Mediapro

superman20

DZSatien Expert
Inscrit
16/10/15
Messages
1 645
Mediapro veut griller Canal+ et lancer sa chaîne de sport.

Après l'arrêt du Grand Journal, le départ du Petit Journal, la perte des droits de football, Les Guignols de l'info, que reste-t-il à Canal +? La chaîne cryptée poursuit sa descente aux enfers, avec des restrictions budgétaires et subit de plein fouet la crise. La disparition du football, la concurrence agressive de Netflix, les choix intelligents de sa rivale OCS et l'arrivée des petites chaînes de la TNT, ont provoqué l'affaiblissement et l'appauvrissement de la chaîne cryptée française et une image encore plus brouillée. Avec la disparition d'un mariage entre Canal+ et Mediaset - les chaînes de Berlusconi - et la création d'un Netflix latin entre la France et l'Italie, l'avenir de Canal + est encore plus incertain. Ce n'est pas la première fois que Canal+ subit ce danger lors des enchères quinquennales de la Ligue 1: dans le passé, TPS, puis Orange ou beIN Sports avaient provoqué des craintes, mais à chaque fois, ses dirigeants avaient su contourner l'obstacle et mettre assez d'argent sur la table pour offrir ce qu'il fallait à leurs abonnés. La nouvelle équipe mise en place par Bolloré est tombée dans le piège: c'est un espagnol inconnu du PAF qui rafle la mise MediaPro. Cette situation sensible de Canal+ a souri à l'opérateur Mediapro qui avait décroché les droits TV de la Ligue 1 à Canal + pour 780 millions d'euros par an (beIN Sports 320 millions et Free 50 millions), de lancer sa chaîne exclusivement dédiée au sport pour 25 euros par mois, comme Canal+. Pour Jaume Roures, le fondateur et le boss du groupe Mediapro, le groupe audiovisuel espagnol a affirmé qu'il est dans l'Hexagone pour faire grandir le foot en France. Il a affirmé aussi qu'il n'est pas en France pour lutter contre les opérateurs télécoms ou les chaînes de télévision, mais pour les convaincre que c'est mieux pour eux, pour le foot, de travailler ensemble. Bien implanté en Europe et acteur majeur du sport en Espagne où il possède déjà sa propre chaîne (foot avec la Liga et autres championnats internationaux ainsi que l'Uefa, Formule 1, basket), le groupe entend proposer le même type de services en France. Mediapro propose également un ensemble de chaînes OTT: beIN Connect, beIN Sports, Real Madrid TV, City TV consacrée à l'équipe de football de Manchester City. Roures affiche son optimisme: «Si vous faites une division entre le prix que l'on a payé et les 3,5 millions de fans de foot en France, vous verrez que c'est possible de faire une chaîne avec presque tout le foot pour 25 euros par mois.» «Et on espère bien faire grimper ce chiffre de 3,5 millions à 5 millions dans quelques années, comme on l'a fait en Espagne», précise-t-il. Même si ce tarif est supérieur à celui offert par Canal + (qui comprend autant de sport que de divertissement: talk, cinéma et séries) dès 19,90 par mois en passant par beIN Sports à 14 euros par mois.

Source


 
Mediapro débouté malgré les garanties.

ballon-serie-a.jpg


Camouflet pour le groupe Mediapro qui, malgré la présentation des garanties demandées par la Ligue italienne pour l'adjudication des droits audiovisuels du principal championnat italien, a été débouté pour avoir dépassé le délai alloué.


La Ligue Italienne de Football va donc désormais procéder à une nouvelle vente aux enchères des droits pour la période 2018-2021, qui sera ouverte du 8 juin au 13 juin prochain, invitant tous les intéressés – y compris Mediapro – à présenter leurs offres. Les résultats seront annoncés précisément le 13 juin.

Source
 
Italie : La série A lance un troisième appel d’offres pour la période 2018-2021

illustration_seriea.jpg


Comme nous vous en parlions en début de semaine, les dernières discussions ont abouti à un nouvel appel d’offres.

Précédemment dans les tracas de la ligue italienne, deux appels d’offres ont été infructueux, un deal a été signé avec Mediapro, la justice n’a pas aimé la manière avec laquelle Mediapro voulait sous-licencier les droits et par conséquent la ligue a cassé le deal pour remettre ses ex diffuseurs, Sky en tête, dans la partie.


Après trois jours de discussions auprès des acteurs intéressés dont Mediapro, visiblement peu rancunier, fait partie, la Lega Serie A a opté pour une nouvelle construction des lots. Alors que les deux appels d’offres précédents étaient focalisés sur les modes de diffusion et sur les matchs d’un top 7 de clubs, c’est une répartition par cases horaires qui prévaut.

Dans le détail, trois lots 5, 6 et 7 sont proposés, avec 3 ou 4 rencontres par journée de championnat. Sur une journée idéale, les cases horaires sont les suivantes :

Lot 5 : Samedi 18h, Dimanche 15h, Dimanche 20h30
Lot 6 : Samedi 15h, Dimanche 15h, Dimanche 18h, Lundi 20h30 (ou Vendredi 20h30 avant les trêves internationales)
Lot 7 : Samedi 20h30, Dimanche 12h30, Dimanche 15h

La programmation sera principalement assurée par la Ligue, après avoir pris en compte 20 demandes en début de saison de rencontres sur le modèle des Top Matchs en France. Chaque détenteur de lot dispose de la possibilité de réserver un certain nombre de fois une affiche à une case horaire précise sur un modèle de choix alternant entre les lots. La répartition est favorable aux lots 6 (8 choix dont le premier et le 3e) et 5 (8 choix dont le 2e et le 4e).

