l'histoire du FC barcelone

pitchou908

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Au mois de novembre 1899, le club est né sous le nom de "Foot-Ball Club Barcelona". En hommage à l’Excelsior de Zurich, le club préféré du fondateur Joan Gamper, le maillot était bleu foncé et rouge grenat. Il avait des rayures perpendiculaires et l'écusson de la ville de Barcelone sur la poitrine.

1899, naissance du FC Barcelone

Joan Gamper, de son vrai nom Hans Gamper, est né le 22 novembre 1877 en Suisse, à Winterthur, une petite ville située à l’est de Zurich. Fanatique de football, il fut un bon joueur et évolua sous les couleurs de Bâle et de Lyon. Appelé par son oncle, il s’installa en 1898 à Barcelone après avoir longtemps travaillé en France. En manque de compétition, il eut l’idée de créer son club, le FC Barcelone. Via le quotidien sportif espagnol « Sport », Gamper lança un appel à de jeunes footballeurs motivés afin d’organiser quelques rencontres. Le 29 novembre 1899, le FC Barcelone était né.

Joan Gamper fut donc le fondateur du club et le premier capitaine de l'équipe. Il désigna Walter Wild président du club. Néanmoins, la situation n’étant pas au beau fixe, il du reprendre les rênes et devint lui même président à cinq reprises. Lorsque furent célébrés les vingt-cinq premières années, on inaugura le stade de Les Corts et l'équipe comportait des joueurs aussi prestigieux que : Samitier, Sargi-Barba, Piere, Sancho,... tous ceux-ci permirent au Barça d'obtenir beaucoup de trophées.

Les Corts

L’inauguration du stade Les Corts eu lieu le 20 mai 1922. A l’époque, l’enceinte pouvait accueillir 30.000 personnes.

Les résultats étaient bons pour Barcelone qui enchaîna cinq championnats de Catalogne (1923-1924, 1924-1925, 1925-1926, 1926-1927, 1927-1928) et trois championnats d’Espagne (1924-1925, 1925-1926, 1927-1928).

En 1928, ce fut la première édition de la Liga espagnole. Les Catalans, forts de leurs bonnes performances, remportèrent la compétition. Malheureusement, les Blaugranas n’ont pas réussi à défendre leur titre la saison suivante et, avec le décès de Joan Gamper lors de la saison 1930-31, l’équipe s’engouffra dans une série de mauvais résultats.

La crise était profonde et la formation entraînée par l’Anglais Jack Domby évita de justesse la relégation en 1934. La saison suivante, le club tenta de re-propulser le club sur le devant de la scène. Esteve Sala fut nommé président et Franz Platko entraîneur. L’ensemble du staff fut renouvelé.

La guerre civile espagnole

En juillet 1936 débuta la guerre civile espagnole. Période sombre de l’histoire espagnole, elle dura jusqu’en avril 1939. Le conflit impliquait à l’époque deux camps : les républicains et les nationalistes. Sans entrer dans les détails de cette opposition, ajoutons simplement que la guerre s’acheva avec la défaite des républicains et la prise de pouvoir de Francisco Franco.

A partir de 1936, rien n’allait plus être facile pour le club catalan. En août de cette même année, Joseph Suñol, le président de l’époque, fut assassiné par des soldats franquistes.

Économiquement au bord du gouffre, le club du se séparer de nombreux joueurs qui préféraient quitter la Catalogne. Au mois de mars 1938, l’aviation nationaliste balança une bombe sur les bureaux du club, provoquant bien évidemment de nombreux dégâts et la disparition de nombreux souvenirs.

En janvier 1939, Barcelone tomba aux mains des nationalistes et énormément de gens durent quitter la région, notamment pour se rendre en France. Cette prise de pouvoir de Barcelone impliqua des difficultés supplémentaires pour le club qui ne jouait quasiment plus, toutes les compétitions étant suspendues. Au final, même si l’entité Blaugrana comptait moins de 3000 socios, tous ces événements contribuèrent à faire du Barça un symbole de la résistance catalane.

