Tour de France Cyclisme

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La lourde chute de Contador_ 02/07/2016

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L'Espagnol Alberto Contador a chuté après 107 kilomètres dans la 1re étape du Tour de France, samedi, entre le Mont-Saint-Michel et Utah Beach. Contador, touché apparemment au côté droit (épaule, coude, hanche), a pu repartir alors que le peloton roulait très vite, à près de 80 kilomètres de l'arrivée.
Le double vainqueur du Tour (2007, 2009) a changé ensuite de vélo et a bénéficié de la temporisation du peloton, qui a ralenti son allure. Attendu par cinq coéquipiers de sa formation Tinkoff, il a réintégré le groupe moins d'une dizaine de kilomètres plus loin. Le maillot largement déchiré au niveau de l'épaule droite laissant voir une plaie, il s'est fait ensuite soigner auprès de la voiture médicale présente dans la course.
Contador, qui se trouvait dans les premiers rangs du peloton, a heurté à la sortie d'un virage un îlot directionnel, au centre de la chaussée, avec un autre coureur. Dans le Tour, le Madrilène a déjà connu pareille mésaventure. Il était tombé dès la première étape de l'édition 2011, dans le final vers le Mont des Alouettes, et avait pris finalement la 4e place du classement final à Paris.
En 2014, il avait été contraint, en revanche, à l'abandon après une chute dans les Vosges, lors de la 10e étape menant à La Planche des Belles Filles. Cinquième du Tour l'été dernier, Contador (33 ans) est cette année l'un des candidats déclarés à la victoire finale.






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Mark Cavendish premier maillot jaune

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Le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data) a remporté la 1e étape du Tour de France, disputée samedi sur 188 km entre le Mont-Saint-Michel et Utah Beach, à Sainte-Marie-du-Mont, en Normandie. Il s'empare ainsi du premier maillot jaune de ce Tour 2016.
Cavendish s'est imposé au sprint devant l'Allemand Marcel Kittel et le Slovaque Peter Sagan. L'Allemand André Greipel et le Belge Edward Theuns complètent le top 5.
Dimanche, la 2e étape reliera Saint-Lô à Cherbourg-en-Cotentin sur la distance de 183 km.
Au total, le peloton, qui compte 14 coureurs belges, devra parcourir 3.535 kilomètres en 21 étapes pour arriver aux Champs-Elysées à Paris le 24 juillet.










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La 103e édition du Tour de France a pris son départ du Mont-Saint-Michel

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La 103e édition du Tour de France s'est élancée samedi sur le coup de 12h30 de la célèbre abbaye normande du Mont-Saint-Michel pour rejoindre la plage de Utah Beach, 188 km plus loin à Sainte-Marie-du-Mont, pour une première étape en principe favorable aux routiers sprinters. Les 198 coureurs devront parcourir 3.535 kilomètres en 21 étapes pour arriver aux Champs-Elysées à Paris le 24 juillet.
Vainqueur de deux des trois dernières éditions (2013 et 2015), le Britannique Chris Froome (Sky), le challenger, le Colombien Nairo Quintana (Movistar), et l'ex-souverain, l'Espagnol Alberto Contador (Tinkoff), sont les trois principaux favoris. A 12h15, ils ont été appelés, avec les autres coureurs, à se masser sur la ligne de départ installée au pied de la "merveille de l'Occident", le Mont-Saint-Michel.
Peu après 17 heures, ce sont les sprinteurs, les Allemands Marcel Kittel et André Greipel, le Britannique Mark Cavendish, le Norvégien Alexander Kristoff ou le Français Bryan Coquard, entre autres qui sont attendus à Utah Beach, plage où les alliés ont débarqué le 6 juin 1944 lors du D-Day durant la Seconde Guerre Mondiale. L'arrivée, au bout d'une longue ligne droite de 500 mètres, est installée face à la Manche.
Deux montées de 4e catégorie sont tout de même au programme au tout début de cette première étape en Normandie. Ils sont 14 coureurs belges au départ.
 
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Peter Sagan fait coup triple sur les routes du Tour_ 3/07/16

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Sensation sur les routes du Tour de France. Trois ans après, Peter Sagan (Tinkoff) tient enfin sa victoire d'étape sur la Grande Boucle. Le Champion du Monde s'est imposé au sprint, à Cherbourg, devant Julian Alaphilippe (Etixx). Il récupère du même coup le maillot jaune et le maillot vert. Le Belge Jasper Stuyven (Trek) a longtemps cru pouvoir s'imposer mais s'est fait rejoindre dans les derniers hectomètres. Il se consolera avec le maillot à pois et la combativité. De son côté, Greg Van Avermaet (BMC), qui misait beaucoup sur cette étape, n'est pas parvenu à se mêler au sprint pour la victoire, il termine 8ème et premier Belge. Les grands perdants du jour sont Alberto Contador et Richie Porte qui ont tous les deux perdus de préciseuses secondes dans cette 2ème étape.
L'Allemand Paul Voss (Bora-Argon) a accéléré en tout début d'étape. Il a été suivi par Stuyven, Cesare Benedetti (Tek) et Vegard Breen (Fortuneo). Le quatuor allait se constituer une avance de cinq minutes sur le peloton, où l'Espagnol Alberto Contador était victime d'une nouvelle chute, au km 60. Le double vainqueur du Tour put retrouver le peloton.
L'avance des hommes de tête rétrécissait à l'approche de la ligne d'arrivée. Stuyven a lâché ses compagnons d'échappée à 8,6 km de l'arrivée. Il a résisté au retour du peloton, mais il a été repris à environ 450 m du finish. Il endosse cependant le maillot à pois du meilleur grimpeur.
Peter Sagan a lancé le sprint et s'est offert un premier bouquet au Tour depuis 2013, et son tout premier maillot jaune. Mark Cavendish ne sera resté qu'une seule journée à la 1e place du général. Le Slovaque s'impose devant le Français Julian Alaphilippe et l'Espagnol Alejandro Valverde. Lundi, la 3e étape mènera le peloton de Granville à Angers sur 223,5 km, pour la 2e étape la plus longue du Tour 2016.




