C.a.n 2017

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Sénégal - Cameroun
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duel alléchant entre les lions d'Afrique
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Duel de lions en perspective entre le Sénégal et le Cameroun, qui s'affrontent pour le compte des quarts de finale de la CAN-2017, aujourd’hui à 20 h. Un remake de la finale de 2002 qui sent bon le classique du football africain.
Habitué à décevoir plus souvent qu'à son tour, le Sénégal va-t-il enfin tenir son rang continental à l'occasion de la CAN-2017 ? Les hommes d'Aliou Cissé rêvent de sacre au Gabon, mais il devront passer un obstacle de taille dès les quarts de finale : le Cameroun. Un duel de lions – de la Teranga pour le Sénégal, indomptables pour le Cameroun – qui aura une résonance toute particulière à l'heure de fouler la pelouse du stade de Franceville, samedi 28 janvier à 20 h.
En 2002, les deux sélections s'étaient retrouvées en finale de la Coupe d'Afrique. Une confrontation remportée à l'époque par le Cameroun, au terme d'une séance de tirs aux buts irrespirable. Et c'était Aliou Cissé, capitaine des Lions de la Teranga d'alors, qui avait manqué la dernière tentative des siens et laissé filer la couronne continentale. Mauvais souvenir donc pour l'ancien défenseur du PSG, qui a toutefois reconnu "avoir eu le temps de digérer, quinze ans après avoir perdu cette finale."
Mané, dernière "star" africaine en lice
Il est devenu aujourd'hui l'un des coachs les plus respectés d'Afrique. Grâce à lui – et à la génération dorée dont il a pris les rênes – le Sénégal a enfin atteint les quarts de finale, ce qui ne lui était plus arrivé depuis onze ans. Surtout, il compte dans ses rangs la dernière "grande star" encore en lice dans le tournoi. Après l'éviction des Mahrez (Algérie), Aubameyang (Gabon), et autres Adebayor (Togo), Sadio Mané a l'occasion de mettre un peu plus encore sa patte sur ce football africain.
Le milieu offensif de Liverpool, qui assume parfaitement son rang depuis le début de la compétition, incarne le renouveau de cette sélection mieux que quiconque, n'en déplaise à son sélectionneur. "[Il est] encore un peu fragile, un peu tendre pour porter l'équipe nationale, comme tout le monde le dit", prévient Cissé. Mais dans les faits, difficile de ne pas constater que Mané prouve à chaque match qu'il a déjà les épaules.
Un Cameroun à pas de loup
A l'inverse de ce Sénégal que tout le monde se plait à voir en favori de la compétition, le Cameroun, lui, avance masqué. Décimés par les défections (Matip, Nyom, Anguissa, Amadou...), ces Lions indomptables n'ont pas le vernis des générations précédentes. Et pourtant, la mayonnaise a pris. Après sept ans d'absence au plus haut niveau, les Camerounais ont enfin retrouvé leur place au stade des quarts de finale.
Mais les jeunes lions savent désormais qu'ils se frottent à un adversaire coriace. Pour autant, le sélectionneur camerounais Hugo Broos estime que ses joueurs ont des arguments à faire valoir : "Le Sénégal a montré des séquences impressionnantes lors de la phase de groupes. Ils sont combatifs, solides, et ont un vrai désir de vaincre. Et j'avais dit que je voulais les éviter, que notre objectif était d'atteindre les quarts. Désormais, l'objectif c'est les demies. Nous croyons dans nos chances. Nous avons les moyens de les battre."
Le premier de ces éléments décisifs, ce sera sans nul doute Fabrice Ondoa. Même s'il a encaissé deux buts en trois rencontres, le portier camerounais du FC Séville a surtout prouvé qu'il était dans de bonnes dispositions lors de cette CAN. Et face à un Sénégal qui a fait de son animation offensive le fer de lance de sa campagne africaine, il aura une vraie carte à jouer.








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Tunisie-Burkina Faso
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le rêve de sacre de la Tunisie passe par le Burkina Faso