Les duels entre le Real Madrid et le FC Barcelone prenaient à chaque fois une saveur particulière, si bien que pendant la saison 1942-1943 les deux formations allaient s’affronter en demi-finale de la Coupe d’Espagne dans une ambiance électrique. Lors du match aller à Barcelone, au stade Les Corts, les Catalans l’emportèrent haut la main sur le score de 3-0. Le 16 juin 1943, les deux équipes se retrouvèrent à Madrid pour le match retour. Terrorisés par de nombreuses menaces, notamment à la mi-temps dans les vestiaires, les joueurs Barcelonais s’inclinèrent su le score de 11-1. L’arbitre fut d’ailleurs lui aussi contraint à siffler n’importe quoi pour favoriser le Real.

Durant les années 50, avec le phénomène Kubala dans les rangs du Barca, le stade Les Corts commençait a être trop petit et le 24 septembre 1957, le stade actuel: le Camp Nou, fut inauguré. Dans un premier temps, 90.000 spectateurs composaient le stade.

Le mythe Kubala

László Kubala était un phénomène, une légende dans l’histoire du club. Originaire de Budapest (Hongrie), il permit au Barça de conquérir de nombreux trophées, comme en 1952 où le Barça remporta 5 compétitions.

Avec Kubala dans ses rangs, Barcelone remporta la Coupe du Roi en 1951 et offrit à ses supporters deux doblete inoubliables en 1952 et 1953 (Liga et Coupe). Parmi les autres récompenses, on retrouve aussi une Coupe Latine (1952) et deux Super Coupe d’Espagne (1952 et 1953).

Prénommé en Espagne Ladislao, Kubala joua au Barça jusqu’en 1961 et remporta encore une Coupe du Roi en 59 ainsi que deux fois la Coupe des Villes de Foires en 58 et 60 (l’équivalent de la Coupe UEFA aujourd’hui). En 1961, les Catalans manquèrent de peu la C1 en s’inclinant en finale face au Benfica Lisbonne.

En 1962, il devint le temps de quelques mois l’entraîneur du club avant de le quitter pour rejoindre l’Espanyol Barcelone. Kubala reviendra sur le banc du Camp Nou pendant la saison 80-81.

La magie des Coupes Européennes

Depuis le début des compétitions européennes, durant la saison 1957-1958, avec la Coupe des villes de foires, où le Barca gagna la finale en battant la Sélection de Londres, l'équipe a toujours été présente dans les grandes compétitions européennes. Voici un honneur qu'aucun autre club ne peut arborer, et dont les aficionados se sentent spécialement fiers : Barcelone a joué en Europe plus de matchs qu'aucun autre club, qu'elle qu'en soit la nationalité. La Coupe des Coupes d'Europe a vu la victoire du FC Barcelone en différentes occasions. Et parmi ces victoires, il y a un titre qui a représenté plus qu'un symbole : celui obtenu à Bâle le 16 mai 1979. A cette époque, plus de 30.000 supporters s'étaient rendus, en utilisant tous les moyens de locomotion, à la belle ville Suisse pour y laisser l'empreinte de la qualité humaine des personnes qui se sentent pleinement identifiées avec le Barca et sa projection historique et sportive.

De 1962 à 1979, le club a vu passé des joueurs extraordinaires qui ont réussi à marquer l’histoire. Parmi ceux-ci on retrouve la génération Asensi, Migueli, Rexach et bien sûr… Johan Cruyff !

Johan Cruyff, le plus grand

Johan Cruyff est né au mois d’avril 1947 à Amsterdam. Transféré à Barcelone en 1973, il fut l’idole de tout un peuple. Après avoir vu Di Stefano rejoindre les rangs madrilènes, les supporters du Barça étaient heureux de l’arrivée d’un tel crack.

Sa première année à Barcelone fut synonyme de réussite. Adepte du « football total » hollandais, il permit au Barça de devenir champion d’Espagne en 1974. Cette saison là, les Catalans écrasèrent 0-5 le Real Madrid à Santiago Bernabeu. Un moment historique que les télévisions rappellent encore aujourd’hui la veille de chaque Clasico.

Le génie néerlandais quitta le club en 1978 après 5 belles saisons mais seulement deux titres (la Liga de 74 et une Coupe en 78). Johan Cruyff s’exila un temps aux Etats-Unis avant de revenir à Levante, à l’Ajax et au Feyenoord Rotterdam.