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Jasper Stuyven


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Alberto Contador tombe à nouveau sur les routes du Tour

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L'Espagnol Alberto Contador (Tinkoff) a de nouveau chuté, dimanche lors de la 2e étape du Tour de France, qui relie Saint-Lô à Cherbourg-en-Cotentin sur 183 km. Le Madrilène a été impliqué dans une chute massive après 60 km de course.
D'autres coureurs, comme Joaquim Rodriguez, Tony Martin, Warren Barguil et Michael Matthews ont aussi chuté. Contador, accompagné par ses équipiers, a pu reprendre sa place dans le peloton.
L'Espagnol, candidat à la victoire finale à Paris, avait déjà chuté samedi lors de la 1e étape, après 107 km de course. Il s'était relevé avec des plaies visibles à l'épaule et à la hanche sur le côté droit, des érosions et dermabrasions.
"C'est une journée difficile, j'ai passé une mauvaise nuit", déclarait Contador avant le départ de la 2e étape dimanche. "D'un autre côté, je peux être content puisqu'après cette mauvaise chute d'hier, je suis encore ici. Le final va être très compliqué, je peux perdre un peu de temps mais j'espère le moins possible. Il faut surtout que je passe correctement ces premières étapes".












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Cavendish s'impose et s'empare du maillot vert_ 4/07/16

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Le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data) a remporté de toute justesse la 3e étape du 103e Tour de France cycliste, lundi.
Cavendish s'est imposé à la photo-finish au terme des 223,5 km parcourus entre Granville et Angers. Il a devancé l'Allemand André Greipel (Lotto-Soudal), qui a cru s'imposer et s'est relevé un rien trop tôt. Le Français Bryan Coquard (Direct Energie) a pris la 3e place. C'est le 28e succès d'étape de Cavendish sur le Tour, le 2e en 2016 après son succès samedi à Utah Beach. Il s'empare du maillot vert de leader du classement par points. Premier Belge, Edward Theuns (Trek-Segafredo) a pris la 5e place.
Le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff), 4e lundi, a conservé le maillot jaune de leader du classement général.
La 4e étape, mardi, sera la plus longue de cette année. Les coureurs relieront Saumur à Limoges où l'arrivée en faux-plat montant sera jugée après 237,5 km. Le parcours devrait convenir aux sprinters, à la veille de la 5e étape, Limoges-Le Lioran (216 km), qui comprendra cinq cols dans les cinquante derniers kilomètres et une première arrivée jugée au sommet (3,3 km à 5,8%).



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Marcel Kittel a pleuré comme un enfant après sa victoire_ 5/07/16

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Marcel Kittel n'a pas pu retenir quelques larmes après sa victoire mardi à Limoges à l'arrivée de la 4e étape. "Je suis content d'avoir réussi à montrer que je suis de retour au plus haut niveau. Cela signifie énormément pour moi", a déclaré le sprinter allemand d'Etixx-Quick Step.
"Je l'avoue, je suis très émotif. Je me sens comme après mon premier succès dans le Tour (en 2013). Je suis très fier de l'équipe. Nous nous sommes battus pour ce succès. Hier soir, nous avons parlé et analysé l'étape. J'ai retrouvé ma confiance. C'est normal car c'est une équipe incroyablement forte, avec peut-être le meilleur train de sprint, nous devions juste rester calmes."
"Ces derniers jours, il nous a manqué une série de choses. Cette fois nous sommes restés calmes et le plan a fonctionné. Quand on peut gagner une étape de cette manière cela fait plaisir. Je suis content que l'avantage était pour moi. Ce succès signifie beaucoup pour moi. Je reviens d'une année horrible. J'ai travaillé dur pour retrouver le sommet. J'ai raté le Tour et d'autres courses l'an dernier. Cela a fait mal et maintenant je suis de retour, également dans le Tour, au plus haut niveau. Je sais le chemin que j'ai parcouru pour revenir, c'est pourquoi cette victoire m'émeut autant." .



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06/07/2016

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L'étape et le jaune pour un Greg Van Avermaet royal sur les routes du Tour!

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Incroyable numéro de Greg Van Avermaet sur les routes du Tour de France. Sur une étape de moyenne montagne, la première étape accidentée de ce 103e Tour de France entre Limoges et le Lioran, le Belge de l'équipe BMC a fait sensation. Parti dans l'échappée matinale (qui a compté jusqu'à 15 minutes d'avance sur le peloton), en compagnie de 8 autres coureurs, dont 2 Belges (De Gendt et Pauwels), Van Avermaet a très vite décidé de prendre la poudre d'escampette. Accompagné par Thomas De Gendt et Andriy Grivko, le coureur BMC a su être patient avant de s'isoler en tête à 17km de l'arrivée. Au bout d'un grand numéro, Van Avermaet s'offre donc une magnifique victoire d'étape sur les routes du Tour. Cerise sur le gâteau, il s'offre également le premier maillot jaune de sa carrière. Deuxième de l'étape, Thomas De Gendt n'a pas non plus perdu sa journée puisque c'est lui qui portera le maillot à pois, jeudi matin. C'était, plus que jamais, la journée des Belges sur le Tour de France.
Il s'agit du premier doublé belge au Tour de France, depuis 2007, quand Gert Steegmans avait devancé Tom Boonen à Gand. Le Polonais Rafal Majka (Tinkoff) a pris la 3e place à 5:04.
Van Avermaet décroche son 2e succès dans le Tour après la 13e étape l'an dernier à Rodez. Il s'agit de sa 4e victoire de la saison après le Circuit Het Nieuwsblad, une étape et le classement final de Tirreno-Adriatico.
"C'est le plus beau moment de ma carrière. Une victoire dans le Tour et le maillot jaune c'est pas mal. Mon Tour de France est déjà réussi", a confié Van Avermaet après sa victoire.
Au classement général, Van Avermaet s'empare du maillot jaune que portait le champion du monde le Slovaque Peter Sagan depuis dimanche. Il possède 5:11 d'avance sur le Français Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step) et 5:13 sur l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar).
Jeudi, retour d'un parcours pour sprinters lors de la 6e étape entre Arpajon-sur-Cère et Montauban (190,5 km).




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Le maillot à pois pour De Gendt
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2[SUP]e[/SUP] de la 5eme étape entre Limoges et le Lorian , la première étape de montagne de ce Tour 2016, le Belge Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) endosse le maillot à pois de meilleur grimpeur cédé par son compatriote Jasper Stuyven (Trek-Segafredo).
 