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Après un premier tour maîtrisé malgré une entrée en matière totalement manquée, la Tunisie affronte le Burkina Faso en quarts de finale de la CAN-2017. Un duel compliqué face à de valeureux Étalons, passage obligé vers une première demie depuis 2004.
Après un premier tour maîtrisé malgré une entrée en matière totalement manquée, la Tunisie affronte le Burkina Faso en quarts de finale de la CAN-2017. Un duel compliqué face à de valeureux Étalons, passage obligé vers une première demie depuis 2004.
Deux ans après leur élimination pour le moins controversée en quarts de finale de la CAN-2015, les Aigles de Carthage ont enfin l'occasion de laver l'affront. De nouveau au rendez-vous du Top 8 continental lors de cette CAN-2017, la Tunisie rêve cette fois d'un sacre qui lui échappe depuis 2004.
A l'image du Sénégal, qui affronte quelques heures plus tard le Cameroun à Franceville, cette belle équipe de Tunisie a construit sa crédibilité sur une animation offensive parmi les plus séduisantes de ce début de tournoi : six buts marqués et un statut honorifique de meilleure attaque de la phase de groupes.
Autour de leur métronome du Lille OSC, Naïm Sliti, les Khazri, Msakni et autres Khenissi s'épanouissent depuis deux matchs. Après des débuts difficiles face aux Lions de la Teranga (défaite 0-2), les Tunisiens ont écarté l'Algérie (2-1) puis ont étrillé le Zimbabwe (4-2) pour rejoindre les quarts.
C'est un fait : l'équipe menée par le Français Henryk Kasperczak monte en puissance au fil de la compétition, et elle figure désormais en toute légitimité dans le cortège des potentiels vainqueurs du trophée.
Même sans Pitroipa, le Burkina Faso a des arguments
Les Tunisiens devront toutefois se méfier d'un Burkina Faso toujours aussi difficile à manœuvrer. Les Etalons du capitaine Charles Kaboré n'ont pas fait de bruit depuis le début de la compétition, mais, malgré les blessures de Pitroipa et Zongo, ils sont une nouvelle fois sortis des poules. Et caressent le rêve de participer à une nouvelle finale, quatre ans après l'épopée de 2013 qui avait finalement sacré le Nigeria.
Les Burkinabè, qui ont parfaitement dompté le Cameroun en ouverture (1-1), ont ensuite réussi à contenir le Gabon (1-1) avant d'aller chercher leur qualification face à la Guinée-Bissau (0-2).
Un parcours qui, s'il n'a rien de flamboyant, montre en tout cas la solidité du bloc composé notamment de Kaboré, mais aussi de Nakoulma, des deux Traoré ou encore de l'immense Koné. Autant dire une belle armada, qui pourrait bien surprendre des Tunisiens qui, avec quatre buts encaissés en trois matchs, ont montré qu'ils étaient aussi fringants offensivement que friables derrière.








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Benjamin Moukandjo :

« Le peuple camerounais a soif de victoires »

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Benjamin, quels sont tes premiers souvenirs de la Coupe d’Afrique ?
Je dirais 2002. C’était notre dernier trophée, la dernière victoire du Cameroun en Coupe d’Afrique. Ça fait un sacré bout de temps, près de 15 ans. On a à cœur de revivre un moment comme ça. En 2002, j’étais encore tout petit, je découvrais ce qu’était le football. Aujourd’hui, je suis acteur, j’aimerais aussi partager ce moment, faire vivre à notre peuple, à tous les Camerounais partout dans le monde, l’émotion qu’on ressent après une grande victoire.


La pression est énorme au Cameroun avec une grosse attente. Comment l’appréhendes-tu ?
Il faut la transformer en pression positive. D’un autre côté, ça veut dire que le peuple attend quelque chose de nous. Ce peuple nous soutient, il a soif de victoires ! Ça fait 15 ans qu’on n’a pas touché ce trophée et le peuple veut revivre des moments de joie comme ça.



On dit souvent que c’est un pays qui respire le football mais qui manque de moyens ou que l’argent est mal investi. Qu’en penses-tu ?
Oui, c’est ce qui se dit. Il y a toujours matière à s’interroger quand on voit ce qui se passe. Je crois qu’il faut nous laisser du temps. Le temps, on ne le maîtrise pas, on ne sait pas combien de mois ou d’années ça va prendre pour que le Cameroun revienne parmi les top équipes mondiales. On va essayer de faire en sorte que ce soit le plus court possible. Ça passe par l’investissement des joueurs sur le terrain et par le travail de nos dirigeants, ceux qui sont chargés du football. C’est ce qui se passe en ce moment. Il y a une équipe qui est en train d’être construite, une équipe jeune, donc il faut un peu de temps, mais nous en sommes conscients et je pense que nous sommes sur le bon chemin.