Concernant les 3 affiches fixées à 15h, le Lot 5 aura le premier choix, le 6 le deuxième et le 7 diffusera le match restant. Pour les journées en semaine ou dans une configuration réduite, les choix sont également pré-établis en alternance entre les lots 6, 7 et 5.

Le milliard de revenus attendu

Les prétentions financières sont légèrement revues à la hausse comparativement au deal précédemment signé avec Mediapro (1,05 milliard € par saison). 452 millions d’euros par saison sont espérés pour le lot 5, 408M€ pour le lot 6 et 240 M€ pour le lot 7. Soit un total annuel de 1,1 milliard d’euros.

A la grille de départ de ce que les clubs espèrent être la dernière course sont annoncés 6 prétendants, sachant qu’il faudra au moins deux vainqueurs pour ces lots principaux. Sky, Médiapro, TIM, Mediaset, Perform et Italia Way sont évoqués.

Les offres doivent être remises avant mercredi 13 juin à 11h au siège de la ligue pour un verdict dans la foulée. Avec l’espoir d’une attribution dès cette date, la reprise étant annoncée pour le 18 aout prochain.

Source
 
Mediapro ne revendra pas les droits de la Ligue 1 à CANAL mais envisage d’être distribué par tous les opérateurs.

Dans une interview accordée au journal Le Figaro, Jaume Roures, le patron de Mediapro, a indiqué ses plans pour la Ligue 1 en France et confirme qu’il ne revendra aucun droit au groupe CANAL+. L’Espagnol Mediapro a réussi un coup de maître au mois de mai dernier en raflant les droits de la Ligue 1 à CANAL+ pour la période 2020-2024 pour 780 millions d’euros par an. Le patron du groupe estime même avoir fait « une bonne affaire » en achetant ces droits depuis l’accession de la France au titre de champion du monde pour la deuxième fois de son historie. Même si le montant est très élevé, Jaume Roures pense que le prix n’est pas démesuré car il souhaite faire grandir le marché de la Ligue 1 comme il l’a déjà fait en Espagne il y a 12 ans. En effet, dans la péninsule ibérique, les droits du foot étaient de 400 millions d’euros pour 1 million d’abonnés. La Lige vaut désormais 2,2 milliards d’euros avec 4 millions d’abonnés selon les chiffres de l’homme d’affaire espagnol qui indique que « tout le monde a gagné de l’argent : les clubs, les joueurs et Mediapro ». Mais le marché n’est pas le même qu’en 2006, le nombre d’acteurs est complètement différent de l’époque où ils se sont lancés. Pour gagner son pari, Roures va miser sur un peu plus d’ouverture de la part des clubs, pénétrer encore plus à l’intérieur : « Notre travail va consister à rendre le produit L1 encore plus attractif qu’il ne l’est. Pour cela, nous allons travailler avec les clubs pour définir les bons horaires des matchs, pour avoir de beaux stades, de bonnes pelouses, de bons éclairages. Les clubs devront jouer le jeu et fournir des facilités d’accès aux coulisses, aux vestiaires, aux joueurs et entraîneurs. C’est comme cela que la L1 deviendra un grand spectacle et que nous séduirons plus d’abonnés. » Viens le seuil de rentabilité pour la chaîne, il lui faut 3,5 millions d’abonnés pour être à l’équilibre et 4 millions d’abonnés pour être rentable. BeIN Sports a mis 5 ans à arriver à 3,5 millions d’abonnés avec des prix beaucoup plus bas que ce qu’envisage Mediapro. Suite à l’acquisition des droits, le groupe avait annoncé un prix de 25€ par mois, tarif qui pourrait baisser selon le nombre d’abonnés. Le plus dur avec une chaîne uniquement axée sur la Ligue 1 sera d’avoir une grille complète sur la semaine entière. Mediapro envisage de proposer des programmes autour des équipes, des portraits de joueur ou encore des résumés très complets des grands matchs. Mais pour rembourser son achat, Mediapro signale qu’il ne veut revendre aucun droit dans un message directement adressé à CANAL par Jaume Roures : » Notre modèle économique est très clair. Nous allons fabriquer une chaîne 100 % foot et nous allons la commercialiser auprès de tous les opérateurs du marché et en direct sur Internet. Nous écartons l’idée de sous-licencier une partie de nos droits. Car si nous revendions une partie des droits à Canal+ par exemple, nous appauvririons l’offre de notre propre chaîne. Et ce n’est pas le but. » CANAL avait en effet indiquer vouloir discuter pour le rachat de droits mais c’était une idée parmi tant d’autres. Le groupe à la chaîne cryptée envisageait également de distribuer la future chaîne au sein de ses offres comme c’est déjà le cas pour beIN Sports ou pour RMC Sport plus récemment. Quoi qu’il en soit, contrairement à son concurrent RMC Sport, Mediapro envisage donc d’être repris par tous les fournisseurs d’accès à internet. Il faut dire que la chaîne ne peut pas compter sur un opérateur qui appartiendrait à sa maison mère et en signant le plus tôt possible, cela évitera les accords in extremis le jour même de la reprise. Ces accords devraient avoir lieu entre la mi 2019 et le début 2020 afin d’être prêt en août 2020 pour la reprise du championnat, le patron ajoute qu' »avec SFR qui dispose des droits de la Champions League et de la League Europa, il y aura certainement quelque chose à faire », on peut donc envisager un ajout dans le bouquet 100% foot de l’opérateur au carré rouge.


Source
 
Retour
Haut