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Et de 3 pour Cavendish! Van Avermaet reste en jaune_ 07/07/16

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Greg Van Avermaet (BMC) a conservé son maillot jaune à l'issue de la 6e étape du Tour de France, qui reliait Arpajon-sur-Cère à Montauban sur 190.5 kilomètres jeudi. L'étape a été remportée par le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data), qui a battu au sprint l'Allemand Marcel Kittel et le Britannique Daniel McLay. Edward Theuns est 8e et premier Belge.
Deux coureurs, le Tchèque Jan Barta et le japonais Yukiya Arashiro, sont sortis du peloton après 3 km de course. Leur échappée a été longue de 166 km, le peloton les avalant à 22 bornes de l'arrivée. Le peloton est ensuite resté groupé jusqu'au sprint final, réglé par Cavendish. Celui-ci a enlevé sa 29e étape sur le Tour, la 3e depuis le début de l'édition 2016, après ses succès dans les 1e et 3e étapes.
Vendredi, le Tour aborde les Pyrénées, avec la 7e étape qui ira de L'Isle-Jourdain au Lac de Payolle sur 162,5 km. L'téape propose le premier col de 1e catégorie, le col d'Aspin (12 km de montée à 6.5% à 1490 m d'altitude), à 7 km de l'arrivée.

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Victoire en solo de Cummings, Van Avermaet toujours en jaune_ 8/07/16

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Le Britannique Stephen Cummings a remporté en solitaire la 7e étape du Tour de France, vendredi. Elle menait les coureurs de L'Isle-Jourdain au Lac de Payolle (162,5 km) avec l'ascension du premier col de 1e catégorie de cette 103e édition, le Col d'Aspin, dont le sommet était situé à 7 km de l'arrivée. Cummings, 35 ans, s'est isolé en tête à 27 km de l'arrivée et a offert à l'équipe Dimension Data sa 4e victoire, en 7 étapes, après les trois succès du sprinter britannique Mark Cavendish. Le Sud-Africain Daryl Impey (Orica) et l'Espagnol Daniel Navarro (Cofidis) ont pris les 2e et 3e places à 1:05.
Membre de la grande échappée du jour qui a réuni 29 coureurs dès le 50e kilomètre, Greg Van Avermaet (BMC), a terminé 5e à 3:04, derrière l'Italien Vincenzo Nibali (Astana), 4e à 2:14, et a conforté son maillot jaune.
Incident
Un incident est survenu à l'arrivée du peloton des favoris, l'arche signalant le flamme rouge s'est dégonflée sur les coureurs bloquant le passage. Ils ont tous rallié l'arrivée au ralenti et groupés.
Cummings avait déjà remporté une étape dans le Tour l'an dernier, la 14e, à Mende. Il s'agit de son 13e succès professionnel et le 4e en 2016 après des étapes dans Tirreno-Adriatico, le Tour du Pays Basque et le Critérium du Dauphiné, toutes des épreuves du WorldTour.
Samedi la 8e étape, Pau-Bagnères-de-Luchon (184 km), sera la grande étape de montagne dans les Pyrénées avec quatre cols au programme: le mythique Tourmalet (hors-catégorie, 19 km à 7,4%), situé à une centaine de kilomètres de l'arrivée, le Hourquette d'Ancizan (2e cat., 8,2 km à 4.9%), le Col de Val Louron-Azet (1e cat., 10,7 km à 6,8%) et le Col de Peyresourde (1e cat., 7,1 km à 7,8%) dont le sommet précède l'arrivée de 15,5 kilomètres.


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Une arche gonflable s'effondre sur le peloton
L'arche gonflable signalant la flamme rouge du dernier kilomètre s'est effondrée sur le peloton des favoris du Tour de France, vendredi, avant l'arrivée de la 9e étape du Lac de Payolle.
Un coureur, le Britannique Adam Yates, a été la principale victime de cet incident inédit dans les Tours de l'époque contemporaine, "un incident majeur" de l'aveu du directeur de course Thierry Gouvenou.
Lors du Tour des Flandres 2015, une arche semblable, située à 60 km de l'arrivée, s'était écroulée mais le peloton avait réussi à passer avant qu'elle ne s'effondre sur la route comme ce fut le cas vendredi sur le Tour de France.
Adam Yates, menton en sang, a fini par se relever et terminer l'étape. Pour calculer les classements, les commissaires ont décidé de s'appuyer sur les temps pris à 3 kilomètres de l'arrivée, un dispositif de sécurité pour faire face à tout incident concernant le final.
"On sauve les meubles", a reconnu Thierry Gouvenou. "Le jury récupère tous les temps pour essayer de refaire un classement où on va essayer de pénaliser le moins de personnes. Ils (les coureurs) seront tous ensemble bien sûr et l'on fera les écarts en fonction des écarts aux trois kilomètres".
"Cela ne fait pas une énorme différence entre les trois kilomètres et l'arrivée puisqu'il y avait eu de la descente et du plat. C'est vrai que c'est un incident majeur. Mais on a les moyens de faire face à ce genre de problèmes".
Dans l'organisation très professionnelle et rodée du Tour de France, qui change de site tous les jours, ce genre de surprise est rare. Mais, la plus grande course du monde avait frôlé la catastrophe en 2013, à l'arrivée de la première étape à Bastia. Le bus de l'équipe Orica s'était retrouvé bloqué sous le portique d'arrivée. Il n'avait pu sortir de ce guêpier que dans les toutes dernières minutes de la course alors que le peloton était dans les 5 derniers kilomètres de l'étape. .
 