Justement, quand tu vois que la jeune génération déserte la sélection ou ne semble plus avoir d’amour pour ce maillot, qu’est-ce que ça t’inspire ?
Je n’aime pas commenter les décisions des uns et des autres. Je ne suis pas du genre à accabler les gens. C’est leur décision. On fait un métier simple et compliqué à la fois. C’est clair que nous, ça nous embête dans le sens où on avait besoin d’eux. On a besoin de tout le monde pour être compétitif. Mais chacun a ses raisons et il faut les respecter. Il ne faut pas s’attarder là-dessus. S’ils ne sont pas disponibles pour venir en sélection pour une raison X ou Y, eh bien on prend ceux qui sont disponibles et on constitue un groupe. Le plus important reste le groupe. Quand on gagne une compétition, quand on gagne un match, on gagne avec 23 joueurs. Et si on perd, on perd avec 23 joueurs. Ce n’est pas un joueur qui fait gagner une équipe, mais c’est toute une équipe qui fait gagner un match. On a souvent vu des remplaçants entrer et faire la différence. C’est cette culture qu’il faut avoir.



Au Cameroun, le style de jeu compte autant que le résultat. C’est une difficulté supplémentaire ?
Non ! Avant de devenir acteur, j’ai été spectateur. Quand j’arrivais dans un stade après avoir payé mon billet, j’aimais bien voir mon équipe favorite gagner avec la manière. Ça procure énormément de plaisir. On l’a fait dans le passé, alors le peuple camerounais sait que nous sommes capables de le faire, c’est pour ça qu’il le demande. Je comprends et j’adhère à cette façon de voir le football. Le résultat compte, mais la manière aussi parce qu’on prend du plaisir dans la manière. Ce n’est pas une pression supplémentaire, c’est la culture des grandes équipes, des grandes nations. Il y a des exigences auxquelles il faut se fier.



Quelles sont les chances des Lions de remporter la compétition ?
Je vais être vraiment honnête et sincère : je ne manque pas d’ambition. J’ai énormément d’ambition. Mais je ne suis pas de ceux qui ont dit : « Demain, je vais aller au Gabon pour gagner la Coupe d’Afrique ». Même si je le pense parce que c’est le rêve de tout un chacun de remporter ce trophée.









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Burkina Faso – Tunisie
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Le premier quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations a tourné en faveur du Burkina Faso, vainqueur (2-0) de la Tunisie samedi à Libreville. Les héros burkinabés s’appellent Bancé (81e) et Nakoulma (84e). Les Étalons joueront leur place en finale contre le Sénégal ou le Cameroun .
Grâce notamment à une belle fin de match, le Burkina Faso a éliminé ce samedi la Tunisie










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Sénégal – Cameroun
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(0-0, 4-5 tab)
Le Cameroun écarte le Sénégal aux tirs au but
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Le Cameroun est en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations ! Alors qu’aucune des deux équipes n’a réussi à faire trembler le filet pendant 120 minutes, les Lions indomptables ont en effet eu raison des Lions de la Téranga du Sénégal ce samedi, à Franceville, lors du deuxième quart de finale (0-0 ap, 5-4 tab). Le Cameroun affrontera la République démocratique du Congo ou le Ghana pour une place en finale. Rappelons que le Burkina Faso a écarté plus tôt la Tunisie et sera opposé à l’Egypte ou au Maroc en demies.
Résultats des quarts de finale :
Burkina Faso-Tunisie 2-0
Sénégal-Cameroun 0-0 ap 5-4 tab

Demain__29_01_217
RD Congo-Ghana
Egypte-Maroc


- - - Mise à jour - - -

l'Égypte est de retour tandis que le Maroc veut rêver__29_01_2017
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En sortant la Côte d'Ivoire, le Maroc a créé la surprise. Au-delà de cet exploit, les Lions de l' Atlas, sans leurs stars, peuvent-ils parvenir à battre de rusés égyptiens ? C'est tout l'enjeu de ce dernier quart de finale de la CAN-2017.
Le Maroc est sorti des poules avec brio et affronte ce dimanche en quarts de finale de la CAN-2017 l'Égypte, qui veut confirmer son grand retour sur la scène africaine après sept ans d'absence.
Des Pharaons qui veulent renouer avec la gloire
Jusqu'ici, les Pharaons se sont surtout appuyés sur une solide organisation et une défense imperméable : l'Égypte est la seule équipe à ne pas avoir concédé de buts dans la phase de poules.
Il va falloir maintenant être plus performant devant, en misant sur les fulgurances de Mohamed Salah, l'ailier de l'AS Rome, auteur d'un coup franc magistral contre le Ghana (1-0), synonyme de qualification en quarts.
Mais l'Égypte, l'équipe la plus titrée du tournoi avec sept CAN, a un peu perdu de son lustre d'antan et a intérêt à se méfier du Maroc et de son sélectionneur Hervé Renard, double vainqueur de la Coupe avec la Zambie et la Côte d'Ivoire.
Le Maroc, l'équipe surprise de la compétition ?
Confrontés à une cascade de forfaits, les Lions de l'Atlas partaient fragilisés à la CAN-2017. Mais l'expérience de l'entraîneur français en font un concurrent sérieux pour l'Égypte.
Au milieu de la défense, ils ont un capitaine déterminé, Mehdi Benatia, 29 ans, et sa solide expérience acquise au Bayern Munich et à la Juventus Turin.
Pour pallier les nombreuses absences, Hervé Renard a donc mis en place ce qu'il sait faire de mieux : un bloc très solide en 3-5-2, une discipline collective stricte et un état d'esprit de battant.
Alioui, nouvelle star.
Sans ses joueurs les plus confirmés (Boufal, Belhanda ou encore Tannane, blessés), les Marocains se sont découverts un nouveau héros : Rachid Alioui, co-meilleur buteur de Ligue 2 avec Nîmes, en pleine confiance après son but de la victoire contre la Côte d'Ivoire, d'une sublime frappe enroulée des 25 mètres.
Le Maroc a ainsi atteint le 2e tour d'une CAN pour la première fois depuis 13 ans. "On a dix années de retard à rattraper", a reconnu Renard.
 