Le règne de Lluís Núñez

Josep Lluís Nuñez fut le président du Barça entre 1978 et 2000. Un règne de 22 ans couronné de 176 titres (dont 30 en football) qui lui permet aujourd’hui de se proclamer comme le président le plus marquant de l’histoire du club.

Sur le plan économique, Nuñez est un exemple à suivre. Il a réussi à construire un empire qui a permis au Barça de devenir un des clubs les plus puissants au monde. Fort de cette réussite, il prit l’initiative en 1982 de bâtir le Mini Estadi, ainsi que le Musée deux ans plus tard. Il est également à l’origine de l’ouverture de la Masia, le centre de jeunes.

La Masia

A la Masia, les mi-footballeur mi-écolier travaillent toute la semaine en partageant foot et étude. Tout est à leur disposition: diététique adéquate, contrôle médical rigoureux, bibliothèque,... Mais tous n'ont évidemment qu'un seul rêve, devenir joueur en équipe première du Barça. A la Masia, on forme des footballeurs, mais surtout, on forme des hommes, des hommes authentiques, conscients et responsables.

Cette petite maison est située tout près du Camp Nou, à quelques mètres seulement des terrains d’entraînement. Impressionnante par son originalité, la Masia a été bâtie il y a plus de 300 ans. Autrefois simple résidence de campagne, ce bâtiment a abrité le siège social du club avant de devenir le centre de formation.

De nombreuses stars sont issues de la Cantera barcelonaise. On retrouve des joueurs ayant récemment évolué sous les couleurs azulgranas comme Guardiola, Sergi ou encore Reina. D’autres jouent encore avec le Barça, c’est le cas par exemple de Xavi, Puyol et Victor Valdés.

La réussite de Nuñes

Lluís Nuñes tenta également de faire du Barça un des clubs les plus supporté au monde. Sous son autorité, le nombre de socios n’a fait qu’augmenter au fil des ans. C’est donc logiquement que le Barça est entré dans la catégorie des clubs ayant le plus de membres.

Les supporters du Barça, sont toujours fidèles au club et sont fiers de porter les couleurs blaugrana. A chaque victoire d'un trophée, l'équipe est reçue apothéosiquement par la grande masse des supporters qui, de l'aéroport au stade, en passant par tout les point stratégiques de rendez vous, telles que les Ramblas ou les nombreuses avenues de la ville, démontrent leur loyauté en accompagnant et en encourageant leurs idoles avec des cris et des drapeaux.

Le point culminant de ce mandat interminable fut sans aucun doute la victoire en Ligue des Champions, en 1992. Pour la première fois de son histoire, les Catalans ramenèrent la « coupe aux grandes oreilles » dans la Ciudad Condal. Toute l’équipe fut accueillie sous les acclamations des supporters.

La Dream Team

Le 20 mai 1992 est entré dans l’histoire du FC Barcelone comme une date de référence. Ce soir là, à Wembley, Ronald Koeman envoya un missile sur coup franc et permit au Barça d’arracher la victoire après 120 minutes de match. Après tant d’années de compétition, les Catalans tenaient là leur première Ligue des Champions. L’équipe titulaire face à la Sampdoria de Gênes était composée de Zubizarreta, Nando, Ferrer, Koeman, Juan Carlos, Bakero, Salinas, Stoichkov, Laudrup, Guardiola et Eusebio.

Entre 1990 et 1994, le club a connu sa période la plus faste à tous les niveaux. Le noyau, entraîné par le mythique Johan Cruyff, possédait des joueurs époustouflants et les titres ne se firent pas attendre : vainqueur de la coupe d’Espagne (90), quatre fois champion d’Espagne (91, 92, 93, 94), champion d’Europe (92) et Super Champion d’Europe (92), le bilan de la Dream Team est incroyable.

Du centenaire à l’élection de Laporta

Le FC Barcelone a fêté son centenaire le 29 novembre 1999. Cette saison là, les diverses section du club entrèrent dans l’histoire en remportant les championnats de football, de hockey sur patins, de handball et de basket.