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Tour de France: une 8e étape de légende dans les Pyrénées

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09/07/16
Tour de France: une 8e étape de légende dans les Pyrénées

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Avec quatre cols pyrénéens à franchir, Greg Van Avermaet devra s'arracher, pour conserver son maillot jaune.
La 8e étape du Tour de France franchit samedi quatre cols pyrénéens entre Pau et Bagnères-de-Luchon, deux villes-étapes traditionnelles de la Grande Boucle. Le parcours de 184 kilomètres commence par le Tourmalet, seule ascension hors catégorie du jour.
Le "Géant", grimpé par le versant de Barèges (19 km à 7,4 %), culmine à 2115 mètres. Suit une longue descente jusqu'à Sainte-Marie-de-Campan, par la route qu'Eugène Christophe parcourut à pied en 1913 sur 14 kilomètres, le vélo sur l'épaule, pour aller réparer lui-même la fourche à la forge du village. La Hourquette d'Ancizan (8,2 km à 4,9 %), pour aller à Saint-Lary-Soulan, puis Val Louron-Azet (10,7 km à 6,8 %) mènent à Peyresourde, la dernière montée (7,1 km à 7,8 %) dont le sommet est distant de 15,5 kilomètres de la ligne, par une descente large et rapide.
Thomas Voeckler (2010, 2012) et l'Australien Michael Rogers (2014), fraîchement retraité, sont les derniers vainqueurs d'étape dans la station de la Haute-Garonne (2800 habitants), qui reçoit le Tour pour la 58e fois. Départ de Pau à 12h00 (départ réel à 12h20), arrivée à Bagnères-de-Luchon vers 17h23 (prévision à 36 km/h de moyenne).












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Fin de l'aventure en jaune pour Van Avermaet, coup double pour Chris Froome
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Il aura fallu attendre les dernières rampes de la dernière ascencion du jour (le col de Peyresourde) pour voir enfin les favoris sortir de leur boîte. Tour à tour, Henao (Sky), Quintana (Movistar) et Bardet (AG2R) ont tenté leur chance dans les derniers hectomètres de la montée, sans toutefois parvenir à faire la différence. Tout profit pour Chris Froome (Sky) qui a accéléré en vue du sommet pour poursuivre son effort dans la descente vers Bagnères-de-Luchon. Au prix d'une très belle descente, le Britannique a mis tout le monde d'accord pour s'imposer et récupérer le maillot jaune. Côté belge, la journée fut compliquée, comme on pouvait s'y attendre. Fatigué par les multiples efforts fournis ces derniers jours, Greg Van Avermaet a cédé dès les premières pentes du Tourmalet. Beaucoup trop tôt pour pouvoir espérer conserver le maillot jaune. Même sanction pour Thomas De Gendt qui abandonne son maillot à pois.
Un groupe de trois coureurs composé de Thibaut Pinot, Rafal Majka et Tony Martin s'est échappé au pied du Tourmalet, première ascension de la journée, permettant au Français de remporter le prix de la combativité et au Polonais de s'emparer du maillot à pois de meilleur grimpeur.
Le trio est repris dans la troisième ascension, le Col de Val Louron-Azet.
Un groupe de 34 coureurs comprenant l'ensemble des favoris s'est alors présenté au pied du col de Peyresourde. L'ascension est contrôlée par l'équipe Sky de Chris Froome. Les équipiers du Britannique ont alors décidé de dynamiter ce groupe, permettant à leur leader de franchir le col en tête et d'attaquer dans la descente. Le tenant du titre ne sera plus rejoint et remporte l'étape devant l'Irlandais Daniel Martin et l'Espagnol Joachim Rodriguez, distancés de 13 secondes.
Chris Froome s'empare également du maillot jaune porté par le Belge Greg Van Avermart, en difficulté dès l'ascension du Tourmalet.
Dimanche la 9e étape, Vielha Val d'Aran-Andorre Arcalis (184,5 km), offrira au peloton sa première escapade à l'étranger, en Espagne et à Andorre avec une première arrivée au sommet d'un col hors catégorie (Andorre-Arcalis, 10,1 km à 7,2%). Avant ce final, quatre cols ou côte seront au programme: le Port de Bonaigua à franchir dès le départ de l'étape prévu à 11h55 (1e cat., 13,7 km à 6,1%), la Port del canto (1e cat., 19 km à 5,4%), la Côte de la Cornella (2e cat., 4,2 km à 8,2%) et le Col de Beixalis (1e cat., 6,4 km à 8,5%).


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Chris Froome frappe un supporter colombien


Dans la montée durant la 8e étape du Tour de France hier, Chris Froome s'est "illustré" en frappant un supporter colombien, trop près à son goût.
Vainqueur d'étape et nouveau maillot jaune, Chris Froome a épaté tout le monde lors de la descente vers Bagnères-de-Luchon.
Juste avant, dans la montée, Chris Froome a frappé un supporter colombien qui courait juste à côté des cyclistes. En conférence de presse, Froome a expliqué qu'il n'avait "rien contre les supporters colombiens" mais réagissait uniquement "à une situation qu'il trouvait dangereuse". "Les supporters sont fantastiques et apportent une belle atmosphère à la course. Mais cet homme en particulier était juste à côté de mon guidon et son drapeau volait derrière lui. Cela devenait dangereux et je l'ai repoussé" a-t-il ajouté.
Ce n'est pas la première fois que Froome repousse des spectateurs lors du Tour de France. En 2013, le Britannique avait repoussé des fans, à nouveau trop près de lui.
 
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Cavendish remporte la 14e étape au sprint_16/07/16

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Le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data) a remporté samedi la 14e étape au sprint, disputée entre Montélimar et Villars-les-Dombes sur la distance de 208,5 kilomètres. Il a devancé Alexander Kristoff (Nor/Katusha) et Peter Sagan (Svq/Tinkoff). Chris Froome (G-B/Sky) reste leader du classement général. Premier Belge, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) a terminé à la 25e place.

Avec trois côtes de quatrième catégorie, cette 14e étape était destinée aux sprinteurs. Après un départ poussif du peloton, une échappée de quatre coureurs a pris les devants après 28 kilomètres. Le quatuor (Jérémy Roy, Alex Howes, Martin Elmiger et Cesare Benedetti) s'est scindé dans le final. Le duo Roy- Elmiger, qui a tenté le tout pour le tout, a été repris à trois kilomètres de la ligne.
Malgré un gros travail de l'équipe Etixx-Quick Step pour son sprinteur allemand Marcel Kittel, finalement 5e qui a manifesté un geste de mécontentement sur la ligne, c'est Mark Cavendish qui s'est montré le plus véloce. C'est la quatrième victoire pour "The Man of Man" sur cette Grande Boucle, la 30e de sa carrière.
A noter, les abandons du Suisse Mathias Frank (IAM) et du Danois Matti Breschel (Cannondale-Drapac).
Dimanche, la 15e étape sera disputée entre Bourg-en-Bresse et Culoz sur 160 kilomètres. Six ascensions sont répertoriées, dont deux de premières catégorie et une hors catégorie.