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RD Congo – Ghana
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les Ayew font chuter les Léopards !
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Et de six! Le Ghana s'est qualifié pour la demi-finale de la CAN-2017 pour la sixième fois d'affilée en battant la RD Congo (2-1), grâce à deux buts des frères Ayew, dimanche en quart de finale à Oyem (nord-est). Le finaliste de l'édition 2015 a eu raison du troisième.
Si Paul-José Mpoku pensait avoir ramené la RDC dans la course pour la qualification en répondant à l'ouverture du score de Jordan Ayew (63e) d'une sublime frappe des 30 mètres (67e), le grand frère André a scellé la qualification du Ghana en transformant un penalty en fin de match (78e).
Pourtant la RDC, impressionnante lors de la phase de poules, a tout tenté pour faire la différence, en première période mais elle n'a pas su concrétiser ses occasions et conserver sa cohésion collective en seconde. Une maladresse symbolisée par son attaquant Dieumerci Mbokani, qui regrettera longtemps son incroyable occasion d'entrée de jeu (7e).
Après avoir profité d'une remise mal assurée d'un défenseur ghanéen dans la surface, le capitaine congolais dribblait le gardien mais son tir échouait sur le poteau alors que le but était vide. Il a ensuite tout tenté pour se rattrapper mais sans succès: d'abord en réalisant une bonne remise Junior Kabananga mais le meilleur buteur de la compétition a frappé au-dessus (31e), puis en ne parvenant toujours pas à cadrer dans la surface après un bon service de Mpoku (37e). Sa dernière tentative en 1re période était bien repoussée par le gardien ghanéen (39e).
André répond à Jordan
Après avoir bien résisté aux assaut congolais, le Ghana a commencé à monter en régime dès le début de la seconde période, étant à deux doigts de tromper le fébrile mais vigilant Matampi coup sur coup: le coup-franc dangereux de Mubarak a mis en alerte le portier congolais, qui a ensuite bien repoussé du pied un tir de Partey (51e).
Mais les flottements dans sa défense se sont enchaînés et c'est très logiquement que Jordan Ayew sanctionnait ce temps faible en plaçant une frappe enroulée imparable à l'entrée de la surface (63). Les Ghanéens pensaient avoir fait le plus dur mais Mpoku, le milieu congolais ramenait son équipe dans la partie grâce à un exploit individuel (67e).
La RDC a cru même faire enfin plier son adversaire dans une fin de match de plus en plus tendue, et où les fautes se répétaient, mais Kabananga, visiblement accroché dans la surface, n'a pas bénéficié d'un penalty. Au contraire du très remuant Christian Atsu, qui s'effondrait dans la surface congolaise après un accrochage avec Lomalisa. André Ayew, capitaine en l'absence de Gyan Asamoah resté sur le banc, ne se faisait pas prier pour le transformer (78e.)
Cédric Bakambu, entré en jeu en fin de rencontre, a eu beau tout tenter pour arracher la prolongation, mais son tir au-dessus à six mètres du but ou sa frappe lointaine n'ont pas inquiété Razak (86e, 87e). Ce n'est toujours pas pour cette année pour la RD Congo. Le Ghana, lui, va-t-il enfin être sacré après avoir collectionné les places d'honneur ?









