques" de l'effectif, réinstallant à leurs postes Robben, Ribéry, Hummels et Boateng, qu'Ancelotti avait écartés à Paris.
Les deux arrières centraux, champions du monde avec l'Allemagne, ont immédiatement signé leur rentrée. Sur une balle en profondeur de Boateng, Hummels a marqué de la tête le premier but, sur une action d'école.
La composition de l'équipe répondait probablement à une logique au moins autant "politique" que sportive. Les dirigeants du club avaient admis que la révolte des cadres du vestiaire avait joué un rôle dans la décision d'évincer Ancelotti, et il était difficile d'imaginer que Willy Sagnol, intérimaire sur le banc, puisse écarter les joueurs emblématiques du club.
Mais comme contre Wolfsburg (2-2) la semaine dernière, les stars du Bayern n'ont pas su tenir le résultat alors qu'elles avaient deux buts d'avance. Voilà une faiblesse sur laquelle Sagnol, et probablement son successeur, vont devoir travailler.

 
BAYERN MUNICH
L'avenir s'assombrit pour Ribéry.

P171004-01.jpg

Est-ce le crépuscule de Franck Ribéry? L'ailier français de 34 ans s'est déchiré un ligament du genou gauche et va manquer plusieurs semaines, jusqu'à trois mois, dernier épisode d'une saison compliquée avec le Bayern Munich dont il a longtemps été l'enfant chéri.
Le Français est sorti blessé du match nul (2-2) du Bayern contre le Hertha Berlin, dimanche en championnat. Et le verdict est tombé lundi: son genou «va bénéficier d'un traitement conservateur et devra être soutenu pendant des semaines par une atèle», a annoncé son club dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, la chaîne de télévision Sky Deutschland avait indiqué, sans citer de sources, que l'indisponibilité du Français s'élèverait de deux à trois mois, une durée non confirmée par le club.
Des airs de fin de règne
Le coup est rude pour le Boulonnais, à l'orée de sa onzième saison sous le maillot bavarois. S'il n'a pas été épargné par les blessures au cours de sa carrière, l'ancien Marseillais n'a plus les capacités de récupération d'un jeune joueur. Surtout, il avait, avant cette blessure, une occasion en or de prouver qu'il restait incontournable malgré son âge et la concurrence des jambes plus fraîches de son compatriote Kingsley Coman, 21 ans, ou du Colombien James Rodriguez (26 ans). Car l'entraîneur italien Carlo Ancelotti, avec qui le facétieux et turbulent Français ne semblait pas entretenir les meilleures relations, vient d'être limogé, à la suite de la déroute du Bayern en Ligue des champions, face au Paris SG (3-0). Match crucial pour lequel, symbole sans doute, «Francky» est resté sur le banc. Le départ de Ancelotti pouvait laisser entrevoir la possibilité d'une relance, d'autant plus nécessaire que Ribéry va devoir convaincre son club de prolonger un contrat qui expire l'été prochain. Sa blessure éloigne cette perspective, même si la durée d'indisponibilité évoquée par la presse allemande, deux à trois mois, signifierait que l'ancien international français (81 sélections) pourrait faire son retour avant la phase finale de la Ligue des champions. Mais il aura alors d'autant plus de retard à refaire aux yeux de l'entraîneur qui va succéder à Ancelotti. Bien sûr, «Franck est l'un de nos joueurs clés et nos supporters l'adorent», avait déclaré le patron du Bayern Karl-Heinz Rummenigge au moment de sa prolongation de contrat. Mais le favori pour le poste de coach du club bavarois, l'ancien entraîneur du Borussia Dortmund et de Mayence Thomas Tuchel, est plus connu pour sa capacité à tirer le meilleur des jeunes joueurs que pour sa faculté à gérer les ego de stars vieillissantes.
Sale période pour le Bayern
Cette blessure est un tracas de plus pour un club bavarois en pleine crise. Il n'a plus gagné depuis trois matchs (nul contre Wolfsburg 2-2, défaite à Paris 3-0, nul au Hertha Berlin 2-2), que ce soit avec Ancelotti ou Willy Sagnol assis sur le banc de touche pour l'intérim. Il compte cinq longueurs de retard au classement de la Bundesliga sur le Borussia Dortmund. Il a enfin été électrisé par les déclarations début septembre de l'avant-centre Robert Lewandowski sur la politique sportive du club.
Le Polonais avait accusé le Bayern de ne pas assez dépenser sur le marché des transferts pour rivaliser avec les grosses cylindrées, et la défaite à Paris ne risque pas de le faire changer d'avis. Ribéry, lui, ne se serait pas permis de critiquer son club, dont il défendra «les couleurs dans chaque match, avec toute (sa) passion», «aussi longtemps qu'il sera sur le terrain», comme il l'avait clamé mi-septembre sur les réseaux sociaux. Après avoir jeté son maillot, furieux d'avoir été remplacé... Aura-t-il désormais l'occasion de s'énerver encore de cette façon sur les terrains?
 
Retour
Haut