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L’étape du jour : à l’attaque du Grand Colombier_17/07/2016
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Pour cette 15e étape de ce Tour de France 2016, les coureurs retournent en montagne avec le Grand Colombier en tête d’affiche.
Le Tour honore le Grand Colombier, la montagne totem du département de l'Ain, dans la 15e étape qui relie dimanche Bourg-en-Bresse à Culoz. Le parcours de 160 kilomètres affiche un dénivelé de 4000 mètres, l'équivalent d'une belle étape de montagne, même si le point le plus haut, au sommet du Grand Colombier, culmine à 1501 mètres. Quatre ascensions, dont une classée en première catégorie (col du Berthiand, km 23), précèdent la montée intégrale du Grand Colombier, hors catégorie en raison de ses 12,8 kilomètres à 6,8 % de pente. La descente mène à un premier passage à Culoz, avant un circuit qui comporte une ascension partielle de la montagne, sur un autre versant, par de spectaculaires lacets au-dessus du Rhône. Suivent 5,5 kilomètres de descente et les 8,5 derniers kilomètres sur le plat, jusqu'à la ligne installée dans la petite cité (3100 habitants), où le sprinteur Christophe Lemaitre a grandi sur la piste d'athlétisme.

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Pour le plus grand bonheur des grimpeurs
Les coureurs vont être mis à rude épreuve, ce dimanche avec pas moins de six ascensions. Si les sprinteurs se sont fait plaisir dans l’étape de samedi, ce ne sera pas la même chose entre Bourg-en-Bresse et Culoz. Au vue de ce qu’il réalise depuis le début de cette Grande Boucle, Christopher Froome figure comme le principal favori de cette 15[SUP]e[/SUP] étape. Rouleur et grimpeur confirmé, le maillot jaune pourrait avoir la bonne idée d’accroître son avance au général et de tuer la concurrence. Justement Nairo Quintana, son principal adversaire dans ces ascensions, n’a plus le temps de réfléchir. Le Colombien compte deux minutes et 59 secondes de retard sur le Britannique et va devoir l’attaquer s’il veut encore croire en ses chances de victoire finale. Côté Français, le principal favori reste, comme à chaque étape de montagne, Romain Bardet. Septième au général, le coureur AG2R semble le mieux armé pour tenir le rythme des cadors dans ces hauteurs. Thomas De Gendt devrait également se montrer en lançant, rapidement, une échappée pour conforter son maillot à pois.











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Sagan grâce à la photo-finish_18/07/2016

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Le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff), porteur du maillot vert du classement par points, a remporté au sprint la 16e étape du Tour de France, disputée lundi entre Moirans-en-Montagne et Berne, en Suisse, sur 209 kilomètres. Il a devancé d'un fil les Norvégiens Alexander Kristoff (Katusha) et Sondre Hols Enger (IAM). Le Britannique Chris Froome (Sky) reste leader du classement général. Premier Belge, Sep Vanmarcke (LottoNL-Jumbo) a terminé septième.
Malgré une seule ascension répertoriée, cette étape promettait du spectacle. En effet, un final au profil accidenté avec une portion pavée et deux montées était propice aux puncheurs tels que Greg Van Avermaet ou Peter Sagan.
L'équipe Etixx-Quick Step a animé une très grande partie de l'étape, plaçant deux coureurs aux avant-postes. En effet, Tony Martin et Julian Alaphilippe, en tête pendant plus 170 kilomètres, ont compté jusqu'à six minutes d'avance. Ils ont été repris par le peloton à près de 20 km de l'arrivée. Ils ont d'ailleurs reçu, conjointement, le prix de la combativité.
A peine le duo Etixx-Quick Step rattrapé, le Portugais Rui Costa (Lampre) a alors tenté sa chance. Il a finalement dû s'avouer vaincu à 4,5 km de la ligne. C'est finalement un groupe d'une vingtaine d'unités qui s'est présenté à l'arrivée. Dans un sprint très disputé, c'est finalement le champion du monde Peter Sagan qui a émergé, signant sa troisième victoire sur cette Grande Boucle. Grâce à ce succès, il accroît son avance au classement par points.
Chris Froome conserve son maillot jaune de leader. Rafal Majka (Pol/Tinkoff) arborera encore son maillot à pois de leader du classement de la montagne tout comme Adam Yates (G-B/Orica-BikeExchange) le blanc de meilleur jeune.
Après la seconde journée de repos mardi, le peloton s'attaquera mercredi à une étape 100% suisse entre Berne et Finhaut-Emosson sur 184,5 km. Au programme, quatre ascensions dont deux de 3e catégorie, une de 1e et une hors catégorie, à Finhaut-Emosson, où l'arrivée sera jugée.


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Cavendish quitte le Tour_19/07/16

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Le sprinteur britannique Mark Cavendish ne prendra pas le départ de la 17e étape du Tour de France, mercredi. Son équipe, le Team Dimension Data, a annoncé le retrait du coureur lors de la deuxième journée de repos du peloton, mardi à Berne, en Suisse.
Le Britannique était deuxième du classement du maillot vert à l'issue de la 16e étape, disputée lundi, le Slovaque Peter Sagan le devançant toutefois avec une très large avance en termes de points.
Même s'il quitte le Tour prématurément, cette Grande Boucle 2016 est indéniablement un succès pour le "Cav", qui y a remporté 4 étapes (la 1ere, la 3e, la 6e et la 14e), portant à 30 le total d'étapes du Tour affichées à son palmarès.
Cavendish se retire du peloton du Tour pour se concentrer sur sa préparation aux JO de Rio, en août, où il prendra part à l'épreuve de l'omnium, en cyclisme sur piste. "Après avoir analysé sa charge de travail des étapes précédentes et son niveau actuel de fatigue, le Team a décidé de soutenir Mark dans sa décision de quitter le Tour, pour lui donner les meilleures chances de récupérer et de préparer les JO de Rio", précise la formation Dimension Data mardi.
Cavendish indique lui-même avoir pris cette décision "pas facile du tout", "avec tristesse", tout en précisant qu'après "la chaleur et l'intensité des dernières étapes", il en est à un point où continuer la course pourrait aller "au détriment de son autre grand objectif de l'année, les Jeux Olympiques".