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Egypte – Maroc
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les Pharaons sortent les Lions de l’ Atlas !
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54e minute. La frappe fabuleuse des trente mètres de Mbark Boussoufa, parfaitement exécutée, foudroie la barre transversale d'Essam El Hadary. Le score est toujours bloqué à 0-0 et la première des deux nations qui marquera prendra un ascendant psychologique irréversible. Un peu plus d'une demi-heure plus tard, Mahmoud Kahraba place un espèce de retourné dans la surface de réparation marocaine qui trompe Mohamedi. Il ne reste que quelques minutes à disputer et les regrets ont déjà rempli l'intégralité de l'espace disponible dans le cerveau d'Hervé Renard, qui a vu ses protégés laisser passer trop d'occasions pour espérer aller plus loin. Avec cette troisième défaite personnelle (en 23 rencontres) dans une coupe d'Afrique des nations pour le coach français, son équipe est éliminée de l'édition 2017 à force d'avoir trop gâché. L'Égypte, elle, retrouve le Burkina Faso dans le dernier carré de la compétition.
De l'envie et des contacts
La première chose que l'on remarque, c'est que cet Égypte-Maroc ne ressemble en rien aux autres matchs de cette CAN 2017. Au moins dans les premières minutes. Que de mouvements vers l'avant ! Quelle envie de marquer un but plus que de défendre le sien ! Quelle détermination dans les duels ! Alors forcément, les fautes sont nombreuses, et les impacts physiques parfois spectaculaires. Mais les coup-francs dangereux et les jolies actions sont eux aussi fréquents. Malgré la rivalité historique entre les deux équipes, un certain respect règne. Sur son banc, Renard l'hyperactif est quant à lui intenable. Pourtant, son clan fait jeu égal avec des Pharaons pas franchement gâtés par un arbitrage qui n'hésite pas à casser régulièrement le jeu.
Des portiers décisifs
Après le spectacle emballant du début, l'enjeu reprend le dessus dans les têtes. On privilégie alors les longues transversales manquant de précision. Et finalement, comme tous les autres quarts de finale qui n'ont pas vu les filets trembler avant la pause, le premier but se fait attendre. Pour ne rien arranger, Mohsen sort en larmes, lui aussi blessé après le forfait d'El Nenny. Côté marocain, c'est Dirar qui se met souvent en évidence. Reste que le dernier geste est toujours un peu raté. Ce dernier geste, Salah le maitrise parfaitement, mais Mohamedi réalise les arrêts (ou les sorties) qu'il faut. En face, l'expérimenté El Hadary n'est pas mal non plus.
Et si les gardiens sont ainsi mis à l'honneur, cela prouve que les occasions se multiplient. Comme cette barre transversale sublime touchée par Boussoufa. Ou cet immanquable raté de Bouhaddouz. Ou toutes ces têtes qui manquent le cadre de la part des Lions de l'Atlas. Étonnamment, l'Égypte qui joue alors en contre, est dominée. Et manque de braquer son adversaire sur une combinaison parfaite lors d'un coup de pied arrêté. Ce n'est que partie remise pour le petit hold-up : sur corner cette fois, Kahraba donne la qualification à l'Égypte. Qui bat le Maroc pour la première fois depuis 1986. Historique.
 
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l'Égypte frustre le Burkina Faso aux tirs aux buts et se qualifie pour la finale
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L'Egypte s'est qualifiée mercredi pour la finale de la Coupe d'Afrique des Nations de football au détriment du Burkina Faso. Après 120 minutes de jeu, les deux équipes étaient à égalité (1-1). Les Pharaons se sont montrés plus efficaces lors de la séance des tirs au but (3-4). Jeudi, l'autre demi-finale verra aux prises le Cameroun de Hugo Broos, Colins Fai (Standard) et Sébastien Siani (Ostende) au Ghana de Frank Acheampong (Anderlecht).

Cette demi-finale jouée au stade de l'Amitié de Libreville opposait l'équipe la plus titrée (7 sacres), l'Egypte, à une formation au palmarès encore vierge. Le Burkina Faso réussissait une meilleure entame de match. El-Hadary devait se détendre sur une frappe de Blati Touré (8e). L'Egypte répliquait par l'intermédiaire de Mohamed Trezeguet. Le joueur de Mouscron déclenchait une frappe du droit de la gauche du rectangle, qui heurtait le poteau de Kouakou (17e).

Placé à la pointe de l'attaque des Etalons, Bancé donnait beaucoup de travail aux défenseurs egyptiens. Son retourné accrobatique terminait au-dessus (26e). Les Burkinabais multipliaent les tentatives de loin, mais à l'instar de Bertand Traoré (35e) et Nakoulma (36e), les envois manquaient de précision. En fin de première période, Kouakou avait du mal à neutraliser un tir de Kahraba, qui a rebondi devant lui, Salah avait bien suivi mais ne parvenait pas à cadrer (39e).

En seconde période, Nakoulma (57e) puis Blati Touré (63e) tentaient encore leur chance pour le Burkina Faso.