S’en suivit une période dramatique pour le football barcelonais. Avec un cycle de 5 années sans titres, les supporters azulgranas commençaient à paniquer. Au terme de la saison 99-00, le président Nuñes quitta le club et laissa Joan Gaspart aux commandes. Dans le même temps, Luis Figo quittait Barcelone sous les huées du public et s’en alla au Real Madrid. Ce fut également la dernière saison du grand Josep Guardiola, vainqueur avec l’équipe de la Coupe d’Europe en 92.

Jusqu’à l’élection de Joan Laporta, seul un grand titre restera dans les annales du club, celui conquis par la section basket le 11 mai 2003. Ce soir là, à domicile, les Catalans remportèrent l’Euroleague face au Benetton Trévise.

Le 15 juin 2003, les socios étaient appelés aux urnes afin d’élire un nouveau président. Sollicité par une écrasante majorité, Joan Laporta remporta les élections et insuffla un nouveau courant d’optimisme aux supporters. Frank Rijkaard fut nommé entraîneur et Ronaldinho débarqua à Barcelone.

La première année fut délicate et l’équipe commença la saison en se faisant quelques frayeurs. Le 3 décembre 2003, le Barça se fit étriller 5-1 sur le terrain de Malaga. Quelques jours plus tard, au Camp Nou, les Barcelonais s’inclinèrent 1-2 face au Real Madrid.

Néanmoins, la seconde partie du championnat fut nettement meilleure. Les hommes de Frank Rijkaard engrangèrent petit à petit des points et de la confiance. Au terme d’une remontée fantastique, durant laquelle on retiendra une victoire 1-2 à Santiago Bernabeu, les Catalans clôturèrent la saison à la deuxième place, juste derrière Valence.

De nouveaux objectifs

Depuis 2004, tout sourit au Barça. Lors du championnat 04-05, les Catalans survolèrent la Liga et s’adjugèrent sur le terrain de Levante, à plusieurs journées de la fin, leur premier titre depuis six ans. Avec les judicieux transferts du staff de Joan Laporta (Eto’o, Giuly, Deco, Larsson,…), l’équipe s’était renforcée pour re-devenir une référence du football mondial. Le Barça pouvait alors aspirer à de nouveaux trophées.

2005-2006, la Dream Team II

La saison suivante fut encore plus magique. Éliminé par Chelsea en Ligue des Champions l’année précédente, les Catalans prirent leur revanche pour finalement atteindre, après avoir éliminé le Milan AC et le Benfica Lisbonne, la grande finale à Paris. Le 17 juin 2006, au Stade de France, le Barça affrontait les Anglais d’Arsenal devant 80.000 personnes.

La soirée fut pleines de rebondissements avec l’ouverture du score des Britanniques à la 37ème minute par Campbell, alors qu’ils évoluaient à 10 contre 11 après l’expulsion logique du gardien Lehman pour une faute sur Eto’o. Heureusement pour Barcelone, à un quart d’heure du terme, l’attaquant camerounais rétablit l’égalité. Quelques minutes plus tard, le latéral droit Belletti venait définitivement sceller la victoire, un succès qui permit au Barça de soulever pour la deuxième fois de son histoire le plus grand des trophées européens. Cette saison 05-06 fut énorme pour Barcelone et des millions d’aficionados saluèrent la performance incroyable de l’équip

Le stade de Barcelone a toujours passionné les amoureux de football de part son architecture et de part son histoire et du fait qu'il a vu les plus grands footballeurs joué dans son antre.

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Son histoire.

Près d'un demi-siècle après son inauguration, le Camp Nou reste, pour une majorité de Barcelonais, l'enfant de Kubala. C'est en effet le formidable élan donné au club catalan par l'arrivée du grand joueur hongrois qui décida les dirigeants de l'époque à se lancer dans la construction d'un grand stade. Jusque-là, le FC Barcelone s'était contenté de remodeler le vieux stade de Los Corts, inauguré en 1922, portant sa capacité à 60 000 places.

Il faut dire que le Barça avait eu d'autres priorités. Aprés la guerre civile des années 30, Barcelone s'était illustré part sa résistance face au général Franco, et la Catalogne avait du payer un lourd tribu au vainqueur. A la fin des années 50, toujours sous la dictature franquiste, la région commence cependant à relever la tête et à s'enrichir grâce à l'industrialisation du pays et au talent de ses commerçants. Et la naissance des Coupes européennes permet au Barça de capter le nationalisme catalan renaissant ainsi que l'esprit de résistance au régime.