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Julian Alaphilippe : «Le Tour, c’est tous les jours une leçon»_20_07_2016
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La photo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Julian Alaphilippe plaqué contre une paroi rocheuse par une rafale de vent lors du contre-la-montre de la Caverne du Pont d'Arc. Une grosse frayeur qui a encore mis en évidence les qualités du plus prometteur des coureurs français et démontré que le Tour de France s'apprend à la dure, dans la frustration, la douleur, les joies et les chutes.
La photo de votre chute est terrible. Elle est fidèle à ce que vous avez ressenti ?
Julian Alaphilippe. Quelque chose qui m'a fait peur. Il faut être honnête, j'ai eu beaucoup de chance. Il y a pas mal de coureurs qui sont venus me voir le lendemain et me demander si j'avais fait du Photoshop, mais non. J'ai l'épaule toute bleue et des égratignures dans le dos, mais par rapport à la violence de la chute, c'est sûr que je suis chanceux. C'était une parenthèse, je m'en rappellerai je pense. Et puis la photo, elle est sympa. Je n'ai rien eu le temps de voir, j'ai vu le mur arriver en une seconde et il fallait repartir. J'ai été retourné comme un crêpe. J'avais mal, mais je savais qu'il n'y avait rien de cassé. Et puis avec les attentats qui s'étaient passés le matin, vous vouliez que je dise quoi ? Que j'ai mal au bras alors qu'il y a des gens qui ont perdu des membres de leur famille ? J'étais juste super content de pouvoir continuer le Tour. Ce n'était pas le moment de se plaindre.

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Quel bilan tirez-vous de ce début de votre premier Tour de France ?
Je suis très content. Pour l'instant, ça se passe mieux que je ne l'espérais, même si il y a eu des moments difficiles (48e au général, à 1h20 de Froome). C'est l'apprentissage. C'est ma première course à étapes de trois semaines, c'est le Tour de France en plus, donc c'est quand même particulier. Tous les jours, c'est une leçon, c'est un pas en avant. Je suis entouré d'une équipe Etixx-Quick Step qui m'aide beaucoup, une équipe très unie et solidaire. Pour moi qui fonctionne à l'instinct et à l'affectif, c'est très important. C'est mon premier grand Tour, c'est un grand objectif pour moi de le terminer.

Et les grands Tours, cela peut-être un objectif un jour ?
Honnêtement, je ne suis pas un coureur qui est capable de gagner le Tour de France, là maintenant, même un grand Tour. Et ce ne sera peut-être jamais un objectif parce que je n'y pense pas pour l'instant. Il faut être un très bon grimpeur pour pouvoir espérer le classement général. Je sais que je ne suis pas un pur grimpeur, je ne suis pas de cette trempe, mais je me suis prouvé au Dauphiné qu'en grande forme, je peux passer certaines montagnes. Après le Tour, c'est le Tour, c'est un niveau au dessus, je ne cherche même pas à jouer. Je préfère viser une victoire d'étape que faire un top 20. Moi j'ai l'âme d'un vainqueur, je fais du vélo pour gagner. Faire 20e du classement général, c'est quelque chose qui ne m'intéresse pas...

En ayant débuté chez Etixx-Quick Step, vous n'avez pas le même parcours que la plupart des coureurs français…
Ce sont ceux qui m'ont fait confiance en premier. J'ai dû me faire ma place dans l'équipe. Je reste humble quoi qu'il arrive parce quand tu es entouré de grands champions comme il y en a dans cette équipe, dans toutes les étapes, dans toutes les courses, même en camp d'entraînement, j'apprends. Tu es entouré tout le temps de meilleurs que toi, tu es poussé vers le haut. Etre sur le Tour de France avec un leader comme Dan Martin, entouré de coureurs comme Marcel Kittel qui ont gagné des courses phénoménales et qui restent humbles et simples, c'est comme ça que tu te sens bien. C'est bien d'être élevé au grain, mais des fois il faut savoir se mettre des coups de pied…

Pourquoi cette équipe, justement ?
J'étais à l'armée de terre dans une équipe amateur ou ça se passait très bien, qui m'a apporté beaucoup de choses positives dans ma vie d'homme et dans mes débuts dans le vélo parce que je ne connaissais pas grand chose au monde élite, ça m'a fait prendre conscience de la chance que j'avais. Mon soigneur m'a dit qu'Etixx-Quick Step s'intéressait à moi. J'ai le goût de l'aventure, je suis allé faire un test d'effort en Belgique, ils m'ont envoyé un contrat pour intégrer l'équipe réserve et j’ai dit pourquoi pas. Je ne regrette aucun de mes choix.

Y a-t-il des courses qui vous font rêver plus que d'autres ?
Gagner une classique ardennaise, ce serait vraiment génial un jour. C'est mes premiers grands résultats dans ma carrière (2e de Liège-Bastogne-Liège), ce serait l'accomplissement de beaucoup de travail. On fait ça pour gagner, pour être le meilleur. Des occasions comme celles que j'ai ratées dans ce Tour, ça rend plus fort. C'est frustrant, c'est dommage et énervant, mais ça fait la beauté de ce sport, il ne faut jamais rien lâcher. C'est ce qui fait que ça paie un jour.

On voit beaucoup de coureurs passer aujourd'hui leur temps le nez sur leur capteur de puissance ou leur GPS. Est-ce votre cas ?
Je ne travaille pas trop avec ce genre d'outils. Je ne suis pas contre, je sais que c'est vraiment efficace, que ça peut aider à progresser et peut être qu'un jour je devrai m'y mettre. Mais je suis un peu de la vieille école, je m'entraîne à l'ancienne avec mon entraîneur, j'apprends à mieux me connaître et lui aussi. On apprend de nos erreurs, sur notre préparation, sur la récupération. C'est comme ça que je progresse.

Y a-t-il dans le peloton un coureur qui vous impressionne particulièrement ?
Tony Martin. Ce n'est pas pour faire de la promo pour l'équipe, mais c'est déjà quelqu'un que j'affectionnais parce que c'est un gentil garçon, c'est un personnage qui est dans son monde, très concentré. C'est le meilleur rouleur au monde. Des numéros comme il en a fait pour gagner des étapes du Tour, finir tout près dans la Vuelta ou ce que nous avons faire ensemble avant la journée de repos ; pour moi, personne d'autre ne peut faire ça.