C'est pourtant l'Egypte qui trouvait l'ouverture du score. Un beau mouvement collectif était conclu par une frappe du gauche de l'entrée du rectangle de Salah, le ballon se logeait dans la lucarne de Kouakou (67e, 0-1).

Le Burkina réagissait rapidement Bancé (ex-Lokeren et Beerschot) était à la réception d'un centre de la droite, contrôlait de la poitrine et enchaînait par une reprise qui ne laissait aucune chance à El-Hadary (73e, 1-1). C'est le premier but encaissé par l'Egypte depuis le début de la compétition. Le Burkina poursuivait sur sa lancée. Nakoulma frappait dans un angle fermé, El-Hadary détournait (85e). Le gardien égyptien, 44 ans, déviait d'une claquette la dernière tentative du temps règlementaire, signée Diawara (90e+3).

Les prolongations n'ayant pas départagé les deux équipes, la décision est tombée aux tirs au but. L'Egyptien El Said a entamé la série par un raté. Heureusement pour le milieu d'Al Ahly, ses équipiers Sobhi, Hegazy, Salah et Warda n'ont pas failli. Le Burkina a fait le contraire: Alain Traore, Diawara et Yago ont fait mouche alors que Kouakou et Bertrand Traore ont laissé la victoire aux Pharaons.
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Le Cameroun rejoint l'Egypte en finale

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Dans cette deuxième demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2017, le Cameroun de Benjamin Moukandjo affrontait le Ghana à Franceville. Agressifs d'entrée, les lions indomptables n'ont pas su profiter de leur temps fort dans le premier acte à l'image de Teiku et Tambe, particulièrement en jambes. Le Ghana est ensuite monté en puissance, en cette fin de première mi-temps et aurait pu ouvrir le score, peu de temps avant la pause, par l'intermédiaire de Jordan Ayew. Mais l'ancien phocéen a manqué son face à face contre Ondoa.

Dans le deuxième acte, les Camerounais vont trouver la faille, sur coup de pied arrêté, à la 72eme. Sur un coup franc frappé par Moukandjo, Boye, le défenseur des Black Stars, manque son dégagement de la tête et le cuir termine dans les pieds de Ngadeu. Ce dernier conclut l'action, malgré une position délicate, sous la barre transversale. Alors que le Ghana pousse dans les ultimes secondes, Bassogog file inscrire un but, au bout d'une course de plus de 40 mètres, pour conforter la victoire camerounaise.
CAN 2017 - Demi-finale
Cameroun - Ghana : 2-0 (0-0)
But : Ngadeu Ngadjui (72e), Bassogog (90+3e) pour le Cameroun.
 
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Le Burkina Faso réalise le hold-up dans la petite finale

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Le Burkina Faso a réussi un joli hold-up grâce à un coup-franc de dernière minute d'Alain Traoré (89e, score final 1-0) face au Ghana, pour empocher la deuxième médaille de son histoire dans une Coupe d'Afrique des nations, samedi pour la petite finale de l'édition 2017.
Alors que les Ghanéens ont dominé l'ensemble du match, Traoré a offert cette troisième place honorifique à son pays, d'un magnifique coup-franc en pleine lucarne à une minute de la fin du temps réglementaire. A l'instar de leur sélectionneur Avram Grant, qui avait déclaré que "puisque nous devons le jouer, nous le ferons", les Ghanéens n'avaient de toute façon pas caché leur peu de motivation avant cette "petite finale" sans autre enjeu qu'une troisième place.
Le Ghana du capitaine Asamoah Gyan, des anciens Marseillais Jordan et André Ayew, faisait en effet partie des plus sérieux prétendants à une victoire lors de cette Coupe d'Afrique gabonaise, eux qui avaient échoué en finale lors de la précédente édition, aux tirs au but face à la Côte d'Ivoire. Or, l'élimination de cette dernière, de l'Algérie, du pays-hôte gabonais au premier tour, puis de la RD Congo et du Sénégal en quarts de finale, avaient semblé laisser un boulevard aux Ghanéens pour soulever un trophée qu'ils n'ont plus gagné depuis 1982. Mais c'est le Cameroun qui est sorti vainqueur de leur affrontement en demi-finale (2-0), et qui disputera la finale de la compétition, dimanche (19h00 GMT) à Libreville, face à l'Egypte.
Les Ghanéens auraient évidemment préféré disputer ce match-là et l'ont largement démontré samedi, dans un match pauvre en occasions. Ils se sont toutefois procuré les occasions les plus nettes, notamment un ballon dévié fortuitement par Bernhard Tekpetey (Schalke) sur la barre transversale du but burkinabé, à la suite d'un corner à la 25e minute. Même l'entrée en jeu d'André Ayew (70e) n'a pas dynamisé l'attaque ghanéenne suffisamment pour offrir cette troisième place aux Black Stars. Ce sont finalement les Burkinabés qui terminent sur le podium de la compétition.
 