L'arrivée de Laszlo Kubala, à la tête d'une magnifique équipe, en juin 1950, aide considérablement le Barça à retrouver son rang. La saison 1951-52 en apporte rapidement les preuves, avec la conquêtes de 5 titres: la Liga, la Coupe d'Espagne, la Coupe Latina, la Coupe Eva Duarte et la Coupe Martini. Très vite, il apparaît clairement que le « Vell Camp » « vieux stade » doit trouver un successeur beaucoup plus spacieux, le club ne pouvant plus faire face aux demandes d' abonnement des nouveaux socios. Dès le 19 décembre 1950, le club achète des terrains près du stade, dans le quartier de Les Corts. Mais des divergences font trainer le début des travaux pendant plus de trois années. Enfin le 28 mars 1954, le nouveau président, Fransesc Miro-Sans, pose la première pierre du futur stade, acclamé par 60 000 supporters. Trois ans et demi plus tard, le 24 septembre 1957, fête de « la Mercé », patronne de la ville, la nouvelle enceinte (pas encore achevée) est inaugurée en grande pompe par un match contre une équipe de Varsovie. Devant 93 053 spectateurs, capacité initiale du Camp Nou, c'est Eulogio Martinez qui a le privilège de marquer le premier but, après onze minutes de jeu. Le Barça s'impose 4-2 dans une ambiance de fête, incluant une gigantesque sardana (bal typique catalan) dansée par 1 500 personnes à la mi-temps et par le lâcher de 10 000 colombes.
Son architecture.
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Oeuvre des architectes catalans Fransec Mitjans, Josep Soteras et Lorenzo Garcia Borbon, le Camp Nou est, aujourd'hui encore, l'un des lieux les plus visités de Barcelone. La qualité de sa réalisation et de ses remodelages successifs lui a permis d'avoir bien mieux vieilli que, par exemple, le stade Santiago Bernabeu de Madrid.

Agrandi pour la Coupe du Monde 1982, où sa capacité avait atteint 120 000 spectateurs, le Camp Nou est revenu ensuite, dès 1999 à 98 125 places assisses. Sur ce total, 95 000 places sont réservées aux socios et aux entreprises qui louent à l'année une des 45 loges luxueuses disposant d'un salon, d'un bar, de toilettes, de télévisions et d'une climatisation. Résultat: seules 3 000 places environ sont mises en vente pour chaque match, et elles s'arrachent en un rien de temps.

Les jours de match, 400 gardiens et placeurs sont mobilisés, ainsi que 200 agents de sécurité privés. Le public, qui peut y accéder par 107 portes, peut être évacué en cinq minutes. Des conditions rares pour un stade de cet âge, qui explique que le Camp Nou bénéficie de la plus haute notation auprès de l'UEFA.

Sa situation et son utilisation.

Si à l'époque de sa construction, le quartier de Les Corts était relativement périphérique, le Camp Nou se trouve aujourd'hui au coeur de la ville. Son accès est donc aisé, que ce soit à pied (à dix minutes de la Place d'Espagne), avec les transports en commun à proximité (Bus: Lignes 7, 15, 43, 67, 68, 74, 75, L12, L50, L60 et L62, et le Metro: Ligne 3 (arrêt Maria Cristina ou Les Corts) et ligne 5 (arrêt Collblanc ou Badal)), et son parking. Le club bénéficie de vastes surfaces, lui permettant de disposé du Mini Estadi (16 000 places), de deux stades omnisports couverts, la Palau Blaugrana (8 000 places), et le Blaugrana 2 (2 000 places), d'une piste de patinage sur glace ouverte aux socios et d'une zone sportive avec cinq terrains de football pour les entraînements. Outre les bureaux, la zone sportive contient également un centre commercial, la Botiga, de 2 400m², une résidence pour les jeunes footballeurs, la Masia et un musée très réussi avec tous les trophées, des maillots et des chaussures portés par des joueurs mythiques, des ballons de toutes les époques et des films. Un musée qui rencontre un très grand succès, au point d'occuper la deuxième place des musées les plus visités de la ville.
Ses grandes dates.