Les Jeux olympiques de Rio, vous y pensez déjà ?
Non. Mon objectif est de finir le Tour. J'ai les Jeux dans un coin de ma tête, je suis fier de faire partie de l'équipe de France, mais l'objectif est de finir le Tour et de récupérer avant d'ouvrir la page JO. Tout ce que je sais, c'est que c’est un parcours vraiment très dur.

Source
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Tour de France: La 17e étape_20_07_2016

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Le profil de l'étape : A noter l'abandon de Gorka Izaguirre (Movistar) après une chute au premier kilomètre de course.
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Le Russe Zakarin s'impose au sommet, Froome assomme ses rivaux_20/07/2016

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Le Russe Ilnur Zakarin (Katusha) s'est imposé, mercredi dans la 17e étape du Tour de France. Longue de 184,5 km entre Berne et Finhaut-Emosson, cette difficile étape de montagne dans les Alpes suisses comprenait pas moins de quatre ascensions dont une de première catégorie (Col de la Forclaz) et une hors catégorie (montée vers Finhaut-Emosson), où l'arrivée a été jugée. Il a devancé le Colombien Jarlinson Pantano (IAM) de 54 secondes. Sagan est quant à lui mathématiquement assuré de remporter le maillot vert.
Après les abandons de Mark Cavendish et Rohan Denis lors de la journée de repos mardi, le peloton n'était plus composé que de 181 éléments. Il aura fallu attendre la montée de la première difficulté pour voir une échappée se former. Une groupe de 14 coureurs, dont Greg Van Avermaet (BMC), s'est formé et a compté jusqu'à 12:30 d'avance sur le groupe maillot jaune. Au sommet du Col de la Forclaz, Rafal Majka, porteur du maillot à pois du meilleur grimpeur, s'est échappé en compagnie de Jarlinson Pantano et d'Ilnur Zakarin.
Dans la montée finale, Zakarin a attaqué à deux reprises et s'est détaché seul en tête à 6 km du but. Le Russe de 26 ans a résisté à Pantano, élu combatif du jour, pour l'emporter. C'est le deuxième succès de sa saison après sa victoire dans la 6e étape de Paris-Nice.
Rafal Majka a fini troisième, confortant son maillot à pois au classement de la montagne.
Peter Sagan, échappé mercredi, a pris les 20 points lors du sprint intermédiaire à Martigny. Le Slovaque de l'équipe Tinkoff sera, sauf abandon, vainqueur du maillot vert du classement par points à Paris, le remportant pour la cinquième fois de rang.
A noter, les abandons sur chute de Gorka Izagirre (Esp/Movistar) et Borut Bozic (Slo/Cofidis).
Jeudi, la 18e étape sera un contre-la-montre individuel de 17 kilomètres entre Sallanches et Megève dont 10,5 kilomètres seront en montée.

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Fabian Cancellara quitte le Tour de France_
20/07/16
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Fabian Cancellara n'ira pas au bout de son dernier Tour de France. Le Suisse ne prendra pas jeudi le départ de la 18e étape du Tour 2016, a indiqué son équipe Trek-Segafredo. Il va désormais se concentrer sur la préparation des Jeux Olympiques de Rio.
"La décision n'a pas été facile à prendre mais j'ai le sentiment que c'est la bonne", déclare Cancellara. "Je n'aime pas abandonner une course, surtout que notre leader est 2e au général (Bauke Mollema, ndlr), à quatre jours de l'arrivée à Paris. Vu les étapes difficiles qui s'annoncent, mon soutien aurait été limité. Avec l'équipe, nous avons donc décidé que je me retire. Cela a été un Tour difficile, stressant. Je suis fatigué. J'ai besoin de repos si je veux être bien aux Jeux Olympiques".
Cancellara, 35 ans, dispute sa dernière saison dans le peloton. A Rio, le quadruple champion du monde du contre-la-montre dipsutera la course en ligne le 6 août et le contre-la-montre le 10 août.
Fabian Cancellara, 114e du classement général à 2h55 du maillot jaune Chris Froome, disputait sa 11e Grande Boucle. Vainqueur de huit étapes (dont quatre prologues) et porteur du maillot jaune pendant 29 jours, il n'avait plus vu les Champs Elysées depuis le Tour 2011.
 
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Tour de France: objectif Mont Blanc lors de la 19e étape_22/07/16

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Les 177 coureurs du Tour de France ont pris le départ à 13h10 par un temps assez couvert de la 19e étape entre Albertville et Saint-Germain Mont Blanc, où l'arrivée sera jugée au sommet d'un col de 1ère catégorie, au pied du plus grand sommet d'Europe.
Quatre ascensions attendent les rescapés sur les 146 kilomètres. Les deux premières portent le même nom, la Forclaz (de Montmin tout d'abord, de Queige ensuite).
Puis vient la montée inédite de Bisanne, un col hors catégorie en raison de sa difficulté (12,4 km à 8,2 %) jusqu'à 1723 mètres d'altitude. La victoire adjugée au sommet d'un col de première catégorie (9,8 km à 8%) menant au Bettex: "la montée la plus irrégulière du Tour, selon le Français Romain Bardet, 5e du classement général.
La petite cité de Haute-Savoie (5800 habitants) de Saint-Germain Mont Blanc, qui se flatte d'avoir le sommet du Mont Blanc (4808 m) sur son territoire communal, accueille le Tour pour la troisième fois de son histoire, 24 ans après sa dernière venue (victoire de Jaermann). L'arrivée à Saint-Gervais Mont Blanc est prévue à 17h23 (prévision à 35 km/h de moyenne).











La chute de Tom Dumoulin qui l'oblige à abandonner
Le Néerlandais Tom Dumoulin (Giant) a chuté et a abandonné vendredi dans la 19e étape du Tour de France, entre Alberville et Saint-Gervais Mont Blanc. Tom Dumoulin, vainqueur de deux étapes depuis le départ (Arcalis et contre-la-montre de la Caverne du Pont-d'Arc), est tombé avec l'Erythréen Daniel Teklehaimanot à quelque 62 kilomètres de l'arrivée.
Le Néerlandais, qui semble avoir touché la roue d'un autre coureur d'après les images TV, s'est relevé mais n'a pu repartir après sa chute. Selon le médecin interrogé par France Télévision, le Néerlandais, qui était 44e du classement général à plus d'une heure du maillot jaune Chris Froome, souffre d'un traumatisme sévère à un poignet.
Tom Dumoulin, 25 ans, a fait du contre-la-montre des prochains JO de Rio son grand objectif de la saison.