Le Cameroun remporte la CAN
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Le Cameroun de Hugo Broos a remporté la CAN 2017, la Coupe d'Afrique des Nations de football, en battant l'Egypte 2-1 en finale, dimanche à Libreville, au Gabon. Hugo Broos devient le premier entraîneur belge vainqueur de la CAN.

L'Egypte, avec le Mouscronnois Trezeguet dans le onze de base (il a été remplacé à la 65e), avaient ouvert le score par Mohamed Elneny d'un tir au premier poteau à la 22e minute.

Le Cameroun, où l'Ostendais Sébastien Siani et le Standarman Collins Fai étaient titulaires, a égalisé à la 59e minute, sur un coup de tête de Nicolas Nkoulou.

La décision est tombée en fin de match, Vincent Aboubakar fixant le score à 2-1 à la 88e minute.

Les Lions indomptables enlèvent leur 5e Coupe d'Afrique des Nations, la première depuis 2002. Ils avaient auparavant été sacrés en 1984, 1988, 2000 et 2002.

Le Cameroun est maintenant à deux succès du record de victoires de l'Egypte, qui a remporté sept fois la CAN.

Hugo Broos est devenu le premier entraîneur belge vainqueur de la CAN. Il était le second coach belge à s'asseoir sur le banc d'une finale après Paul Put, qui avait été battu avec le Burkina Faso par le Nigeria (1-0) en finale de la CAN 2013.




Broos entre dans l'histoire de la CAN
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Hugo Broos est devenu dimanche le premier sélectionneur belge à coucher son nom dans le livre d'or de la biennale du football africain.
Avec la victoire des Lions indomptables en finale contre l'Egypte (2-1), c'est aussi l'histoire d'un homme de 64 ans, ancien défenseur d'Anderlecht et des Diables rouges, qui prend humblement sa revanche contre celles et ceux qui l'avaient oublié.

"Trop vieux", "trop cher"
"Cela m'étonne un peu de voir qu'aujourd'hui, tout le monde loue mes qualités en Belgique", a d'ailleurs déclaré au Nieuwsbald l'ancien joueur blanchi sous le harnais, mais svelte comme un jeune homme, les yeux clairs et rusés qui semblent éclairer un éternel petit sourire ironique. "Mes qualités étaient encore remises en doute il y a peu. Cela fait d'ailleurs des années que je n'ai pas reçu ma chance. Personne ne me contacte. On m'a déjà dit que j'étais trop vieux, ou trop cher, alors que durant ces six dernières années, personne ne m'a demandé ce que je voulais comme salaire", a ajouté celui qui vient de rejoindre le cercle des Européens sans grade que l'Afrique tire soudain de l'anonymat.
Joies du Cameroun
Arrivé en février 2016 à la tête d'une sélection qui n'avait pas gagné de match en phase finale de la CAN depuis 2010, le natif de Humbeek a immédiatement été plongé dans les joies du marigot camerounais: presse intraitable, éternelles bisbilles joueurs/fédération sur le montant des primes, sans oublier les rodomontades de Roger Milla sur le thème du "c'était mieux de mon temps". "Ce n'est pas agréable, certainement pas", assure Broos, critiqué jusqu'au début de la CAN. "Je n'ai pas compris pourquoi au début on ne m'a pas donné ma chance. Un journaliste doit être critique mais il faut rester correct. Et la correction n'était pas toujours là".
Une manière qui réussit
Flegmatique, Broos a résisté aux assauts venus de toutes parts en restant fidèle à lui-même: "Je fais à ma manière. Si cela ne réussit pas, tant pis pour moi. Mais je pense qu'aujourd'hui, cela a réussi".
Défection de cadres
Au chômage depuis plusieurs années, Broos a su constituer un groupe avec des joueurs pour la plupart inconnus, pour parer aux défections de sept cadres, qui doivent se mordre les doigts de n'être pas venus au Gabon.
Sous pression
Dès son arrivée à Yaoundé, le Belge a dû convaincre les sceptiques: "Je n'ai pas peur, je suis vraiment habitué à travailler sous pression". "Evidemment, la pression est peut-être un peu plus forte ici, dans ce grand pays. Mais vous êtes habitué à cette pression lorsque vous avez entraîné des clubs en Belgique comme Anderlecht ou le FC Bruges", a-t-il insisté, sans convaincre grand monde à l'époque.
Le collectif plutôt que les individualités
Avec deux matches nuls initiaux contre l'Afrique du Sud, Broos met en place sa méthode: faire tourner les joueurs, miser sur le collectif plutôt que sur des fortes individualités, donner leur chance à des nouveaux venus comme Christian Basogog (Aalborg/Danemark), désigné meilleur joueur du tournoi alors qu'il n'a été sélectionné pour la première fois qu'en novembre dernier.
Revanche
Sur les coups de 22 heures ce dimanche à Libreville, le sexagénaire a couru comme un gamin pour venir partager la joie de ses joueurs sur le stade de l'Amitié. La revanche des Lions, qui commençaient à subir le désamour de tout un pays, est aussi celle qu'il prend sur son propre parcours.