Depuis son inauguration le 24 septembre 1957, le Camp Nou a vécu de grands matchs. Des finales de Coupes d'Europe y ont eu lieu, avec notamment la présence du Barça à l'une d'entre elles. C'était le 12 mai 1982, et le club catalan a vécu là une soirée de folie grâce à son succès sur le Standard de Liège qui lui a permis de remporter la Coupe des Coupes.

Trois autres finales s'y sont déroulés mais sans le club blaugrana. Le 24 mai 1972, les Glasgow Rangers ont remporté la C2 face au Dynamo de Moscou (3-2). Le 24 mai 1989, le Milan AC avait cartonné face au Steaua Bucarest (4-0), et avait remporté la Ligue des Champions. Dans cette même épreuve, s'est déroulé la fameuse remontée de Manchester United face au Bayern Minich (2-1) le 26 mai 1999.

La Coupe du monde 1982 a laissé de grands souvenirs à la pelouse. C'est ici que le tenant du titre, l'Argentine se fit cueillir à froid par la Belgique (0-1) pour le match d'ouverture le 13 juin.

Quatre autres matchs de la compétition s'y sont déroulés: Pologne-Belgique (3-0), le 28 juin, Belgique-URSS (0-1), le 1er juillet, URSS-Pologne (0-0) et Italie-Pologne (2-0), le 8 juillet.

Dix ans plus tard, lors des Jeux Olympiques s'est déroulé la finale de la compétition avec la victoire de l'Espagne face à la Pologne (3-2), le 8 août 1992.

La finale de la Coupe d'Espagne s'est déroulée pour la première fois, le 28 juin 1963, hors de Madrid. Et le Barça l'a remportée face à Saragosse (3-1) en présence de Franco.

L'année 1999 a été spéciale puisque Barcelone y a fêté en grande pompe son centenaire. Le début des festivités y a débuté avec un grand concert, le 28 novembre 1998. Le match marquant de ce centenaire est le rencontre ayant opposé le Barça au Brésil (2-2), le 28 avril 1999. Pour l'occasion tous les anciens joueurs en vie avaient été convié à participer.

Outre les matchs de football, le Camp Nou a été le témoin d'autres manifestations (spectacles, concerts...). La plus importante d'entre elles est la visite du pape Jean Paul II, le 7 novembre 1982. Le souverain pontife y a officié, sous une pluie battante, une messe devant plus de 120 000 fidèles. Le président de l'époque, José Luis Lunez, lui a alors remit une carte de socio portant le numéro 108 000.

Ses grands joueurs.

Il serait difficile de tous les citer. On peut dire sans hésiter que Kubala a été le premier a marqué de son empreinte le Camp Nou. Ensuite le génial Luis Suarez devint le principal porte-étendart du club. L'été 1961 fut l'occasion d'assister à une énorme assemblé de talents à l'occasion des adieux du hongrois Kubala. Des stars s'associèrent au Barça comme Puskas et Di Stephano (deux madrilènes) pour affronter le Stade de Reims de Kopa, Fontaine et Piantoni.

Après un long passage à vide dans les années 60, le Barça connut une renaissance avec l'arrivée en 1974 de Johan Cruyff, le joueur qui a sans doute le plus marqué l'histoire du club et du stade. Moins concluant, mais très médiatique fut l'arrivée de Diego Maradona à l'été 1982, pour évolué aux côtés d'autres phénomènes comme l'allemand Bernd Schuster.

Mais ce sont les années Cruyff, mais cette fois-ci avec le hollandais volant sur le banc comme entraineur, que l'équipe barcelonaise, entre 1988 et 1996, a connu ses années les plus brillantes, avec des stars dans l'équipe comme Laudrup, Romario, Guardiola et sans oublié les Koeman, Zubizarreta et Stoitchkov.

On peut rajouter que des stars récentes ont évolué sur la pelouse sous le maillot blaugrana avec Ronaldo, Rivaldo, Luis Enrique.

Aujourd'hui d'autres joueurs vont le marquer à leur tour comme des Ronaldinho, Puyol, Eto'o et des jeunes avec des Messi, Iniesta et autres.
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