Romain Bardet remporte la 19e étape du Tour de France
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Le Français Romain Bardet a remporté vendredi la 19e étape du Tour de France, longue de 146 km entre Albertville et Saint-Gervais Mont-Blanc. Grâce à cette première victoire française du Tour, le coureur de la formation AG2R-La Mondiale se hisse du même coup à la 2e place du classement général, derrière Chris Froome qui conserve une large avance malgré sa 9e place de l'étape.
177 coureurs du peloton avaient pris le départ, vers la dernière arrivée au sommet de la Grande Boucle 2016. La journée a été notamment marquée par l'abandon du Néerlandais Tom Dumoulin (Giant-Alpecin), vainqueur de deux étapes, qui a jeté l'éponge après une chute. Chris Froome a également chuté, à 11km du finish, sur des routes rendues glissantes par la pluie, mais le maillot jaune n'a pas tardé à remonter en selle, sur un vélo prêté par un de ses coéquipiers.
A 46 km du finish, Pierre Rolland a attaqué, Rui Costa l'accompagnant dans l'échappée. Rolland ayant ensuite glissé dans la descente de la Montée de Bisanne, Rui Costa a longtemps fait la course en tête, en solitaire, avant d'être rejoint à 7,5 km de la ligne d'arrivée par le futur vainqueur, qui a su placer un dernier effort et résister dans les derniers kilomètres pour s'assurer une victoire en solo. Le Français décroche sa deuxième victoire d'étape après son succès à Saint-Jean-de-Maurienne, il y un an quasiment jour pour jour.
Chris Froome (Sky) conserve le maillot jaune, à deux jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées. La mauvaise opération du jour est pour Bauke Mollema, qui dégringole du podium au général.


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Van Avermaet et De Gendt en lice pour le Prix du Super Combatif du Tour

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Greg Van Avermaet (BMC) et Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) font partie des huit coureurs nominés pour le Prix du Super Combatif du Tour 2016.
Greg Van Avermaet a remporté la 5e étape au Lioran et a porté le maillot jaune pendant trois jours. Thomas De Gendt a enlevé l'étape du Mont Ventoux et a passé sx jours avec le maillot à pois. Les deux coureurs se sont ensuite glissé dans l'une ou l'autre échappée.
Les six autres coureurs nommés pour le Prix du Super Combatif du Tour 2016 sont Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step), Rui Costa (Lampre-Merida), Chris Froome (Sky), Rafal Majka (Tinkoff), Jarlinson Pantano (IAM Cycling) et Peter Sagan (Tinkoff).
Le vainqueur sera désigné par un jury composé de deux journalistes français, deux anciens coureurs (Laurent Jalabert et Greg LeMond) et le directeur de course Thierry Gouvenou. Le public peut aussi voter, via Twitter.










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Izaguirre remporte la 20e étape du Tour, Froome maillot jaune à Paris

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L'Espagnol Jon Izaguirre a remporté en solo la 20e étape du Tour de France à Morzine. En s'adjugeant cette avant-dernière étape, le coureur ibérique sauve le Tour de l'équipe Movistar, qui n'a pas réussi son objectif de remporter le général avec Quintana. Froome, qui n'a jamais été inquiété, remportera une nouvelle fois le maillot jaune à Paris, demain.

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Greipel à nouveau le plus rapide sur les Champs-Elysées_24/07/2016

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L'Allemand André Greipel (Lotto-Soudal) s'est imposé dimanche sur les Champs-Elysées lors de la 21e et dernière étape du Tour de France, au départ de Chantilly sur une distance de 113 kilomètres. L'année dernière, Greipel avait déjà remporté le sprint sur les Champs-Elysées. Au sprint, il a devancé dimanche Peter Sagan (Tinkoff) et Alexander Kristoff (Katusha). Premier Belge, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) est sixième. Chris Froome (G-B/Sky), dominateur, a remporté la 103e édition du Tour de France, sa troisième victoire après 2013 et 2015.
Le peloton était encore composé de 175 coureurs au départ de cette dernière étape. Une fois passées les traditionnelles photos d'équipes et la coupe de champagne ainsi que le surprenant verre de bière pour Chris Froome, le sport a repris ses droits.
Les coureurs ont roulé à une allure modérée jusqu'à l'entrée sur le circuit autour des Champs-Elysées. C'est alors qu'une échappée de huit coureurs a vu le jour. Les fuyards ont tenu jusqu'à près de 12 kilomètres de la ligne. Le Belge Greg Van Avermaet (BMC) a alors tenté sa chance, sortant du peloton en compagnie de Lutsenko. Il a dû s'avouer vaincu à 6 km de l'arrivée.
Deuxième succès sur les Champs pour Greipel
Pour la 11e fois de rang, l'arrivée s'est donc jouée au sprint. Bien emmené par sa formation, André Greipel s'est montré le plus véloce. C'est le deuxième succès sur les Champs-Elysées pour le champion d'Allemagne.
Cette dernière étape a donc couronné Christopher Froome, qui a ramené à Paris le maillot jaune pour la troisième fois. Bien aidé par une formation Sky impressionnante, il n'a jamais donné l'impression d'être en difficulté. Le Français Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et le Colombien Nairo Quintana (Movsitar) complètent le podium du classement général.
Sagan à une longueur de Zabel
Élu super combatif du Tour, Peter Sagan (Svq/Tinkoff) a survolé le classement par points. C'est le cinquième maillot vert de suite pour le champion du monde, désormais à une longueur du recordman Erik Zabel, lauréat à six reprises. Le Polonais Rafal Majka (Tinkoff) a, quant à lui, enlevé un deuxième maillot à pois du meilleur grimpeur après celui de 2014. Le Belge Thomas De Gendt a terminé à la deuxième place du classement de la montagne. Le Britannique Adam Yates (Orica-BikeExchange) est lauréat du maillot blanc, récompensant les coureurs de moins de 25 ans.

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