Hugo Broos: "Ce n'est pas une revanche sur la presse"
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Hugo Broos, sélectionneur du Cameroun, est devenu le premier Belge vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations dimanche, après que les Lions indomptables ont battu l'Egypte en finale de la CAN 2017 à Libreville, au Gabon.
Le Cameroun ne partait pourtant pas avec les faveurs des pronostics au début du tournoi, sept cadres de l'équipe ayant préféré se consacrer à leur club.
"C'est vrai que lorsque je suis arrivé au Cameroun, j'ai dû changer des joueurs âgés, qui n'étaient plus motivés par la sélection. J'ai pris des joueurs plus jeunes. On a fait du bon travail. L'équipe n'est pas encore à son meilleur niveau. Je suis content pour les joueurs. Ce n'est pas un groupe de footballeurs, c'est un groupe d'amis", déclare Hugo Broos, qui a été vivement critiqué depuis son arrivée en février 2016. "Prendre une revanche sur des journalistes, c'est le plus stupide qu'un coach puisse faire. Je ne demande qu'une chose, j'espère que la presse camerounaise m'a compris: patience et correction. Je pense que notre relation est bien meilleure qu'il y a un an".
Avant l'arrivée de Broos, le Cameroun n'avait plus gagné de match en phase finale de la CAN depuis 2010. Les Lions ont maintenant enlevé leur 5e CAN, la première depuis quinze ans.
Pour Hector Cuper, sélectionneur argentin de l'Egypte, c'est une nouvelle finale perdue. "Je veux d'abord féliciter le Cameroun. Je ne suis pas triste parce que j'ai encore perdu une finale. Je suis désolé pour les joueurs", déclare Cuper. "Je regrette seulement que nous n'ayons pas pu donner cette joie au peuple égyptien. Bon, je perds encore une finale... Je ne vais pas dire que je suis habitué, mais bon...", conclut l'Argentin, qui avait perdu deux finales de Ligue des champions avec Valence, et celle de la Coupe des coupes avec Majorque).





Hugo Broos, ce "magicien et ce héros du Cameroun"
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Hugo Broos "est un magicien, il a fait renaître ce groupe", s'est exclamé le Camerounais Michael Ngadeu après la victoire de son équipe nationale à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Le défenseur du Slavia Prague a disputé dimanche l'intégralité de la finale qui a vu les Lions Indomptables menés par le Belge prendre la mesure de l'Egypte et empocher la 5e CAN de leur histoire.
"Beaucoup ne croyait pas en lui, je l'avoue. Beaucoup de Camerounais l'ont critiqué. Quand je voyais ce qu'on disait sur lui sur les réseaux sociaux, j'avais froid dans le dos... Mais aujourd'hui, nous n'avons rien fait, c'est lui le héros du Cameroun. Les Camerounais devraient lui accorder une médaille pour ce qu'il a fait", a estimé Ngadeu.
Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les "Pharaons", d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Lions Indomptables ont enfin pris leur revanche sur leur bête noire, grâce notamment au "coaching gagnant" du technicien belge, qui a fait entrer en jeu les buteurs Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e).
Une énorme surprise au vu d'un effectif sans stars, rajeuni à l'image des révélations Fabrice Ondoa et Christian Bassogog (nommé meilleur joueur du tournoi), et surtout amputé de plusieurs "cadres" ayant préféré rester dans leurs clubs européens.
"(Broos) a apporté cette solidarité, cette mentalité au sein du groupe. Sa manière de parler, de donner les conseils. Il a donné à ce groupe l'amour, la joie de vivre en famille, chose qui -je n'étais pas là avant- a manqué il y a de cela bien longtemps. Avec son arrivée, toutes ces choses ont changé", a encore confié Ngadeu, auteur de deux buts dans la compétition.
 
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Bravo au Cameroun parce que c'était pas gagné d'avance ...
 
j ai regarder la cam vraimant du foot au niveau tres bas et triste mais bravo quand meme au cameroum
 
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